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 Un parchemin en péril. [Solo - Rang C]

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Konoha
Aburame Junpei
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Message(#) Sujet: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptyVen 21 Aoû 2015 - 2:17

Ordre de mission:

Une alarme stridente fut la première chose que j’entendis en me réveillant ce matin. Puis ce fut un mal tête qui m’asssailli le crâne qui me fit chambranler. Je posai la main sur ma table basse pour de la stabilité puis entendis de l’eau éclaboussé. Je me jetai sur le verre d’eau puis le but d’une seule traite. Petit à petit, des souvenirs de la veille me revenait en bribes. Hier soir avait été une soirée – ou plutôt une nuit – assez arrosé en saké, buvant à moi seule au moins une bouteille, peut-être même deux, je ne saurais le dire. Le résultat restait le même de toute façon. Je me dirigeai alors vers la cuisine, où je me préparai un bon café. Je le pris noir cette fois, question de bien me regaillardir. Je sirotai le breuvage avec prudence, assis sur une chaise pour me remettre de mon réveille. J’étais donc assis à table lorsqu’un petit picotement vint déranger le silence de mon appartement. Cherchant la cause du dérangement, je trouvai finalement un petit oiseau qui piquait ma fenêtre. Me dirigeant alors vers la fenêtre, je remarquai le message qu’il avait d’attacher à la patte. J’accueillis le petit oiseau sur mon doigt puis dénouai le message qu’il transportait pour finalement le laisser s’envoler par le fenêtre, libre comme l’air. Quant à moi, j’avais une mission à compléter.

Je déroulai donc le petit parchemin puis y lu la convocation de mission, m’invitant dans les plus bref délais. Je me dépêchai donc vers ma chambre, où je m’habillais en vitesse, puis je déployai mes ailes à l’intérieur sortit immédiatement par la trappe sur le toit et m’envolai vers le Palais. Mais avant cela, je fis un petit détour par le centre-ville pour m’acheter deux bâtonnets de sukiyaki que je mangeai rapidement sur place avant de reprendre ma route. Je fus au palais en quelques minutes puis passai directement à la salle indiquer dans la missive. Une fois les escaliers monté, j’entrai dans la pièce et me trouvai devant deux hommes, un shinobi et un autre vêtue de vêtements amples. Je saluai les deux hommes en question puis le shinobi pris la parole, se présentant lui-même ainsi que le marchand à ses côtés. Il me présenta alors la mission qu’on m’assignait : dans le village de Kitsunebi, dans la forêt de San’rin Sejka, se trouvait un parchemin contenant des informations importantes concernant une certaine guilde de marchand. Malheureusement, l’information c’était répandu et celui-ci se trouvait maintenant à risque dans ce coin reculé du Pays du Feu. Je devais donc aller chercher ledit parchemin et le ramener sains et sauf à Konoha. Il allait sans dire que j’aurais probablement des gens à mes trousses, eux aussi après le parchemin. Ayant terminé ses explications, le marchand ajouta simplement de faire vite. Ce fut sur ces dernières paroles que je quittai les lieux, me dirigeant sans plus tarder vers les remparts

Je passai au rempart signer les papiers de sorties puis m’envolai à toute vitesse en direction nord-ouest, prenant le mont Mori comme point de repère. Je ne fis halte qu’à de courtes occasions, voyageant même de nuit sous ma forme d’aigle pendant quelques heures de noirceur avant de finalement m’arrêter dormir. Dans la nature, je trouvais bien plus pratique de dormir sous ma forme d’aigle, c’était moins de soucis. Je me levai assez tôt le lendemain matin et me mis aussitôt à la recherche d’un repas. Je survolai donc la forêt, le regard à l’affut. Je repérai finalement un succulent lapin ayant tout juste atteint l’âge adulte. Sans hésité un instant, je fonçai droit sur ma proie puis l’emportai avec moi ans les airs sans même qu’elle est eu le temps de réagir. Me posant à la jonction de deux grosses branches, je m’installai pour manger mon festin. Il ne restait plus une once de viande sur la carcasse lorsque j’en eu fini avec et pu enfin reprendre la route, prévoyant arrivé à Kitsunebi en début d’après-midi.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptyMar 25 Aoû 2015 - 3:31

Il y avait plus d’un avantage à voyager sous ma forme d’aigle , l’un d’entre eux étant que cela me prenait beaucoup moins d’énergie que sous ma forme humaine. Je planai de mes longues ailes d’un beau brun caramel, regardant de haut les arbres de la forêt. Je portais le regard au loin et m’orientais vers ma destination à l’aide du géant Mont Mori, que je ne pouvais pas manquer. Je n’avais pas hésité à piger deux ou trois mulots dans la forêt en cours de route, ayant un appétit insatiable sous ma forme animale. Je pris à gauche du Mont Mori puis volai par-dessus la chaine de montagne à laquelle il appartenait, toujours vers l’Ouest. Une fois les montagnes derrière moi, je cherchai du regard au pied des montagnes pour un village. Je cherchai quelques minutes puis trouvai le petit village à l’orée de la forêt, se dissimulant à merveille parmi les arbres. Je n’étais toutefois pas tombé dans le panneau. Je descendis alors lentement vers le village, planant jusqu’à une hauteur d’environ vingt mètre avant de finalement prendre ma forme humaine. Je me posai alors près du bâtiment qui me semblait être le point névralgique du village, attirant les habituels regards époustouflés des villageois. Je pouvais toutefois voir quelques villageois se retirer, ne faisant pas confiance à une telle créature. Ça aussi, j’y étais habitué.

Les gens du Pays du feu en général, pas seulement ceux de Konoha, était plus curieux qu’apeuré à l’arrivée d’un Gekei. Les enfants surtout voulait toucher mes ailes, ayant perdue plusieurs plumes aux enfants plus jeunes. Ce n’étais pas l’expérience la plus agréable, mais ça repoussait alors pourquoi pas. Je fus toutefois choyé ici et ne perdis pas une seule plume. Je passai environ cinq minutes avec eux, laissant les enfants faire alors que je m’expliquai avec les parents. Je me présentais premièrement et leur révéla que j’avais donc affaire avec la Guilde des marchands. Heureusement pour moi, l’un des parents était justement membre de ladite guilde, mais n’avait toutefois pas autorité sur la chose, n’en ayant lui-même entendu que les grandes lignes. Il pouvait toutefois me conduire à la Guilde où je pourrai rencontrer le Président. Les parents rappelèrent leur enfant et je pu enfin suivre le membre de la Guilde. Il s’agissait d’un village relativement grand et assez développé technologiquement, ayant eux aussi accès à plusieurs des technologies disponibles à Konoha. Je marchand en silence derrière le membre, regardant autour de moi sans toutefois perdre mon guide de vue. Il y avait plusieurs enseignes encadrés d’ampoule, des plus petites dotées elles de néons. Alors que Konoha avait la majorité de ses bâtiment peint de couleur pâle, les maisons ici était plus foncé, étant peinte de couleurs comme le brun marron et acajou, le vert kaki, le vert forêt et le vert claire. Le village lui-même se camouflait dans la forêt de par la couleur des maisons et des différentes bâtisses. Ce n’était pas fou, pas fou du tout.

J’arrivai finalement devant un immeuble assez haut avec un toit des plus particuliers. C’était comme si une immense goutte d’eau était tombé du ciel et avait enfoncé l’immeuble, mais c‘était arrêter rendu au tiers de la route. Vraiment étrange. Je suivi tout de même guide le haut des marches puis dans la Guilde des marchands elle-même. L’intérieur était un bazar rempli de stand tous compacter les uns contre les autres. Il y avait beaucoup d’étalages pour la taille de la pièce. Il me guida le long des murs, me plaquant pratiquement contre celui-ci pour me déplacer. Il nous fit finalement prendre une porte qui donnait sur un escalier. Il m’indiqua que le Président était en haut, qu’il allait l’accueillir en haut. Je remerciai l’homme puis commençai à monter les marches pour finalement arriver devant une autre porte à moins d’une dizaine de mètres. Celle-ci était gardé par deux balaise qui encadrait la porte de chaque côté. Voyant clairement la situation qui pouvait être évité, je me présentai à quelques mètres d’eux avant qu’eux n’interviennent.


- Bonjour messieurs. J’ai été envoyé par Konoha pour voir votre patron et c’est plutôt urgent. Je peux entré?, demandai-je une fois rendu à leurs côtés.

Ils échangèrent un regard puis celui de droite m’ouvrit finalement la porte. J’entrai dans le bureau puis la porte se referma aussitôt derrière moi. Je me dirigeai sans plus attendre vers le bureau qui siégeait au fond de la pièce. Derrière lui, le Président, la personne qui m’avait probablement fait venir ici. Je le saluai comme à mon habitude : le poing fermé, posé juste au-dessus du cœur, accompagné d’une légère révérence.


- Bienvenue, shinobi. Merci d’avoir répondu si rapidement à mon appel. Suivez-moi, je vais vous mener à votre paquet., me dit-il en me faisant signe de la main.

Je marchais donc à sa hauteur, mais légèrement derrière lui, vers une bibliothèque de laquelle il tira une combinaison de livre pour finalement la faire pivoter à quatre-vingt-dix degrés, révélant un passage secret. Je l’y suivi puis nous aboutîmes quelques secondes plus tard dans une petite salle éclairée ne contenait que deux choses : le parchemin et le reposoir sur lequel il était posé. Je m’arrêtai à un mètre du parchemin, laissant le Président prendre le parchemin lui-même. Une fois en mains, il allait s’élancer dans un long discours lorsqu’il s’arrêta complètement tout d’un coup.


-Non, mieux vaut si vous ne savez rien. Délivrez ceci à une personne de confiance et seulement elle, jurez-le moi.

Je devinai à son air qu’il ne rigolait pas. Ce parchemin était à ce point important pour lui et il tenait vraiment à ce que je jure devant lui. Je n’aimais habituellement pas ce genre de serment, mais s'il le fallait pour la mission. De toute façon je ne semblais pas vraiment avoir de choix.

- Je le jure, sur mon honneur de shinobi et sur mon village.
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Message(#) Sujet: Re: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 6:05

Ayant reçu le parchemin du Président, je ne m’attardai pas plus sur place puis me dirigeai me reconduis moi-même jusqu’à la sortie de sa chambre puis du bazar, suivant le long du mur comme je l’avais fait tout à l’heure. Une fois à l’extérieur, je saluai les gardes et pris finalement le chemin du retour. Le soleil avait déjà commencé sa descente, mais il était encore loin d’être couché. J’avais facilement quatre à cinq heures de voyage avant qu’il ne fasse un peu sombre. Je me souvins alors que j’étais contraint à ma forme humaine pour le voyage du retour, n’ayant nulle part ou mettre le parchemin sous ma forme d’aigle. Le voyage en serait ralenti, certes, mais ce n’était pas un inconvénient non plus. Je frôlai donc le sommet les montagnes, me dirigeant à l’Est vers Konoha. Comme je m’y attendais, il y avait bien peu de chose qui vivait dans ces montagnes. Quelques plantes sècheresses, étonnement beaucoup de petites vermines, qui mirent ma concentration à l’épreuve. C’était peut-être pourquoi j’avais eu l’impression d’avoir rapidement atteint ma limite. Je me posai finalement aux abords de la rivière Kaiho puis constatai que j’avais malheureusement mal estimé mon temps de voyage. Non seulement avais-je tardé dans les montagnes mais celles-ci me bloquait maintenait le soleil, qui se couchait évidemment à l’Ouest.

Je me mis alors sans plus attendre la recherche de bois avec lequel me partir un feu pour la nuit. Malheureusement, la forêt était de l’autre bord de la plaine et il faisait déjà pratiquement nuit au pied de la montagne. Je cherchai tout de même, mais en vain. J’allais devoir passer la nuit en mode furtif. Je me cherchai alors une grosse roche sous laquelle je pourrais me cacher. J’activai mon œil d’aigle, me conférant une vue plus perçante, mais dans le noir, ça devenait moins efficace. Reprenant ma vision normale, je cherchai pendant quelques minutes avant de finalement trouver une immense roche, probablement tomber des montagnes. Je m’allongeai de tout mon long, repliant mes ailes le plus possible, puis me faufilai sous la roche. À cause de mes ailes, je n’étais au final que partiellement couvert par la roche. Je fermai les yeux puis essayai aussitôt de m’endormir, mais je n’aimais pas dormir sur le sol alors le sommeil fut long à venir et pas des plus confortables.

Pendant la nuit, un crissement de sable dangereusement près de moi me réveilla et me mis aussitôt en alerte. Me concentrant sur mon ouïe, j’écoutai le crissement se multiplier, dénombrant finalement trois individus. Des bandits? Ce soir, ils allaient faire l’erreur de s’en prendre au mauvais voyageur. Je les laissai approcher un peu plus, pouvant à présent entendre le feu brûler sur une torche. Je me levai alors subitement, tirant mon couteau de ma ceinture et le pointant devant moi. Je faisais effectivement face à trois voleurs, accoutrés de bonnet de tissu sur la tête attaché avec un nœud sous le nez. L’un d’eux tenait une torche d’une main et son sac de trouvaille dans l’autre, celui-ci passé par-dessus son épaule. Ses deux confrères tenait leur sac par-dessus leur épaules eux-aussi mais à deux mains dans leur cas. Me voyant dégainer mon arme, les deux du fond en firent de même et dégainèrent leurs couteaux, s’approchant rapidement pour couvrir leur confrère non-armé. Nous nous dévisageâmes, moi et les voleurs, sans que personne ne disent rien.

Nous restâmes ainsi longtemps, les couteaux pointés les uns sur les autres. Ils avaient peut-être l’avantage du nombre, mais j’avais l’avantage du premier coup. Si jamais ils voulaient tenter quoi que ce soit, ils devaient d’abord lâcher leur sac. J’avais le temps de réagir à ce moment-là et rapidement m’occuper du premier des trois. Réduire leur nombre à un vrai deux-contre-un et non pas un potentiel trois-contre-un. Mais non, aucun d’eux ne bougèrent.


- Que me voulez-vous?!

Personne ne me répondit. Au lieu de ça, ils se consultèrent tous du regard en silence. Je réitérai ma question, mais elle demeura sans réponse. Ils lâchèrent alors tous leurs sac en même temps, s’approchant aussi de moi tous en même temps alors que le troisième voleur dégainait lui aussi son couteau. Celle-ci avait une drôle de lame, partant de gauche à droite comme un serpent pour finalement terminer avec une pointe de lame. Malgré les airs menaçant de l’arme, je n’en étais pas plus intimider. Je me préparai alors au combat, gardant préférablement celui avec la torche et la dague étrange pour la fin.
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Message(#) Sujet: Re: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 23:31

Comme s'ils avaient lu dans mes pensées, ce fut les deux « sous-fifres » qui s'avancèrent les premiers, laissant celui avec le feu et la dague bizarre éclairer la place. Au moins, je n'aurais pas à me battre à la noirceur. Ils en auraient été autant désavantager que moi après tout. Celui de droite avait sa lame pointé en permanence sur moi, ne me lâchant pas du regard, alors que celui de gauche jonglait avec son couteau d'une main à l'autre avec le sourire aux lèvres. Quant à moi, je faisais zigzaguer mon couteau de droite à gauche, mais jamais je n'en lâchai la prise. J'alternais mon attention d'un voleur à l'autre, gardant toujours le deuxième du coin de l'oeil. Ce fut le jongleur qui fit les premiers pas, profitant que mon attention soit sur son collègue pour me darder avec sa dague. Sois il ne me prenait pas au sérieux, ou alors il était vraiment faible. Je parai avec aise son estoc puis envoyai sa lame vers le haut, le faisant pencher vers l'arrière. Cela laissa évidemment une grande ouverture dans sa garde maintenant inexistante. Je profitai bien évidement de cette opportunité pour lui un coup de couteau qui fit apparaître une longue lignée rouge sur son flanc. Il recula aussitôt, mettant sa main encore valide en pression sur sa blessure. Le deuxième voleur adopta alors une position de combat un peu plus défensive, sachant maintenant que je ne rigolais pas. J'avais une mission à remplir, sur laquelle mon honneur était en jeu. Ce n'était pas trois petit voleurs qui allait me barrer la route, peu importe qui les envoyait.

Zigzagant toujours ma lame devant mon adversaire, celui-ci épiait le moindre de mes mouvements. Faisant fie de mon couteau, il me regardait droit dans les yeux. Il était temps de montrer ce dont j'étais réellement capable maintenant. Esquissant un sourire en coin, je pu voir l'incompréhension dans son visage, l'insécurité dans son regard. Je plaçai mes deux mains devant moi, les paumes vers le haut, puis fermai les yeux puis commençai à marmonner des paroles inaudibles à mes adversaires. Attendant quelques instants que la tension monte, je déployai finalement mes grandes ailes d'aigles, toujours repliés sur elles-même. Je pus voir la surprise dans leur yeux grands ouverts, pouvant voir l'ampleur de la chose grâce à la lumière de la torche. Le voleur à l'avant commença à reculer tranquillement , mais je ne le laisserai pas aller plus loin. D'un puissant battement d'aile, je me propulsai sur le voleur en question puis le plaquai au sol. Je grimpai rapidement sur lui puis arrivai pour l'achever, mais quelque chose m'en empêcha. Peut-être était-ce son accoutrement ridicule ou je ne sais quoi, mais je ne pouvais pas me résoudre à lui enlever la vie. Je le frappai alors avec le pommeau du couteau sur la tempe puis l'envoyai dans l'inconscience. Je me relevai de sur ma cible tout en rengainant mon couteau, me sentant au final plus à l'aise au combat à mains nues. Je posai mon regard directement dans celui qui semblait être le chef puis, toujours en gardant le contact visuel, je me tassai d'au dessus du voleur pour diriger sur un terrain plus dégagé.

Malgré sa blessure aux côtes, le premier voleur n'avait pas abandonné le combat. Il était retourné auprès de son chef, ne sachant pas quoi faire d'autre. Ils avaient alors regarder tous les deux le duel que je m'étais livrer avec leur partenaire sans même lui porter main forte, préférant m'étudier à la place pour pouvoir mieux me vaincre. Ils étaient toutefois cent ans trop tôt pour espérer m'avoir. Je les étudiai donc du regard alors qu'ils en faisaient de même avec moi. Celui avec la blessure ne semblais pas trop affecté par ladite blessure. Peut-être n'était-elle pas assez profonde. Je doutais toutefois qu'il tente quoi que ce soit d'autre. À moins que son chef ne le lui commande, il restera plutôt à l'arrière à attendre l'opportunité parfaite. Du moins, c'était selon mes prédictions. Le réel danger venait donc du chef. J'essayai tout des même de les persuader à s'en aller, cherchant avant tout à dormir et non à me battre.


- Croyez-moi, vous ne tenez pas à vous mesurer à moi. Partez pendant que j'en ai encore l'humeur, ou alors périssez sous ma main.

Plus une menace au final, mais la diplomatie n'avait jamais été l'un de mes points forts. Mon discours ne sembla toutefois pas les dissuader puisqu'ils ne bougèrent pas d'un poil. Leur dévotion à la tâche semblait dur comme la mienne puisqu'ils ne semblaient pas vouloir lâcher le morceau. Je composai alors une courte série de mudras pour faire apparaître derrière de moi dix petits oiseaux de vents qui se mirent à voler sur place, attendant tous mes ordres. Je leur fit signe en baissant rapidement la main de foncer droit devant, leur désignant mentalement le duo de mécréants à abattre. Ils prirent l'assaut de plein fouet, mais une immense boule de feu apparut soudainement et avala complètement mes oiseaux de vent. Lorsque le boule rétrécit, je la rapetisser jusqu'à revenir vers la torche tenu par le chef des brigands qui se tenait toujours debout alors que le voleur blessé, lui, était tombé sur le cul avec le visage complètement cramé. Je fus premièrement surpris par la boule de feu, mais je compris rapidement ce que cela signifiait : je n'étais pas le seul shinobi sur le terrain. Il dut percevoir la surprise que j'affichai pendant quelques instants puisqu'il ne pus s'empêcher d'une petite raillerie typique des brigands.

- Nous savions très bien qu'un shinobi serait ennoyé à Kitsunebi. Par exemple, mon affinité au Katon n'est qu'un heureux hasard. Maintenant rends moi le parchemin et nous en resterons là, promis.

J'avais été prévenu que je serais probablement pourchasser, alors la présence d'un shinobi employé par l'ennemi n'était pas surprenante. J'avoue avoir les avoir sous-estimé en les voyant accoutrés ainsi. Au moins l'un d'eux se devait d'être compétant s'il tenait un minimum à ce parchemin. À en juger par l’inefficacité des deux autres, celui-ci devait amplement compenser pour ses compères. Je ne crus toutefois pas une seule parole de son marché, me doutant qu'il n'était pas du genre à laisser aller. Je refermai les poings puis me plaçai en position de combat.

- Tu peux toujours rêver. Si tu veux ce parchemin, il va falloir me l'enlever.

- Dommages...
, se contenta-t-il de répondre.

Puis, sans attendre une seconde de plus, il passa à l'attaque. Il performa à son tour une série de mudras qu'il termina par celui du tigre puis souffla sur ses index pour faire jaillir une immense flamme qui se dirigea droit sur moi. Je m'envolai dans les airs aussi vite que je le pu pour éviter de justesse le jet de flamme. Le jet de flamme venait en continue et m'empêchait toute approche. Il s'arrêtait parfois, mais reprenais dès que je m'approchais trop près de lui. Je me posai finalement au sol, voyant bien que le ciel ne m'offrait aucun avantages.
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Message(#) Sujet: Re: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptySam 5 Sep 2015 - 4:54

Je me posai sur la terre ferme puis adoptai une position de combat offensive. J’étais le maître des cieux, certes, mais je n’étais pas démuni au sol pour autant. Même au sol, mes ailes m’étaient d’une grande aide. Elles ne pouvaient malheureusement pas m’aider pour le moment. Nous nous toisâmes ainsi du regard pendant quelques instants, guettant la réaction de l’autre. Je l’avais assez mis sur ses gardes pour le dissuader de toute offensive. J’utilisai les quelques secondes dont je disposais pour échafauder un plan pour pouvoir m’approcher de lui. Je trouvai exactement le jutsu qu’il me fallait et me mis aussitôt à exécuter mes mudras. Il n’allait toutefois pas simplement me regarder monter ma prochaine attaque sans rien faire. Il me fonça alors dessus à pleine vitesse pour m’empêcher de terminai mon mudra. Il devait sans doute être taïjutsuka puisqu’il fonça sur moi à une vitesse fulgurante, ignorant que j’étais aussi un redoutable adversaire au taïjutsu. Je fonçai à mon tour sur lui avec mes ailes, préparant déjà la série de combo que j’allais utiliser. Une fois l’un sur l’autre, les coups filèrent d’un sens comme dans l’autre, mais j’évitais tout aussi bien ses coups qu’il esquivait les miens. Nous nous séparâmes finalement quelques instants, reprenant tous les deux notre souffle. J’avais joué égal à égal jusqu’à maintenant en n’utilisant que mes poings, mais j’allais bientôt changer la donne.

Nos regards se croisèrent et je ne pus retenir mon sourire moqueur, presque même arrogant. Ma pique l’avait définitivement atteinte, elle. Ne lui laissant pas le temps de bouger, je montrai mes mains puis les transformai sous ses yeux en une paire de serre d’aigle, équipée de griffes courbé et tranchante. S’il n’avait pas compris que j’étais du clan Gekei malgré la paire d’aile que j’avais dans le dos, il pouvait maintenant se le tenir pour dit. Il perdit tout sourire, réalisant alors que ça s’en venait sur lui. Je profitai ainsi de la surprise pour lui foncer dessus à toute vitesse. Il me lança deux paires de kunai avec une précision impressionnante pour la rapidité du mouvement. J’évitais juste à temps pour minimiser les dommages. J’avais replié mes ailes sur moi comme je le faisais lorsque je partais en piqué puis collé mes membres sur mon corps, réduisant la cible de mon ennemi. Toutefois, la quantité qu’il avait lancé sur moi laissait ne me laissait pas beaucoup de chances et deux d’entre eux me taillèrent au visage et sur le bras gauche. Je ne laissai pas ses projectiles m’arrêter et continuai sur mon élan, me rendant finalement sur lui pour reprendre notre échange de poing de tout à l’heure. L’allure n’était toutefois pas la même, loin de là. Celui-ci était concentré uniquement sur l’esquive, n’essayant même pas de me toucher. Je redoublai d’ardeur, ne me doutant pas que je jouais en plein dans son jeu.

Malgré mes efforts, je ne touchais que très rarement ma cible et ce n’était que pour porter une petite coupure du bout de la griffe. J’envoyai alors mon bras droit avec toute la force que je pouvais tirée de mes muscles puis l’envoya sur lui, espérant cette fois porté un bon coup. Je tirai une longue lignés rougeâtre sur sa joue, tirant même dans son lobe d’oreille pour y provoquer une petite coupure, rouge elle aussi. Réfléchissant à mon prochain coup, je ne vis pas le poing partir dans ma direction. Je ne l’aperçus qu’à mi-chemin alors qu’il prenait feu. Je mis alors tout mon poids vers l’arrière, espérant éviter le poing brûlant qui se dirigeait vers moi. Je dû éviter sa cible première, qui devait être mon torse, mais je reçu tout de même le coup sur l’épaule, sentant à la fois la force brut du poing et la brûlure du feu. Je m’écrasai par terre puis ouvris les yeux juste à temps pour voir le pied qui terminai de monté et qui s’apprêtait à descendre sur ma tête. Je roulai sur le côté puis, entendant le pied fracassé le sol juste derrière moi, je me relevai sans plus attendre puis me replaçai en position de combat. Je sentais tranquillement la fatigue de la journée me gagné et mon épaule me brûlait. Je voulais mettre le plus rapidement fin à ce combat. Cela allait probablement me vider de mon chakra, mais je devais m’y résoudre si je voulais en finir au plus vite.

Je déployai mes ailes bien grandes puis, contractant tous les muscles de mon dos et de mes ailes, je battis des ailes avec toute la force de mes ailes. Je filai alors à la vitesse du vent vers le nukenin qui ne put régir. Fonçant sur lui à toute vitesse, je visai directement sa gorge que j’empoignai dans ma serre gauche. Resserrant mon étreinte sur son cou, je le soulevai finalement de terre, lui tirant alors quelques petits gémissements de panique. Je lui assenai alors une bonne vingtaine de coup dans le visage et sur le torse avant de finalement pivoter sur moi-même et lancer le shinobi renégat dans la rivière Kaiho. Je me retournai alors brusquement vers le dernier des voleurs qui était resté assis à regarder le combat devant lui. Son accoutrement de voleur de basse ligue et son visage tout noir de brûler lui donnait une allure des plus ridicules. Je le considérai pendant quelques instants, me demandant ce que j’allais faire de lui.


- Tu vas prendre ton ami ici avec toi et ensemble, vous allez quitter le Pays du Feu. J’allais m’en aller mais je me retournai une dernière fois vers eux. Et arrêtez-moi ce cirque, de grâce. Vous avez l’air ridicule.

Il me regarda d’un air ahuri puis, se dirigeant avec hésitation vers l’autre voleur, il le réveilla puis ils se trainèrent l’un l’autre dans la nuit, ramassant la torche de leur ancien capitaine. Je choisi à mon tour de faire un petit bout de chemin, du moins jusqu’à trouver un abris décent où passer le restant de la nuit. Me fiant à la direction de la rivière, je pu me diriger le sud-est, en direction de Konoha. J’atteignis éventuellement le forêt puis je me dénicher un arbre aux branches assez large pour m’accueillir puis je m’endormis aussitôt adossé au tronc.
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Message(#) Sujet: Re: Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] Un parchemin en péril. [Solo - Rang C] EmptyJeu 10 Sep 2015 - 4:46

Lorsque je me réveillai le lendemain matin, le soleil était déjà haut dans les airs. J’ouvrai difficilement les yeux et il me fallut quelques minutes pour m’habituer à la lumière. J’avais encore l’épaule qui brûlait du combat de la nuit, mais au moins je m’en étais plutôt bien tiré. Heureusement pour moi, les deux autres avaient été faciles à sortir. Je n’avais eu qu’à m’occuper de leur chef en fait, qui était à un niveau un petit peu plus bas que le miens si ma mémoire était bonne. Je fouillai soudainement la poche intérieure de ma veste, me souvenant l’y avoir mis mais je ne m’en suis pas assuré avant de quitter les lieux ce matin. Mon cœur s’emballa quelques secondes puis repris tranquillement un rythme normale lorsque je senti le papier roulé dans la pochette intérieur. Je me levais debout sur ma branche puis senti mes dessus de cuisses qui me brulèrent de l’effort de ce matin. Mes bras aussi d’ailleurs, mais ils étaient moins pires. Je fis quelques rotations avec ceux-ci puis les fléchis à quelques reprises avant de les agités. J’en fis pratiquement de même avec mes jambes, les fléchissant en tirant mon genoux sur mon torse puis j’en fis de même avec mon autres jambe avant de les secoué elles aussi. J’étirai finalement mes ailes en les faisant fléchir puis en battant des ailes sur place. Fin près, je ne restai pas plus longtemps puis m’envolai sans plus attendre.

Je volai tout juste au-dessus de la cime des arbres, frôlant les feuilles comme j’avais frôlé la falaise rocheuse la veille. Je volai pendant plusieurs heures dans un silence brisé uniquement par le vent qui sifflait à mes oreilles. Puis, j’entendis finalement au loin des aboiements de chien et de chiots, provenant sans aucun doute du village Inuzuka. J’approchais donc enfin de Konoha. Une fois mon rapport remplis, ce serait directement au lit. Je volai sans toutefois baisser ma garde, ne sachant jamais ce qui pouvait arriver. Je vis les Remparts quelques heures plus tard puis me dirigeait vers la Grande Porte. Je me posai devant celle-ci, gardé ouverte de jour. Je procédai donc à l’intérieur du village sous le regard des gardes qui essayait probabelement de me reconnaître. Sans me soucier d’eux, je me dirigeai vers le bureau des enregistrements où je signai mon retour au village. Une fois sortis, je me dirigeai à un rythme régulier vers le Palais de l’Hokage.

Sur place, je me rendis à la réception puis demandai à avoir à faire à un marchand de la Guilde des Marchands. Heureusement pour moi, il s’avéra que le marchand était resté ici à Konoha en attendant mon retour. Elle le fit venir puis une fois celui-ci en bas, il me reconnut aussitôt. Son regard voulait tout dire, et j’hochai la tête en lui signifiant que j’avais le parchemin. Je pus aussitôt voir le soulagement dans son visage alors qu’il me demanda de le suivre dans une salle. Refermant la porte derrière moi, je ne tournai pas autour du pot puis sortis le fameux parchemin que je lui tendis aussitôt. Le marchand se saisit du parchemin puis, brisant alors le sceaux, il déroula le papier puis en lus le contenu. Satisfait de son contenu, il roula à nouveau le parchemin puis s’adressa à moi, me remerciant mille fois pour la rapidité de mes actions.


- Je n’ai fais que mon devoir, Monsieur, mais je suis ravi de vous savoir satisfait.

Je quittai la salle en saluant le marchand puis, une fois les pieds à l’extérieur du Palais, je me dirigeai directement à la maison. Je volai lentement cette fois, ayant maintenant remplie ma mission. Une fois chez moi, je m’installai à mon bureau où je remplis mon rapport de mission pendant que ma mémoire était fraiche. Une fois les dernières lignes écrites, je posai mon crayon sur la table puis je me dirigeai vers mon lit où je ne fis que m’y jetai pour m’endormir.
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