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 Et après? [Yami]

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Suna
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Message(#) Sujet: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptyJeu 22 Oct 2015 - 13:08

Et après? [Yami] 77a9a310

-T'es sur que tu veux retourner voir Yami? Après ce qu'elle ta fait? Ça fait même pas une semaine et t'es déjà de retour, comment tu veux qu'on te prenne au sérieux? Quoi? Oh me fait pas cette tête je suis pas Yoko moi je te dit ce que je pense même si t'aimes pas! Tu voulais être autonome tu te souviens de ton discours? Quoi? L'argent et alors tu vas quand même pas...oh..

Grognement d'approbation de la part de la plus jeune des deux femmes tandis que Naga avance en sifflant et en tirant sur sa pipe alors que La elle préfère attendre avant de s'allumer une cigarette. Hier encore La avait du jouer des mécaniques, comme une invention des saibogus ou une marionnette en silence sans rien dire et en terrorisant des petites frappes. Naga souhaitait s'implanter plus en profondeur dans Suna, faire de son réseau le n°1 ici et dans le Yuukan. Malheureusement elle ne pouvait pas encore sortir à sa guise, sous risque d'être vite rattrapé par la police du village. Alors en attendant de se bâtir son propre Empire elle mangeait les parts de ses autres camarades.

-Tu sais que je dois voir cette veille courtisane fille de je sais plus quel péteux de marchand. Le rendez vous est dans une heure alors je vais pas pouvoir rester avec toi et je suis pas sur que sans cette excuse je l'aurais fait aussi. Tu m'excuseras mais une vampire encore plus puissante que toi c'pas forcément ce que j'aime mais tu ssssssssaiis que je suis pas loin hein?! Bon heu demain à quinze heures devant l'hôpital ça roule?

Et avec sa démarche de serpent du désert elle se faufila rapidement hors du quartier et de la devanture du manoir. La à son tour hésitait, après tout pouvait-elle revenir comme une fleure et surtout était-elle sur de vouloir maintenant faire ce qu'elle avait en tête? Tant pis, elle poussa les lourdes portes et se sentit comme à son arrivée, pas à l'aise et surtout pas désiré. Mais l'eau avait couler sous les ponts, jusqu'à détruire l'aqueduc qui reliait les deux femmes. Yoko avait du boire la tasse une ou deux fois et elle s'apprêtait justement à partir hors du manoir lorsqu'elle croisa l'adolescente qu'elle ne reconnu pas au début d'ailleurs.

-La...La c'est toi?

Et en effet c'était elle, qui s'attendait à tout sauf à tomber sur son ancienne nounou. L'effet produit avec la punition que lui avait infliger Yami força La à faire marche arrière préférant fuir que d'affronter Yoko une fois de plus. Elle s'alluma une cigarette et déposa maladroitement un message sur la table près de l'entrée avant de faire signe de s'en aller tandis que Yoko suppliait l'adolescente pour qu'elle reste.


Ya-meee Yami,

Je técri pour te dir ke tu trouveraahs six joint un dédommagement pour ce ke j'ai cassé dans le manoirrree. Sé pas beaucoup mé le reste viendra aprè.

J'aimeré avoir dé nouvell de Yoko, si ça te dérange pa. Je suis sure que Méphistoh trouvera ma trasse si jamais tu veu bien m'en doné.

Je t'aime grande sœur, mais sé tro tar pour des éxcus.

Adi-euh et protég Yoko s'il te pleh
La,

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptyJeu 22 Oct 2015 - 18:42

Il y avait des jours mornes et d'autre emplis de surprises. Celui d'aujourd'hui semblait de ceux là même si rien ne le laissait pourtant présager.
J'étais dans la grande Bibliothèque que composait le manoir et dont, j'avais souvent passé mes journée en m'installant dans cette bâtisse poussiéreuse, seule et asociale. Pourtant, la structure composait tellement de livres qu'il était sans doute impossible d'y venir à bout en l'espace d'une vie.

Les ouvrages relataient, pour la plupart, de faits d'histoire ou de choses peu reluisantes, et d'autres, très peu nombreux, parlait du clan en lui même : de l'apparition de la maladie en quelques lignes au journal de bord personnel de certains anciens Comtes. Ce qui m'intéressait était ce qui se disait sur le rituel. Mon père ne s'était toujours pas manifesté et il me fallait prendre les devants...

Bien sûr, c'était sans compter sur l'ouverture de la porte imposante du hall d'entrée que j'entendais depuis là où je me trouvais. J'aurais pu aller à la rencontre de l'invité si je ne percevais pas la présence de La bouillonner à travers mon sang. Je l'avais châtié mais ne l'avait pas pour autant renvoyée : elle pouvait toujours vivre sous ce toit.

Nos rapports avaient indéniablement changer depuis cet événement mais pour autant je n'avais pas tellement changé d'attitude à son égard : je ne la détestais pas, je n'avais fait que mon devoir pour la dissuader de réitéré son comportement nuisible à l'image du clan. Je ne demandais que de la voir désormais filer droit, se rachetant ainsi mon estime et mon affection.

Toujours était-il que je ne m'alertais pas de sa présence puisqu'elle était ici chez elle. Toutefois, j'allais la rejoindre après avoir entendu Yoko, sa gouvernante, qui la suppliait de rester, ce qui me faisait dire que ma cadette s'apprêtait à faire une énième frasque ou qu'elle ne comptait plus revenir. J'avançais donc d'un pas rapide en direction du hall après avoir refermer le livre que je parcourais et l'avoir reposé entre ses camarades poussiéreux sur l'une des étagères.

Je la vis déposer un mot sur la table avant de s'éclipser, cigarette vissée au coin de la bouche. Je parcourus rapidement le message pour savoir de quoi il retournait. Il était joint de l'argent pour un dédommagement auquel je ne lui avais rien demandé tout en ajoutant que le reste des fonds viendraient par la suite : ce qui me fit arquer les sourcils. Comment s'était-elle procurée cette argent était la question qui me venait à l'esprit mais je n'avais guère le temps de m'y reposer puisque je devais la rattraper après avoir parcouru le reste du contenu.

Son texte était difficilement lisible mais elle avait écrit... Elle qui ne savait ni lire ni écrire s'était forcée à le faire pour garder un moyen de communication ? Décidément La, tu sais te montrer douée lorsque tu te décides... Combien de mois cela faisait-il que je la harcelais pour qu'elle apprenne ces leçons basiques ? Yoko avait commencé à lui apprendre un peu depuis quelques temps mais aucun effort n'aurait pu être aussi fulgurant que cette missive.
Elle parlait d'adieu mais aussi d'affection qu'elle me portait. Je ne pouvais que me montrer méfiante la connaissant... La pouvait se montrer aussi bien très attachante et attachée que l'instar d'une furie.

Ni une ni deux je la rattrapais, lui barrant la route avec un rocher sorti du sol juste devant elle pour la ralentir. Lorsque je fus finalement à sa hauteur dans la longue allée extérieure du manoir, je l'attrapais par le poignet et lui faisait faire volte face pour qu'elle me regarde tandis que mon autre main contenait son écrit.

« Comment cela adieu ? »

Elle ne pouvait certes pas parler mais je parvenais à ressentir dans la mesure du possible les émotions qui la traversait par le biais de notre sang pulsant à l'unisson. Je lui tendais son bout de papier et sortait de quoi écrire de ma poche pour le lui donner également si jamais elle était enclin à communiquer.

« Tu habites au manoir La. Je n'ai pas besoin de te donner des nouvelles de Yoko pour peu que tu en prennes par toi même. Que comptes-tu faire ? »

J'avais également placé la bourse d'argent dans mon autre poche et je la lui tendais tout en lâchant son poignet jusqu'ici entravé par ma main ferme.

« Je ne te demande aucun dédommagement. Tu as déjà payé pour tes fautes, cela suffit. »

Je prenais soin de ne pas la questionner sur la façon dont elle l'avait eu bien que l'interrogation était toujours là... Je voulais lui laisser le bénéfice du doute et passer sur ce détail sans doute pourtant intéressant et important.

Mes mains se posaient ensuite de part et d'autres de ses épaules tandis que mon regard se rivait au sien et que mon visage était bien plus adouci que la dernière fois où elle avait eu à me regarder en face.

« Tu as décidé de quitter le manoir alors ? »

J'attendais des réponses mais quoi qu'il advienne je ne m'opposerais pas à son choix : elle connaissait désormais les conséquences de ses actes, libre à elle de recommencer sur cette piste ardue ou d'emprunter une toute nouvelle voie...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptyJeu 22 Oct 2015 - 23:07

-...

Que dire si ce n'est que les relations entre Ketsuekis étaient décidément bien complexe. La ne s'attendait pas à une telle réaction, son système et son panel d'émotions ne pouvait gérer autant de flux contraire. Le déchirement de sa séparation avec Yoko était déjà bien trop grand, et lorsqu'elle se sentit attrapé et attiré vers Yami elle ferma les yeux. Alors l'aînée allait la tuer, mais non encore et toujours dans ses grands jours de mansétude Yami cherchait à comprendre. Yami cherchait à savoir, Yami voulait des réponses et Yami en voulait maintenant. Alors n'osant pas lever son regard en direction de l'aînée La plongea sa tête contre le corps de celle qu'elle appelait grande sœur sans aucune retenue désormais.

Son corps tremblait alors elle serra plus fort celui de Yami et les larmes mouillèrent les habits de Yami. Elle se refusa à affronter la réalité et insista en grognant pour que Yami prenne son argent. C'était une question d'honneur, un honneur et des valeurs qu'elle retrouvait sans trop s'en rendre compte. Elle savait aussi bien embêter que reconnaître les gens qui s'inquiétaient et montraient un tant soit peu de sentiments envers elle. Elle gribouilla sur le papier.

Pa vivr avek toa apré se ki sé pasé

Et puis.

Incapabl de te regardé apré sa, acept l'argen. Jé trouvé un travail. Je veu remboursé se ke jé kasé, jinsist

La question qui faisait mal.

Trouvé un travail, a hauteur de mé kapasité, permé de me vidé et de pensé à otre chose.

Mais surtout les larmes n'étaient pas là juste pour le cinéma.

J'avoue ke notr sortie me mank, jé tou fé foiré. Et jé plu envie ke se soit le cas. Je sé pa si tu me pardonera alor je préfer ne pa tembeté plu longtemps.

Si Yami avait besoin de preuve pour voir la sincérité de La cette dernière prit la main de son aînée et la posa à l'emplacement de son coeur, celui ci battait la chamade comme lors de leurs première rencontre, et comme lors de leurs sorties La affichait plus le visage d'une enfant qui se savait dans une mauvaise posture que celui d'une harpie. Elle avait changée, tard certes mais était-ce trop tard pour repartir sur de bonne base? Le fait qu'elle ai apprit à écrire avec Naga prouvait son désir de se rattraper à n'importe quel prix et quel qu'en soit les moyens donnés.

Jé pa kasé le bar de tsuki expré, on ma insulté, tu ma di a l'épok de pas se laisser marshé desu. Mai jété retrogradé, je voulai pa fer plus de bétises et te nuir, même si jété en droit de me défendr. Je me sui retenu plu kavek toa. J'ai même essayé de changé le sujé de la conversassion mais il ma traité comme une enfan et jé pa apprécié.

Mais elle avait accepté le chatîment de Yami sans rien dire. Alors qu'elle n'était pas forcément en tort. Remettre les choses dans leurs contextes et surtout se faire comprendre.

Et ensuite?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptySam 24 Oct 2015 - 11:02

Je retrouvais la La fragile et en demande d'attention : celle que je préférais parmi toute ses facettes. Aussi vulnérable qu'un chaton qui ne demande qu'à être protégé et soutenu : c'était cette attitude qui attendrissait mon cœur lorsqu'elle était sincère.

Son corps frêle tremblotait contre moi tandis que son visage se perdait contre mon corps, déversant comme un millier de ses tourments à travers l'écoulement de ses larmes silencieuses...

Elle ne voulait pas que je refuse sa dotation : je pouvais comprendre cela parce qu'il était question d'honneur mais je disposais également du mien et j'estimais lui avoir suffisamment pris pour qu'elle n'ait à me dédommager sur d'autre points. Elle parlait de me quitter, de ne plus vivre au manoir et pour cela elle aurait besoin de financement : autant qu'elle le garde, elle en aurait bien plus l'utilité que moi.

La disait avoir trouver un travail et j'avais bien entendu envie de la questionner à ce sujet : par intéressement mais également mugit par une certaine inquiétude... Dans quoi s'était-elle embarquée ? Pour l'heure, je ne voulais pas le savoir, le temps n'était pas aux remontrances. Il fallait qu'elle vive ses propres expériences pour savoir si les choix qu'elle avait fait étaient justes ou non. Je guetterais de toute façon dans l'ombre, prête à intervenir si quelque chose devait mal se passer.

La Ketsueki était d'un repenti des plus étonnants... Elle évoquait plusieurs choses, notamment ses fautes et le fait qu'elle avait gâché une partie de notre relation à travers ses frasques. Elle ne voulait plus faire d'erreurs et voulait ne plus s'imposer à moi davantage.
Je soupirais.

« Si tu m'embêtais je t'aurais chassé du manoir il y a de cela un moment. Je n'ai rien contre toi La. Ce n'est pas toi qui m'embête : c'est ton comportement. »

Non je n'avais rien contre elle malgré tout. Cela devait sans doute sembler étrange aux yeux des autres qu'une personne mutile mais affectionne quand même pourtant c'était bel et bien le cas.

La prit ma main entre la sienne et me la fit poser contre son cœur. Son palpitant s'activait à toute allure, prouvant son mal aise et le fléau qui rongeait sa conscience. Elle était sincère à ne pas en douter...
Elle m'expliqua ensuite qu'elle n'avait pas causé de tord à l'établissement de Tsukiko intentionnellement mais qu'on l'avait poussé dans ses retranchements : ce que je pouvais comprendre.

« Oui je te l'ai dit. Il faut savoir nous imposer lorsque l'on nous cause du tord mais il existe bien des manières de s'y prendre : celle que tu as utilisé n'était pas la plus appropriée. Des civils se sont retrouvés blessés dont l'un d'entre eux gravement. En guise de ma bonne volonté et en plus du dédommagement que j'ai fourni pour cela, j'ai pris cette homme en charge dans mes fonctions de médecins à l'hôpital. Tu ne peux pas agir impunément. Je sais que tu n'as que faire des codes shinobis La, mais nous sommes censés protéger les civils et non leur nuire. »

Il fallait qu'elle le comprenne. Ce n'était pas là un discours accablant juste un constat des événements et des conseils pour mieux agir dans une situation similaire à l'avenir.
Je souriais sur le reste de sa phrase écrite.

« Tu sais Kioshi est ainsi. Il ne cherche pas à blâmer sans raison, il cherche à comprendre et à t'orienter vers une voie moins sombre. »

Un peu comme je le faisais en ce moment même... Le Yamada devait quelque peu déteindre sur moi...

« Il est protecteur et paternaliste. Il ne voulait guère t'offenser en te traitant comme une enfant comme tu as jugé qu'il l'a fait. S'il te porte cet intérêt et cherche à trouver des solutions avant de punir c'est parce qu'il t'estime. »

Si ce n'était pas le cas il t'aurait probablement fait enfermer à Ergastule sans possibilité d'en sortir et sans chercher plus loin que cela.

« Toutefois, il s'est senti dépassé et à bien vu que tu n'avais pas l'intention de l'écouter ou de porter intérêt à ce qu'il a dit c'est pour cela qu'il m'a fait convoquer pour tenter d'en savoir plus sur toi afin de mieux te cerner. Il en est venu à la conclusion que c'était à moi, en tant que représentante des Ketsueki et vivant sous le même toit que toi, de prendre des mesures. »

Je n'imaginais pas vraiment à ce moment là en venir à cela... Mais comme je l'avais déjà dit à La : plus qu'une sanction pour ses mauvaises actions, c'était ce qui en découlait que je ne supportais pas. Notre clan n'avait guère besoin d'une mauvaise presse, nous l'avions de nous même et je tentais de régler cela depuis déjà quelques temps : ce n'était pas pour que quelqu'un balaye tout d'un revers de main ensuite.

« Concernant l'affaire du Heaven Night j'aimerais que tu m'en dises un peu plus. Qui t'a poussé dans tes retranchements ? Les civils que tu as blessé ? Selon l'importance du harcèlement il faut que cette ou ces personnes soient également punies pour leur brimade. »

Il n'y avait pas de raison que seule La soit blâmé dans cette histoire. Cependant, il fallait que j'en sache davantage et peut-être que le co-gérant de l'établissement qui m'avait contacté avait également pris la peine de demander déjà un dédommagement aux autres concernés et si tel était le cas : la boucle était bouclé.

Je voulais toutefois finir sur une note plus légère.

« Alors comme cela tu as appris à écrire hein... En si peu de temps. Bien sûr qu'il y a de nombreuses erreurs mais tu parviens à te faire comprendre c'est un bon début. »

Et il avait fallut un tel événement pour qu'elle y concède... Alors que cela faisait des mois que je voulais qu'elle le fasse, Yoko l'assistait dans cette entreprise.
Je séchais ses larmes du bout de mes doigts tout en la couvant d'un léger sourire.
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Message(#) Sujet: Re: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptyJeu 12 Nov 2015 - 23:32

Ne me parl pa du Yamada.

Sec, froid et distant les larmes séchaient presque instantanément en pensant à cet être abjecte. Pourquoi à chaque fois que la discussion et la situation allait bien Yami était obligée de tout gâcher? A croire qu'elle prenait plaisir à faire cela. L'adolescente ne pouvait tout simplement pas encadrer cet homme et encore moins lui parler gentiment.

Je ne sui pa shinobi Yami, je né pa signé pour sa, et je ne le serai jamai. Vos cod ne son pas les miens et aujourd'hui je sui sur k'ils ne seron jamai miens. Les civil été des serfs et il resteron de la piétaill, des réserv de sang sur patt. Dan la vie tu a dé don ou non. Ils ne son rien de moin que des gangrènes. Je ne changerai pas sur ce poin


Elle s'allume une clope au creux de ses mains et se détourne un instant de l'ombre de son aînée. Elle vieillit de nouveau, ses formes adolescentes laisseront bientôt place à celles des jeunes femmes. Pour ce changement il faudrait marquer le coup. Retourner sur ses terres probablement, seule bien entendu.

Soyon clair Yami, je ne peu te pardoné pour ce que tu a fai. Et je ne te pardonerai probablement jamai, peu import mes torts si je devai fair de mem à ton égard tu auré perdu bien plus qu'une langu. J'ai prit sur moi parske je te laisse le fait ke je sui usant au kotidien. Mais la prochain foi que ce genr de sanktion sera fait je me défendrai. Je ne me laisseré plu marché sur les pieds. Les Ketsuekis tu me l'as appri son redouté je ne voi pa pourquoi je me cacherai. Et si kelk'un veu me fer tair alor il me passera sur le korp. Demain je par pour une semen maximum avec Na...une ami.

Elle cendre et se retourne.

Il fallé bien que Yoko ai l'impression ke sa progress...n'est ce pas Ketsueki Yami? Ton comportement m'embête aussi Yami je ne t'ai pas lyncher pour autant, je ne suis pas venu te voir à chaque fois pour te tomber dessus et ignorer les contextes pour ne prendre en compte que tes actes dans une situation. Tu sais pourquoi Yami? Parce que je t'estime et que je suis attachée à toi. Et ne vient pas me dire que je suis encore en vie parce que c'est ta preuve d'amour. J'ai beau être amnésique, mes proches ne subissaient jamais ma colère. Seulement mes ennemis.

Puisse-elle encore faire la distinction. Elle esquisse un sourire carnassier et passe sa main entaillée sur les lèvres de Yami, le pardon c'est une notion nouvelle.

Je peux tout pardonner Yami. Je peux même quitter le village pour ne pas te faire honte, mais changer c'est comme transformer une poule en cheval. Tu ne peux pas me demander d'oublier qui j'étais et qui je deviendrais. Je risquerais de mourir pour ça. Parce que je suis Ketsueki, que l'orgueil et l'honneur sont parties intégrantes de ma personnalité. Et pourtant j'évolue.

Elle jette sa clope et dépose un baiser sur la joue de l'aînée.

Je n'ai jamais aimée quelqu'un comme je t'aime à présent...Ma soeur.
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Message(#) Sujet: Re: Et après? [Yami] Et après? [Yami] EmptyLun 16 Nov 2015 - 19:06

Il y avait bien un problème avec le discours de La... C'était que j'étais en partie d'accord avec elle. Les civils n'étaient rien. Ils n'avaient pas de pouvoir, ils étaient sans défense : ils ne servaient à rien hormis nourrir certains projets. Je partageais cette vision : mais pas pour ceux de Suna.

Suna était le village qui m'avait vu grandir alors que j'étais loin de ma famille et des miens. J'avais évolué entre ses murs et je ne pouvais me résoudre à sciemment lui nuire : c'était pour cela que j'avais accepté d'être shinobi : pour servir le village qui m'avait toujours soutenu et le protéger au péril de ma vie.

Toutefois, La n'éprouvait pas cette loyauté envers le village caché du sable : pouvais-je l'en blâmer ? Bien sûre que non. Elle incluait simplement Suna dans la vision qui ne concernait que Kaze hors Suna et le reste du monde pour moi... J'étais prête à tuer des Kazejin pour mes intérêts et sans sourciller : je l'avais d'ailleurs déjà fait. Toutefois, je ne pouvais pas la laisser faire du mal à la patrie qui me tenait à cœur.

« Je comprends ce que tu ressens La. Cependant, je suis attachée à Suna, c'est là où j'ai grandi alors je te le demande : si tu m'aimes et tiens à moi alors ne nuis pas au village où je serais obligée d'intervenir. »

Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait ailleurs : je ne voulais juste pas qu'elle touche à Suna.
La m'expliqua ensuite qu'elle ne me pardonnait pas mon geste et que la prochaine fois elle se défendrait. Cela me fit étirer un fin sourire tandis que mes doigts caressaient sa joue.

« J'espère bien. Mais j'espère encore plus ne plus avoir à appliquer de sanctions... »

Je n'avais pas pris une once de plaisir à lui infliger cela : c'était de mon devoir de la ramener sur le droit chemin et lui prouver qu'elle ne pouvait pas agir comme elle l'entendait sans en recevoir les conséquences. Je l'avais puni au nom des Ketsueki et non à celui de Suna.

La suite de son discours me faisait également réagir :

« Mon comportement t'embête ? Et en quoi donc ? Je n'ignore pas le contexte de tes méfaits figure toi. Lorsque le Kazekage m'a convoqué pour me parler de l'affaire te concernant je me suis efforcée d'en savoir le plus possible et de lui expliquer la raison de ton agissement : parce que je te connais. Toutefois, ma patience à des limites et je ne vais pas continuer a encaisser le poids de tes fautes a travers des factures et autres remontrances. Tu es dans un village shinobi, tu te dois d'en respecter les codes ! Si tu n'en es pas capable alors va-t-en ! Pars loin de Suna et assume les conséquences de ta fuite. »

Autant exprimer les choses clairement.

« Puisque visiblement c'est cela que tu veux ! Tu ne veux pas te plier aux règles de bonnes conduites imposées en société alors fuis là ! Dictes tes propres lois... ailleurs. »

Y-avait-il vraiment que cette alternative ? J'avais longuement réfléchi à la question et je ne parvenais pas à trouver de réponse différente...

« Figure toi que oui. Tu es encore en vie parce que je tiens à toi. Tu n'as peut être jamais blessé tes proches mais c'est sûrement parce que tu n'en avais pas et que tu n'avais que des ennemis potentiels ! Je n'aime pas devoir faire du mal à ceux que j'estime mais parfois il n'y a pas d'autre choix parce qu'il arrive que nos proches nous trahissent ou nous plante des coups de poignards dans le dos : comme tu l'as fait pour moi La ! Tu m'as planté ! »

Mon ton haussait. La colère s'emparait de moi alors que j'avais l'impression de tout faire pourtant comme il le fallait.

« Je ne peux pas être présente au quotidien avec toi. C'est pour cela que Yoko est là mais j'estime tout de même m'être suffisamment décarcassé pour veiller sur ton bien être. Nos sorties, nos discussions, les fois où je me suis levée pour venir te réconforter d'un cauchemar. Tu ne t'en rends même pas compte mais j'ai toujours été là. Ma patience, tout comme les solutions s'offrant à moi, sont a bout et je ne peux continuer ainsi. »

Sa main ensanglantée passa sur mes lèvres tandis que je repoussais sa main d'un geste vif. A quoi jouait-elle ?

« Je ne te demande pas de changer mais de t'acclimater. Si tu n'es pas capable de le faire alors les sanctions se poursuivront à moins que tu décides de quitter ce village que tu hais tant. Toutefois, là encore, il te faudra vivre avec l'idée que ta traque ne se terminera jamais... »

C'était triste à dire. Cela me peinait, sincèrement. Mais...

« Y'a-t-il d'autres options de toute façon ? »

Exterminer Suna n'en faisait pas partie...

« Moi aussi, je t'aime petite sœur. »

Disais-je, en la serrant dans mes bras, comprenant que le temps nous déchirerait fatalement, tout comme ses choix...
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