N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Do it for the realest Kadov [Ake]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyLun 9 Jan 2012 - 17:27

Le ciel est bleu, les nuages sont blanc, l'herbe est verte, l'ombre des gigantesques falaises et noir, et je suis blanc.
Le cadre est posé, vous voyez comment qu'c'est magnifique là où je suis ? Une bonne journée en soi, à la limite entre Kaze no Kuni et un pays voisin. En bon errant, je n'étais là que pour voir si il y avait de l'action, quelque chose à faire ou débloquer une situation. 'Fin bref : l'ennuie de ces derniers temps m'avait poussé à venir visité cette contrée, assez réputé tout de même. Alliant la chaleur écrasante de Kaze avec de nombreux lacs où l'on pouvait profiter du bonheru de l'eau. En bref, la vie de rêve, et j'enviais peut être un peu les habitants. Sauf que ça me semble vide. Vide d'intérêt. Il n'y a rien à faire ici. Pas de mec qui cherche la merde, pas de bar où se souler la gueule, pas même de mission pour sauver un chat égaré sur une branche. Il n'y a aucune raison valable de rester ici : mais est-ce qu'un errant tel que moi doit quelque chose à quelqu'un ? Pas sûr. J'hésite quand même... Non, je crois bien qu'on est libre. Tant que les grands villages ninjas le tolèreront. Alors on va en profiter pour se mettre bien : la chaleur, même pour quelqu'un d'habitué, était anormalement élevé aujourd'hui. Le soleil draguerai-t-il la lune ? Ahhhhhhhhhh c'est une bonne question... Je trouverai surement la réponse en sautant dans cette eau qui ne demande qu'à être perturbé!

Les japonais, dans les mangas, y rentrent toujours entièrement nu. Je ne pige pas ce concept. Il se touche la kékètte sous l'eau ? Faut toujours avoir une petite couche de vêtement, que po-paul attrape pas froid en sortant de l'eau. Me voilà en tenu pour profiter de ce don de la nature. Et de Dieu. C'est alors que dans ce trou paumé où personne n'était jamais sortis, genre ils sont tous à leur fenêtre en train de matter cet inconnu qui vient se baigner dans LEURS DEMEURES, SUR LEURS TERRES. Oh ouais, la co-sanguinité doit atteindre ici des sommets rarement atteint, genre Paul est le mari d'Eli qui est la soeur de Marc qui est le frère de Paul qui lui même est le fils de Rin ! Vous imaginez ça, vous ? Oh, ouais, je vois bien le truc. En plus ça a un nom et ça va éclairer vos esprits : village de resident evil 4. C'est le même genre de truc ! Je devrais peut être faire gaffe; mais je m'égare. Une fille qui marche ici ! Et qui ne semble pas être du coin vu qu'aucune porte ne s'ouvre à elle. C'est peut être une shinobi venu foutre la merde ! Je dois la suivre. Putain moi qui voulais me baigner, c'est mort. Et noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir.

La suivant à distanche, j'étais désormais revêtu d'mes vêtements, elle ne semblait pas chercher quelque chose en particulier, elle traversait juste ce mini-village de Tarlouze. Elle est frêle, presque trop mince. Et très blanche. Elle sorte de sa grotte ou quoi ? Ici elle droit cramer vu sa couleur, sa peau ne doit pas être habitué. Je ne dénotais rien d'autre d'extrêment intéressant. Puis ça fait super pervers, quand même, le mec qui note ce genre de détail à dsitance. En tout cas, je prenais la grande décision d'aller à sa rencontre ! Miss Blanco me paraissait cool, et surtout solitaire. J'aime bien embêté ces gens-là, pas habitué à ce qu'on les emmerde, ils ne savent pas quoi répondre généralement et commence à bégayer; avant de se braquer définitivement. Tout du moins jusqu'au moment où ils en ont marre de mes facéties, et qu'ils essayent de me faire taire. C'est la seconde phase. On va s'arrêter là pour le moment... si ça se trouve c'est une fêtarde qui fous le bordel tu vois ! Et pt'être que la mode est à la peau blanche... j'sais pas... ça change trop ça!

" Yoooooooo ma ptite dameeeeeeeeeee ! Karas qui viens saluer la gente féminine, ça fait toujours de l'effet. Qu'es qui nous vaut le plaisir de votre passage iciiiiiiiiiiiiiii ? Soyez pas timide, je lèche autant que je mords ! Vous venez de gagner le gros lot : Kadov a vot' poursuite ma ptite dame. J'vous l'donne tout de suite ou bien ça ira ? "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyMer 11 Jan 2012 - 9:01

Chaud. C’était à peu près tout ce qui l’intéressait. Il faisait chaud, comme pas possible. Si elle n’avait pas eu trop d’estime de soi pour le faire, Ake se serait bien trainée à quatre pattes, la langue pendante, et toute zigzagante-haletante. Au moins pour vérifier si la technique des chiens fonctionnait vraiment. Mais en plus d’être passablement ridicule, c’était une honte absolue. Surtout si cela s’avouait être un échec – car des fois, on fait des choses ridicules qui deviennent classes, m’voyez. Enfin, quand même, quel humain normalement constitué pouvait accepter de se promener dans cette ambiance… Mais, contre toute attente, elle ne se sentait pas énervée par ce temps. A vrai dire, elle avait développé une sorte de paralysie cérébrale, à force de se répéter mentalement « Chaud ». Elle commençait même à en voir ici ou là sans que cela lui paraisse choquant. Ils marchaient tout aussi paisiblement qu’elle le faisait, à ses côtés, dans des rues quasiment désertes. A quoi pouvait bien ressemblait un « chaud » ? Oh, il y en avait de toute sorte, apparemment. Des gros, des p’tits, des mignons, des grognons. Mais eux, contrairement à d’autres énergumènes, ils ne faisaient absolument aucun bruit. C’était plaisant.

Alors voilà, elle marchait doucement mais surement – elle marchait normalement en fait, mais ça rendait assez lentement par rapport à d’autres – dans des ruelles étranges. C’était un village fantôme, ou alors Ake ne passait pas à la bonne heure, qui se situait simplement sur son itinéraire. Un long pèlerinage, le second à vrai dire, pour aller droit en Enfer. Mais le premier avait lamentablement échoué, car elle avait cruellement manqué de courage. Parfois, malgré tout l’orgueil qu’elle pouvait avoir, la demoiselle était assez lâche et ravalait son estime pour abandonner – sans remord, s’il vous plait – le navire… Même pour ceux qui lui étaient, plus ou moins, proches. Il fallait dire que, cette route-là, ce n’était pas n’importe quoi. Elle en était sure maintenant, il existait bien deux Enfer, sensiblement différents. Et commençant à côtoyer les deux, elle avait déjà une nette préférence pour celui qui était réservé aux méchants. L’autre ? C’était ce pays. Du sable partout, des petits grains qui s’infiltraient de tous les côtés. Vicieux et pervers. Ça grattait après. Mais en parlant de pervers, il n’y avait pas que les grains de sable qui l’étaient. Certes, il ne dérangeait absolument pas Ake, parce qu’elle ne l’avait pas remarqué. Ce que je ne vois pas n’existe pas. Enfin avouez, c’était flippant de se faire suivre comme ça, dans une ville où personne ne vous causait, ni même vous regardait d’ailleurs. Alors merde, pourquoi ce mec faisait pas comme les autres ?

Elle se rendit compte de sa présence lorsqu’il se décida à l’aborder comme quelqu’un de civilisé (ou presque), plutôt que de l’épier. Cependant, il eut beau se planter là, elle ne s’arrêta pas, faisant simplement un léger déportement pour le passer. Dans son esprit, il commençait à y avoir tellement de choses étranges, qu’elle l’avait pris pour un de ces mots qui marchaient à côté d’elle. Il lui fallut de secondes pour se rendre compte que le mot avait parlé. Chose techniquement impossible, et improbable vu qu’ils ne l’avaient pas fait depuis le début. Elle s’arrêta brusquement. Deux secondes de plus pour que tous les « chaud » disparaissent dans un *pop* très mignon. Hallucinatiooooooon ! C’était quoi ce village de merde ? Elle était où là ? Ah oui, c’était vrai, Kaze-truc, pour Umeko. Mais attends… Elle se retourna, en bonne femme distinguée, les sourcils légèrement remontés pour simple signe de surprise et qui ne laissaient rien transparaitre de la panique mortelle qui l’envahissait. Lui, il était toujours là.

« Je… Mais tu es vivant alors. » La super classe, en fait, dites-moi. S’il n’allait pas se foutre de sa gueule là, c’était qu’elle avait une chance de malade, ou que le type était très intelligent et saurait passer outre. Mais elle écartait directement la seconde possibilité quand les mots qu’il avait prononcés percutèrent enfin son esprit. Neuf secondes au total entre le moment où il avait surgit et maintenant. Un record personnel, en somme. Son corps se raidit d’un coup et son visage se figea. C’était comme une douche froide, et elle se sentit pâlir. Ou devenir transparente, vu comme elle était déjà bien blanche. Colère sourde, sa surprise s’envolait immédiatement. « T’as dit quoi là, s’pèce de pervers ? Ni tu lèches, ni tu mords, remballe ton Kadov et dégage d’ici. » C’était sorti brute, mais comme elle était toujours un peu sous le choc de sa révélation, c’était, encore une fois, absolument ignoble comme réplique. « Pays d’merde. » Elle avait été chez elle, elle aurait bien frappé le type. Mais ici, c’était l’inconnu absolu, le danger. N’importe qui pouvait sortir de chez lui avec une carabine et la poursuivre. Pays de fous. Trop flippant.


Naaaaan, vazy, j'avais dis avant 9h, il est 9h01 T____T
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyJeu 12 Jan 2012 - 20:51

Je suis vivant... Non... sérieux ? Depuis la sortie de l'album à Celine Dion, on n'avait jamais eu d'information aussi importante. La suite se complique : elle me prend pour un pervers. Alors que j'ai été cool, j'ai même pas sortis mon coup du " Calipopo ". Alors forcément, je fais un peu la tronche. Elle me demande de dégager, et précise derrière que Kaze est un pays de merde. Je pense qu'elle n'a pas saisis toute la subtilité des grains de sable et de la chaleur ! C'est la sainte épreuve du Kakumeigun pour voir qui aura le droit d'accéder au paradis : notre village ! Bon il est encore en cours de création... ok ok on a même pas les plans et la main d'oeuvre. Elle est là l'épreuve : patienter dans le désert pour y voir un rêve se créer, nous incarnons le renouveau, Dubaï en français. Alors qu'elle me dise de dégager, j'aurais pu à la limite accepter par galanterie ; quoique je serais revenu bien vite, par contre, dire que c'un pays d'merde, ça ne passe pas !
Je lui aurais bien foutu une fessée mais vous n'êtes pas sans savoir que dans ce monde, éduquer un gosse c'est devenu l'affaire de qui voudra sauf les parents. Et ça tombe bien car je suis pas son père. Après, elle m'a bien indiqué que je suis un " pervers " et donc, même avec une force, si ma main se pose sur ses fesses elle ira porter plainte. On peut plus faire grand chose pour ramener les brebis égarés dans le droit chemin. Peut-être que les mots la feront changer d'avis ? J'en doute quand même fortement. Miss je ne donne pas mon prénom doit possédé un caractère bien trempé. Je poussais un petit soupire.

" On est partis sur les mauvaises bases à éviter selon le livre du Kadov. Je propose, comme il l'indique, que nous recommencions depuis le départ. Et cette fois-ci, joue sérieusement, faut que tu donnes ton nom. Ensuite, évite les insultes, ça ne fais pas élégante. Et tu es élégante ! Enfin, paraît intéressée ! Tu verras c'est cool... "

Si elle suivait mes conseils, on arriverait forcément à quelque chose d'un peu mieux. A moins qu'elle ne souhaite pas arriver à quelque chose de mieux, et que m'envoyer chier sera sa seule réponse jusqu'à la fin. Elle ne peut pas être aussi dur qu'elle l'a été dès le départ. Si ses premiers mots laissaient transparaître quelqu'un de sympa mais fragile, la suite a vite calmé mes ardeurs. C'est indéniable que la première impression aura été la meilleure pour le moment ! Puis son physique aussi ne laissait pas de doute. C'est comme si Mimi Mathy vous engueule, c'est pas logique, c'est pas imaginable; au pire vous la baffez et elle se rassoit. C'était la même avec cette jeune femme : elle n'est pas maigre, peut être trop fine, et son teint est pâle pâle pâle. Pay ton pale, paypal. Je suis excellent dans les jeux de mots.
Peut être que c'était à moi de lui demander son prénom ? Après tout, ses traditions étaient peut être différentes d'nôtre. J'imagine bien mère-grand dire à petite fille " quand un mec te saluera respectueusement en se présentant, envoie le chier avec le max' de vulgarité, il doit aussi te demander ton nom ! ". Pas une mauvaise idée pour protéger sa petite fille contre tous les pervers qui rôdent ici et là ; je suis pas de ceux-ci alors j'ai vu tout de suite le truc ! Le pépin était là, pas de doute, son accusation n'était qu'un code pour me prévenir que je DEVAIS lui d'mander son nom. Et comme je suis pas con, j'ai percé ça direct. Parfois, je m'impressionne.

" Ahhhhhhhhh moi c'est Karas ! Et toi, tu t'appelles comment ? Tu ne m'as pas l'air du coin pour ne pas aimer Kaze... pourtant, je t'assure qu'on s'attache à ces terres. Et à la fin, on a même un sentiment patriotique qui s'installe, on se sent fier représentant ! Tu ne portes pas de bandeau, alors je présume que tu dois être errante... ou peut être déserteuse ? "

Oui, je débutais sur des questions fâcheuses, c'était bien normal. J'allais continuer à la suivre un bon petit bout de temps, alors autant mettre les choses au claires tout de suite. Si on pouvait faire un petit bout de chemin ensemble avec des bonnes intentions, ça pourrait être cool et instructif pour tous les deux ! Ma foi, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas rencontré quelqu'un, et encore plus longtemps que mon instinct ne s'était pas déclenché à la vue d'une personne pour me dire : " tu as face à toi quelqu'un de spécial " . Alors forcément, maintenant qu'il se remet en marche je suis prêt à tout pour m'assurer que je ne l'ai pas perdu ! Et si pour ça, je dois passer par un temps d’adaptation relativement long et fastidieux, je le ferais les yeux fermés.
Pour avancer un peu par contre, faudrait qu'on sorte d'ici. Cet endroit ne me semble pas très vivant, limite mort, alors nul doute qu'elle ne s'y sent pas à son aise. Kadov spécifie dans son ouvrage que dans ce genre de cas (au fin fond d'un désert pourris dans une ville morte, inviter-la à foutre le camp), il faut donc lui proposer bien poliment de partir. Ou plutôt, de nous accompagner. Ce mec est ma référence.

" Ici ça me parait pas très recommandable... tu m'suis ? La sortie est pas loin. Les gens nous épient, ça m'énerve. "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyMar 17 Jan 2012 - 17:02

Elle l’avait irrité ? Non, ça ne ressemblait pas vraiment à de l’irritation. Peut-être juste exaspéré, alors. Enfin, il n’était pas très facile de deviner, trouvait-elle. De son côté, clair et net, c’était devenu un masque grimaçant. Horreur et dégoût, comme si le fait-même qu’ils se tiennent à moins d’un mètre lui était insupportable. D’une part à cause de son entrée en scène vraiment indigne, mais aussi parce qu’il semblait bien décidé à ne pas lâcher le morceau, comme elle le lui avait si clairement proposé. Ake était quelqu’un d’extrêmement frustré, surtout lorsqu’elle quittait sa bulle de perfection – bulle concentrée autour d’elle-même, car elle avait pris soin de s’entourer d’êtres qui manquaient si cruellement de matière grise qu’ils n’avaient d’yeux que pour elle. Tous ces gens, à l’extérieur, ne comprenaient jamais que lorsqu’elle énonçait une demande, elle n’attendait pas de refus. Plus ils sont intelligents, moins ils percutent vite. C’était dommage, car cela leur simplifierait tellement la vie, à elle et aux autres. Comme elle s’écoutait penser, elle loupa le début de la phrase du pervers. Elle crut donc raisonnablement qu’il remettait le fameux « Kadov » sur la table. Oui, celui – ou ce, parce qu’on n’avait pas prouvé qu’il s’agissait d’un humain – qu’il avait déjà introduit tout à l’heure, en essayant de l’lui donner. Rien que le nom, ça lui donnait déjà envie de vomir. En plus de sonner genre assez louche – si, si, genre gros Mac de l’Est, avec leur fameux surnom qui finissent en v, prononcés f. Et elle n’avait pas envie de trainer avec ce genre de gars-là. Jouer avec les autres, ça ne lui posait pas de problème, mais pas dans cette branche. Elle ne faisait pas dans le dégoutant, juste dans le classe.

A l’écouter, Ake en vint tout de même à se demander si elle n’avait pas fait une légère erreur de jugement. Hypothèse, complètement balayée aussitôt. Vous admettriez, vous, que vous avez tort ? Tout ce qu’elle pouvait faire, pour atténuer la peine de l’inconnu, c’était de dire qu’il avait voulu faire le crack et qu’il s’écrasait maintenant, parce qu’elle en avait rien à faire de ceux qui se la ramenaient. Elle décelait toujours cette pointe de « je me la pète », mais n’en prenait pas note. C’était déjà beaucoup mieux, et elle avait vraiment le sentiment qu’il avait compris le truc. Son éducation n’avait pas été complètement foirée, finalement. L’image du pervers, à côté, c’était complètement la loose.

Alors, recommencer ? Pourquoi pas. Le « tu es élégante » avait surement eut raison de sa colère. Il fallait savoir se rattraper dans la vie, et puisqu’il faisait des efforts, elle pouvait bien en faire aussi. Elle pencha légèrement la tête sur le côté, passant pensivement son index sur sa lèvre inférieure – une façon d’exprimer son intérêt ? Ake attendait la suite, en effet. Elle semblait avoir oubliée qu’il lui avait demandé son nom. De toute façon, il parut comprendre qu’elle attendait, en lâchant une exclamation. Ainsi donc, il s’appelait Karas. KARAS ?! Omg… Ils avaient tous des noms pourris dans l’coin ou quoi ? C’était encore pire que Kadov, qui pourtant battait des records. Elle ne put se retenir de ricaner un peu en entendant ça. Mais wtf quoi, tous les mots les plus moches rimaient avec Karas. Ta race, carapace, pas d’place pour c’te populace chaudasse. Le pire, c’était la rime avec carapace : le genre d’objet qui ne servait à rien. « On m’appelle Ake. » C’était dit tout gentiment, pour contraster au maximum avec sa précédente intervention ; il fallait profiter, là. En plus, elle avait un prénom magnifique. Le genre qui claque, bref, et facile à retenir. Rouge, rouge comme toutes les plus belles choses. « Non, je suis pas du coin. Toi si, hein ? Moi, j’habite juste de l’autre côté de la frontière ; c’est un autre monde. »

Plus beau. Plus de pluie. Plus complexe. Que ces saletés de grains de sable. Elle se demanda si elle devait continuer à répondre à ses questions. Ça l’oppressait un peu. Comme un interrogatoire. Et après tout, elle était libre. Voilà, vous deveniez un peu moins agressive et les gens s’engouffraient directement dans la brèche. Même si elle n’était pas d’accord avec ce qu’il racontait sur Kaze, elle ne fit pas de remarque. Il avait bien réussit à prendre son oxygène, sa petite sœur, sa béquille. Qui pourtant était si attachée à elle. Ça restait un mystère incompréhensible, qui l’attristait un peu. Autant que ça lui donnait envie d’égorger le premier passant. On n’avait pas le droit de lui faire ça. Et elle digérait toujours mal les folies d’Umeko.

Il lui proposait de sortir de ce trou perdu. Ça tombait bien, c’était ce qu’elle faisait avant qu’il ne débarque là ! Nan mais vraiment… C’était facile de proposer des trucs déjà en cours, au moins on avait la certitude de ne pas essuyer de refus ! Elle prit un air faussement intéressé, mais si faussement qu’il était clair qu’elle se moquait de lui. « Oh oui, sortons d’ici ! » Et aussitôt, sans attendre, elle refit demi-tour et marcha dans la direction qu’elle avait empruntée avant. Au bout de quelques pas sans parler, elle se rappela qu’il lui avait proposé de recommencer, avant. Ce gars, il était sérieux ? Du genre, ce n’était vraiment pas un sale type ? Elle lui lança un coup d’œil, regardant par-dessus son épaule. Humf. Elle aurait préférée qu’il continue à la jouer gros con, ça lui aurait donné un prétexte en béton pour se casser. « Tu connais un endroit plus… Enfin, où on crame moins ? C’est bête comme appellation, errante, hein. Pour quelqu'un qui ne voyage jamais. On ne sait pas où trouver ce qu’on cherche, et par où passer pour éviter les pervers dérangés, par exemple. »

Elle s’était retournée vers l’avant, une expression amusée sur le visage.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptySam 21 Jan 2012 - 20:49

Ake ?
Mes deux sourcils se sont envolés. Dans le genre très haut, et ma peau du front s'est ridé. Ake ? Comment voulez-vous que les jeunes aiment leurs parents après ça ? Je compatis à sa douleur en m'approchant d'elle et en lui faisant un câlin. Qu'elle ne rendait pas: cette ado était une nouvelle mission de choix pour Kadov le Grand frère. Elle ne rendait pas le câlin : symptôme du manque d'amour qui avait parsemé son enfance, elle n'arrivait pas à rendre des gestes affectifs. Probable que son père la frappait, vu son corps mince quasiment maigre, tout était réunit pour une intervention de ma part. Avec moi, elle atteindrait des sommets. J'allais lui redonner de la confiance, lui prêter de l'amour et détruire tous ses complexes ! Peu importe que l'autre monde soit totalement différent, il n'y pas de mal absolu, j'allais la rendre amoureuse de ce relief sableux. Lâchant prise, je la tenais par ses bras minces. La secouant avec une force démesurée, je ne me rendais pas compte que ça l'agitait dans tous les sens, je voulais lui faire prendre conscience qu'ici, rien n'avancerait. Elle devait détruire ses attaches pour devenir une femme active !

Les pervers dérangés, que je la comprenais. Ces enfoirés sont partout et surtout là où on ne veut pas les voir ! Je les chasse, on ne touche pas aux gosses et aux femmes sans consentement. Elle devait en avoir rencontrer un depuis peu pour sembler si blessée ! Je devais la protéger. Coûte que coûte, aucun enfoiré ne l'approchera tant que je serais ici. Même castré chimiquement, ils reviennent encore et encore, par vagues entières, avec pour seul but d'emmerder les rares femelles qui s'aventurent. Ils n'ont pas de charme, pas de prestance, rien ; pas même d'argent. Ils sont obligés de se soumettre plus bas que terre, perdre leurs faces d'hommes, pour obtenir quelque chose. Et encore, bien souvent, ils se retrouvent utilisés et ne se rendent pas compte ! T'inquiète Ake, je t'éviterai ces hommes ! Qu'ils soient mille ou cent, milliard ou million, ils devront passer sur mon corps. Et qui ne sait pas que Karas ne se laissera jamais toucher le cul par un homme ?

Un endroit où l'on crame moins, oui j'en avais un. Cependant, beaucoup de pervers devaient y être : les sources non loin voyaient souvent des jeunes femmes s'y désaltéré. Si je lui proposais, elle accepterait surement car elle sait que je suis là pour son bien et que j'n'suis pas un pervers, il y aurait forcément des voyeurs à neutraliser. D'un autre côté, ça me permettrait de discuter avec elle de son histoire familial, et pourquoi elle a fuguée. Si je la réconciliai avec la vie, elle voudrait peut être retourner voir ses parents qui payeraient un gros cachet pour ma réussite. Jackpot, j'ai tout compris.

" Je pourrais te proposer des sources, non loin, mais j'ai peur que bon nombre de pervers y rôdent. Je pourrais cependant m'en occuper, selon ton bon vouloir ! "

Accompagné d'un clin d'oeil, et d'un sourire très sincère, très grand frère, je lui donnais une seconde indication. Un autre lieu tranquille où la chaleur serait moins extrême.

" Sinon, j'ai bien un manoir non loin d'ici, peut être 20 minutes en marchant rapidement. C'est le refuge de mes potes et moi, qui souhaitons monter une révolution. "

Merde j'ai gaffé !
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyVen 27 Jan 2012 - 23:15

Non, mais non ! Cette compagnie, aussi longtemps durerait-elle, serait vraiment difficile. Comme un mélange d'amusement et de frustration. Peut-être que cela enseignerait à Ake, la patience, et à prendre sur elle… Ou alors, ferait exploser la bombe à retardement qu’elle était. Ce gars-là, il mourrait jeune. En outre, il serait dommage que cela soit de sa main à elle. Alors, pourquoi donc, il s’obstinait à faire des choses désobligeantes, dérangeantes, voire gênantes ? Elle ne se sentait pas de tenir une vive argumentation cependant. Mais il n’était visiblement pas assez futé pour comprendre que : non, lorsqu’on ne connaissait pas la personne, on n’essayait pas de lui faire de câlin. Sans doute faisait-il parti de cette catégorie de gens qui, sans être insupportables, rendait la discussion vraiment agaçante en touchant toujours les autres. Tactiles, et souvent inconscients de la gêne qu’ils étaient. Alors quoi ? Il essayait de se la jouer ami de toujours ? Confident ? Il allait être déçu, simplement. Elle n’avait rien à dire, d’une part ; et elle ne dirait de toute façon jamais rien de personnel à un tel individu, de toute façon. Ils ne vivaient pas dans le même monde, dans la même dimension. Des fois elle trouvait quelque chose de fascinant chez les autres, qui la poussait à les côtoyer un peu plus longtemps que de coutume. Mais là, ça n’était certainement pas le cas, ou du moins ça n'était plus évident. Elle le laissait faire, par dépit ou par nonchalance.

Enfin, il abordait un sujet qui la préoccupait plus, à savoir quitter les lieux au plus vite. Il semblait passer complètement par-dessus l'attitude moqueuse d'Ake. Elle redoublerait d'effort. La demoiselle souriait toujours à vrai dire. Karas - il faudrait quand même qu'elle lui trouve un petit nom plus sympathique un de ces quatre - proposait en toute logique les bains. Quoi de plus naturel que de penser aux sources quand on était un homme, qui plus est passablement pervers. Les femmes en petites tenues, l'agréable de l'eau et de la proximité. Lui-même l'avertissait de ces dangers : il devait avoir fréquenté le groupe dont il voulait la protéger pour paraître si assuré. C'était forcé ! Ake fit la moue. Elle n'avait pas besoin qu'un hurluberlu s'occupe de son cas de la sorte. Ce plan, foireux, sentait la conspiration. Alors elle s'apprêtait à lui signifier son refus navré, malgré son sourire très charmant - pour le coup il valait mieux oublier le clin d'oeil qui ne présageait rien de bon -, quand il s'exclama encore. Dingue, il parlait plus vite que son ombre, et quasiment sans interruption... Elle qui préférait le calme, et les mots posés, se retrouvait embarquée dans une drôle de conversation.

Mais déjà, deux nouvelles informations. Tout d'abord, il avait des potes. À première vue, il n'était pas complètement évident qu'un groupe d'individu le supporte, voire même qu'il ait une philosophie de vie semblable. C'était méchant comme pensée, mais puisque ça resterait privé, elle pouvait bien se permettre de le maltraiter. Qui sait, peut-être qu'il médisait sur son compte à elle, lui aussi. Deuxième, ce même groupe d'individu projetait une... Révolution ? Elle restait sans rien dire un long moment, plusieurs secondes, tout à fait figée. Son visage n'avait strictement pas changé et elle souriait toujours, pourtant ses gestes étaient suspendus. Elle songea que sans doute la scène paraissait étrange et ridicule. Puis lorsque son cerveau eut parfaitement analysé l'information, elle rit avec légèreté. « Deux solutions. Soit vous ne vous êtes absolument pas rendus compte qu'il n'y avait rien dans ce trou, rien contre quoi assouvir son désir de rébellion adolescente, hormis quelques paysans. » Et là, ça serait très grave d'un point de vue mental. « Soit vous en avez pas eu assez de la guerre, et vous êtes suicidaires. » Car si ça n'était pas contre le pouvoir inexistant ou fictif du pays, ça pouvait être contre celui d'une autre nation. Et ça, cela serait profondément idiot. C'était clair, il était dérangé plus que de raison. Enfin, pour diverses raisons, et notamment parce qu'elle cramait littéralement depuis plusieurs minutes déjà, elle se décida à être plus conciliante et intéressée. « Mais je te laisse le plaisir de me contredire, sur le chemin. Vingt minutes, c'est ça ? Je devrais survivre. » Et elle attendit qu'il passe devant, n'y connaissant rien à la géographie des grains de sable.

C'était tout de même rassurant de savoir qu'elle serait guidée, et dans un but précis.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptySam 28 Jan 2012 - 18:14

" Une révolution, ce n'est pas qu'une guerre face à un régime installé pour en instaurer un nouveau. Nous allons révolutionner Kaze car ce pays a besoin d'un village. Car trop de shinobi ont profité de la non-présence de règle et d'instance dirigeante pour abuser de leurs droits, et abuser du peuple qui vit ici; nous en avons tous été témoins. Nous ne cherchons pas la guerre, nous sommes juste prêt à la faire si il le faut. Dans l'idéal, la paix est la meilleure des choses, mais nous ne laisserons pas les grands villages se partager notre pays comme de simples frontières sur une carte. Il y a bien plus que quinze paysans, trente chameaux et 1 karas, il y a d'énormes richesses que tu n'imagines même pas. Quand on te dira que le Kakumeigun a fait bougé les choses, tu verras si c'simplement des désirs d'adolescent. J'suis plus vieux que toi ma vieille ! "

Car au fond, personne ne l'imagine. Car au fond, trop de personnes pensent encore aujourd'hui que Kaze n'est qu'un Far West, où il n'y a pas de loi et où tout est permis. Il est temps de les mettre au parfum une bonne fois pour toute, calmer les ardeurs de ces enfoirés. Je ne pouvais pas jeter la première pierre à Ake, qui semblait tout de même avoir une animosité conséquente envers le pays du vent. Et surtout du sable. Elle était le genre de personne que j'apprécie le plus de rencontrer car ils sont ceux que je peux le plus emmerder ma personnalité : les êtres Darks et réservés, ils tombent jamais sur des chieurs qui les poussent à bout de nerfs ; en temps normal ils ont la classe et personne les fait chier. Ce temps-là est révolu avec Karas ! Et même si Ake me paraît être plus que ce genre d'individus, force est de constater qu'elle présente les mêmes caractéristiques qu'eux. Survivre à 20 minutes avec moi avec son caractère, c'était là un bien joli défi qu'elle se lançait. Je lui préparais un tas de surprise.

Elle n'avait pas aimé du tout notre contact physique, ça c'était clair ! Je pense pas qu'elle se rend compte du nombre de femmes qui auraient aimés être à sa place. Combien de femmes ont fantasmé de vivre un moment si intime et proche avec Karas, non, elle n'a pas vu la chance qu'elle a eue. Je lui laisse une chance de se racheter. Après tout, elle ne devait pas se tenir au courant des informations. Et elle acceptait de me suivre, c'était déjà une preuve de bonne volonté ! Il était de mon devoir de la récompenser du mieux que je pouvais. J'avais juste à régler un gros détail : plus d'inspiration. Je ne savais pas quoi faire pour l'embêter ou même discuter tranquillement avec elle. Et je voyais gros comme une maison ce qui arriverait : quand nous serions à 1 minute du manoir, l'inspi reviendrait soudainement genre " quoi, tu me cherchais ? Moi aussi ! " ; et là ma rage serait trop énorme pour que je n'éclate pas tout. Le temps jouait contre Kadov Bauer. 5 minutes pour trouver un sujet cool. Peut être moins. Une émo périrait si il ne réussissait pas...

C'est vrai y'en as des tas d'émo, mais celle-là était cool ! Blanche, blanche, et mince. C'était pas vraiment le corps gros et gras qu'une émo présentait en temps normal. En plus, elle n'avait pas de maquillage noir super prononcé pour donner un goût de dégout dans la bouche de celui qui la voit, dans le style " Shit quand son mec l'emballe, est-ce qu'elle a du sang dans la bouche ? ". Ces gens sont bizarres, ils font peur et je suis sur que les rumeurs comme quoi ils s'accoupleraient au milieu d'une piscine d'acide avec des chaines dans la peau et du sel qui tombe du ciel est réelle ! Ake n'est pas comme ça. J'ai eu un mouvement de recul quand j'l'imaginais dans la piscine avec les chaines qui lui arrachent la peau et le sel qui tombe du ciel. Ma langue est sortit toute seule pour éviter que je gerbe.

Sortant une cigarette que je mettais automatiquement dans ma bouche, j'en tendais une autre à la jeune femme. Que dire ? Peut-être fallait-il laisser ma 3e personnalité, Kadulk, s'emparer de la situation. Il y a Karas, le normal, Kulk, le Pedonear et Kadulk, l'emmerdeur d'émo. Y'en a même une 4e personnalité, qui passe l'aspirateur sur des araignées fécondes... j'suis pas sûr qu'elle compte !
'fin bref, je me décidais à être un poil plus sérieux pour le moment... en attendant qu'inspiration revienne.

" Et alors, Ake, c'quoi ton objectif à toi ? "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptySam 4 Fév 2012 - 17:59

Ake comprenait – du moins le pensait-elle – les propos de Karas. Mais elle n’appellerait jamais cela une révolution. C’était une prise de pouvoir, l’instauration d’un nouveau régime, mais rien de plus. Ils étaient un groupe inconnu. Des partisans du peuple ? Ils n’avaient pas la voix des habitants : Kaze était un large et vaste pays, leurs histoires n’arrivaient pas jusqu’aux frontières. Sinon, elle l’aurait su, songeait-elle. Certes, il se voulait en faveur de ce peuple ; le protéger, lui offrir la paix. Quelle paix ? Il l’avait dit lui-même, il y aurait toujours des tensions. Au mieux, elles seraient internes – il existait toujours des opposants –, et leur prise de pouvoir aboutirait sur une dictature. Ça c’était déjà vu, plus d’une fois dans l’Histoire. Au pire, ça serait les autres pays aux régimes plus anciens, plus ancrés, qui ne les reconnaitraient pas en véritable entité. Ils se disputeraient les limites du territoire. Quelle paix… Tout resterait à l’identique. Ake n’avait aucune foi en la paix, comme elle n’avait aucun désir de faire la guerre. Il s’agissait simplement de courants qu’il fallait saisir au bon moment, au bon endroit. Il pouvait poursuivre son rêve, de bâtir un pays, de lui donner son village, mais qu’il ne s’attarde pas trop à vouloir trouver une paix pour chacun. Tout le monde devait mener son combat pour survivre. Qu’il soit contre les pilleurs, ou d’une matière plus noble.

Ake avait songé à bâtir sa propre puissance, un jour – ça remontait un peu. Mais toutes ces questions s’étaient révélées lassantes. Elle savait que son régime à elle aboutirait sur une répression constante, totale. Une dictature affreuse. Elle était égoïste et ne vivait que pour elle. Lui donner un pouvoir, c’était lui ouvrir la voie de l’horreur : il y avait beaucoup de gens qu’elle n’aimait pas, ils seraient éliminés, il y avait beaucoup de gens qui n’étaient pas d’accord avec elle, ils seraient chassés. On ne l’aimerait pas. Mais les égoïstes n’étaient pas égocentriques : alors, qu’en aurait-elle à faire de l’avis de ceux qui l’entourait, qu’en aurait-elle à faire du regard qu’on lui porterait ? Parfois cependant elle avait un brin de lucidité. Elle voyait quelles blessures elle avait infligées à Umeko, quel monstre elle avait engendré. Ake n’était pas folle au point de vouloir faire tant de mal à plusieurs personnes. Elle se connaissait suffisamment pour connaitre sa limite.

« Vous êtes combien ? » La dame accepta la cigarette qu’on lui tendait et la cala derrière son oreille droite. Ben non, elle ne fumait pas cette merde. Ça puait, ça vous pourrissait de l’intérieur. C’était un coup à crever de façon minable, dans un hosto plutôt que sur le terrain. Certes, elle n’était pas un modèle de corps sain, m’enfin ça n’était pas une raison pour se laisser pourrir de la sorte. Alors voilà, elle acceptait pour le geste, et prenait un air genre « J’me la ferai plus tard, tkt. ». Pour en revenir à leur discussion, malgré un apriori indifférent, elle restait curieuse. « Si un de mes voisins construisait sa maison sur mon terrain, dans la demi-heure elle serait en cendre et le voisin en question ne serait plus en mesure d’ouvrir sa grande gueule. Tu vois, j’ai du mal à admettre qu’en diffusant un nom, une idée, et en s’installant quelque part sur la terre du peuple, vous vous fassiez accepter. Pourtant, vous êtes surement à l’instar mon voisin : de la même terre, du même sang que les habitant de Kaze. » Elle haussa les épaules tout en parlant. On pouvait promettre de belles choses, séduire quelques personnes, mais ne jamais aboutir. Ake ne doutait pas qu’ils se donnent les moyens d’y arriver. Mais la tâche semblait franchement conséquente. Il faudrait être partout, non ? « Donc je me demandais, combien vous étiez, pour espérer atteindre votre objectif et assurer la masse de taff que ça représente. »

En parlant d’objectif, il lui demandait le sien. De quoi il s’mêlait encore ? Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, c’était elle qui posait une tonne de question depuis tout à l’heure. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle s’intéressait tant à son histoire, finalement. Oui, c’était en partie à cause de sa frangine. Frangine aussi à l’origine de ses « objectifs » actuels, par ailleurs. Tout est lié ! Ah, ah. Elle avait déjà entendu ça quelque part, elle avait trouvé ça amusant comme façon de penser. Un peu fataliste, cependant. Cela ne lui convenait pas trop. « Qui sait… Peut-être que je n’suis là que pour creuser une tombe. »

I hate you. I swear to God I hate you ! Ça n’était rien. Juste la voix d’Umeko qui revenait. Ce n’était pas grave. Juste la réminiscence d’un violent au revoir. Et puis, plus rien. La fin de leurs souvenirs communs. Tout ce qu’Ake avait pu apprendre sur la vie de sa sœur était consigné par écrit. C’était si peu, et pourtant si révélateur. Cette femme était folle : Ake l’avait détruite. Elle devait déjà être morte, maintenant. Ou si elle était vivante… Ake souleva soudainement son pied et le secoua vivement. C’était chiant, elle avait du sable dans les shoes. Rah, p’tain, en plus elle détournait volontairement ses pensées. Elle était triste ou quoi ? Avoir l’seum pour une bâtarde, c’était pire que ridicule. V’là qu’elle recommençait à s’agacer. La faute d’Umeko. Tout était la faute d’Umeko. Surtout son arrivée ici. Mais c’était la moindre des choses pour cet être qu’elle chérissait autant qu’elle le haïssait. Le plan était déjà tout préparé. Ce Karas lui avait donné une idée, une piste. « En fait, je cherche surtout quelqu’un. C’est un peu compliqué, et 15 minutes ne suffiront pas, ah, ah. » Putain, s’ils pouvaient avancer plus vite. Elle commençait à avoir la mort au ventre – preuve que ce n’était pas une sale anorexique, hein.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyDim 5 Fév 2012 - 20:04

On est combien ? Oui, une question qui pourrait fâcher. Mais je n'ai pas peur d'être franc : d'un point de vue shinobi, nous ne sommes que 5 sans compter Reira qui est intimement lié à nous. Au-delà de ça, le Kakumeigun commençait à s'exporter et j'avais déjà ma petite idée quant aux futures recrues et l'alliance scellée avec Kumo nous donnait un fort crédit ; de plus, nous avions beaucoup de village de Kaze qui avait donné une réponse à notre appel. Une réponse positive. Il est vrai que ce pays est compliqué à rassembler : la plupart sont des nomades très attachés à leurs traditions et on ne peut pas les chambouler en les obligeant à nous suivre : ce serait tomber dans des travers que nous refusons. Elle était sceptique quant à l'idée que nous véhiculions et c'était normal : on ne parle pas de monter un petit village quelque part mais de créer une puissance. Je souriais, elle ne faisait pas assez confiance en la persévérance que l'on peut avoir. Nous ne construisons pas là une maison sur le terrain de nos voisins. Si le voisin accepte que sa terre soit partagée pour l'unité, alors voilà une terre supplémentaire. Si il refuse, voilà quelqu'un qui souhaite la tranquillité ; et qui y perd des avantages. Bien évidemment qu'un jour, le plus loin possible j'espère, il faudra prendre des décisions qui ne mettront pas tout le monde d'accord et qui créeront des tensions. C'était le prix à payer sur le long terme.
Mais nous n'étions qu'à l'aube de ce projet. Il avait maintenant les armes pour faire parler de lui et la main d’œuvre pour réellement émerger. Elle accepta ma cigarette et la plaça sur son oreille. LA CLASSE PUTAIN.

Je sais je suis passé du coq à l'âne. Tout d'abord, elle fut ironique. Enfin je crois, car si elle est là pour creuser une tombe, c'est sûrement la mienne. Gloups. Je rigolais nerveusement à cette annonce avant de laisser un petit calme s'installer. Elle finit par enchaîner sur son objectif réel, le premier était pt'être secondaire?, qui était de retrouver quelqu'un. Je restais un peu sur le cul : elle qui semblait froide, elle recherchait quelqu'un ? Elle avait donc un cœur au fond. Je n'aurais peut-être pas dût juger trop vite, et je m'en voulais un peu pour le coup. J'étais curieux de savoir qui était cette personne qu'elle désirait revoir, j'attendrais juste un peu avant de lui demander. Car voilà qu'apparaît devant nos yeux le Manoir que Manzo a trouvé sur Ebay. Sérieux, depuis qu'on la refait, il a la classe ; mais putain qu'au début c'était moche. Je tirais une dernière fois avec force sur ma cigarette et je la jetais dans le sable, la recouvrant avec mon talon. Il n'y avait sûrement personne. Je m'arrêtais devant la grande demeure pour questionner Ake.

" Bah voilà, c'est là ! Si tu préfères, on peut aller à un bar non loin d'là. Il y a tout à proximité, les villageois qui ont déjà acceptés de nous suivre ont déjà ouvert leurs commerces ici. Au niveau des shinobis, nous sommes 5 à former les piliers projets. En plus de cela, nous avons une associée plus que liée à nous, et surtout nous avons une alliance avec Kumo. Ensuite, nous avons déjà effectuer de nombreuses missions pour nettoyer le désert et beaucoup de villages isolés ont acceptés de nous suivre le jour où nous aurions besoin d'eux. Certains ont refusés : traditionaliste. Alors, nous ne forçons personne à rejoindre cette future puissance. "

Me voilà planté là, à me demander comme lui parler de son objectif sans être lourd ou indécent. C'est vrai, on ne peut pas tous être ouvert et donner ce qui nous rattache à la vie comme ça. J'étais bien embêté désormais. Elle avait même rigolé : il ne fallait pas reperdre tous les Miles accumulés maintenant ! Je commençais enfin à monter, faudrait pas que je sombre définitivement dans le négatif.

" Et... sans indiscrétion, qui est cette personne ? Enfin je veux plutôt, pourquoi ? "

J'la suivais alors, elle qui avait finalement choisie où aller entre le bar et le manoir.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyLun 6 Fév 2012 - 19:50

WAAAAAAOOUUUUUH. Alors voilà, ils étaient arrivés. Elle s’était un peu préparée à voir tout et n’importe quoi, surtout puisqu’il s’agissait d’une proposition de ce gars – et qu’il était on ne peut plus bizarre. Mais si ce n’était pas trop la classe ça ? Un manoir, un vrai, là à quelques mètres – ou même centimètres – d’elle. Elle pouvait le toucher, même. Sûr, elle n’en avait pas un comme ça, à Ame. Ake avait de quoi être jalouse. Mais c’était l’admiration qui primait, toujours. Admiration certes très contenue, mais tout de même un peu visible par deux perles luisantes au lieu des yeux. Elle était une enfant, à laquelle on présentait un jouet. Elle regarda Karas, en biais. Et si elle lui faussait compagnie, s’infiltrait dans le bâtiment et en prenait possession ? C’était clair, ça valait bien son habitation de Ame, et la propriété de ses parents – surtout qu’elle y avait mis le feu. Mais s’il était chaud, elle pourrait toujours lui donner ses biens en échange. Aaaah, bien sûr qu’il dirait non. Il avait précisé que c’était leur QG, et que ses amis y vivaient aussi… Comme pour se consoler, elle se dit que de toute façon, elle ne pouvait pas vivre dans un endroit pareil. C’était Kaze, quoi. Puis, sitôt arrivé, il lui proposait déjà de repartir. Il était fou, hein ? Il pensait franchement qu’elle allait se barrer maintenant qu’elle avait vu ça ? Elle voulait lui répliquer farouchement, mais il continuait sur sa lancée. Quoi de plus normal, elle lui parlait depuis un bon moment et il n’avait rien dit jusqu’alors…

Cinq. Elle eut envie de rire. Ils étaient cinq, et il en parlait comme s’ils étaient déjà cent hommes à l’œuvre. Elle devina qu’il tentait de minimiser son effet par la liste de tous ceux qui les soutenaient déjà. À l’évocation de Kumo, Ake songea que cela avait son poids. Enfin, tout dépendait des termes de l’alliance. Il y avait « aide » et il y avait « tolérance ». Ça n’était, encore une fois, pas trop ses affaires, mais il fallait dire qu’elle le prenait en pitié. Il montrait pas mal d’ardeur à son objectif. Elle-même, voyant une attitude si désinvolte à l’égard de son projet et surtout de sa patrie, n’aurait pas pris la peine de s’expliquer avec soin. Peut-être manquait-elle de volonté ? Ou bien, elle était juste lasse maintenant. Depuis qu’elle découvrait le monde avec liberté, mais aussi de façon contrainte, elle se sentait fatiguée de ce qu’elle y voyait. Son monde à elle était si simple, si léger…

« Je ne suis pas venue jusque-là pour rien, alors maintenant, tu m’fais visiter ! » Oui, c’était un ordre, il avait bien entendu. C’était juste pour caser son désir entre deux inspirations de Karas : elle avait l’impression que si on le lançait sur un sujet il n’allait plus s’arrêter de parler. D’ailleurs il reprenait, avec une question plus personnelle. Encore ? Mouarf, il voulait vraiment savoir alors. Qu’importe, qu’il patiente. Si son histoire à elle l’intéressait, elle n’en avait elle-même pas encore fini avec son histoire à lui. « Vous les choisissez comment vos shinobis ? » C’était tout, pour cette fois. Etrange, hein. Ake avait une petite idée en tête à vrai dire : mais non, il ne s’agissait pas d’elle. L’explication viendrait surement lorsqu’il lui faudrait parler de cette personne-là, qu’elle recherchait. De plus, il était rare de trouver autant de personne qui s'étaient levées un matin, convaincues qu'il fallait faire de Kaze une Grande Nation. En tout cas, elle ne s’embarrassait pas de formules complexes et réfléchies pour obtenir des réponses. Elle demandait avec la franchise qu’obligeait son état d’esprit, et s’il s’en offensait, ça ne la regardait pas non plus. – La vie était quand même franchement plus agréable quand on n’était tourné que vers soi-même, et qu’importe ce qui nous entoure.

Comme ils rentraient, après qu’elle ait donné son choix entre bar et manoir, son estomac lui rappela son existence et elle s’exclama soudainement. « On peut commencer par le garde-manger ? » *lolface* C’était tellement trop distingué comme demande. Mais sans doute était-il radin, ou ses copains l’étaient-ils pour lui. Alors, elle précisa dans la seconde qui suivit. « T’es pas radin, hein. » Jamais personne n’a osé répondre oui à cette phrase. C’était prouvé. Donc logiquement, lui non plus. Or cela impliquait directement qu’il ne puisse faire d’action radine dans les prochaines minutes. Il allait donc lui offrir l’hospitalité qu’elle demandait si gentiment. Bref, CQFD. Ake, qui avait eu la désagréable impression de ramer du cerveau depuis qu’elle marchait dehors, se trouvait bien plus sereine à l’abri de quatre murs. On retrouvait un brin de fraicheur, à défaut de la pluie rassurante. Elle soupira. L’air de rien, sa journée était complètement chamboulée. Se reconnaitrait-elle dans une glace si elle se voyait ? Elle avait peur des changements que le contact avec l’autre énergumène aurait pu provoquer. Machinalement elle porta la main à ses cheveux.

Attendez, elle n’oubliait pas un truc là ? Genre, Umeko ? « Hum… » Comment expliquer ce qu’elle avait sur le cœur, sans livrer sa faiblesse à un homme tout juste rencontré. « Elle s’appelle Umeko, c’était ma sœur. Et maintenant, je ne sais plus. Mais ça n’sert à rien de se faire des films, je viens juste détruire le monstre que j’ai créé. Et il n’y a jamais eu aucun lien entre nous, pas même sanguin, à vrai dire. » Voilà, c’était dit. S’il tentait encore de lui faire un câlin, ou s’il tirait une mine désolé, elle le flinguait sur place. Cette fille… Ce n’était pas sa vraie sœur, et présentement elle la haïssait plus que tout. « Tu connais les mythes de ton pays, toi ? » En fait, il n'y avait aucune logique dans chacune de ses réponses.

Tu connaitras peut-être celui qu’elle poursuit.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyMar 7 Fév 2012 - 15:02

Et bien, le manoir lui fait bon effet ! J'ai l'impression d'avoir gagné un bon point là, comme un gamin. Ouais, première fois qu'elle semble intéressée, un minimum, à quelque chose de ma part ! Certes, ce n'était pas le mien mais sans moi, elle n'aurait jamais vu notre QG. Alors, même si c'était une femelle et qu'une femelle ne doit pas m'donner d'ordre, je fais des efforts et j'accepte de lui faire visiter ce qui sera, dans un futur proche, un musée. Ouais, ouais, un musée, en notre gloire. Je vois déjà les multiples tableaux que je vais peindre, dont celui de Ake. J'ai déjà l'image en tête, et le prix exorbitant qu'il va coûté à un idiot venu ici pour dire "trolol j'ai un gros porte monnaie". En tout cas, j'étais fier de moi d'avoir réussit à attirer l'attention de la jeune femme. Comment choisi-t-on nos shinobis ? Bonne question... quiconque désire protéger ce pays, ou qui a des intérêts qui l'y attache. Peu importe qu'il soit amoureux de Kaze ou non, si il est prêt à défendre le Pays du Vent pour sa cause, c'est bon. Ils sont acceptés les bras ouverts. Ouais, le Kakumeigun recrute, ne vous plaigniez plus du manque d'emploi, acheter'un sabre et entraînez-vous avant de venir demander l'emploi. Pour le personnel Masculin, je m'en branle ; le personnel féminin, c'est moi qui fait passer les entretiens. Manzo se contente de tamponner la feuille.

Son ventre gargouilla assez fort. Elle avait faim et voulait commencer la visite par le garde-manger, c'est quoi ce fuckin terme moyen âgeux ? Hé Girl aujourd'hui on dit le frigo ou le placard. Pas grave, je vais quand même l'y accompagner. Moi aussi j'ai faim, j'ai tout le temps faim. Eli, j'ai faim j'ai envie de manger. Non je n'utilise pas l'iphone 4s, ce n'est pas là une commande vocale : juste un râle de mon esprit. Je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir : c'est vrai qu'on mangeait tous comme dix, alors devait vraiment y avoir de tout : une poutine par là, des mc'do consommés par ici ; au fond on peut voir des pizzas. C'est pas des lol, y'a même des légumes verts. Je vais pas vous faire l'inventaire, on est pas là pour ça après tout, elle prendra ce dont elle a envie. 'Suis pas radin, je me considère même comme très généreux : j'aime partager les plaisirs sacrés, comme la bouffe. Nan j'ai des défauts, moult défaut si on veut, mais on peut pas dire que je suis radin. Sauf quand il s'agit de Coca.

Désormais installé avec la nourriture choisie, j'écoutais Ake. Umeko ? Détruire le monstre qu'elle a créée ? Sa soeur ? elle en parle au passé, comme si quelque chose avait définitivement séparé les jeunes filles. Elle se mentait aussi à elle-même je pense : si elle ne représente rien, pourquoi la traquer ? Détruire le monstre qu'on a créé ? Peut être là un prétexte pour ne pas dire qu'un seul être nous manque et que tout va mal. Alors, il valait mieux éviter de retourner le couteau dans la plaie qui semblait profonde : faudrait pas qu'elle se braque. Umeko... peut-être qu'au détour d'une mission, les autres ou moi l'avions rencontré sans nous en rendre compte ? Je me demande ce qu'elle fera vraiment quand elle aura trouvé sa soeur. Je sais que ce ne sera pas des embrassades ou quoi, je vois même ça violent par tristesse. C'est pas mon problème certes, je me sens juste mal pour elle : j'sais c'que ça fait de voir sa famille partir pour ne jamais revenir. Au début, on attend, et à la fin, on se fait une raison.

" Ah ouais, tu dis que c'est une monstre. J'vis pareil que toi, j'ai vu ma famille partir pour la guerre et ne jamais revenir... passons. Nous sélectionnons les shinobis sur un seul critère : leurs motivations. Si ils sont motivés et que leur objectif personnel les poussent à défendre Kaze, ces terres, alors il y a toujours une place, toujours une utilité. Quoiqu'il en soit, peut être avons-nous rencontrer ta soeur un jour, tu n'auras pas une description ou quelque chose ? "

Les mythes de mon pays ? On me les a contés maintes fois pendant mon enfance, surtout le mythe du...

" Kadov. Le Mythe du Kadov a été l'exclusif mythe qui a retenu mon attention. "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Seiitsu Ake
Seiitsu Ake
Informations
Messages : 65

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyVen 10 Fév 2012 - 1:32

« Pfff. T’es con. » Et Ake enfourna sans ménagement le bout de pain qu’elle tenait. Ce qu’elle préférait dans la nourriture, c’était les sucreries. Qui n’aimerait pas, d’un autre côté. Elle était comme une gamine. Mais, au contraire des autres, elle se contentait du plaisir des yeux et de l’imagination, ne pouvant se goinfrer. C’était tout. Elle avait peur, à vrai dire. Une trouille incontrôlable, et oppressante. La peur de retourner dans cet endroit, hideux et insupportable. Qui puait la mort, blanche et propre. Alors, elle s’appliquait à combler cette frustration en bouffant du pain : c’était ce qui se rapprochait le plus des pâtisseries, sans être vomitif à outrance. C’était bon, et ça suffisait. Non, elle ne mangeait pas que ça : elle n’était pas folle non plus. Mais bref. Elle déglutit et regarda autour d’elle, la pièce en général. Curieuse et intéressée. Très vite en fait, elle s’en lassa, pour revenir à Karas. Depuis le début, elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle tentait de suivre le mouvement, mais sans doute avait-elle déjà abandonnée. Il n’y avait plus que ses caprices – choix des lieux, des activités – pour donner l’illusion qu’elle savait parfaitement où ils allaient et qu’elle tenait encore la barre. Pourtant, elle était certaine que quelques expressions avaient échappées à son contrôle déjà. Elle avait ri, pensait-elle ; elle avait souri, parfois de façon très fausse et mielleuse, mais aussi quelques demi-secondes avec sincérité. C’était aussi frustrant qu’intriguant. Il avait une personnalité peu commune, assez décalée, et libre de toute inhibition, qui la maltraitait sérieusement.

Elle si réservée ; elle qui avait mis une distance sérieuse entre les autres et sa vie. Fuck, il était chiant d’enfoncer les portes comme ça, de forcer les serrures. Elle se sentait dépossédée de sa personnalité silencieuse. Un peu de sérieux, que diable. Voilà qu’elle se trouvait à douter, sous l’emprise d’interrogations personnelles. Posant son coude sur la table, elle appuya sa tête dessus. Elle avait croisé quelques personnes avant lui – ça n’était pas une nolife – mais globalement, soit ils étaient restés en si mauvais termes qu’ils ne se parlaient que peu, soit ils avaient si bon fond qu’elle avait trouvé de quoi se jouer d’eux. Ake se voyait bien prendre la tête de Karas et l’exploser contre le mur, quitte à faire un trou dedans. Il l’obligeait à parler, à subir ses questions. Et là-dedans, elle était où sa volonté propre ? Pourquoi avait-elle l’impression qu’il avait l’anesthésiée ? Elle voulait partir, elle pouvait partir. Et elle ne bougeait pas. Etait-ce pour une quelconque curiosité ? Certains détails l’intéressaient, oui. Mais de façon globale, ce qui provoquait son intérêt n’était pas prétexte à ce qu’elle reste. Elle se redressa. « Pourquoi se parle-t-on comme ça ? » C’était très fragile comme question, très mal posé aussi. Hésitant. Mais peut-être comprendrait-il ; elle l’espérait tout du moins. Ce n’était pas comme si elle se confiait comme ça, à un simple gars croisé dans la rue – et qui l’avait agressé, somme toute ! – et finissait chez lui, à chaque fois qu’elle en rencontrait un. Ce genre de fille existait, c’était clair. Mais voyez la différence entre Ake et une de ces chaudasses.

Elle se leva aussi, s’épousseta et fit même un petit geste conciliant envers l’autre type. « Je devrais plutôt reprendre la route. J’ai du chemin à faire. » Pour aller où ? Nulle part. L’enfer présentait tellement de chemins différents. Si cela se trouvait, elle l’avait croisée et ne s’en était pas aperçue. Pourquoi c’était aussi grand ici ? Et encore, elle avait abandonnée l’idée de se taper le sous-sol aussi – oui, savait-on jamais qu’il existât une ville souterraine ; ils étaient fous ces habitants. Elle, elle était folle à force de marcher au milieu d'une populace démente. Boucle infinie. Pleure mon enfant. Je te guiderai. Elle se mentait à elle-même ; elle n'admettait pas que toute aide serait précieuse. Et en contrepartie elle semblait se lamenter, comme à son habitude. Gagnant la porte de la pièce, la dame s'arrêta. Voulait-elle, ou se sentait-elle simplement obligée de quitter les lieux ? Ake pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce qu'il lui avait dit. « C'est une grande fille, aux cheveux sombres et aux yeux verts. Elle est assez effacée, mais... » C'était une femme bien plus belle qu'Ake, mais tout autant plus inutile et perdue aussi. Oui, il aurait sans doute une chance pour qu'ils la rencontrent un jour. Voire très prochainement, s'ils étaient proches de leur but. C'était un espoir comme un autre. « Si même Kumo vous écoute, vous y arriverez sûrement. Alors, Umeko viendra forcément vous voir, tôt ou tard... Elle veut un pays, une maison, elle aussi. » C'était à cause de ce mythe là, dont Ake avait oublié la plupart des vers. Hormis ceux qui concernaient la mort de l'Être. Sa mort à elle. Tout ceci n'était qu'un jeu, qu'elle prenait si sensiblement au sérieux.

L'Être, de toute sa prétention habillée, et le Soleil dans sa splendeur drapé... En plus, elle détestait la façon dont ces versets étaient rédigés. Ake frissonna légèrement. « Ça serait cool que vous réussissiez, tout de même. » Pour que je puisse l'attraper ?
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Karasss
Karasss
Informations
Messages : 252

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] EmptyVen 10 Fév 2012 - 3:32

Moi, con ? Un petit souffle rieur. Comme si elle se sentait mal de l'avoir ouvert et d'avoir déballer un peu de sa vie comme ça. Dans ces moments-là, vaut mieux rien dire et laisser la personne enchaîner. En plus elle semblait naturelle depuis qu'elle avait commencé à manger. Comme si cette nourriture en " abondance " sans le soucis de penser à ce qui nous reste ou combien ça va nous coûter l'avait obligé à devenir un peu plus ouverte. Généralement, ça ne plaît pas et c'est compréhensible : quand on rejette toute chose extérieure et qu'une poussière passe à travers votre filtre, elle est toujours aussi chiante que lorsqu'elle est dans votre oeil. Alors plutôt que de continuer mon récital, je la laisse tranquillement mariner, elle n'a pas finit de parler et préfère sûrement manger avant de reprendre la parole. J'ai tout mon temps. Tout son temps.

Elle finit par poser une question simple : pourquoi se parle-t-on comme ça ? J'étais trop surpris pour saisir le sens de la question. Je n'en revenais pas que ce soit Ake qui l'ai formulé. Mes sourcils froncés lâchèrent bientôt prise. Après tout il ne fallait pas lâcher le fil maintenant. Si elle semblait contrariée, gênée, c'était une victoire. Non pas pour la mettre mal à l'aise ou quoi que ce soit, simplement une victoire sur la face sombre qu'elle affiche. Peut-être que je me trompais lamentablement et qu'elle n'était pas si fermée avec tout le monde, peut-être que tout ce que je pensais n'était qu'un égoïsme de ma part : elle n'a pas tellement de rôle dans ma petite histoire. Je la juge sur ses seules réactions, sans savoir ce qu'il y a eu avant, sur ce qui l'a amené ici. Pas grave. J'y crois, mwah.

" Je n'ai pas dis grand chose après tout, c'est surtout toi... à croire qu'il fallait parler, un jour ? "

C'était peut être mal formulé, certainement maladroit mais ce n'est pas un problème. La suite me donna raison, elle qui sembla un instant m'accorder sa confiance : oui, nous tomberions sur sa soeur. Je retenais qu'elle tenait à détruire le monstre qu'elle avait créé, et que si elle lui tombait dessus avant nous, ça finirait sûrement en bain de sang. Et si nous tombons sur elle avant, alors Ake voudrait sûrement la voir. En bref, un conflit éclaterait dans tous les cas. Je restais sûr que quelque chose n'était pas dis et que Umeko, c'était son prénom, avait sûrement la langue plus déliée qu'Ake. Surtout, je ne désespérais pas de les voir réunis un jour et qu'au final, les liens qui les soudaient - que ce soit sanguin ou pas - ne soient pas que du " je t'aime moi non plus ". Je suis utopiste, plus que naïf d'imaginer ça en connaissant un dixième de l'histoire. Pas ma faute si je suis comme ça.

Elle se leva. Et se dirigea vers la porte. Oui, elle était mal à l'aise, et elle devait espérée au plus profond d'elle que si on se revoyait, ce serait avec sa soeur ; sinon, elle serait certainement pas très contente. Normal, je viens juste de la faire parler alors qu'elle avait commencé la discussion avec une carapace épineuse qui aurait pu me rebuter. Je suis trop borné pour m'arrêter à ça. Probable aussi qu'Ake ne souhaitait pas que du bon pour mon cul. Elle aurait put se défouler sur moi. Aurait-elle voulue ? Cette question resta en suspend. Tant qu'elle était sur le pas de la porte, ce n'était pas finit. La jeune femme était face à cette porte, elle n'avait qu'à l'ouvrir et à s'en aller en oubliant à jamais cette histoire. Je me levais de la chaise, m'approchant doucement d'elle. Faudrait pas qu'elle prenne peur et qu'elle m'éclate mes Balls of Steel.

" Tu peux partir maintenant, si ça te chante. Ce que tu as dis, ça reste dans ma tête. Je retrouverai ta soeur, et plutôt que de détruire le monstre que tu dis avoir créé, tu le transformeras en ange. Si elle veut un pays, elle l'aura avec nous. Je dis ça une fois, et c'est pas du pipo. J't'le promets que bientôt, tu te diras qu'Umeko n'était pas si loin. Et que la détruire ne sert à rien. "

Figé un instant, j'enchaînais.

" Je ne sais pas ce qui vous unis et ce qui vous désunis. Tu l'appelles ta soeur, alors tu dois tenir à elle. Que tu fuis la vérité ou non. Tu dois te demander qui j'suis pour t'dire ça ? Personne justement. Je la trouverai juste avant toi pour t'éviter une connerie. "

Je me retournais maintenant. J'avais pas assez mangé, mon ventre me grondait. Désolé gros con, j'avais une dernière chose à régler.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Do it for the realest Kadov [Ake] Empty
Message(#) Sujet: Re: Do it for the realest Kadov [Ake] Do it for the realest Kadov [Ake] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Do it for the realest Kadov [Ake]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [Mission Rang B ft Kadov]Dans le froid et la neige, un trésor.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Passé & Lettres :: Flashbacks-