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 Traversée du Pays de l'Herbe

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Konoha
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Message(#) Sujet: Traversée du Pays de l'Herbe Traversée du Pays de l'Herbe EmptyMar 15 Sep 2015 - 18:43

Partie I : A la découverte du Pays du Vent
Partie II : Départ du Temple Ao'

******

Le lendemain matin, alors que le soleil ne s’élevait qu’à peine dans le ciel, Shido achevait sa préparation avant de descendre dans le hall de l’auberge. Arrivé au rez-de-chaussée, le jeune garçon se dirigea vers l’accueil afin de régler la chambre. Il déboursa la somme requise à contrecœur mais esquissa un semblant de sourire avant de remercier le patron de l’établissement.

A l’extérieur, sur la place principale, se trouvaient les marchands qui faisaient un rapide inventaire de leur cargaison avant de prendre la route. L’un d’eux, après avoir aperçu notre protagoniste, lui fit un signe de la main et l’invita à approcher. Celui-ci rejoignit alors le convoi et salua son groupe.

« Approche, mon garçon. Nous avons oublié de te demander, hier : quel est ton nom ? »

L’intéressé resta silencieux durant quelques secondes. En se remémorant ce qu’il avait lu la veille, il se demandait si dévoiler sa véritable identité était une bonne chose. Plus un individu racontait sa vie et plus il était facile de le manipuler… mais après mûres réflexions, Shido savait pertinemment que ses interlocuteurs ne seraient pas en mesure de jouer avec son esprit. Après tout ce n’était pas leur but.

« Mon nom est Shido.
- Et bien enchanté Shido ! Je suis Murashi, voici mon collègue Nagamoto, et le capitaine de notre escouade armée : Kaneda.
- Ouais, salut…
répondit-il en levant simplement la main. »

Le jeune garçon esquissa un sourire et attendit alors le départ. Comme le lui indiquait l’un des marchands, il prit place à bord d’un des chariots bâchés et s’installa. Cela n’était pas très confortable, mais c’était toujours mieux que de marcher.
Une dizaine de minutes plus tard, une fois que tout le monde était fin prêt pour le voyage, le convoi se mit en route. L’escorte armée était composée de sept hommes, dont le capitaine Kaneda. Celui-ci était en tête, accompagné de deux soldats. Deux autres surveillaient les flancs des chariots et les deux derniers formaient l’arrière-garde. Les marchands ne s’étaient jamais autant sentis en sécurité : les bandits n’avaient qu’à bien se tenir !

Suivant le chemin depuis maintenant une heure, le groupe finit enfin par atteindre la frontière du Pays de l’Herbe. Les deux marchands observaient avec ébahissement les paysages qui s’étendaient sous leurs yeux. Et, tandis que notre héros lisait son bouquin, l’un des hommes l’invita à lever la tête et à admirer lui aussi les terres environnantes. Notre héros s’exécuta et regarda à son tour l’herbe verte qui tapissait le sol. Lui qui n’avait jamais rien connu d’autre que le Pays de la Cascade, voilà qu’il parcourait le monde Shinobi afin de retrouver le Gouverneur Van Hoheinheim. De grands voyages l’attendaient !

Le convoi progressait à vue d’œil. De temps à autres, les marchands sortaient leur carte et relevait leur position. Cela faisait plusieurs heures qu’ils longeaient le fleuve Shoutai, et il était presque certain qu’ils atteindraient prochainement les bords du lac Towada, et la tribu Michikusa. Mais par mesure de sécurité, et vu que les marchands ignoraient leurs objectifs ou desseins, ils décidèrent de s’éloigner du point d’eau, de contourner le village Michikusa et de traverser la forêt.
Cependant, le capitaine Kaneda avait quelques réserves sur ce changement de route. La forêt offrait aux bandits de grands chemins une opportunité en or pour tendre des embuscades. Mais malgré les avertissements du capitaine, les deux marchands se montraient catégoriques :

« Nous passerons par la forêt, un point c’est tout ! Dois-je vous rappeler qui vous paye, capitaine Kaneda ?
- Hmpf… si je pouvais éviter à mes hommes de se faire tuer inutilement dans les bois, cela m’arrangerait.
- Il ne nous arrivera rien, je vous le garantis. »


Sur ces mots, le convoi bifurqua et prit la route qui menait à la forêt. Les marchands semblaient sûrs d’eux mais leur protecteur n’avait pas entièrement tort : des bandits les attendaient peut-être. En écoutant leur conversation, Shido comprit que les choses sérieuses commençaient. Loin de son foyer, loin du temple qui offrait aux voyageurs égarés un havre de paix, il se trouvait désormais en terres hostiles où il risquait sa vie à chaque instant.

Et, après deux heures de marche, le groupe atteignit l’orée de la forêt…


Dernière édition par Shido le Mar 22 Sep 2015 - 11:09, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Traversée du Pays de l'Herbe Traversée du Pays de l'Herbe EmptyVen 18 Sep 2015 - 13:20

« Bon… qu’est-ce qu’on fait : on attend le déluge ou on avance ? »

Murashi s’impatientait, tandis que son collègue Nagamoto consultait sa carte. Shido, quant à lui, observait l’entrée du bois et sentait monter en lui un sentiment d’inquiétude. Depuis que le capitaine Kaneda avait soulevé une potentielle embuscade dans la forêt, il avait compris qu’il n’était plus le petit garçon en sécurité au Temple Ao’. Désormais, il faisait face à de nombreux dangers et devrait être constamment sur ses gardes.
Tenant toujours son bouquin entre les mains, il nota la page à laquelle il s’était arrêté et le rangea dans sa sacoche, avant de se lever et de descendre du chariot. Sous le regard des marchands et des soldats, il s’approcha des premiers arbres, contempla l’obscurité au loin et tira un kunaï qu’il empoigna fermement. Il tourna la tête sur le côté, s’adressant ainsi aux membres de son groupe, et déclara :

« Je veux pouvoir vous remercier d’avoir accepté de traverser le pays avec moi. Je sais me battre ! »

Le capitaine descendit de son cheval et s’approcha du garçon avant de poser sa main sur son épaule :

« Tu sembles déterminé, petit… mais ce sont des affaires d’adultes alors reste en dehors de tout ça.
- Vous croyez peut-être que je suis sans défense ? s’énerva Shido en dégageant d’un mouvement brusque son épaule de la main du soldat. Vous verrez bien ! »

Sur ces paroles, le garçon pénétra dans les bois, tandis que le capitaine remonta à cheval sans dire un mot de plus, excédé de voir qu’un gamin lui tenait tête. Il lança un regard aux marchands et le groupe se remit en route.
Le jeune garçon était en tête du groupe, suivi de près par les cavaliers qui scrutaient les fourrés avec la plus grande attention. Les deux marchands, quant à eux, tenaient fermement les rênes de leur attelage et priaient pour que leur traversée se déroule sans encombre. Les lieux étaient calmes et empreints de sérénité. Dame Nature avait fait son œuvre ici et la végétation rendait le chemin peu praticable par endroit.

Shido observait avec attention, tandis que le scorpion dans sa sacoche s’était redressé pour mieux réagir en cas d’attaque. Compte tenu de sa taille, il n’aurait aucune chance face à des agresseurs, mais il serait tout de même en mesure d’activer le sceau qu’il détenait pour ainsi prévenir Van. Mais notre héros espérait pouvoir faire ses preuves sans avoir à recourir à son sauveur.

Le groupe progressait dans l’obscurité, suivant le sentier éclairé par les quelques rayons du soleil que les feuilles n’étaient pas parvenues à occulter. Le calme régnait en ces lieux, un silence qui se faisait pesant et oppressant à chaque seconde. Les soldats surveillaient la végétation avec la plus grande des concentrations, parés à riposter si des bandits décidaient de leur bondir dessus.

Soudain, au moment où notre héros posa le pied à terre, un bruit suspect résonna. Il baissa la tête aussitôt et constata – malheureusement bien trop tard – qu’il venait de tomber droit dans un piège. Des cordes se tendirent en quelques instants et formèrent autour du jeune garçon une prison suspendue à plusieurs mètres du seul. Les marchands hurlèrent simultanément, tandis que les soldats empoignèrent leurs épées avant de les tirer violemment de leurs fourreaux.

« Gwahahahahahaha ! Je crois qu’on a une prise ! »

Un homme d’une taille imposante sortit de derrière un buisson avant de faire face au convoi, les mains posées sur les hanches. Un sourire sadique dessiné sur ses lèvres, une longue balafre qui partait de son front pour redescendre jusqu’au niveau de sa bouche, cet individu imposait le respect par sa seule apparence. Shido observait la scène depuis sa prison de cordes, et vit approcher cinq autres gaillards plus frêles que leur supérieur.
Soudain, le meneur se tourna vers les buissons et se mit à vociférer :

« Hey ! Viens là misérable, au lieu de rester planqué !! »

Apparut alors un individu de petite taille, légèrement voûté et vêtu de vêtements en meilleur état que ceux de ses confrères bandits… Il se mit sous la lumière du soleil et sortit un vulgaire poignard. Et, à en juger la force à laquelle celui-ci tremblait dans sa main, il était presque évident que ce grand garçon ne s’était jamais servi d’une arme.

« Tu vois que le grand air te fais du bien, hein ? Gwahahaha ! Au lieu de rester au camp comme un planqué à nous donner tes conseils !
- Oui chef, mais je ne sais pas me battre, et…
- La ferme, on a des invités qui nous apportent un beau butin ! »

Tandis que les hommes en bas se préparaient à défendre chèrement leur vie, Shido examinait le comportement de l’armoire à glaces et de son subordonné. Le premier paraissait impulsif et surtout dépourvu de bon sens, si bien qu’il devait sans aucun doute être conseillé par cet individu chétif, plus lucide et malin.
Mais quelque chose clochait dans leur relation. Bien que les deux trouvaient chacun un intérêt en l’autre, ils ne paraissaient pas s’entendre. L’un dominait et l’autre s’écrasait… pourquoi ne pas tirer profit de cette situation… détonante ?
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Message(#) Sujet: Re: Traversée du Pays de l'Herbe Traversée du Pays de l'Herbe EmptyDim 20 Sep 2015 - 1:03

Le jeune garçon observait la scène depuis les hauteurs avec la plus grande attention. En analysant le comportement des deux compères en contrebas, une idée lui vint à l’esprit. La relation existante entre l’armoire à glaces et son conseiller était extrêmement tendue, et il suffisait d’un peu d’imagination et d’audace pour semer la discorde entre eux et, accessoirement, se sortir de ce guêpier. Il fallait cependant trouver un argument assez solide pour mettre le feu aux poudres…
Le scorpion, un peu secoué dans la sacoche de notre héros, se redressa difficilement et jeta à son tour un son coup d’œil à la scène. Il dénombra mentalement les bandits : cinq larbins, leur chef et son conseiller. Il dirigea son regard vers le jeune garçon et lui demanda d’une voix silencieuse :

« Nous sommes en mauvaise posture : dois-je prévenir Van ?
- Il n’en est pas question ! J’ai une idée pour retourner la situation à notre avantage… cela laissera le temps aux soldats d’attaquer. »


Sur ces mots, Shido se mit à gigoter, attirant ainsi l’attention du chef des brigands :

« T’as fini de gigoter ? On s’occupera de toi après ! ricana-t-il avant d’approcher la main de sa hache attachée à sa ceinture.
- Attendez ! Je croyais que nous avions passé un accord ! »

Tout le monde resta bouche bée devant cette déclaration plus qu’inattendue. Les regards convergèrent dans sa direction et chacun attendait, interloqué, les explications de notre protagoniste.

« Un quoi ? Un accord ? Il tourna la tête vers ses hommes, lâcha un rire gras et moqueur avant de répliquer Depuis quand nous passons des accords avec les marchands ? »

Il avait l’attention de leur agresseur. Il fallait jouer serré à présent : construire un argumentaire plausible et surtout convaincant. Shido désigna du bout de l’index le conseiller situé derrière le bandit et s’expliqua le plus clairement possible :

« Nous avions un accord, oui. Nous avons croisé cet homme et convenu d’un traité de non-agression contre une belle somme d’argent bien entendu ! »

Le meneur se retourna vers son acolyte, étonné tout comme lui, et se prépara à répondre. Mais notre héros ne le laissa pas parler et poursuivit :

« Il nous a fait comprendre que pour traverser le Pays de l’Herbe il fallait faire attention aux bandits… et que moyennant finances il serait prêt à nous éviter ce genre de désagrément. »

La situation était complexe. Les marchands et leur escorte restaient silencieux face à ce tissu de mensonges. Mais l’un d’eux devinait la ruse que tentait le petit garçon : semer la zizanie chez les assaillants. Il se permit également une petite intervention afin d’appuyer le discours que tenait Shido.
L’armoire à glaces, qui semblait avoir sauté à pieds joints dans le traquenard, dévisagea son acolyte d’un regard noir et lui demanda des explications :

« C’est vrai tout ça ? Tu as déjà rencontré ces hommes ?
- Mais jamais de la vie !
- Bien sûr que si, arrêtez de mentir ! s’insurgea Shido qui essayait tout ce qui était en son pouvoir pour sauver la vie de ses compagnons. Vous avez accepté pas moins de cinq mille ryos pour assurer notre sécurité !
- Comment ça, tes hommes ? s’énerva le meneur qui ne comprenait plus rien à ce qu’il se passait. Et puis d’ailleurs, où est l’argent que tu n’as pas partagé ?!
- Ce sont des mens…
- Cet homme coupa notre héros qui n’en démordait pas, s’est ensuite présenté à nous comme étant le chef d’un groupe de bandits qui sillonnent Kusa no Kuni. Et il nous a assuré que personne ne serait attaqué durant notre traversée. Traitez-moi de menteur, allez-y ! »

Sentant le poids de toutes accusations qui le pesait de plus en plus, le conseiller fit instinctivement un pas en arrière. Grave erreur ! Le chef des bandits commençait peu à peu à croire au discours du jeune garçon, si bien qu’il ne put se retenir plus longtemps : il se jeta sur son acolyte, l’empoigna par le col et serra fortement tout en vociférant des insultes. Il était innocent, certes, mais Shido savait qu’en manipulant le plus influent et le plus fort des deux il pourrait se sortir de cette situation. Finalement, son bouquin lui aurait été utile plus tôt que prévu !
Les bandits avaient les yeux rivés sur leur supérieur et oublièrent, l’espace d’un instant, les marchands et leur escorte armée. Notre héros, qui comptait bien profiter jusqu’au bout de son ascendant sur l’ennemi, se tourna vers ses coéquipiers et leur fit discrètement signe de foncer. Le capitaine lui lança un regard approbateur et ordonna à ses hommes de tirer leur sabre et de se ruer sur l’ennemi.
L’effet de surprise marcha à merveille : l’un des bandits tomba à terre avant même de pouvoir riposter.

« Que… merde !! On s’est fait avoir !! Chargez, tas d’bons à rien !! »

Le chef des bandits lâcha son acolyte qui s’effondra au sol en suffoquant. Il s’empara alors de sa hache et fonça à son tour dans la bataille. Deux brigands étaient déjà tombés, il n’en restait plus que quatre dont le leader. Shido afficha un sourire satisfait : son stratagème avait fonctionné à merveille et avait donné l’avantage à son groupe.
L’un des soldats s’éloigna du combat, atteignit l’arbre autour duquel étaient enroulées les cordages qui retenaient la prison de notre héros intacte, et aida ce dernier à descendre. Après avoir retrouvé la terre ferme, le jeune garçon empoigna fermement son kunaï et se plaça face à un des bandits. Celui-ci observa le cure-dent que tenait le binoclard face à lui et se mit à ricaner. Shido lui adressa un sourire malicieux avant de lever les bras, utilisant ainsi une partie de son chakra pour soulever une rafale de vent sur son adversaire. Des nuées de sable lui arrivèrent dans les yeux, l’aveuglant un court instant. Il fit quelques pas en arrière mais malheureusement son talon heurta une racine qui s’était propagée hors du sol, le faisant ainsi tomber à la renverse. Sa tête entra en collision avec un objet assez dur pour l’assommer. Notre protagoniste le fixa quelques secondes, s’assurant ainsi qu’il était bel et bien hors-jeu, avant de se diriger vers le suivant. Mais les soldats avaient déjà fait le ménage : le chef des bandits, son conseiller et un troisième bandit étaient assis par terre, ligotés. Deux étaient morts et le troisième étendu sur le sol, assommé.

Le capitaine Kaneda s’approcha de celui-ci, se pencha et demanda à un de ses hommes d’apporter de nouvelles cordes. Les marchands soufflaient enfin, alors que Shido ne pouvait détacher son regard des corps sans vie des deux bandits qui baignaient dans leur propre sang. C’était la première fois qu’il voyait un cadavre… Sentant son cœur battre de plus en plus fort, il détourna rapidement les yeux et réprima avec difficulté la nausée qui l’assaillait.

« On ne s’habitue jamais à cela avoua le capitaine en constatant que le teint du jeune ninja avait viré au blanc pâle. Respire un grand coup et n’y pense plus. Il se tourna vers ses hommes et s’exclama On continue la route ! Embarquez-moi celui-ci sur le chariot et attachez les autres entre eux : marcher leur fera le plus grand bien ! »

Sur ces mots, les hommes armés s’exécutèrent et, en deux temps trois mouvements, le groupe était prêt à repartir. Shido s’installa aux côtés d’un des marchands et resta silencieux.

« Merci au fait.
- Hm ? Pardon je… quoi ?
- Merci d’avoir inventé toute cette histoire pour nous donner une chance.
- Oh, ce n’est rien… »

Shido replongea dans ses pensées. Avec du recul, il s’était en priorité improvisé manipulateur pour sauver sa propre vie. Mais au bout du compte, il avait réussi à protéger tout le monde, ce qui n’était pas une mince affaire. Et pourtant, cela ne lui faisait rien : son attention était focalisée sur les cadavres des deux bandits. Difficile de faire abstraction de cela : ôter la vie de quelqu’un n’était pas un acte fait à la légère. Certes, certains désaxés ne ressentaient plus aucune émotion et n’avait plus d’état d’âme, ce qui le rendait extrêmement dangereux… mais là…
Notre héros se réconfortait en se disant qu’il n’était pas le « tueur », qu’il n’avait pas de sang sur les mains. Et pourtant, à cause de son subterfuge, deux hommes sont morts. Était-ce sa faute ?

Le convoi reprit alors la route, traversa la forêt et finit par gagner la frontière entre le Pays de l’Herbe et celui de la Pluie…
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