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 Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyLun 14 Sep 2015 - 18:55

Ordre de mission:

Enfin, une belle journée! Bon, c’était tout de même vite dit puisque le ciel était constamment couvert de gris, mais au moins nous n’avions pas de pluie comme les derniers jours. Il n’y avait rien de plus déprimant que la pluie. La neige au moins, c’était beau et on pouvait quelque chose avec, des boules ou des bonhommes de neige par exemple. La pluie, elle, non. Ça ne faisait que rendre tout mouillé et inconfortable. Bref, je détestais la pluie. Et avec les averses que nous avions eues, j’étais en train de devenir fou. J’avais beau réussi à m’être trouvé des façons de m’occuper, ce n’était que temporaire et je m’en laissais rapidement. Je me serais bien entraîné un peu au combat avec Aka, mais nous n’avions pas assez de place dans l’appartement et je ne tenais beaucoup trop à notre mobilier pour risquer de l’endommager ou pire encore, le détruire. Je m’étais donc contenté donc du même conditionnement physique auquel j’étais habitué. Heureusement qu’aujourd’hui sonnait la fin du mauvais temps, même si le Soleil refusait toujours de se montrer.

Nous disions donc qu’aujourd’hui changeait des autres jours puisque la pluie n’avait pas l’air d’être au rendez-vous. N’en demandant pas plus, je me dépêchai de me préparer et de sortir à l’extérieur, Aka sur les talons. Ce dernier en avait aussi marre que moi de rester enfermé dans l’appartement comme un lion en cage. Aussitôt, je fus assailli par l’odeur humide et mouillée laissée par la pluie. Pour autant que je détestais la pluie, cette odeur ne m’était pas désagréable, me rappelant des souvenirs d’enfance tout en indiquant la fin des averses. Me satisfaisant de peu après les derniers journées d’un ennui mortel, je me contentai de me promener dans les rues désertes de Konoha – après tout qui voudrait bien se promener dans un temps aussi ennuyeux – avec pour seul compagnie mon ninken alors que je laissais les odeurs qui avaient tout de plus naturelles me transporter ailleurs. Pour autant que je pouvais en sentir, il n’y avait aucun signe d’averses dans l’air alors j’allais en profiter. Cependant, toute bonne chose à une fin et c’est justement ma faim qui m’indiqua qu’il était peut-être temps de retourner se mettre quelque chose sous la dent.


Nous étions en train de manger un bon bol de ramen chaud – oui oui, même Akamori – lorsqu’on cogna à ma porte. Intrigué de voir qui sortirait à un temps aussi morne pour venir nous voir, je me dépêchai d’aller ouvrir pour me retrouver face à un membre de forces spéciales qui venait me remettre une convocation pour une mission. Après un bref hochement de tête, je refermai la porte et allai terminer mon repas avant d’aller me changer pour les circonstances. Après tout on ne s’habillait pas de la même façon pour aller prendre une marche et pour aller en mission, cela allait de soi! Sous mon juban j’enfilai donc un chandail à manches longues qui, malgré sa minceur, saurait parfaitement me garder au chaud en automne tout en étant imperméable. Les merveilles qu’on trouvait dans les boutiques de nos jours. J’enfilai également des pantalons fait du même matériau sous mes pantalons ordinaires et attrapai ma ceinture à pochettes, un incontournable pendant les missions. Maintenant que j’étais habillé pour les circonstances, il était temps d’aller au Palais. Parlant de circonstances, j’étais même heureux que celles-ci nous donne une mission; cela me fera changer d’air tout en m’occupant autrement. Arrivés au Palais, nous n’attendîmes que très peu longtemps pour notre coéquipier, ou plutôt coéquipière lorsque je la vis entrer dans la salle. Je compris que tout le monde était réuni lorsque le briefing commença.

Dans les premiers temps je me demandai pourquoi le village nous envoyait enquêter sur un groupe ayant interceptés l’une de nos équipes. Était-il possible que seul un nombre restreint d’individu ait été au courant, insinuant donc qu’une taupe s’était glissée parmi nos rangs? Heureusement non, mais le tableau qu’ils dressèrent ne fut pas meilleur pour autant. Car si ce n’étaient pas des Konohajins qui semblaient se rebeller, je voyais clairement l’implication de mon clan, comme tout le monde d’ailleurs. Je veux dire, des marques canines? Alors qu’aucun Inuzuka ne faisait partie de l’équipe qui s’était fait attaquer? Pour de vrai? Cela pointait directement vers des Inuzuka, mais je ne pouvais pas croire que des Inuzuka auraient laissé des traces aussi flagrantes derrière eux. Peut-être que dans le feu du combat… Enfin, rien ne servait de méditer inutilement là-dessus, le meilleur moyen serait d’aller voir sur place et regarder de nos propres yeux. Qui sait, s’ils ont laissé de si grosses traces peut-être auront-ils laissé une odeur qui me permettra de les retrouver?


- Merci d’être venu me voir pour ce coup-là, je vais faire en sorte de tirer cette histoire au clair.

Je m’inclinai légèrement devant mes supérieurs et quittai la salle de briefing, mon ninken et la jeune femme derrière moi. Nous ne fîmes à peine quelques pas avant que je ne l’interpelle. Elle m’était tout à fait inconnue et j’avais horreur de ne pas connaître ceux avec qui je faisais mes missions. Je devais donc rapidement rectifier les choses.

- Je ne pense pas t’avoir déjà vu, serais-tu liée au clan Inuzuka? Pour ma part, tu auras sans doute deviné que je suis un Inuzuka. Je suis Takeo, et mon compagnon c’est Akamori.

Ma curiosité avait primé, ne pouvant me retenir de lui demander son lien avec le clan. Si elle ne l’était, pourquoi l’avait-on choisi pour cette mission? Aurait-elle des habiletés complémentaires aux miennes? Ou bien simplement le genre d’habiletés requises pour ce genre de missions? Après tout, on nous avait bien dit de ne pas engager l’adversaire, mais de simplement aller à la récolte du plus d’informations possible. Si une équipe complète avait déroutée par ce groupe inconnu, ce n’était pas notre petit duo qui parviendrait à faire quoi que ce soit. Non, Konoha avait raison; le mieux était de ramasser les informations et ensuite d’agir en conséquence.
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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyMer 16 Sep 2015 - 13:35

    Une rébellion ? Le clan Inuzuka n'avait pourtant jamais fait de vagues, c'était au contraire un clan des plus calmes. Mahogani ne se sentait pas trop à sa place dans la salle, une mission de cette importance était totalement hors de ses compétences, bien qu'en y réfléchissant, c'était sans doute Fea qui l'avait recommandé afin de parfaire sa formation avant le début de l'examen. C'était d'autant plus plausible que les Etats Majors avaient décidé de convier un Inuzuka, et pas n'importe lequel, nous parlions de Inuzuka Takeo, membre reconnu. Pas de doute, Fea avait sans doute fait jouer ses contacts. Bien que rien n'était sûr, la Hayashi se réjouissait qu'on lui accordât autant de confiance.

    L'un dans l'autre ces réjouissances s'évanouirent dès l'instant où l'on commanda au trio de ne pas engager les hostilités inutilement. Mahogani n'avait aucun talent de pistage, même sa connaissance du terrain ne valait pas celle de l'Inuzuka. Si les équipes sont généralement complémentaires, elle ne pouvait pas aspirer à grand chose. Suivre le Jônin, un point c'est tout... Mais ça, c'était sans compter sur l'orgueil de la jeune ! Elle devait elle aussi ajouter son grain de sel, trouver la faille. En effet, si les ordres ne commandaient pas directement d'attaquer, ils laissaient cette possibilité. La mission serait une réussite si l'on se procurait assez d'informations, c'est vrai, mais si l'on faisait taire la supposée rébellion dans la foulée ? Le village saluerait alors l'action des deux Konohajins, Mahogani y compris.

    La séance de briefing toucha à sa fin. L'escouade de pacification disposa. Trouver un moyen, trouver un moyen... Un groupe ne vaut rien s'il est désolidarisé, or, il s'avérait compliqué de surprendre une bande d'Inuzuka en alerte. Ils auraient l'avantage dans tous les cas. Un problème épineux, problème qui ne fut pas totalement résolu par la jeune femme alors qu'on l'interpella.

    -Je suis Mahogani du clan Hayashi, disciple de Fea du clan Inuzuka. Elle ne pouvait décemment pas en rester là. Euh... J'ai un peu réfléchis... Nos cibles sont invraisemblablement des pisteurs, leur groupe en possède, tout du moins. Une petite pause. Je pense que si nous arrivions à nous rendre invisible à leur odorat -ce qui semble être leur atout sensoriel premier- nous pourrions aisément les mater, je pense. En les esseulant, un à un, par exemple ?

    Bien qu'elle ne savait pas exactement comment, l'idée était là.

    -Vous savez mieux que quiconque comment tromper votre odorat, nous pourrions peut-être commencer par là...
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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyMer 16 Sep 2015 - 21:14

Alors sa senseï faisait partie du clan, voilà donc qui devait expliquer sa raison sur cette mission. Après tout, ils n’auraient pas mis n’importe qui sur une telle mission; pas avec les répercussions qu’elle pouvait avoir. Son appartenance au clan Hayashi ne changeait pas grand-chose, sinon qu’elle venait d’un clan respecté de Konoha, ayant été témoin de la diversité que le Mokuton pouvait offrir. Mais au moins j’avais son nom, Mahogani. Nous marchâmes quelques secondes en silence une fois les présentations faites avant que la Genin sous ma responsabilités pour cette mission – mais je préférais l’appeler ma coéquipière, en partie parce que nous avions l’air d’avoir pratiquement le même âge – ne revienne à l’attaque. Elle avait déjà commencé à faire tourner ses méninges et trouver une façon de s’approcher de ceux qui aurait sans l’ombre d’un doute un ou plusieurs pisteurs avec eux. Si j’approuvais la première partie de son plan, je fronçai les sourcils à la deuxième. Les mater? Nous ne savions même pas quoi il en retournait, il était un peu trop tôt pour parler de mater qui que ce soit. Non, nous ferions en premier ce que notre ordre de mission nous demandait, soit de ramasser des informations, et après cela nous verrons comment nous agissons. Il était important d’avoir toutes les cartes en main d’avant de faire le moindre mouvement décisif.

- Je pense que nous ne devrions pas nous préoccuper avec une stratégie d’attaque pour l’instant, nous ignorons tous d’eux ce qui inclue leur nombre. Ne fonçons pas la tête baissée.

Cela me faisait bizarre de m’entendre dire ce genre de chose, moi qui étais souvent porté à agir avant de réfléchir, mais c’était justement ces expériences qui m’ont donné la sagesse de ne pas trop m’emballer rapidement. Ce n’était pas très explicite dans mes paroles, mais on savait lire entre les lignes on voyait que je rejetais pour l’instant la proposition de s’en prendre à qui que ce soit… pour l’instant. Je ne peux pas dire que si j’apprends qu’il se trame réellement quelque chose je n’aurais pas le goût de m’en occuper moi-même. Nous nous concentrions donc pour l’instant sur nous camoufler de leurs senseurs. Nous avions maintenant quitté le Palais et marchions dans les rues du village. L’Hayashi me fit remarquer que moi mieux que quiconque était à même de trouver une faiblesse dans leur odorat – et pour cause, j’utilisais moi-même mon odorat pratiquement à tous les jours.

- C’est effectivement le cas, mais si nous voulons tromper leur odorat, cela risque de tromper le mien également. Je pris une petite pause. Ce que je veux dire par là, c’est que si nous trouvons un moyen pour tromper leur odorat et nous approcher d’eux sans crainte, il y a fort à parier que le mien n’y restera pas indifférent. Voulons-nous perdre un moyen sûr et efficace de ramasser des informations pour ne pas se faire repérer? Nous devons peser le pour et le contre et ça tombe bien puisque nous aurons un bon bout de chemin à faire pour y réfléchir.

Je m’arrêtai à une intersection, l’une des dernières avant les Remparts.

- Nous sommes presque aux Remparts, as-tu besoin de passé chez toi chercher quelques affaires? Si oui vas-y, je vais t’attendre aux Remparts.

Quelques minutes plus tard et nous étions en route vers le lieu de l’attaque. À mes yeux, la première à faire était d’aller voir le lieu où notre équipe avait été attaquée. Non, pas attaquée, interceptée. Elle battait en retraite et un tierce-partie est venu se rajouter au combat. Hors, pour ce troisième groupe puisse intervenir, il devait être au courant qu’une telle attaque se donnait. Un point en faveur d’un complot Inuzuka. Nous étions également encore sur le territoire de Hi no Kuni, là où les Inuzuka sont toujours restés dans leurs errances. Disons un demi-point, puisque l’argument n’était pas vraiment fort. Les points commençaient à s’accumuler contre le complot, mais je ne voulais pas faire de conclusion avant d’avoir vu tout cela de mes propres yeux. C’était une chose d’avoir les informations et les faits, mais il fallait aussi un point de vue personnelle à l’affaire, un élément un peu plus concret que du papier.

Nous avions voyagé une journée et demie avant de finalement nous rendre au village le plus près de l’attaque. Pendant le restant du trajet, j’avais pensé à une façon qui nous permettrait de duper l’odorat Inuzuka. Évidemment, la première idée qui me venait en tête était de camoufler notre odeur humaine avec une odeur encore plus forte, mais il fallait trouver et cette odeur et une quantité suffisante pour nous en recouvrir le corps. Si j’avais eu l’occasion de penser à certains candidats, aucun n’avait pour l’instant retenu mon attention. Peut-être Mahogani-san aurait-elle eu plus de chance?


- Si nous nous fions à la carte, notre point d’intérêt ce trouve juste un peu par là, dis-je en pointant vers l’Ouest, mais je voulais qu’on s’arrête prendre une petite pause avant. Avec tout le chemin que nous avons fait, un petit arrêt ne ferait pas de tort. Nous pourrions également demander aux gens du coin s’ils n’auraient pas entendu quelque chose…

Même si j’étais habitué à voyager sur de longues distances, je ne pouvais pas dire que je n’avais pas le trajet dans le corps et voulais donc commencer cela un peu tranquille. De toute façon, le lieu de l’attaque n’était vraiment pas loin d’ici, c’était impossible qu’au moins une personne dans ce bled ne sache pas quelque chose. Et si une personne savait quelque chose, tout le savait car tout le monde savait tout dans ce genre de petite place.
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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyMer 16 Sep 2015 - 22:06

    Au moins, c'était réglé; pas d'attaque à l'aveuglette. Mahogani ne pouvait que respecter le professionnalisme de l'Inuzuka, un esprit qu'elle ne côtoyait pas souvent. Il faut croire qu'elle venait d'entrer dans la cours des grands. L'un dans l'autre, il n'y a rien d'étonnant dans le fait d'interdire les missions délicates aux genins, leur manque d'expérience pouvait avoir un impact politique et militaire trop dommageable pour Konoha s'ils n'étaient pas supervisés. Au moins, l'Hayashi gagnait en sagesse, un bon point pour l'examen chûnin à venir.

    Takeo appela à la patience, en effet, il fallait un moyen sûr et efficace de masquer l'odeur du trio sans pour autant le priver de ses facultés sensorielles. Un problème épineux que l'Hayashi étudia en long en large et en travers pendant leur voyage. Un problème auquel s'ajouta l'objet principal de la mission: le complot. Parce qu'elle y était inconnue, Mahogani se sentait un peu mal à l'aise d'y être mêlée, le nom d'un clan était en jeu, après tout.

    Arrivée au village, Mahogani, presque muette depuis leur départ de Konoha, esquissa une idée. Non, en fait, la vue de ce village plongé dans la forêt, construit en harmonie avec la nature lui souffla une idée.

    -Je vous laisse enquêter de votre côté, si nous cherchons des Inuzuka, peut-être pourriez-vous feindre d'être de la faction séparatiste - chose qui sera beaucoup plus difficile si on fait le rapprochement entre vous et moi, une Hayashi. Un petit sourire s'esquissa sur son visage. Vous n'êtes pas sans savoir que nous autres Hayashi sommes passés maîtres dans la parfumerie. Elle écarta les bras. Finalement, nous n'avons pas besoin de remplacer notre odeur par une odeur plus forte, nous n'avons qu'à la faire disparaître ! Sauriez-vous discerner la forêt de la forêt ? Son sourire s'accentua. La question était bien-sûr rhétorique. Je vais m'atteler à réunir les ingrédients nécessaire pour nous faire disparaître. Donnez-moi deux heures. Je compte sur votre odorat pour me retrouver.

    Techniquement, Mahogani venait de proposer une solution des plus illégales, mais qu'importe, Takeo saurait intervenir si il lui arrivait quoi que ce soit. Aussi, elle s'éclipsa. A elle l'immensité boisée et ses richesses parfumées. Il lui fallait des ingrédients, oui, mais en grande, très grande quantité. La raison ? Elle devait proposer un large choix de variations d'odeurs à son supérieur afin que ce dernier choisisse la plus adaptée. Heureusement pour elle, écorce, fleurs et feuilles se trouvaient en abondance.

    Evidemment, Mahogani n'était pas cruche, inutile de proposer des échantillons trop riches en fleur alors que la forêt était composée à majorité d'arbres. D'ailleurs, Mahogani n'allait pas faire de parfum à proprement parler, non, nous parlons ici d'un liquide sans alcool.

    ***

    Armée de quelques ustensiles crées par son affinité Mokuton, Mahogani s'attela à produire les mixtures dans de grands récipients -crées eux aussi par la magie du Mokuton- capables de contenir assez de liquide pour couvrir l'intégralité de la surface des trois corps. Onze mixtures gluantes et terreuses -le genre qu'on aimerait pas avoir sur soi- avaient vu le jour en l'espace de ces deux heures. Mahogani ne pouvait les différencier, c'était un bon point. Après... A l'Inuzuka de choisir.
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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyMer 23 Sep 2015 - 23:03

Rapide sur la gâchette, l’Hayashi répondit qu’il serait peut-être plus avantageux pour moi de faire cela en solo que de se promener en groupe. Si jamais mon investigation me menait à la rébellion elle-même, il valait effectivement mieux pour moi d’être accompagné que d’Akamori. Je serais vraiment chanceux si c’était le cas, mais on peut toujours espérer. Après tout, je ne dirais certainement pas non à quelque chose de simple pour faire changement! Cela avait été dit de façon anodine, avec plein de bon sens, mais je compris néanmoins que ce genre de tâche n’était pas vraiment sa tasse de thé; peu importe ce en quoi elle excellait ce n’était pas dans la collecte d’informations. Au contraire d’elle, j’étais très doué pour cela puisque non seulement j’avais une personnalité chaleureuse qui déliait bien vite les langues, mais j’avais un compagnon à poil qui avait tôt fait d’attirer la sympathie de ceux que je n’aurais pas réussi à amadouer. Il suffisait simplement de jouer sur la corde émotive des gens et le tour était joué. Je sus bien assez vite son champ d’expertise, puisqu’elle me confia que pendant que je serais dans la ville, elle serait en train de préparer un mélange d’odeurs qui nous ferait non pas disparaître, mais bien intégrer la forêt elle-même. Je levai un pouce en direction de la jeune femme.

- Génial, j’adore cette idée! Très astucieux! Je te laisse donc à tes affaires et vais faire un tour. À plus tard!

Nous avions tous deux notre tâche et deux heures était amplement suffisant afin de faire un tour des lieux et ramasser des informations. Ce n’était tout de même pas un village comme Konoha, il serait donc beaucoup plus rapide d’en faire le tour. Agitant la main à Hayashi-san, je pris la direction de la plaza principale, là où il y avait généralement le plus d’action. Faisant mine de contempler la beauté simpliste du village, j’étais en réalité à l’affut de la moindre décoration, affiche ou personne qui me semblait suspecte. Je faisais également aller mes narines afin que celles-ci puissent sentir la moindre trace de crainte ou d’appréhension qui pourrait les trahir. Faire le tour complet du village ne me pris qu’une vingtaine de minutes et lors de mon enquête préliminaire je n’avais rien dénoté de suspect. Il n’y avait pas le fameux symbole secret dissimulé dans le village, ce qui voulait dire que s’il y avait bien un groupe de résistance dans ce village il était sérieux. Je passai le restant des deux heures à vaquer dans divers lieux publiques – on parle ici de marché public, tavernes et auberges – à glaner çà et là des informations sur le coin, les événements récents et, le plus important d’entre tous, les rumeurs du moment. Car derrière chaque rumeur se cachait un fond de vérité et c’était cette partie qui m’intéressait. Bon d’accord dépendant de la rumeur le fond de vérité pouvait être plus ou moins dilué avec le mensonge, mais tant qu’on parvenait à trouver le peu de vérité dans l’histoire c’était ce qui comptait.

Lorsque les deux heures furent écoulés et que je jugeai que j’avais assez d’informations – ce qui était en effet le cas – je quittai les lieux et repris tranquillement mon chemin vers là où j’avais laissé Hayashi-san. Ça avait été du moins mon intention jusqu’à ce que, quelques secondes après avoir quitté la dernière taverne, mon nez m’informe qu’Aka et moi avions été suivis. Décidément, nous n’étions pas restés longtemps incognito. Encore une fois, une autre erreur de débutant c’était que de sous-estimer l’odorat d’un Inuzuka ce qui ne faisait que renforcer mon impression que nous n’avions pas affaire à mon clan. J’avais tout de même en tête les traces retrouvés sur les lieux et les rumeurs que j’avais entendu dans la taverne qui revenaient me narguer d’un coin de mon esprit et qui m’empêchait de totalement mettre cette théorie de côté. Heureusement pour moi, j’étais plus qu’habitué dans les filatures il me fut donc aisé de les semer et ce malgré la grandeur du village. Je devais toutefois en avertir ma coéquipière, afin que celle-ci soit prévenue.

Lorsque je la rejoignis, je fus aussitôt assailli par un mur d’odeur, une combinaison de plusieurs odeurs différentes toutes plus odorantes les unes que les autres. Une fois remis du choc olfactif, je regardai Mahogani-san et vis devant elle au moins une dizaine de contenant différents avec tous les mixtures aux couleurs et aux consistances différentes. Elle n’avait pas chômé durant les deux dernières heures, même qu’elle en avait peut-être un peu trop fait. Ne vous méprenez pas c’était loin d’être un reproche – j’admirais son investissement et sa rapidité d’exécution – mais nous n’avions certainement pas besoin d’une dizaine d’odeurs différentes pour nous camoufler. À moins que ce soit l’idée, mettre tellement d’odeur que la nôtre ne sera pas remarquable. D’un autre côté non, car trop d’odeur c’est comme pas assez; c’est tout aussi louche.

Pendant que je reniflais les différentes concoctions, je la prévins que j’avais déjà attiré l’attention de certaines personnes sans pour autant avoir directement rencontré des membres de la rébellion. Je lui partageai également tout ce que j’avais réussi à ramasser pendant ma tournée : il n’y avait rien de nouveau dans le village, mais à quelques kilomètres de celui-ci un campement se serait fait. Le point culminant de la rumeur est que le campement regrouperait également des créatures deux fois plus grosses qu’un chien ordinaire. Si les hommes et les bêtes ne font qu’un est encore sujet à beaucoup d’autres rumeurs, mais nous tenions là un très bon morceau. J’étais même près à parier que les traces laissées par l’attaque seraient comme par hasard dans notre trajectoire entre le village et ce campement.


- Très bon travail, Hayashi-san! dis-je finalement après avoir déposé le dernier contenant tout en reportant mon attention sur elle. Tu as tellement fait du beau boulot que j’ai de la difficulté à choisir lequel prendre. Non, pour vrai je crois que je vais prendre un mélange de… ça, ça eeeeet… ça.

À chaque fois, je prenais un contenant différent pour avoir en tout trois petits pots odorants. Au final, j’y étais allé avec ma première impression d’amalgame d’odeurs tout en y allant avec plus de modérations. Me laissant guider par mon nez, j’avais choisi les trois odeurs qui non seulement allaient les mieux ensemble, mais qui me faisait le plus penser aux odeurs qui nous entouraient déjà. C’était drôle à dire, mais chaque région du monde, que ce soit dans Hi no Kuni ou dans les autres pays que j’ai eu la chance de visiter, a une odeur bien particulière qui est le résultat des différents mélanges de faune, flore et températures qui font au final des saveurs uniques. Enfin bref, tout cela pour dire que j’avais pris les odeurs les plus similaires à celles du coin, comme ça nous pourrions encore mieux nous confondre avec la forêt. Maintenant que c’était choisi, je trempai l’index et le majeur dans la première mixture et m’en appliquait derrière les oreilles et au niveau des poignets. J’en fis de même pour les deux autres contenants et mélangeai un peu des mélanges avec la fourrure d’Aka pour qu’il soit lui aussi camouflé.

-Bon, avec ça je crois que nous sommes prêts à aller investiguer. Étais-tu prête, Hayashi-san?

Je me retournai vers elle. Elle devait s’être servie dans les pots elle aussi et devait logiquement être aussi prête que moi. Toutefois, qui savait s’il n’y avait pas un détail qu’elle aurait oublié et qu’elle voulait régler avant que nous quittions pour notre point d’intérêt.
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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyDim 1 Nov 2015 - 20:42

Maintenant camouflé par les odeurs qui devraient sans doute créer une sorte de barrière olfactive – j’avoue moi-même avoir été étourdi les premières minutes avant que finalement je ne m’habitue au mélange de fragrances. Une chose pouvait être certaine, ils ne nous verraient jamais arriver! Me retournant vers l’Hayashi, je lui demandai si elle était prête à partir à l’enquête et vis aussitôt que je devrais faire cette partie de mission en solo. Le teint blême, ses traits étaient contractés par l’effort tandis qu’elle se tenait le ventre des deux mains. Sans dire un mot de plus, la jeune femme se jeta dans les toilettes et me cria d’au-travers la porte fermée de partir sur-le-champ. Me doutant que je ne devrais pas rester ici plus longtemps, je me dépêchai avec Aka de quitter la petite chambre que nous avions prise pour prendre la direction de la forêt. C’était dommage pour l’Hayashi, mais je ne pouvais pas laisser des crampes intestinales retarder notre mission; plus le temps passait plus la trace devenait froide.

Toujours couvert sous notre brume protectrice, Aka et moi nous enfonçâmes sans hésitation dans la forêt et nous mîmes à la recherche des traces du combat qui nous avait amené ici. Comme de fait les odeurs laissées étaient faibles, mais suffisantes pour notre odorat pour la retrouver et après quelques minutes de vagabondages nous tombâmes finalement sur la scène de crime. Presque instantanément, l’odeur de sang que j’avais décelé dans la forêt se fit beaucoup plus présente, indiquant que cela provenait bel et bien d’ici. Je retroussai imperceptiblement le nez alors que je m’avançais un peu plus afin d’étudier avec plus d’attention l’ancien champ de bataille. Heureusement on avait ramenés les corps de l’équipe interceptée au village pour les cérémonies officielles, mais j’en avais suffisamment devant les yeux pour témoigner de la brutalité de l’attaque. Peu importe qui avait fait ça, ils n’y étaient pas allés à moitié. Un peu partout dans la clairière que la bataille avait causée, les arbres et les branches étaient teintées de rouge et, comme le rapport le mentionnait, de larges entailles dans les troncs. Tout de suite, j’identifiai les marques comme celles d’un ninken.


- Aka, viens voir ici.

J’appelai mon ninken qui s’avança jusqu’à être à mes côtés et son regard se posa sur ce que je lui montrais. Aussitôt, un grondement sourd vint du fond de la gorge du chien-ninjas. En tant que prédateur il comprenait bien le besoin de chasser et de se nourrir, mais ce que nous regardions en ce moment était loin d’être une nécessité : cela avait été un massacre purement et simplement. Même lui ne pouvait approuver d’une telle brutalité et d’une violence aussi gratuite. Enfin, ainsi était fait le monde shinobi et nous ne pourrions rien n’y changer; nous pouvions simplement nous arranger pour que cela ne se reproduise plus. Délaissant ce coin de la clairière, je tachai d’en faire le tour et d’observer les différents coins qui méritaient inspection. Grand bien m’en fit puisque sans cela je n’aurais probablement jamais remarqué un détail qui prenait toute son importance. Partout où je regardais ne laissaient de traces que les ninkens, à croire que les shinobis les montaient comme des montures et les attaquaient depuis celles-ci. Non c’était beaucoup trop absurde, personne n’oserait essayer de monter un ninken comme une monture de guerre. C’est alors qu’une idée s’imposa à mon esprit et j’y vis aussitôt la seule explication possible : les shinobis n’avaient pas été là depuis le début. Il s’agissait là de l’œuvre de ninken uniquement, une attaque de ninken. La question qui découlait maintenant de cette constatation était : Pourquoi? Pourquoi une meute de ninken s’en serait-elle prise à un groupe de shinobi qui ne leur voulait clairement aucun mal, même qu’ils étaient en situation de replis? Ce n’était pas ici que j’allais avoir ces réponses, c’est pourquoi je pris la décision de poursuivre mon enquête et essayer de pister les ninken jusqu’à leur repaire. L’attaque avait été d’une telle sauvagerie qu’ils n’auront probablement même pas pensé à couvrir leurs traces.

Il y avait décidemment quelque chose qui clochait avec ces ninkens. De nature anormalement féroce, ils étaient l’inverse de tous les ninken que j’avais rencontrés dans ma vie laissant des traces beaucoup trop évidentes de leur passage. Les ninken que je connaissais étaient aussi furtifs que mortels alors qu’eux… Au moins, je me consolais en me disant que cela ne serait pas difficile de remonter jusqu’à leur trace. Suivant les traces laissées dans le sol – où je ne remarquais aucune trace humaine ce qui ne faisait que confirmer mes soupçons – je sentis bientôt une odeur qui mit aussitôt mes sens en alerte. Nous nous rapprochions du campement, il nous fallait faire attention. J’espérais que notre couverture olfactive était toujours fonctionnelle, sans quoi toute la furtivité avec laquelle nous avions avancée aura été pour rien. D’un autre côté, je n’entendais pas le moindre son de l’autre côté du buisson derrière lequel nous nous étions finalement cachés sentant que nous étions tout juste à côté de notre objectif; ce qui laissait présager qu’ils n’étaient pas encore conscients de notre présence. Cela pouvait tout de même être un piège, voulant me leurrer dans un faux sentiment de sécurité; je devais donc rester prudent coûte que coûte. Prenant finalement la décision de jeter un coup d’œil, je sortis la tête des buissons… et posai les yeux sur un des spectacles les plus horribles que j’ai été donné de voir.


- Mais qu'est-ce que...

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Message(#) Sujet: Re: Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi Mahoganî] Des traces plus que suspectes [Mission rang B - Hayashi  Mahoganî] EmptyLun 2 Nov 2015 - 17:43

- Mais qu'est-ce que...

Ayant de la misère à croire ce que je voyais, mes yeux balayèrent ce qui avait tout l’air d’une fourrière à ninken ne trouvant pas d’autres mots pour décrire l’horreur que j’avais devant moi. Il devait bien y avoir une douzaine – ou peut-être même une vingtaine – de cages en métal, alignées et empilées d’un côté de la clairière, alors que de l’autre côté de la clairière une petite arène en sable où tous les hommes s’agglutinaient. Je ne voyais pas ce qu’il se passait dans cette arène avec tout ce monde, mais les sons qui me parvenaient étaient suffisants pour que je comprenne que c’était des ninkens qui se battaient l’un contre l’autre au plus grand plaisir de ces porcs. Je détournai le regard, dégoûté, alors qu’une colère comme j’en avais rarement ressenti commençait à me brûler de l’intérieur. Comment eux, de simples humains, osaient-ils poser la main et aller aussi loin jusqu’à maltraiter de la sorte des créatures aussi nobles que les chiens-ninjas? Il ne m’en fallait pas plus pour que je me jette dans la clairière et aille régler leur compte, mais mon ordre de mission me revint subitement en tête et dut à contrecœur me résigner à garder cela pour une autre fois.

Plus je passais du temps à les observer, plus les pièces du puzzle commençait à se placer. Je n’avais pas encore une vision globale des opérations ni de l’étendue de celles-ci, mais c’était un bon début. Ce que nous avions initialement cru être une cellule renégat des Inuzuka était en fait des trafiqueurs, des braconniers à ninken. Après les avoir capturés, ils les séquestraient de toutes sortes de façon – isolement, confinement, jeûne – tout en aiguisant leur agressivité avec des combats sanguinaires. Il en ressortait des créatures loin des animaux intelligents qu’étaient les ninkens, des animaux sans aucune réflexion et amenés au bord de la folie, faisant ainsi la chair à canon parfaite à envoyer faire le sale boulot. Encore une fois une vague de chaleur me traversa le corps tandis que la colère me prenait de nouveau, mais je repris rapidement contenance et observai encore plus minutieusement le campement pour le moindre détail. Il me fallait le plus de détails que possible afin de pouvoir réagir le plus rapidement possible une fois de retour à Konoha.

Plus j’observais les lieux, plus je me disais que je devrais sans l’ombre d’un doute discuter du sujet avec Motari-sama à mon retour pour voir ce que nous ferions de tout cela. Il manquait un lien dans toute cette histoire et c’était le lien qui reliait les braconniers aux ninkens : comment de simples chasseurs avaient-ils été capable de capture autant de ninkens? Plus simple encore, comment avaient-ils réussis à un capturer ne serait-ce qu’un seul d’entre eux, ne parlons pas d’une meutre? Je n’aimais pas la direction que mes pensées prenaient, aussi les tassai – n’ayant pas encore d’évidences solides pour ce que j’avançais – et retournai à ma reconnaissance des lieux. Il y avait encore beaucoup trop de zones d’ombres dans cette histoire, mais c’était probablement tout ce que j’arriverais à apprendre aujourd’hui. J’allais faire demi-tour et retourner vers Mahogani-san quand j’eus soudainement une brillante idée. Un bref coup d’œil vers l’arène confirma ce que je pensais et aussitôt je sus que je n’avais d’autre choix que de suivre mon instinct.


- Tu penses à ce que je pense, Aka? lui chuchotai-je.

Un petit
Humph de sa part me fit comprendre qu’il me suivrait et c’est donc sans attendre un instant de plus que nous nous lançâmes vers les cages. Les hommes étaient tous obnubilés par l’effusion de sang et de barbarisme devant eux pour penser à regarder derrière eux, c’était pourquoi Aka et moi prendrions cette opportunité pour porter un sacré coup à leurs opérations : nous allions libérer tous les ninken captifs, leur redonnant leur liberté et le temps de se remettre des traumatismes de leur captivité. Sans prendre le temps de vérifier si le verrou était proprement détruit, je passais en trombe devant les rangées de cages en faisant fondre les verrous avec mes mains enflammées par le Katon. Nul doute que tout ce brouhaha les détournerait du combat de chiens, c’était pourquoi je devais faire le plus rapidement que je le pouvais avant de me faire repérer. J’en étais à la fin de ma rangée lorsque je commençai à entendre quelques exclamations, la plupart de douleur alors que les bêtes relâchées se retournaient sur la première proie en vue. C’était un peu ironique – et très libérateur – de voir que c’était leur traitement des ninkens qui avait causé leur perte. Ne voulant pas assister au massacre, je fis un signe de tête à Akamori et nous disparûmes dans la forêt sans que personne ne sache ce que nous avions fait.

Une fois de retour au village, je fus soulagé de retrouver Mahogani-san endormi dans son lit, toute trace de malaise disparue. Malgré le fait que nous soyons toujours en après-midi, je l’imitai et tombai dans un sommeil qui fut malheureusement peu bénéfique puisque hanté par ce dont j’avais été témoin. Je me réveillai presque plus exténué que lorsque je me suis assoupi et abandonnai l’idée de reprendre des forces. Le Soleil commençait à descendre lorsque je me réveillai et décidai de partir le lendemain matin plutôt que de faire du voyage de nuit. Toujours profondément endormie, je laissai l’Hayashi avec Morphée et allai profiter des bienfaits du village maintenant que je n’avais plus besoin de garder l’œil ou l’oreille ouverte pour la moindre rumeur. Lorsque je revins, je n’eus cette fois-ci aucune difficulté à m’endormir et nous repartîmes le lendemain matin tous frais et dispos. Je mis ma coéquipière au courant de mes trouvailles de la veille, sans toutefois lui parler de mon acte digne d’un révolutionnaire, puisqu’elle était avec moi dans le coup et avait grandement aidé à la réussite de la mission. Sans ses odeurs, les ninkens auraient sans doute donné l’alarme et nous n’aurions rien pu observer. Je la remerciai une dernière fois de retour à Konoha et pris aussitôt le chemin de Palais pour mon rapport tout en pensant à ce que j’allais dire à Motari-sama.
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