Ordre de mission:

- Tu vas prendre autre chose Yamiko ? Fie la jeune serveuse aux yeux bleus et magnifiques.

Bien que je n'avais commandé qu’un breuvage, je ne devais pas exagérer sur ce que j’allais ingérer, car j’attendais que mes compagnons arrivent pour effectuer une seconde mission avec eux et trop manger avant cela aurait pu nuire au déroulement de la mission, vous savez les crampes.

- Non merci, Kimoko.

Kimoko devait avoir un an ou deux plus jeunes que moi, elle était une très belle femme, cheveux bruns et longs et des yeux pétillants bleus. C’était la fille et serveuse du restaurant Ibaki, le meilleur restaurant de nouille de Konoha. Kimoko devenait toute rouge et rajouta :

- Tu sais Yamiko… Un de ces quatre, on pourrait sortir ensemble quelque part ? Tu viens pratiquement tous les jours et je te fais souvent des signaux pour démontrer que je suis intéressé par toi, mais tu ne me renvoies rien, alors j’ai décidé aujourd’hui de t’affronter en face-à-face.

J’étais très surpris par sa demande, jamais auparavant, je n’avais remarqué une quelque conque attirance d’elle envers moi, peut-être parce que je n’y connaissais rien en matière de femme. Je n’avais rien contre la gent féminine et il m’attirait, mais je m’intéressais beaucoup plus à ma progression au village que d’avoir une relation amoureuse avec une fille.

- Oh… Je suis désolé… C’est que je ne suis pas habitué à ce genre de relation… Peut-être que nous pourrions nous voir après ma mission ? C’est juste que je me concentre beaucoup sur ma vie de Shinobi au sein du village et ce n’est pas contre toi, tu es magnifique.

Elle acquiesça d’un sublime sourire et me rapporta mon thé au gingembre que j’avais commandé plus tôt, et me donna en même temps un petit papier avec une note à l’intérieur : "rendez-vous sur la promenade samedi à 21 heures". Je mis la note aussitôt dans ma poche et commençais à boire tranquillement le temps que mon équipe arrive.

Alors que je patientais, je souris en repensant à Yusei, mon maître, qui avait tenté de tester ma patience ici-même dans ce restaurant alors qu’il se faisait passé pour un être mal autrui. La pauvre Kimoko en avait peur et n’osait pas l’approcher, mais je lui avais bien-sûr expliqué la situation !

La petite sonnerie de la porte retentit, je me retournai en ayant l’espoir de voir Yukine et Sôma entrer, mais ce n’était qu’un vieux monsieur, habitué de l’endroit qui s’asseyait toujours à la même place au comptoir. Je le voyais pratiquement tous les jours, mais jamais je ne lui avais adressé la parole, peut-être qu’un de ces jours, j’allais le faire.