Ordre de mission:

Un nouveau job, enfin une nouvelle mission. Au moins ça me changeais du mercenariat et ça faisait rentrer quelques ryos dans ma poche.
Cela faisait un moment que je marchais, mon dernier boulot m’avait envoyer à l’autre bout de l’archipel pour aider à des taches sans importances. J'apercevais les ruines de mon ancien village. Je ne savais pas si je devais être heureuse d’être enfin arrivée ou si je devais pleurer de douleur tant mes pieds et mes tibias me faisaient mal. Je décidais donc de faire une courte pose et en profitais aussi pour manger un morceau.
Alors que j’entamais mon repas, un léger brouhaha en contre bas de ma position attira mon attention. Un petit groupe d’une dizaine de gosses se disputait les parts d’un misérable butin. Ce devait être une de ces bandes d’ado dont on m’avait parler en me donnant mon ordre de mission. Le plus vieux ne semblait avoir plus de 16ans. Si celui que je devais attraper était comme l’un de ces gosses, ce serai bien plus facile que je ne l'espérais.
Je finissais mon thé vert avant d’entrer dans ce qui restait du village. Rares étaient les batiments qui tenaient encore debout. La vie semblait quitter peu à peu ces ruines, il devait y avoir qu’une quinzaine de personnes tentant de remettre Kiri sur pied. J’arpentais ces rues où j’avais grandi, certaines pierres, vestiges de maisons, d’académie et de boutique faisaient revivre le souvenir e mon enfance. Mais la poussière et le silence des rues vides me sortaient de mes pensée. Aussi, je pris soin de contourner la rue où je vivais autrefois. Les souvenirs de cet endroit n’étaient pas joyeux et je devais me concentrer sur ce que j’avais à faire.
Je sortis un bout de papier sur lequel était noté l’adresse du couple que je devais aider. Je savais déjà que je devais récupérer une petite statue, mais plus d’information sur le voleur ou sur l’objet manquant n’était que bienvenue avant que je ne puisses entreprendre mes recherches. Je me tenais donc devant la maison des personnes ayant requis mon aide. La maison était faite de bois et ne semblait pas tenir sur ses planches.
Je frappai à la porte. Une jeune femme aux longs cheveux bruns vint m’ouvrit la porte et me fixa avec ses grands yeux verts.

-Bonjour, excusez moi, je suis Kaguya Kiminari, je suis ici pour le vol de la statuette.

Elle s’éloigna de la porte et me fit signe d’entrer. Une seconde femme plus petite se pressa d’apporter du thé.

-Asseyez vous je vous pris

Je m'exécutais avant de reprendre mon enquête.

-Donc, on vous a voler une statuette en ivoire. Quelle était la forme de cette statue?
-C’est un bouddha transexuel. Il tien une coupelle au dessus de sa tête.
-Euh… Ca ressemble à quoi un bouddha trans’?
-C’est un bouddha ordinaire mais avec des cheveux longs peints en noirs, et à la main.
-Hmm d’accord

*Ils sont sérieux là me faire chercher un putain de bouddha transgenre!! Ca doit pas courir les rues, ce sera plus facile à repérer.*

Je bus une gorgée de thé.
-Avez-vous une idée de qui aurai put vous prendre la statuette? Ou peut-être avez-vous vu le voleur?
-Je n’ai pas vus son visage, elle sortait par la fenêtre quand je revenais de chez mes beaux parents. Elle roula des yeux. Apparemment elle ne devait pas beaucoup apprécier les parents de son mari. Elle était rousse et devait faire la même taille que vous à peu de chose près. Il me semble l’avoir déjà vu traîner dans les ruines du centre ville aux alentours des restaurants.
-Très bien, merci. Je vous ramènerai votre statue avant ce soir.

Je sortis de la maison et me dirigeai vers l’ancien centre ville. Au moins j’avais déjà un début de piste. De plus, ça serai assez logique de prendre quartier dans un ancien restaurant, il y a une multitude de cachette là bas. Enfin en tout cas assez pour planquer plusieurs objets volé. J’allais devoir fouiller chaque restaurant ou tomber sur elle et l’interroger sur la planque de l’objet. J'espérais quand même tomber sur elle. D’une part pour gagner du temps et d’autre part parce que l’envie de me battre se faisait forte ces derniers temps. Une bonne bagarre ne me ferai certainement pas de mal.
J’arrivais devant la rue que m’avait indiqué la femme victime du vol. Désert. Bon, je commençais donc à fouiller un resto, puis un deuxième. Rien. J’arrivais vers le troisième, c’était certainement celui qui était le plus en état.

*Kimi, il faut TOUJOURS commencer par la fin quand tu cherches un truc…*

Je fouillais donc la salle de réception où se tenait autrefois les clients en attendant de manger les tendoris qu’ils avaient commandé. Rien évidemment, sinon il aurai été aisé de le voler. Un voleur voler… La loose pour le voleur en question! Je partais fouiller la cuisine. Bingo! La statuette représentant un bouddha avec de longs cheveux noirs avec une coupe au dessus de sa tête se trouvait dans un placard qui logeait au dessus du plan de travail. Mission accomplie, enfin en partie.
Il y avait autre chose derrière la petite statue, c’était filandreux et orange.

*Une perruque?! Je vais le retrouver comment le voleur s’il se grimais? Sérieusement!*

Je jetais la perruque par terre et la piétinai.

-Fait chier!

Je pris la statuette et sorti de la cuisine. Passé l’encadrement de la porte, je percutais un homme qui devait faire ma taille.

-Qui êtes vous? Et que faites vous avec ma statue!
-Alors c’est vous qui avait voler cette statue heiiiiin?

Je préparais mon poing afin de le lui enfoncer dans la mâchoire. Mais celui-ci se mit a genoux et m’implora de ne pas le frapper. Il m’expliqua le pourquoi du comment de ce vol. Il s'agissait en fait du mari de la femme ayant fait appelle à mes services. Il voulait faire croire à un vol car il trouvait la statuette de la famille de madame immonde et fortement dérangeante.

-Bien… Vous irez dire ça à votre femme!

Je trainais donc l’homme jusqu’à chez lui, le tirant par l’oreille. Sa femme nous voyant ne compris pas de suite. J’obligeais son mari à lui raconter la vériter.

-Que tu n’aime pas ma statuette c’est un fait. Mais la voler pour la faire disparaitre… La statue de mémé Akino… Regarde, j’aime pas tes parents, c’est pas pour ça que je les tues. Bien qu’ils mériteraient des giffles.

La statuette repris place dans son foyer. Je partis laissant libre choix à madame de la punition qu’elle infligerai à son homme.