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 L'heure de la chasseresse blanche

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Suna
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Message(#) Sujet: L'heure de la chasseresse blanche L'heure de la chasseresse blanche EmptyMar 1 Déc 2015 - 21:47

S'était une journée comme une autre. J'étais réveillée depuis trois heures du matins et il devait être dans les dix-neufs heures. Je venais de finir de lire mon quatrième livre. Finalement Tetsui avait raison. A trop recevoir d'informations on finissait pas ne plus rien retenir. Je me rendais compte que je ne me souvenais difficilement du contenu des précédents ouvrages. Seulement des brides de l’histoire principale. Avais-je mes limites ? Où étais-je simplement en train de me dégoûter de la lecture après avoir consommé plus de deux-cent bouquins en l'espace d'un mois ? En soit c'était un progrès car, le mois précédent, j'en avais lu près du double. Bien qu'il m'était toujours difficile de faire face au soleil, mes sorties nocturnes étaient devenues quelques chose d'hebdomadaires ce qui me permettait de retrouver un semblant de vie sociale. Ancrée dans ce quotidien, je m'efforçais d'effectuer mon travail administratif de conseillère depuis chez-moi, ne sortant qu'en de rare occasion où cela était indispensable.

Cependant l'heure n'était pas au travail, mais à la détente. Je refermais vigoureusement mon livre entre mes mains. Le son fut amplifié en se répercutant contre le haut plafond de mon loft. Il faisait certainement déjà nuit dehors, ce faisant je m'apprêtai à partir en vadrouille. Avant cela j'allais vérifier le courrier dans ma boîte au lettre. Cette dernière contenait des documents on ne peut plus classiques dont beaucoup étaient liés à l'administration. Une lettre manuscrite parvint cependant à attirer mon attention. Quelqu'un avait-il prit la peine de m'écrire ? Piquée par la curiosité, j'allais reprendre place dans mon fauteuil avant de l'ouvrir. La première chose qui me frappa fut cette odeur familière étant moi-même une fumeuse occasionnelle.

« Tu as été une vilaine fille ! »

D'accord, cela commençait plutôt mal. La dernière personne à m'avoir dit cela et bien... En fait, valait-il mieux ne pas en parler...

A partir de là je devinais que le contenu de cette lettre risquait de promettre, mais davantage pour le pire que pour le meilleur. Seulement je ne pus jamais m'attendre à la révélation contenu dans ces lignes. Mon cœur s'était certainement arrêté de battre ou alors avais-je complètement oublié de respirer durant la lecture. Je fus prise d'un instant de vertige, d'un instant de doute avant de relire le contenue de la lettre une deuxième fois, puis une troisième fois. Je laissai retombai mollement mon bras tenant la feuille le long de mon corps. Les pensées défilaient à mach vingt dans ma tête. Des images, des informations, des idées, mais aussi et surtout une unique question : Comment ?

Comment cela pouvait-il être possible ? Mes soupçons se tournèrent directement vers les membres de l'Unité qui était les seuls au courant avec-moi des faits. Pourtant je m'étais personnellement assuré de leur silence. Il me faudrait cependant leur en toucher quelques mots quitte à devoir prendre des mesures adaptés. J'ignorai comment tout ceci était possible, mais cela signifiait que notre situation se compliquait. Plus nous serions nombreux à Suna à savoir et plus les risques se verraient grandit. Avais-je peur ? Très certainement. J'avais depuis le départ agit en parfaite connaissances de cause, pour Zanshi, pour Suna mais aussi et surtout pour Kaze. J'étais prête à tout sacrifier pour ce en quoi je croyais. Cependant cela ne devait par arriver maintenant, c'était encore trop tôt. Pas tant que mes projets ne serait mi en place. Cette lettre tombait comme un cheveux dans une soupe, sauf que je risquai de m'étouffer avec.

Il me fallut une bonne demi-heure pour réussir à me calmer ainsi qu'à rassembler mes idées. J'en vains a la conclusion que je n'avais d'autre choix que de me débarrasser de l'Unité. Cette dernière devenait un fardeau. Saibogu Yôna, Kawaguchi Kajiro et Akuzu Inabi allaient partir en mission pour ne jamais revenir. Officiellement ils mourraient en tombant dans une embuscade. Leurs cadavres ne seraient jamais retrouvés. Officieusement ils allaient déserter et s'emploieraient désormais à œuvrer hors du territoire de Kaze. Je me retrouvais dès lors seul à prendre les rênes. Cela me correspondait davantage. En parfaite chasseuse je préférai opérer en solitaire.

Car il s'agirait bien de cela. Si je comprenais bien, j'avais un mois pour enquêter, retrouver mon maître chanteur, puis le tuer. Le tout sans éveiller aucun soupçon. Telles étaient les règles du jeu.

Résumé:


Dernière édition par Aozora S. Oniri le Mar 1 Déc 2015 - 23:02, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: L'heure de la chasseresse blanche L'heure de la chasseresse blanche EmptyMar 1 Déc 2015 - 22:52

Un mois pour retrouver un individu caché au milieu de vingt mille autres. C'était plutôt court. Il est dit qu'en temps normal une personne passe en moyenne un tiers de sa vie à dormir. L'avantage d'être une insomniaque chronique étant que l'on récupère ce tiers en plus. Mon temps n'était pas le même que les autres et j'allais pouvoir le consacrer à mon enquête. Si le contenu de cette lettre lu en début de soirée m'avait profondément perturbé sur le coup, je n'avais pas perdu de temps pour m'en remettre. C'était loin d'être la pire chose m'étant arrivé ces derniers mois. Je n'étais en quelque sorte plus à cela près. D'autant plus qu'il me faudrait conserver mon sang froid afin de tirer toute cette histoire au clair. Car, évidemment, il était hors de question que je me plie au exigence de mon maître chanteur. A dire vrai, il ne méritait même pas le titre de maître au vu du contenue de sa missive. En effet, mes premières recherches s'étaient concentrées sur la nature du document en lui-même ainsi que sur ce qu'il renfermait.

Assise à mon bureau, entourée par la pénombre la plus totale transcendée uniquement par la lumière de la lampe posée à côté de-moi, je détaillai scrupuleusement la lettre désormais enfermée dans une enveloppe plastifiée. Je tenais à préserver autant que possible son état d'origine de sorte à ne perdre aucun indice. Mon outil de travail était une loupe qui me servait à observer de plus prêt les moindres imperfections de la feuille. Je ne remarquai malheureusement rien. Il ne semblait y avoir aucune emprunte et aucune trace laissant présumer du fomenteur. L'auteur de cette missive s'était montré des plus prudents. Ce faisant je décidai de m'attaquer directement à la calligraphie des mots. Cette dernière était hasardeuse, inégale et faisait fortement penser à celle d'un enfant. Cela signifiait que notre auteur s'était appliqué à ne rien laisser transparaître de sa personne au travers de l'écriture. Passé la forme je m'attaquai au fond, cherchant cette fois-ci l'information cachées entre les lignes.

Le ton était ironique et le vocabulaire soigné. On aurait presque pu croire à une blague de mauvais goût si les informations contenus ne se révélaient pas aussi dangereuses pour-moi. Mes efforts pour trouver un semblant de cohérence dans cette manigance furent vains. Je ne comprenais pas ce que l'on attendait réellement de moi. Tuer Yami ? Pour qu'elle raison ? Même si rien ne m'aurait fait plus plaisir que de mettre une raclée à la pétasse qu'elle était devenue, jamais, ô grand jamais il ne serait question de lui faire réellement du mal. Par ailleurs je trouvais cette demande ridicule. Qu'est-ce que cela pourrait bien apporter la mort de Yami si ce n'était un certain désordre temporaire au sein du village ? Peut-être était-ce que l'auteur cherchait. Créer un maximum de discorde. Auquel cas sa menace envers ma personne était une arme de choix. Sans doute cherchait-il à profiter au maximum de ma personne. Auquel cas il finirait forcément par annoncer la vérité quoique je se fasse.

Malgré-tout ses agissements me semblaient tellement ridicule. J'aurais put-être manipulée de mille et une façons plus subtiles. Plus qu'une morsure de vipère préalablement déposée dans mon lit, cette menace me faisait davantage l'effet d'un tire de roquette en pleine figure. J'ignorai qui en était l'auteur mais de toute évidence il ne semblait pas porter le régime actuelle dans son cœur ou à défaut, les dirigeants se trouvant à sa tête. La maladresse avec laquelle il s'était employé à me menacer témoignait d'un certain manque d'expérience et de maturité. Pour ainsi dire la lettre donnait davantage l'impression d'avoir été écrite durant une pause café plutôt que d'entrer dans le cadre d'un plan longuement et méthodiquement réfléchit. Il était fortement question de « nous » à savoir qu'il laissait sous entendre qu'un groupuscule tapis dans l'ombre se dressait contre-moi. J'avais peine à le croire. Si tel était le cas ses comparses ne l'auraient jamais laissé présentés une missive aussi « négligée » ou alors cela signifiait qu'il s'agissait d'une véritable bande de demeurés. De toute évidence il n'y avait aucun professionnalisme dans la présentation de cette lettre.

L'idée d'avoir affaire à un ou plusieurs amateurs me rassurait. Savoir que j'aurai pu tomber face un groupe organisé et compétent était l'une de mes hantises. Désormais la situation me semblait plus prompte à être abordée. Malheureusement j'ignorai toujours comment il ou ils avaient pu avoir accès à ces informations. Cependant, je me confortai dans l'idée qu'il me suffirait d'un bel interrogatoire pour apprendre la vérité.

Avec un certain méthodisme mon regard courra sur la dernière ligne de la lettre. A sa lecture un sourire confiant se dessina sur mon visage.

« Tu sais ce qu'il te reste à faire... »

Précisément...

Citation :
Indices récoltés :
-Soupçons d'un individu agissant en solitaire
-Individu impulsif
-Individu belliqueux
-Individu méprisant le régime actuel de Kaze
-Individu non professionnel
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Message(#) Sujet: Re: L'heure de la chasseresse blanche L'heure de la chasseresse blanche EmptyMer 2 Déc 2015 - 10:20

Je pensais avoir tiré tout ce que je pouvais de la lettre. Il me fallait désormais passer à la suite. Dire que la Conseillère à la Défense Saibogu ne possédait pas de caméra de surveillance dispersées autour de sa résidence reviendrait à croire qu'un Shinobi puisse se balader sans Kunaï. Aussi ces dernières faisaient leur œuvre en surveillent continuellement ce qui se passait aux environs de ma demeures. J'avais pris soin de ne pas vivre dans une ruelle particulièrement bondée. Celle-ci faisait face au Kenkyuujo pour des raisons pratiques. J'aurais espéré pouvoir desceller l'identité de mon fauteur de trouble par ce biais, malheureusement ce fut sans succès. A cet instant je me maudissais moi et mon incompétence. J'étais capable de savoir qu'une souris courait le long d'une étable à deux kilomètres de là simplement en ressentant sa présence, mais cela ne servait à rien si je n'étais pas concentrée dessus. Tel était ce qui s'était passé avec mon cher facteur. J'avais beau avoir cette capacité là, il me fallait être concentrée à l'instant T pour ressentir précisément la présence de cet individu. Au lieu de cela il était passé inaperçu parmi tant d'autres, prenant soin de se mêler à la foule pour dissimuler sa présence.

Cela faisait maintenant trois bonnes heures que je me tenais assise devant mon bureau à repasser en boucle les images de surveillances sur l'écran de mon ordinateur. On y voyait la lettre voler littéralement jusqu'à ma boîte au lettre. La mise en scène parvint tout juste à m'arracher un haussement de sourcil. Machinalement j'allumais une cigarette tout en continuant de scruter en détail de la vidéo. Encore une fois il ne semblait rien y avoir en apparence. Je ne pouvais nier que mon camarade de jeu s'était plu à prendre grand soin de garder son identité secrète. Peut-être n'était-il pas un idiot total. Cependant cette mesure de sécurité risquait de lui coûter cher. Car, à défaut de vouloir le cacher, la mise en scène de la lettre volante risquait de m'apporter davantage d'informations que s'il était venu la déposer en main propre. En somme, il n'existait en ce monde que peu de capacités permettant de faire léviter des choses, et encore moins dans Suna. Ma première pensée fut pour une utilisation poussé du futon. Seulement après mainte observation je me rendis compte que les mouvements de vol de la lettre ne correspondait pas au oscillation du sable poussé par le vent. Cette théorie était donc à exclure à moins d'avoir une maîtrise de cet élément particulièrement poussée. Sans plus attendre je notais ce détail dans mon agenda avec l'ensemble des principaux indices que j'avais pu récolter.

La seconde théorie consistait à croire que quelque chose soutenait la missive. Que ce soit par en-dessous ou par-dessus. Là encore les caméras de surveillance ne révélaient rien de significatif. Cette fois-ci mes pensées convergèrent naturellement vers l’hypothèse d'un mini drone Saibogu, placé en-dessous de la lettre et la supportant jusqu'à destination. Cette dernière fut rapidement balayée par le fait qu'à aucun moment l'engin n'était visible, même des heures plus tard. Hors je savais que nous ne possédions par la technologie pour faire disparaître notre équipement. Il s'agissait donc d'autre chose, de quelque chose d'invisible où capable de s'effacer dans l'environnement une fois sa tache accompli. Deux verres de jus de fruits et un paquet de cigarette plus tard je finis par émettre la théorie des files de chakra des Marionnettistes qui me semblait plus probante parmi tant d'autres. En effet un manieur de pantin n'aurait aucun mal à accomplir ce genre de tâche. Cette idée me glaça le sang avant de me faire relativiser. Si la Confrérie des Ombres étaient réellement derrière tout cela, elle aurait fait preuve d'un professionnalisme à toute œuvre et n'aurait laissé absolument aucune trace dans la manœuvre. L'hypothèse n'était pas à exclure, mais j'avais raison de penser que si cela venait d'un Marionnettiste, il s'agissait d'un Shinobi extérieur à la confrérie ce qui limitait davantage la liste de suspects, d'autant plus que l'auteur semblait agir indépendant loin d'une organisation bien construite.

Et en dernier lieu ce profila l'idée qu'il puisse s'agir d'un Kawaguchi. C'était moins probable, mais leur capacité à manier le sable rentrait dans les critères. En effet, quoi de mieux que ces petits granulés pour porter un message puis ensuite s'effacer dans l'environnement comme si de rien n'était ? Du sable il y en avait partout, donc il était facile de faire disparaître ces coupables parmi des millions de leurs confrères. En tout cas tel était ce que j'aurais fais si j'avais possédé une telle capacité. Mes soupçons étaient partiellement ravivés par cette ombre dissidente planant depuis peu sur le clan Kawaguchi, même si en soit elle ne consistait en aucune preuve concrète. Après eux j'avais fais le tour de la liste ces capacités de « postages de lettre par facteur fantôme » du village. Il ne me restait plus qu'à aller aux archives du Kenkyuujo pour avoir accès à la banque de données du Data Book des membres de notre village. Les prochains allaient journées être consacrées à un long tri sélectif.

Citation :
Indices récoltés :
-Soupçon d'un utilisateur de futon de haut niveau (peu probable)
-Soupçon d'un Kawaguchi (moyennement probable)
-Soupçons d'un Marionnettiste (probable)
-Liste des suspects réduites à environ 600 individus

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Message(#) Sujet: Re: L'heure de la chasseresse blanche L'heure de la chasseresse blanche EmptyJeu 3 Déc 2015 - 15:24

Je pataugeai. C'était indéniable. Après une première progression fulgurante je commençai à me heurter aux premiers obstacles de la réalité. Malgré mes efforts pour réduire la liste de suspects je me retrouvai encore avec un trop grand nombre pour envisager d'enquêter individuellement sur chacun d'eux. Les instants littératures de mes journées s'étaient transformés en de longues lectures de fiche Shinobi. J'avais plus de six cent individus potentiellement coupable dans cette affaire. Je fouillai hasardeusement pour tenter de récolter des informations pertinente, en vint. Je ne pouvais pas directement accuser une personne via son profile psychologique, d'autant plus que mes interprétations étaient tirées d'une seule et unique lettre.

Les éléments commençaient à me manquer. Si de base j'avais été parano, ce sentiment s'était encore renforcé depuis ce jour. Mes sens étaient continuellement aux aguets, détectant les mouvements de toutes personnes approcha dans une rayon de deux cent mètres autour de mon loft. Après plusieurs heures passées à éplucher les dossiers je finis par donner raison à mon mal de crâne. Les volets de fenêtre étaient encore fermés tant et si bien que j'aurais été incapable de dire s'il faisait jour ou nuit, mais cela m'importait peu. Après m'être servit un jus de fruit j'allais chercher Honda dans son vivarium pour le placer sur mes épaules, suite à quoi je me laissai littéralement crouler sur mon canapé. Ma couleuvre glissa lentement le long de ma peau, cherchant visiblement à s'enfuir.

-Pas si vite toi...

Je me redressai afin de correctement la replacer. De sorte à laisser sa gueule en face de son visage. J'avisais ses yeux bifides tandis que ma propre pupille avait adopté la forme de celle d'un reptile.

-Tu as de la chance tu sais de n'être juste qu'un serpent. Tes seules problèmes se limitent à manger et à profiter de la chaleur des spots de ton vivarium. Pas de soucis, pas de vie de Shinobi et surtout aucun boulet pour te demander de tuer ta meilleur amie sans quoi il irait renverser le système en place...

Voici que je lui parlais maintenant. Incontestablement, j'avais besoin de m'aérer les idées et surtout de voir du monde au risque de devenir folle et de finir par prendre le thé avec ma couleuvre et son meilleur ami le Lièvre de Mars. Je poussai un long soupir de lassitude, rejetant la tête en arrière avant de boire une gorgée de ma boisson fruité. Une barre me vrillait la cervelle et l'écran de mon ordinateur, unique source d'éclairage de la pièce, à trois mètres de moi n'aidait en rien à apaiser ce mal.

Je fermais les paupières, tentant un peu de me détendre et d'aviser de la situation ainsi que des informations dont je disposai avec davantage de recul. Les minutes défilèrent aux rythmes de mes pensées. J'envisageai déjà de nouvelles pistes, de nouvelles solutions pour faire avancer cette enquête. Certaines idées étaient génial, d'autres trop longues à réaliser tandis que certaine... Tout simplement stupide. Je m'imaginai jouer sur un tableau avec des atouts hors de ma portée. Rouvrant mon œil valide, je le pointai en direction d'Honda d'un air accusateur.

-Si seulement je pouvais te dresser à flairer les traces. Je n'aurais qu'à te donner la lettre pour remonter jusqu'à son auteur. Malheureusement cela ne marche pas comme ça. Tu n'es pas un chien, juste un reptile doté d'une cervelle de la taille d'une noix.

Et je doutai qu'un Inuzuka se trouve caché quelques parts dans l'un de mes placards. Depuis l'épopée de Yuki j'étais également devenue capable d'amplifier mon odorat, mais c'était tout simplement dérisoire comparé au clan d'éleveur de canidé. Cela m'était tout juste utile pour connaître la composition d'un plat. J'eus un nouveau soupir de lassitude, puis sortis mécaniquement mon paquet de cigarette avec la ferme intention dans descendre une. Lorsque mon regard se posa dessus ce fut la claque mentale. Mon autre main de libre vint écraser sa paume sur mon visage, tant je me sentais stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt.

-Mais quelle idiote !!

Je me tournais vers mon reptile de compagnie et l'embrassai sur la tête.

-Merci Honda, tu es un génie. Grâce à toi maman va pouvoir se remettre au travail.

Et c'est que je fis. Après l'avoir reposé dans son vivarium je me dépêchai de rejoindre l'extérieur. Il faisait encore jour. Le soleil me brûlait la rétine, mais je n'en avais que faire. Mes lunettes de soleil sauraient faire leur office le temps du trajet jusqu'au bureau de tabac. A partir de là je passai pour une énorme fumeuse aux près du vendeur au moment de lui réclamer un paquet de chaque marque pouvant être vendu à Suna. Fière de mon trésor, le trajet de retour sur fit au pas de course. Je m'enfermai de nouveau chez-moi, arrachait quelques feuilles à l'imprimante, activait la ventilation, puis me mit à fumer allègrement une cigarette de chaque marque en tenant une feuille dans la main. L'expérience s'étira sur plusieurs jour de sorte à ne pas mélanger les odeurs.

Une fois ma collecte d'échantillons faites, je canalisai un peu de chakra dans mes narines de sorte à augmenter mon odorat. J'allais chercher la lettre jusqu'alors enfermée dans une pochette plastique et senti à nouveau cette odeur initial de cigarette. Notre auteur était incontestablement un fumeur et n'avait certainement pas manqué d'en consommer une durant la rédaction de ses écrits. A présent il ne restait plus qu'à faire la comparaison olfactive avec les échantillons que je possédai pour découvrir quelle marque il fumait.

-Bingo... Murmurais-je avec un léger sourire.

Des Tsunamo... Pour la suite, je n'avais qu'à aller chercher dans les dossier médicaux la listes des Shinobi fumeur. Plus tard il ne me resterait plus qu'à tenter de trouver ceux qui consommait cette marque parmi les suspects, autrement dit : un très petit nombre. Il était mal avisé pour des Shinobi de fumer en menant un tel train de vie. Ironiquement c'était les utilisateurs du futon de haut niveau ainsi que les Kawaguchi qui en regroupait le moins contrairement au marionnettistes qui étaient plus nombreux. En soit ce n'était guère étonnant. Il fallait avoir du souffle pour utiliser le futon et les origines nomades des Kawaguchi ne les prêtait pas à la grande consommation de cigarette, industrielle qui plus cela étant.

Citation :
Indices récoltés :
-L'individu est fumeur
-L'individu fume la marque de cigarette Tsunamo
-Liste des suspect réduite à 42 individus. (Logiquement seule une grande minorité de Shinobi fume)
- 29 Marionnettistes, 11 experts en futon et 12 Kawaguchi.
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Message(#) Sujet: Re: L'heure de la chasseresse blanche L'heure de la chasseresse blanche EmptySam 5 Déc 2015 - 23:06

L'avantage d'avoir du pouvoir, outre le salaire particulièrement alléchant étant la possibilité d'accéder à de nombreuses informations au sein du village. Comme par exemple connaître le nom de l'entreprise produisant la marque de cigarette Tsunamo ainsi que le groupe de marchands les livrant directement à Suna. Grâce aux archives j'avais appris qu'il existait au total cinq bureaux de tabacs ou lieus de ventes dans le village proposant ces cigarettes. N'étant pas assez folle pour aller directement disposé des caméras à l'intérieur afin de surveiller qui en achetait, je décidai d'utiliser une autre méthode beaucoup plus subtile pour connaître l'identité de mes clients. En effet, il ne servait à rien de surveiller chaque achat un à un.

Il y avait certainement plusieurs centaine de Shinobi dans le village fumant cette marque, hors seul les suspects présent sur la liste m'intéressaient. Dès alors le principe serait on ne peut plus simple. J'allais intercepter le convoi de cigarette, ainsi que tous les marchands vendant les Tsunamo en raison d'un contrôle de qualité et de sécurité. Une petite tenue adaptée servait à me faire passer pour quelqu'un d'autre et un document officiel à les convaincre du bien fondé de mes actes. A partir de là, j'avais donc accès à tout le stock de Tsunamo présent dans le village pour ces deux prochains mois. Cela devait faire au bas mot plus de sept cent paquets.

La veille j'avais fais imprimer tout autant de minuscules étiquettes marqués d'un sceau. Ces derniers contenaient une part de mon chakra lui-même bloqué par ce sceau de sorte à être indétectable en l'étant durant les nuits avenir je n'aurais cas les réactiver de sorte à ce que ces derniers dégages à nouveau mon chakra pour les détecter. Afin de maintenir l'illusion le sceau avait été superposé avec d'autres tracés fait avec un encre différent. Quelques pointes de couleurs, une petite phrase en dessous et voilà... Les cigarettes Tsunamo étaient désormais labellisées, certifiées authentiques par leur fabriquant. Tout du moins ce serait la version officiel. Dans le doute, il était peu probable que les acheteurs s'intéressent vraiment à ces étiquettes. L’inconvénient de cette méthode étant qu'il me fallut les placer une à une à la main sur la totalité des paquets. Le travail fut découpé en plusieurs jour. Un pour trois bureaux de tabacs et un de plus pour la cargaison initial en provenant d'Odaichi. Dès lors toutes les Tsunamo du village portaient ma marque de fabrique.

Si on partait du principe qu'un fumeur moyen consommait un paquet par semaine je n'aurai qu'à attendre ce délai pour mettre en place mon schéma, tissant ainsi ma toile dans tout le village. Chez-moi, sur le mur juste à côté de mon bureau était placardé une carte du village. Plusieurs punaises de couleur indiquaient les résidences des soixante suspects ainsi qu'un petit post-it avec leur nom marqué dessus. A partir de là, il ne me restait plus qu'à veiller, laissant mon influence s'étendre sur tout le village afin de deviner l'emplacement de chacune des étiquettes. Celles se trouvant initialement dans les bureaux de tabac finissaient irrémédiablement achetée pour se retrouver dans la demeure des consommateurs. Le travail fut de longue halène, mais cela me permit une fois de plus de considérablement réduire la liste des suspects.

Désormais elle se limitait uniquement aux consommateurs de Tsunamo remplissant les critères trouvés durant les jours précédents. Même si je ne pouvais pas être totalement certaine que l'auteur de la lettre se trouvait parmi cette liste de suspects, il était fort probable que l'un deux se soit trouvé à ses côtés au moment de la rédaction. Après tout le postier n'était pas nécessairement la même personne que l'écrivain. Toujours fut-il que la liste était réduite à un nombre dérisoire tant et si bien qu'il me serait désormais possible d'aborder individuellement chacun d'entre eux pour découvrir le coupable. Parmi tous ces noms quelques un avaient le profil psychologique correspondant à celui que j'avais décrypté dans la lettre. Je n'aurais qu'à directement commencer par eux. Après mettre soigneusement préparée je m'apprêtai à partir en vadrouille, mais avant cela il me faudrait faire une halte au manoir des Ketsueki. Petit à petit l’étau se resserrait sur ceux qui avaient l'espace d'un temps espérés pouvoir se jouer de moi. Ma contre attaque serait, contrairement à eux, sans avertissement et impitoyable.

Citation :
Listes des Suspects :
-6 Marionnettistes
-3 Kawaguchi
-3 Maître futon
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