Voilà plusieurs jours désormais que Rakuzan Satochi était devenu les Godaime Hanshu du clan. Un titre de Chef hérité de ses ancêtres et subtilisé à l'unanimité à son cousin de la branche secondaire. Le Jônin avait à cœur de remettre de l'ordre dans les affaires des Rakuzan après avoir découvert son lien de parenté avec les Yogan du Pays du Bois. Ainsi, il avait passé plusieurs jours cloitré dans son sombre bureau à la recherche de plan et de terrain d'entente.
Il en avait marre du manque d'activité de ses subordonnés et aspirait à redorer le blason des Manipulateur de Lave de Konoha.
Seulement voilà, il était également un shinobi de Konoha et il devait constater que son équipe, le Kiyomeru battait un peu de l'aile ces derniers temps...

Le Rakuzan avait certes recruté Misao dernièrement, mais cela ne suffisait pas pour faire réellement avancer l'équipe.
Partiellement agacé par ce manque d'avancement, il ouvrit le dossier de son équipe en étudia la composition.
Avec Kei, Sho et Misao, l'équipe avait pourtant de la gueule et un potentiel de développement non-négligeable d'autant plus que le Kadoria de l'équipe avait déjà de l'expérience à revendre et qu'il pourrait sans doute grandement aider les deux autres à avancer. Mais tout ne s'était pas passé comme Sato' l'aurait souhaité. Kei était occupé et Sho peu présent, pour ne pas dire absent laissant Misao seule.
Le Kiyomeru ne pourrait pas survivre ainsi, l'équipe avait besoin de sang neuf et pour cela le Rakuzan allait devoir trouver un remplaçant à celui qui avait le moins besoin d'assistance.

Par chance, une nouvelle cuvée de Genin avait été récemment promue permettant ainsi à Satochi à mettre la main sur quelques jeunes pousses.
Tout le monde savait que le brun avait des critères de recrutement assez spécifiques dont la règle majeure consistait à recruter des konohajins ayant vécu des épreuves similaires aux siennes, de ce fait, le Jônin étudiait avec attention chaque profil qui s'offrait à lui.

Son attention se porta alors sur un cas que beaucoup pourraient considérer de désespéré. Une jeune fille aveugle appartenant à la Bunken du Clan Hyûga. À première vue, le destin semblait se joueur d'elle lorsqu'on connaissait l'importance des yeux chez les Hyûga.
Toutefois, les dossiers médicaux semblaient formels, la cécité de la jeune femme n'en était plus une, une fois le Byakugan activé de ce fait, elle incarnait un disciple intéressant et talentueux. Après tout malgré son handicap, elle était parvenue à obtenir son bandeau.
Satochi tenait son nouveau membre !

Il s'empressa donc de sortir un papier à lettres et attrapa le premier stylo lui passant sous la main afin de commencer sa rédaction à l'attention de la Hyûga et de sa famille.

Rakuzan Satochi a écrit:

Cher Hyûga Kagurami-san et Kintarô-sama
Je me présente à vous en tant que Rakuzan Satochi, Chef du clan Rakuzan, Jônin de Konoha et Chef de l'équipe Kiyomeru.
Vous devez trouver ma démarche bien étrange pourtant, je souhaiterais discuter avec vous de l'avenir de votre fille Kiyômi récemment diplômée de l'académie de Konoha.

En tant que Chef d'équipe, je suis forcé de confier que son profil à attirer mon attention, ainsi j'aimerais vous faire part de l'envie qui est la mienne de la voir rejoindre mon équipe et progresser sous ma tutelle.

Rakuzan Satochi

Je me tiens ainsi à votre disposition pour vous rencontrer et vous expliquer de vives voix à vous et à votre fille la demande que je vous propose.
Il aurait bien souhaité entrer directement en contact avec la jeune femme, mais cette dernière étant certainement incapable lire à cause de son handicap oculaire le brun n'avait pas le choix et devait passer par les parents.
Le reste dépendrait de leur réponse

Spoiler:

Hyûga Kintarô a écrit:

Cher Rakuzan Satochi, chef du clan Rakuzan.

Nous vous remercions d'avoir pris la peine de nous informer de votre désir d'accueillir au sein de votre équipe notre fille, Hyûga Kiyômi.

Nous souhaitons vous rencontrer, présentez-vous demain en début d'après-midi à l'entrée du domaine Hyûga, vous serez conduit dans notre demeure pour une entrevue avant de décider de l'avenir de notre fille, comprenez qu'au vu de son handicap, nous ne pouvons la laisser au premier venu.

Sachez que Kiyômi semble néanmoins enjouée de cette annonce, nous espérons que vous ne la décevrez pas. Et nous non plus.


En espérant vous voir demain. Mes salutations.

Les heures passèrent et ce fut en début de soirée que Satochi reçu la réponse à la missive qu'il avait envoyé à la demeure de Hyûga Kiyômi.
Le profil de la jeune kunoichi avait tapé dans l'œil du Jônin de la feuille et c'est dans le but de la recruter au sein du Kiyomeru qu'il s'était adressé au parent de la fille atteinte de cécité.
Par chance, sa réponse fut rapide et positive. Le père de Kiyômi, Hyûga Kintarô avait accepté la proposition du Chef des Rakuzan et donné rendez-vous au brun dès le lendemain en début d'après-midi.

Dans cette optique, Sato' se coucha peu de temps après le dîner. Il tarda cependant à trouver le sommeil.
On n'irait pas jusqu'à dire qu'il avait la pression, mais faire bonne impression était toujours un exercice délicat, il fallait rassurer les parents et gagner la confiance de ces derniers, après tout ils confiaient la vie de leur jeune fille, ce n'était pas rien.

Le lendemain, après une nuit assez courte, le Rakuzan se leva. Il était complètement perdu dans ses pensées. Pourtant, il était déjà parvenu à satisfaire les attentes d'un père, l'arrivée de Misao au sein du Kiyomeru découlait de ce fait. Le brun devait impérativement arrêter de s'en faire au sujet de son rendez-vous du jour, il n'avait cas être lui-même.
Pendant près d'une heure, il se prépara soigneusement et une fois sa toilette terminée, il enfila son habit le plus prestigieux, un large kimono noir dont le dos avait été brodé avec le nom de son titre au sein du clan.
Il ne prit qu'une simple tasse de thé vert et se décida à rejoindre son point de rendez-vous.

Une dizaine de minutes plus tard, il se trouvait à l'entrée du grand domaine des Hyûga. Un membre du clan attendait là, le Jônin en conclu qu'il s'agissait de l'homme chargé de l'accompagner auprès de la famille Kintarô.
Il suivit ce dernier et après une nouvelle suite de minute, il arriva finalement devant la maison des Hyûga.
La porte s’ouvrit finalement laissant place en premier lieu au père de famille vêtu, un regard attentif du Rakuzan lui donna la possibilité d’apercevoir Kiyômi et sa mère au fond de la pièce.
Inclinant le buste en avant en guise de respect, il salua Kintarô.

- Kintarô-sama, enchanté de vous rencontrerdit-il d’une voix plate et respectueuse.

Suite à cela le Jônin fut invité à rentrer dans la pièce et avec la même forme de respect, il salua la mère de famille. Avant de s’adresser à la Genin qu’il comptait absolument recruter et qui portait un bandage par-dessus ses yeux surplombé de son bandeau de Konoha

- Kiyomi-san, je suis Satochi, c’est un plaisir de te rencontrer.

Après avoir obtenu l’invitation de s’installer, le Rakuzan s’exécuta et en parfait Leader, il prit aussitôt la parole afin de lancer la discussion.

- Comme je l’ai mentionné dans ma lettre, le profil de Kiyômi m’intéresse beaucoup, j’ai pour habitude de sélectionner mes élèves sur des critères précis et votre fille rentre parfaitement dans ces derniers. Je pense qu’elle a du potentiel et j’espère vraiment pouvoir lui offrir un bel avenir en tant que Shinobi de Konoha.

Il marqua une pause.

- Mais j’imagine qu’avant cela, je vais devoir vous convaincre et que vous allez souhaiter et sûrement vouloir, me connaître plus en détail. Je répondrai à toutes vos questions.

Alternativement, il regarda les parents de la jeune Hyûga, le décor était planté et Satochi était prêt à répondre.

- Souhaitez-vous que je commence par une présentation un peu plus consistante en vous racontant mon parcours ?

Satochi apprécia fortement la manière dont Kiyômi répondit à ses salutations. Cela n’était pas grand chose puisque rien n’était encore réglé dans cette affaire au contraire même, tout était à faire ! Mais se faire appeler “Sensei” était toujours un moment gratifiant et encourageant. Le Jônin avait reçu cinq sur cinq le message de la jeune Hyûga atteinte de cécité. Elle était motivée et avait l’envie de rejoindre le Kiyomeru, il n’en fallait pas plus à Sato’ pour se sentir boosté et prêt à tout pour parvenir à enrôler la Genin.

La discussion commença doucement, le brun n’en fit pas trop et se montra ouvert à n’importe quelle question. Il proposa même de se présenter plus en détail comme un ouvrir donnerait son curriculum vitae à son employée, mais cette proposition se heurta à une réplique sèche.

Dans un sens, il était fier que ses histoires soient parvenues jusque dans les oreilles des nobles Hyûga, mais le Jônin ne pouvait s’empêcher de ressentir comme un malaise, une appréhension de faire face avec le passé. Certes ici, le plus important était l’avenir de leur fille, Satochi le concevait très bien, mais c’était comme si les Hyûga avaient renoncé à regarder le passé pour se concentrer uniquement sur l’avenir. C’était probablement un état d’esprit lié aux relations Soke/Bunke qui même si elles n’étaient pas démonstratives à travers le village devaient sans nuls doute être difficile à gérer, et surtout pour les Hyûga de la famille parallèle comme la famille Kintarô. Un bien triste destin.

Pourtant, Satochi avait la certitude que le passé n’était pas le maître de notre futur, il comptait bien le faire comprendre aujourd’hui et aussi longtemps que Kiyômi resterait sous sa tutelle. Le Jônin décida tout de même de ne pas juger l’intervention un peu sèche de la mère de famille et se concentra sur la suite de la conversation.

À première vue, les parents semblaient douter, mais ils se montraient très attentifs pour leur fille et le père de la Genin s’occupait lui-même de l’entraîner le plus souvent possible et d’après le dossier de l’académie cela marchait assez bien, Satochi était désormais là pour passer au niveau supérieur.

- Kintarô-sama, l’aider n’est pas la preuve que vous ne la sous-estimez pas, mais vous êtes présent et c’est déjà beaucoup peu de personnes peuvent se vanter de cela, moi le premier. Ceci dit, je pense simplement que le potentiel de votre fille met simplement du temps à se développer. Il marqua une pause, il s'apprêtait à frapper un grand coup et ne manquerait pas de justifier chacun de ses mots. Mais je pense que son “handicap” comme vous le définisssez, peu en réalité être une très grande force.

Oui, il avait bien dit cela et il s’attendait déjà sûrement à s’attirer des regards mélangeant trouble et foudre. Ce qu’il avait dit était pourtant la vérité.

- Lorsque tous nos sens fonctionnent, nous avons souvent tendance à en négliger certain. Privée de sa vue, votre fille n’a pas le choix et utilise pleinement tout ses sens restant. Son touché, son odorat, son goût, son ouïe et j’en suis persuadé sont nettement plus développés que les miens lorsque je ne fais pas usage de mes capacités sensorielles, mais je pense qu’elle ne sait pas forcément s’en servir à la perfection. Alors, je veux bien vous croire lorsque vous dites que son Taijutsu n’est pas d’un grand niveau, mais ce domaine n’est peut-être tout simplement pas SON domaine pour l’instant.

Il laissa quelques instants aux parents de digérer ses paroles avant de reprendre.
À y être autant tout balancer d’un coup. Il n’était pas là pour enfiler des shuriken.

- Je suis un expert en sensorialité. Ainsi, je sais avec pertinence que je serais en mesure d’aider les capacités de Kiyômi sur cet aspect-là. Sur le plan du Taijutsu, j’ai été l’élève de Nara Natsuki, il m’a enseigné les bases, mais sur ce plan-là et je préfère être honnête tout de suite, je pense qu’il sera préférable le moment venu qu’elle apprenne l’art des Hyûga à vos côtés.

Sur ce point là, je pense que les parents de la jeune fille ne seraient pas en désaccord avec le brun. Il ne restait plus qu’à établir le plan que le Jônin avait potassé tout la nuit.

- Ce que je préconise donc pour Kiyômi, c’est de renforcer en premier lieu ses pouvoirs de senseurs. Ceci, à mon avis débloquera beaucoup de chose. D'une, elle usera beaucoup moins son Byakugan afin de compenser sa cécité, elle sera donc moins usée quotidiennement, et ses réflexes monteront en flèche. Son Taijutsu se verra alors fluidifié dans un premier temps et lorsque le moment sera venu et termina son apprentissage du Juken à vos côtés elle pourra alors combiner grandes capacités sensorielles, utilisation intelligente du Byakugan et maîtrise du Juken.

Satochi ne voyait pas trop ce qu’il pouvait proposer de plus, la réponse restaient dans les mains des parents de Kiyômi, mais tout ceci était un beau projet, un projet qui changerait la vie de la Genin, cependant une chose était certaine, la discussion était loin d’être finie, et les deux parties avaient sans doute encore à poser pas mal de question.

Voilà, c'était chose faite.
Satochi avait dévoilé la totalité de ses plans concernant le futur de Hyûga Kiyômi. Cela avait été très rapide. Très expéditif. Mais la position défensive des parents de la Genin avait forcé le Rakuzan à briser la glace.
Et cela n'allait pas forcément d'arrêter là.
Alors, lorsque Kintarô évoqua les traditions du clan noble de Konoha, Satochi ne fut par désemparé bien au contraire, il s'attendait même à ce que ce sujet délicat soit abordé.

Le père de la jeune fille se releva et changea subitement de ton. Un ton beaucoup plus calme et apaisant. Il annonça ainsi qu'il acceptait que la jeune femme soit placée sous la tutelle du Rakuzan. Quant à la question du respect des traditions, c'était en revanche à revoir. Et les parents de Kiyômi ne tarderaient pas à s'en rendre compte.
D'ailleurs, le brun était sur le point de commencer à répondre lorsque la mère de famille se leva et rejoint son mari tout en apportant une dernière précision concernant l'avenir de Kiyômi.
Et sans le savoir la femme Hyûga évoqua le plus gros problème que le Rakuzan avait avec les traditions des nobles de Konoha. S'il y avait un moment qui pouvait dramatiquement changer la suite de cette conversation, c'était bien celui-là.

Le Rakuzan songea quelques instants puis répondit en toute transparence.

- Si c'est le choix de Kiyômi alors je ne m'y opposerai pas, si la tradition de votre clan ou vous l'y obligez alors je m'y opposerai. Je connais bien les traditions claniques pour y avoir baigné également, mais les traditions viennent parfois à être transgressées et c'est lorsque cela se produit que le destin que l'on pensait tout tracé change. Chez nous, le pouvoir se transmet de fils en fils. Pourtant, j'étais trop jeune à la mort de mon père et le pouvoir à basculer dans dans la branche secondaire.

Il marqua une pause, de ce fait, il expliquait les similitudes que les Rakuzan partageaient avec les Hyûga. De cette façon chacun savait de quoi l'autre parlait, car si la situation était devenue plus calme, Satochi l'avait immédiatement glacée

- Et notre destin à tous à changer. Kiyômi est différente et incarne quelque chose que vous n'avez jamais imaginé auparavant n'est-ce pas ? Alors je pense que si une Hyûga a la possibilité de passer à travers vos traditions, c'est bien elle. Et si elle doit devenir un Kagemusha alors vous, ses parents, vous adosserez ce rôle pour qu'elle continue à vivre sa vie.

C'était assez clair et fulgurant, mais le Rakuzan ne plaisantait pas avec cela. Et il comptait montrer encore plus son implication pour la fille Hyûga.

- Pour finir, puisque nous sommes en train de poser les bases de l'entrée de Kiyômi dans le monde shinobi. Je pensais également l’amener avec moi dans le Quartier des Rakuzan au moins le temps que l'on trouve un moyen de communication me permettant d'entrer rapidement en contact avec elle pour les diverses activités de Kiyomeru.
Elle aura sa propre chambre et bénéficiera de ma protection.

Voilà les termes du "contrat". Autrement dit, Satochi voulait simplement le Hyûga Kiyômi, soit la seule a décider de son destin.
S'il devait s'attirer les foudres du client Hyûga alors Satochi était prêt. Mais la résultante ne pourrait qu'être catastrophique. Mais pas forcément dans le sens qu'on le pensait.

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La Genin et le Jônin étaient enfin seul à seul, ils avaient la possibilité d'enfin se parler.
Pour une appréciation plus précise du Rakuzan, Kiyômi activa son Byakugan.

- Ne t'excuse pas, je comprends tout à fait et je vais t'aider un peu.

Il concentra alors son chakra à l'intérieur de lui, faisant appel à la forme de chakra qui le différenciait de tous.
Le Haiton. À sa connaissance, il était le seul à Konoha à maîtriser cet art, de ce fait il serait facile à la Hyûga de le reconnaitre.
A présent, si la jeune fille avait des questions, il était prêt à lui répondre.

Rakuzan Satochi avait fait le nécessaire pour faciliter la perception de son chakra à Kiyômi.
Ceci fait, il écouta la Hyûga donner la conclusion de sa perception.
Le brun fut heureux d'ailleurs heureux d'apprendre l'impression que laissait son chakra à la manipulatrice du Byakugan.

- Dans ce cas, gardes à l'esprit cette sensation, elle pourra te servir à l'avenir dit-il avec un sourire que l'aveugle ne pourrait cependant pas voir.

Le moment était ensuite venu pour les deux shinobis de Konoha d'avoir une plus ample discussion. Satochi comptait aborder plus en détails l'identité de son équipe, les idéaux qui y étaient développés. Sato' comptait également introduire les autres membres du Kiyomeru et les présenter très prochainement d'ailleurs...

La Genin commença alors à faire quelques choses d'étrange, elle retira son bandeau et laissa donc apparaître le sceau de la Soke apposé sur son front. Satochi en avait déjà entendu parler, mais c'était la première fois qu'il en voyait un. Mais, la jeune femme se s'arrêta pas là. Elle continua et dévoila ainsi son Byakugan en action. Ce n'est qu'après un petit soupir de soulagement que les veines autour de ses yeux disparurent, laissant place au vide de ses yeux mis clos.
Mais jusqu'ici, il n'y avait pas rien d'incroyable, le Rakuzan n'en était pas à son premier Byakugan. C'est alors que la Hyûga commença un long discours sur l'honneur que représentait le fait de mourir pour un membre de la branche principale.

Bien, que ce point de vue puisse être étrange et qu'il n'arrivait pas très bien à comprendre en quoi un sacrifice pourrait sauver un clan entier, le Jônin était compréhensif, et n'avait pas changé d'avis depuis son intervention face aux parents de la jeune fille. Elle n'avait pas à s'en faire, le Chef du clan Rakuzan ne l'empêcherait pas de faire ce qu'elle pensait être juste. Elle semblait avoir des raisons fortes de le croire, et son frère avait visiblement accompli cet acte quelques années plus tôt.
Encore une fois, Satochi comprenait, mais n'était pas forcément d'accord, il parlerait peut-être un jour de sa façon de percevoir les traditions claniques, mais aujourd'hui, il était encore trop tôt.

- Je ne suis nullement offensé, je veux juste que dès le départ, tu possèdes les cartes en main pour prendre tes propres décisions.

Ce petit point précisé, le brun enchaîna avec sa première question.

- Tout d'abord, bienvenue dans le Kiyomeru. J'ai plus ou moins expliqué comment je voyais la planification de ton entraînement, si tu as des questions, je te propose de me les proposer tout de suite. Ensuite, si tu as des questions en concernant l'équipe de manière plus général, je t'écoute également.