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Mon nouveau compère et moi avons pénétré dans une boutique non loin de la frontière entre Kawa no Kuni et Ame no Kuni, près du Mont Kagan. Cette boutique se trouve dans un village plutôt peuplé. Un village guerrier à en juger par la prestance des hommes vivant en ces lieux. Des gens pour la plupart tatoués avec des corps particulièrement bien sculptés. On aurait dit qu’ils s’entrainent nuit et jours. Je n’ai guère perçu de chakra significatif en eux. Mais je sais qu’ils sont meilleurs combattants que la plupart des civils lambda.

C’est en ce lieu, tel qu’on nous l’a indiqué, que nous étions censés trouver des armements utile à notre prochaine action commune. En réalité, en tant que shinobis, ni Kurasa, ni moi n’avions réellement besoin des armes qu’un civil jugerait utile. Bien souvent ce type d’arme classique est inefficace contre nous autres ninjas. Mais c’est bien autre chose qui nous a mené en ces lieux. D’après les dires de tous ceux que nous avions questionnés à la Mégalopole, ici, nous pourrions trouver des choses spéciales.

Je m’avance à travers les rayons de cette boutique, perdant de vue mon compère. Il doit être surement attiré par d’autres choses. Il y a tant de curiosités ici. Seulement, une seule chose m’attire car mon but est précis. Au bout d’à peine une minute de recherche, sur indication du gérant, je trouve mon bonheur. Le rayon des masques.

« Trouvé ! »

Une invite à mon allié de circonstance à se rapprocher. Ici, plusieurs dizaines de masques sont entreposés tous uniques à première vue. Je m’empare du premier à portée de main afin d’en tâter la matière.

_ C’est du bois Chêne très résistant. Un masque de fer est à l’intérieur. Solidité, résistance, confort et style ! C’est assez résistant pour renvoyer un Kunai sans même se fendre…

J’écoutais d’une oreille le vendeur tout en continuant d’observer ce masque sous toutes ses coutures. Je le pinçais de mes deux doigts. Oui, il se cassera probablement mais il durera assez longtemps pour que je réalise mon but. J’en suis certain. Je continue à observer les contours. C’est un masque à l’effigie du tigre que je tiens entre mes mains. Rayures blanches et noires en cercles concentriques. Les plus grosses taches noires, en bandes, se trouvaient vers le bas de la gueule savamment dessinée. Le masque est conçu pour tenir à l’arrière de la nuque via deux bandelettes de cuir ajustable. Seuls mes cheveux seraient visibles. Et encore, je comptais cacher ceux-ci, le jour de l’opération, derrière une combinaison noire que j’avais repéré à l’entrée de la boutique.

« Je le prends. Combien de ryos ? »

Le marchand me répond et je lui remets l’argent. Je n’oublie guère la combinaison, pas plus qu’une petite saccoche qui me sera fort utile pour garder tout cet attirail. Une mission bien préparée est une mission à moitié réussie. J’attends que Kurasa termine ses achats, puis nous prenons congé du marchand et quittons ces lieux en direction des montagnes.

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