Encore une journée à passer à l'hôpital, Mizuki avait été demandé par Anko pour qu'elle aille voir sa mère. Mizu ne sera jamais contre d'aller lui rendre visite, mais elle faisait les boutiques. La blonde voulait acheter un joli cadeau pour sa petite amie, La Ketsueki. Malheureusement, ça ne sera pas pour cette fois-ci et c'était direction l'hôpital. À vrai dire, la petite tête blonde n'aimait vraiment pas y aller même si c'est pour voir Saya. Elle avait peur que quelque chose de grave lui soit arrivé, surtout quand elle a été demandé par sa tante médecin. La genin espéra que ce n'est pas trop grave, qu'elle ne viendrait pas pour la dernière fois à l'hôpital. Ce qui serait terrible pour la blonde, ça serait d'apprendre le décès de sa mère. Ce genre de chose la détruirait totalement, mentalement surtout et elle risquerait de faire des bêtises dues à une grosse dépression. Mizuki priait dans sa tête que ce n'était pas du tout le cas et qu'elle verrait sa mère lui sourire puis lui adresser des mots doux. La vie a été cruelle avec eux et il était hors de question que Mère Nature lui vole sa maman, elle ne voulait pas être seule. Tsukiko serait là pour elle, mais ça ne sera pas pareil, car une mère, c'était important et on n'en a qu'une dans toute sa vie.

Entrant dans l'hôpital à vive allure, en marche rapide sans courir sinon elle se ferait gronder par le personnel. La blonde entra dans la chambre de sa mère, la femme était allongée sur le lit en train de regarder par la fenêtre, les nuages qui défilèrent comme dans ses habitudes. Mizuki se sentit tellement soulager de la savoir encore vivante. Anko n'était pas encore là, c'était bizarre, car quand la blonde venait la Ketsueki n'était jamais loin. Un moment privé entre une fille et sa maman, c'était des plus agréables au monde. Mizuki avoua à sa mère qu'elle était amoureuse d'une fille du nom de Ketsueki La et que rien au monde pourrait lui faire renoncer à son amour. Saya était surprise sur le coup, mais elle répondit à sa fille qu'elle était contente, peu importe ses choix dans la vie. Elles discutèrent de tout, Saya lui donna quelques cours sur l'amour et les relations, comme le ferait n'importe quelle mère voulant que sa fille soit heureuse. Mizu avait eu peur de la réaction de sa mère à propos de sa relation amoureuse avec une fille, au final, la femme l'avait plutôt bien prise. Le plus important, c'était le bonheur sa fille avant tout et la vie était faite ainsi.

Soudain, Saya fit une crise assez violente devant sa fille, sa maladie reprit le dessus. Mizuki tenta de faire de son mieux pour l'aider, mais rien à faire. Prise de panique, la petite Kawaguchi se mit à pleurer comme une madeleine avant l'arrivée d'Anko et d'infirmière. C'est sa tante Ketsueki qui l'a sortie de la salle, en lui expliquant qu'elle s'occupa de Saya et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Après deux heures à patienter seule dans le couloir, les infirmiers sortirent de la chambre et d'un air peu convaincant. Anko expliqua avec des mots simples que Saya était devenue très faible et trop fatigué pour avoir de la visite. Ne voulant pas lui donner de faux espoirs, la Ketsueki annonça à Mizuki que sa mère n'allait pas tenir jusqu'en hiver et qu'elle devait en profiter un maximum de Saya avant sa mort. Effondré, Mizuki pleura dans les bras de l'eisei'nin, c'était une annonce horrible pour la kunoichi. Plusieurs minutes plus tard, Anko demanda à la genin de retourner chez elle ou ailleurs pour s'occuper et de revenir plus tard. La brune avait une course à faire d'une importance capitale, ce n'était pas le moment de traîner. La blonde regarda une dernière fois la porte de la chambre de sa mère, elle allait la laisser dormir en paix et revenir plus tard ou bien, le lendemain.

La jeune Genin sortit alors de l'hôpital avec un air triste et plus du tout motivé par quoi ce soit. Elle marcha lentement et repensa encore aux paroles de la Ketsueki, c'était difficile de digérer cela. Elle ne faisait plus attention à quoi ce soit, à part les bruits qui l'entouraient et c'était tout. D'un coup, quelqu'un s'adressait à la blondinette et ce dernier voulait savoir ce qui la tracasser. Aucune idée de qui lui parler, elle se retourna pour voir le visage de l'inconnu. Ce n'était pas n'importe qui, Kibô qui était le bras droit du Kazekage était devant elle et il semblait s'inquiéter de l'état psychologique de la blondie. Mizu ne savait pas quoi lui répondre, elle baissa les yeux et toujours d'un air malheureux. Elle lui répondit presque en sanglotant.

« Ce...Ce n'est rien...J'ai besoin d'être seule...Désolée, Kibô-sama...»

La blonde fit quelques pas en avant, elle ne releva pas du tout la tête. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, des gouttes d'eau tombèrent sur le sable. Rien que d'y penser, elle avait encore envie de pleurer et cela n'allait pas être facile d'oublier cette mauvaise nouvelle. Qu'allait-elle faire à présent ? Sa mère, son pilier allait perdre la vie en hiver selon les statistiques des médecins. Franchement, la vie était si cruelle avec elle, la blonde n'avait rien demandé ni rien fait de mal à qui ce soit pour mériter cela. Elle venait aider les personnes âgées, elle faisait son boulot de ninja et elle faisait plaisir à ce qu'elle aime. Elle s'arrêta soudainement et sécha ses larmes, mais il semblerait que ça coule à flots et à l'infini.

« La vie...est si cruelle...si dure...Mon coeur me fait si mal...Kibô-sama...»

Sortant de l'hôpital, mauvaise journée, mauvaise nouvelle, franchement, pourquoi la vie s'acharne sur elle ? Pourquoi sa mère ? Et non un criminel ? Mizuki ne comprenait pas la vie, elle en avait marre, sa peur le plus profond commençait à se réaliser et c'était ce qu'elle redoutait le plus. Saya ne méritait pas une telle chose, elle était si gentille, belle, à l'écoute des autres, aimable, courtoise, en gros, elle avait le coeur en or. C'est souvent les gens bien qui partent les premiers et ce n'était pas du tout normal. Mizu aurait tellement aimé qu'elle soit guérie, qu'elle sorte de l'hôpital afin de se retrouver en famille, faire la fête, discuter en famille avec Tsukiko et encore tant de chose. Finalement, ça sera un rêve qui ne se réalisera jamais, pas dans ce monde en tout cas. Faire avec ? Continue sans elle ? C'était trop dur pour la kunoichi, difficile de savoir ce qu'elle voudrait faire après cela. L'hiver approcha à grands pas et sa mort imminente également, ce n'était plus qu'une question de temps à présent.

Elle avait croisé Kibô, ce dernier semblait inquiet à propos de son état qui se voyait bien sûr son visage attristé. L'homme était le bras droit du Kazekage, c'était étrange de savoir qui venait prendre des nouvelles d'une simple genin. Il cherchait sans doute quelque chose auprès d'elle, mais il ne trouvera que tristesse et souffrance, pas grand-chose d'utile en soi. Mizuki ne voulait rien lui dire, c'était privé, mais elle changea rapidement d'avis, car la Kawaguchi avait besoin de parler à quelqu'un. Kibô était la première personne qui lui avait adressé la parole dès la sortie de l'hôpital, elle aurait préféré La, mais tant pis, ça sera lui. Restant dos à lui, ses larmes ne s'arrêtant pas, elle perdit le contrôle de son corps en pleurant à flot. Elle avait craqué psychologiquement, c'était assez difficile de la voir pleurer autant devant quelqu'un qu'elle ne connaissait pas trop en privé. La blonde était sensible et fragile, mais là, c'était un tout autre niveau. Après tout, quelqu'un d'insensible et d'humain aurait sans doute agi de la même manière en apprenant l'imminente mort d'un être cher.

Kibô lui répondit avec un ton assez froid et direct, mais sa phrase n'était pas bête. Il avait raison, Mizu ne devrait pas se laisser la vie prendre le dessus et de se morfondre jusqu'à sa mort. Elle devrait aller de l'avant et de continuer la vie comme elle vient, mais c'était facile à dire qu'à faire. Après tout, sa mère était un pilier pour elle, on n'a qu'une maman dans la vie et pas cinquante donc c'était une personne très importante qu'on ne voulait pas voir partir définitivement. Séchant ses larmes, elle lui répondit avec un léger son émis par sa bouche, assez correct pour être entendu.

« Vous...Vous avez raison...Pardon ! »

Elle se montrait encore faible, la kunoichi devait se montrer plus forte que cela afin de devenir plus grande. Franchement, elle se décevait à agir comme un enfant si faible, c'était digne d'un fardeau pour tout le monde. La kunoichi voulait devenir plus forte physiquement, mais surtout psychologiquement pour ne pas faire honte à sa mère, à Tsukiko et à son clan. De plus, elle avait maintenant Ketsueki La comme petite amie, elle se devait de la protéger aussi. Une kunoichi, une combattante ? Kibô lui parlait encore, elle avait déjà abandonné sa mère ? Trouvez un moyen de la sauver, ne pas baisser les bras si aisément. C'était facile de dire cela quand on ne connaît pas la situation, Anko qui est une experte médicale ne trouve pas de solutions. Se retournant vers Kibô, la blonde lui répondit afin de lui dire tout ce qu'elle pensait.

« J'ai tout fait depuis mes douze ans pour trouver des solutions...je n'ai rien trouvé, ma tante Anko Ketsueki qui est une ninja médecin n'a pas trouvé d’antidote à la maladie de ma mère. Elle va mourir en Hiver selon ses statistiques, je n'ai jamais abandonné, mais je me suis juste impuissante face à sa mort. Son coeur et son cerveau se détruisent depuis longtemps déjà, d'après ce que j'ai appris, c'est à cause d'une tradition interdite du clan Kawaguchi pour créer l'ultime Kawaguchi. Tata Tsukiko a également subi cela en étant plus jeune, aujourd'hui, elle a dû subir une rééducation pour son bien. J'ai appris tout cela, il y a longtemps en cherchant dans les livres et parmi les anciens. Etant une Kawaguchi pure selon eux, j'ai eu le droit à certaines informations. » Elle reprit son souffle et détourna le regard. « La mort de ma mère est difficile à supporter et à admettre, je veux faire en sorte de passer les derniers moments de sa vie à ses côtés, en profiter un peu. »

La blonde soupira et s'approcha alors de Kibô, levant la tête vers lui, elle avait quelque chose en tête. Il a dit qu'elle pouvait compter sur lui en cas de problème, voilà une bonne intention. Devenir forte, devenir courageuse, changer pour être quelqu'un de fiable et de meilleure pour son entourage. La blonde allait avoir beaucoup de boulot, mais elle devait prendre le risque de s'y faire. Comme l'avait souligné Kibô, c'était une combattante, une Kunoichi de Suna, elle se devait d'être forte.

« J'ai besoin de vous, Kibô-sama. Je veux devenir plus forte, plus forte pour protéger les gens que j'aime, mon village, ne pas décevoir ma mère ni même ceux qui compte sur moi. Aidez-moi à changer, s'il vous plaît ! Je ferais tout ce qui est possible pour faire un maximum d'effort ! » Elle s'inclina devant lui. « Je...Je ne veux plus être faible, fragile et sensible...aidez-moi ! »

Kibô, le bras droit du Kazekage avait écouté attentivement tout ce qu'avait dit la jeune blonde, il était même prêt à l'aider n'importe quand. Mizuki voulait devenir plus forte en tant que ninja et comme femme, moralement, elle était faible et il fallait changer cela. Elle ne se supportait plus trop, boire de l'alcool ne réglait jamais les problèmes, car ils revenaient tout le temps. La kunoichi lui avait demandé de bien vouloir l'entraîner pour qu'elle change définitivement en bien, ne plus être un fardeau, être capable de protéger les siens. Protéger Tsukiko, Saya tant qu'elle vit, sa chérie La et Suna, son village qu'elle aimait tant. Aujourd'hui, la Kawaguchi avait pris l'initiative d'aller de l'avant, de ne plus pleurer pour tout et rien. Sa mère voulait la savoir souriant, Anko et Tsukiko voulaient également son bien et La sera toujours présente pour leur amour. Il était hors de question de baisser les bras à nouveau, d'abandonner qui ce soit, elle se devait d'avoir des objectifs et des rêves. Si l'un de ses proches venait à mourir, elle se forcerait à ne plus déprimer ni même à pleurer pendant des jours et des jours. C'est en étant motivée et déterminée qu'elle avait demandé à Kibô de bien vouloir l'entraîner, elle espéra que ce dernier accepte sa demande des plus formelles et sérieuses.

La blonde se releva sous l'ordre de son supérieur hiérarchique qu'était Kibô, il allait lui donner une réponse à sa demande même si elle s'était montré un peu pathétique dans sa façon de demander. Il aimait bien prendre les personnes faibles sous son aile, il allait alors décider de la prendre comme élève pour la rendre plus forte. Sa réponse donna le sourire à la jeune genin, elle était prête à subir n'importe quel entraînement afin que ça lui permettait d'être moins faible. Avant tout, elle devait changer de comportement, il était formellement interdit d'abandonner sa mère. Il existant plein de guérisseur tout aussi talentueux les uns que les autres, il ne fallait pas baisser les bras pour sauver Saya. Avait-elle cherché à en approché un pour la soigner ? Non, la kunoichi n'en connaissait pas du tout surtout en dehors de Suna. Elle ne pouvait pas quitter son village à cause du fait qu'elle soit qu'une genin et elle s'avoua avoir été inutile pour tenter d'aider sa maman. Il était clair qu'à présent, la genin allait faire tout son possible pour l'aider et ne plus abandonner à cause de son incompétence. Le fait d'avoir croisé Kibô allait sans doute changer sa vie, son identité même, mais c'était une bonne chose. Mizuki allait réussir les entraînements et d'être une nouvelle personne en qui on aurait confiance pour être protégé par elle.

« Je n'ai jamais approché l'un d'eux, j'ai confiance en tata Anko pour la soigner et je n'en connais aucun, désolée. Je vais faire en sorte de changer cela. »

Les chercher ? Les trouver ? Et guérir la mère de Mizuki ? Il était vraiment sérieux pour aider la blondie, c'était vraiment quelqu'un d'extraordinaire. Difficile à croire que ce n'était pas lui de Kazekage de Suna, il semblait avoir les compétences pour y parvenir. Par contre, elle se demandait par quoi il allait commencer pour l'entraînement et surtout, si l'entraînement allait débuter aujourd'hui ou plus tard dans la semaine. Mentale ou physique ? Elle en avait aucune idée, habituellement, elle voyait Kibô que de loin et elle ne le connaissait que de vu. La blonde ne savait pas comment il était dans sa façon d'entraîner les jeunes genins, mais ça devait porter leur fruit. Soudain, il interpella la Kawaguchi pour lui demander d'aller sur le terrain d'entraînement. Ce n'était pas loin du quartier où ils étaient actuellement, c'était juste derrière l'hôpital, plutôt rapide pour s'y rendre. La blonde hocha positivement la tête avec un léger sourire, c'était la première fois qu'elle allait avoir quelqu'un d'aussi important, l'entraîner pour la rendre plus forte physiquement et moralement.

« Bien, Kibô-senseï ! »

La jeune kunoichi et son sensei se rendirent alors au terrain d'entraînement, elle attendait plus que le sujet de son entraînement. Elle était motivée et déterminée, Mizuki avait appris une très mauvaise nouvelle, certes, mais comme Kibô l'avait dit, elle ne devait pas laisser la vie lui prendre le dessus sur son existence. Elle devait combattre et se montrer forte dans n'importe quelle situation, même les plus désespérer. La nièce de Tsukiko semblait requinquer, mais fallait voir si elle allait tenir le coup. Les exercices n'allaient peut-être pas être simples à réaliser ou à supporter, en tout cas, interdiction d'abandonner quoi ce soit. La blonde fixa alors le bras droit du Kazekage et se concentra.

« Je suis prête, Kibô-senseï ! Que dois-je faire maintenant ?! »

Après avoir discuté avec Kibô devant l'hôpital du village, l'homme avait eu l'idée d'aider la jeune fille. Elle voulait devenir plus forte et courageuse, ne plus être trop sensible comme elle l'était actuellement ni trop fragile. Cela allait à l'encontre d'un ninja de n'importe quel village, Mizu pourrait rencontrer de gros problèmes à l'avenir durant des missions ou des attaques ennemies. Il fallait donc changer son comportement, elle devait mûrir et devenir une véritable adulte sinon elle sera surtout un poids mort pour ses coéquipiers à l'avenir. Aujourd'hui, elle allait être entraînée par le bras droit du Kazekage, c'était bien la première fois qu'une personne aussi importante allait la prendre sous son aile. Mizuki n'allait pas faire sa pleurnicheuse, la blondinette allait tout donner pour ne pas le décevoir. Motivée et déterminée, la kunoichi partit en direction du terrain d'entraînement qui se situait dans un autre quartier juste derrière l'hôpital. La genin devait tout faire même à essayer de le blesser, mais cela n'était pas gagné d'avance. La Kawaguchi n'avait jamais participé à un vrai combat, cela allait lui changer de ses habitudes. Son monde allait changer également, fini la petite fille protégée et faible, il était temps pour elle d'évolution dans le bon chemin.

La blonde s'était mis en place pour l'entraîner, elle était motivée et déterminée à réussir pour son compte personnel. Mizu le faisait pour elle avant tout et surtout pour être capable de protéger quelqu'un en cas de besoin, elle ne voulait pas être celle qu'on sauve. Mizuki était prête, quel genre d'entraînement allait-elle subir de la part de Kibô ? L'homme ne lui avait encore rien dire sur ce qu'ils allaient faire ensemble, mais elle le saura que très vite. N'ayant pas eu le temps de finir sa phrase que son Sensei était déjà en face de sa personne, il était si rapide. Mizuki n'avait pas eu le temps de faire quoi ce soit ni même le temps de le voir se déplacer, c'était incroyable. C'était donc ça la vitesse d'un Shinobi de sa trempe, elle n'avait pas encore tout et espéra qu'il n'usera pas toute sa force contre la blonde. Une balayette, la kunoichi se retrouve rapidement à terre sans se rendre compte de ce qu'il s'était passé. La genin était tombée lourdement au sol, le sable s'était soulevé et la douleur lui faisait mal aux jambes et un peu au dos. Si elle avait su cela, la jeune adolescente aurait pris sa jarre sur elle afin d'amortir le choc. Finalement, l'entraînement portera sur le physique, sans doute, un combat pour voir de quoi elle était capable dans un combat. Il n'allait pas de mainmorte, elle ne devait pas être inattentive sur ses déplacements et rester concentré. Il lui demanda de se relever, chose qu'elle faisait.

« Tu es rapide...»

La kunoichi se releva assez lentement, en ayant un peu mal à ses jambes après cette balayette assez violente. Manque de chance pour lui, elle était sur son territoire, celui des Kawaguchi avec tout ce sable à l'abondance. Un sourire s'afficha sur le visage de la kunoichi, elle forma alors une sphère de sable en forme de ballon et d'un mouvement de la main, elle l'envoya sur l'homme, peu importe s'il esquiva la technique, Mizuki pouvait le téléguider sur Kibô. La kunoichi s'était remis debout tout en observant son attaque fonçait sur son senseï, elle resta concentrée sur son assaut. Il pouvait être fort, rapide et expérimenté, mais Kibô n'était pas intouchable. Il avait un point faible et elle devait le trouver assez rapidement avant que ce dernier la met K.O. Elle visa en premier les jambes de son Sensei, cela réduira sa vitesse de déplacement et lui donnera une chance de sans doute, percevoir ses déplacements. Ensuite, elle essayera de l'affaiblir en cognant sa sphère de sable contre les bras et le torse du bras droit. Évidemment, cela n'allait pas être facile vu sa réputation et son grade, elle allait devoir faire plus que cela pour le mettre à terre. Le sable allait beaucoup jouer sur ce combat, elle était très avantagée contrairement à Kibô, c'était son terrain de jeu. Mizuki n'était pas expérimenté dans les combats, mais elle était loin d'être bête même si elle manquait de jutsu pour mieux se fondre dans l'affrontement.

« Va falloir que je trouve rapidement de quoi le stopper, ce jutsu sert juste à gagner un peu de temps...hum...»

Mizuki était déterminée à remporter ce combat ou plutôt à faire de son mieux pour ne pas décevoir Kibô. Elle ne voulait pas être une perte de temps pour l'homme, la Kawaguchi devait se fixer un but dans la vie. Être aussi forte que Tsukiko en était un depuis qu'elle était une kunoichi, devenir quelqu'un d'important ? Un daimyô ? Pourquoi pas, c'est très ambitieux comme objectif, mais cela pourra lui permettre de progresser et d'évoluer mentalement. Qu'allait faire Kibô à présent ? Si seulement elle avait passé plus de temps à perfectionner son Sunation au lieu de déprimer et pleurnicher sur le cas de sa mère.

Spoiler:

Le combat de type entraînement avait finalement commencé à une vitesse fulgurante, Kibô avait commencé les hostilités. Il était très rapide et difficile à comprendre ses déplacements rapides, Mizu n'était pas une pratiquante du Taijutsu après tout, c'était normal. En tout cas, il était hors de question de le laisser continuer ses assauts, il allait vite donc autant en faire autant. La kunoichi devait vite agir avant qu'il puisse relancer ce genre d'attaque, elle risquerait de ne pas montrer ce qu'elle savait faire. Aussitôt à moitié relever, la blonde utilisa une technique de faible rang, elle devait le tenir éloigné de sa position. Une sphère de sable dont Mizuki était capable de le guider avec ses mains, un jutsu téléguidé fort pratique. Elle gagnait du temps, mais cherchait surtout à le toucher à certains endroits stratégiques. La blonde n'était pas une fanatique du combat, elle n'aimait pas trop la violence, au contraire, elle préféra l'éviter et parlementer avec diplomatie. Aujourd'hui, c'était juste un simple entraînement afin de la tester. La Kawaguchi manquait d'expérience dans les combats, elle devait vite régler ce souci afin de ne pas se faire humilier ou tuer contre un ennemi. Après tout, c'était un ninja de Suna avant tout, il était dans son devoir de combattre même jusqu'à la mort.

Mizuki était une pratiquante du ninjutsu, elle n'était pas trop à l'aise dans le corps-à-corps et du coup, elle combattit à mi-distance ou à distance selon ses jutsus. Elle envisagea de pratiquer le Taijutsu un peu plus tard, ça pourrait toujours lui être utile, mais là, il fallait déjà qu'elle sache bien se battre. Sa technique de sable toucha légèrement la jambe de l'homme même si ce dernier semblait avoir tenté d'esquiver. C'était un très bon début, elle ne s'était pas trop battue depuis qu'elle était Genin, mais la blonde essaya de faire de son mieux. Visant le torse du bras droit du Kazekage, elle allait arriver à le toucher une seconde fois, mais quelque chose d'étrange arriva. Le Sabaku Dangan avait totalement disparu après que Kibô avait pointé la paume de sa main en sa direction, c'était quoi le piège ? La blonde le regarda d'un air curieux en se demandant ce qu'il avait bien pu faire. C'était la première fois qu'elle voyait ce genre de choses, un jutsu sans doute ? Soudain, il pointa l'autre main, la paume vers l'avant en direction de la jeune blonde. La Kawaguchi remarqua un léger sourire sur le visage de son Sensei, il allait attaquer, c'était sûr et certain. Par contre, elle ne savait pas avec quel genre de technique ? Un jutsu élémentaire ? Un déplacement rapide de type Taijutsu pur ? Elle en avait aucune idée, mais elle fit un rapide mûdra afin de préparer sa défense.

De l'autre main, la sphère de sable qu'avait utilisée avant Mizuki en sortit rapide, la blonde était surprise sur le coup. Comment avait-il fait cela ? Avait-il copié son jutsu pour le retourner contre elle ? Non, c'était autre chose, elle devait le lui demander afin de le savoir. Avant de le faire, Mizu devait se protéger de son ancien jutsu volé, elle s'accroupit alors rapidement en posant ses mains au sol. La jeune genin forma alors un mur de sable en face d'elle tout en le durcissant afin de bien bloquer le jutsu de son adversaire du jour. D'un signe incantatoire, la kunoichi explosa son mur afin de former des projectiles pointus et les envoya rapidement en direction de Kibô, la blonde ne perdit pas de temps. Elle savait que très bien que l'homme était quelqu'un de fort rapide et qu'elle ne devait pas lui laisser le temps de riposter. Pas une experte du combat, mais Mizuki était intelligente en étant du genre à prendre rapidement des décisions même s'ils peuvent être mauvais. La Kinsha avait besoin d'entraînement pour les combats et améliorer son sens du combat, mais elle était loin d'être stupide à l'origine. Mizuki connaissait très bien le Sunaton n'ayant aucune autre compétence comme le Taijutsu ou la sensorialité, c'était un peu plus simple pour l'adolescente.

« Une sécurité avant tout, je ne sais pas si ça va fonctionner, mais bon, autant le tenter et je verrai par la suite. Si je réussis, il y a moyen que je le bats. » Se disait-elle

Après un mûdra, la blonde posa ses mains au sol et observa Kibô sans doute occupé à éviter son jutsu. La blonde ne savait pas si son idée allait fonctionner, mais elle se releva afin d'attendre la suite. Kibô était un adversaire redoutable, elle en avait peur et elle était contente de l'affronter dans un duel d'entraînement. Suna, c'était le territoire parfait pour les Kawaguchi afin d'utiliser le sable à l'abondance et sans chercher à en avoir via des techniques. Au final, elle n'avait pas besoin de sa jarre de sable pour combattre dans le village caché du sable. À présent, elle se tint prête pour la suite des événements. Par contre, elle avait toujours mal à ses jambes et un peu à son dos, en espérant que la douleur s'estompera avec le temps.

Mizuki avait réussi un bel exploit contre le bras droit du Kazekage, elle avait su le toucher avec sa première attaque. Elle en était contente, c'était évidemment, mais le combat était loin d'être terminé. Mizu n'était pas une pure combattante contrairement à certains ninjas, mais elle faisait de son mieux. Pas une admiratrice de la violence ni du combat, la Kawaguchi préféra utiliser son sable pour d'autres choses plus utiles. Malheureusement, c'était une kunoichi de Suna et son devoir était de protéger son village de la voie diplomatie et en particulier, par la force si c'était nécessaire. Un jour, elle sera vouée à combattre un puissant adversaire, même si elle n'aime pas combattre, elle y sera obligée. De toute façon, la blonde voulait devenir plus forte en tant que Shinobi et comme individu à part entière. C'était fini l'époque où elle pleurait tout le temps, qu'elle avait peur, qu'elle était faible et inutile. Aujourd'hui, la genin avait décidé de se prendre en main grâce à l'aide de Kibô. Ce combat contre Kibô allait l'aider à évoluer, elle n'affrontait pas n'importe qui, c'était le second de Suna. Il était fort, rapide et ingénieux, même qu'il était beau selon la blonde. La jeune adolescente devait rester sur ces gardes, elle ne devait pas se faire surprendre une seconde fois par sa vitesse, mais était-ce possible ?

Il avait retourné le Sabaku Dangan contre son utilisatrice, Mizuki était impressionné par ce jutsu, mais elle n'allait pas se laisser avoir si aisément. Elle avait créé un mur de sable assez solide pour bloquer, d'un enchaînement rapide, Mizu explosa son mur pour utiliser un autre jutsu grâce à cela. Rapide et efficace, elle n'avait certes jamais combattu si sérieusement, mais la blondinette connaissait bien la plupart de ses jutsu, c'était fort utile. Bizarrement, Kibô ne chercha pas à créer une quelconque défense ni même à chercher à esquiver le jutsu de la Kawaguchi. Il prépara quelque chose, elle ne savait pas quoi exactement, mais c'était flagrant. La kunoichi avait pu préparer le terrain en cas d'attaque rapide, elle comptait sur cela pour le vaincre. Soudain, les dégâts que devaient recevoir Kibô apparurent sur le corps de la blonde. Du sang coula un peu à cause des entailles et coupures, c'était quoi comme technique ? Il n'avait pas bougé de sa place initiale. Mizuki ne comprenait plus rien à ce qui se passa, l'homme posséda des techniques incroyables et c'était quasiment impossible de le vaincre. Après tout, ce n'était pas le bras droit du Kazekage pour rien, il y avait un grand fossé entre la genin et lui.

Kibô avait invoqué un katana, il était très sérieux apparemment, Mizuki devait trouver un moyen de parer ses attaques aux Kenjutsu. Les blessures physiques n'étaient rien comparer à la douleur psychologique de la perte d'un être cher, la blonde l'attendait de pied ferme. Soudain, plus rien devant elle, l'homme était devant elle à une vitesse ahurissante comme pour la première fois. La même attaque, mais suivit d'un coup d'épée . Non, ça serait un peu trop cruel de sa part là. Une nouvelle balayette, la blonde pivota sur elle pendant sa chute et sentit une horrible douleur dans son dos, la lame de l'homme l'avait tranché. Du sang gicla sur l'homme et le sol, la blonde prit son courage à deux mains, les larmes aux yeux et posa ses mains au sol. Soudain, le jutsu de la blonde se déclencha rapidement en immobilisant l'homme par les pieds et un gros tas de sable se mit à enlacer l'homme qui allait peut-être se faire immobiliser dans ce sarcophage de sable. La blonde ne voyait pas la scène, elle était allongée au sol et se releva difficilement en crachant un peu de sang. La douleur faisait mal, mais elle se força à croire le contraire en pensant que sa mère subissait pire lors de ses crises au coeur et au cerveau. Elle semblait essouffler et rampa pour s'éloigner de la zone où elle était avec Kibô, touchant le sable, elle fit un mûdra et créa une légère tempête de sable sur la zone d'entrainement afin de se cacher et de pouvoir respirer un peu. Mizuki n'avait pas d'autre d'idée pour le moment.

« Merde...il a vraiment utilisé son katana contre moi...ma tempête de dura pas longtemps, il faut que je m'éloigne de la zone. »

Mizuki se releva avec difficulté avant se de déplacer lentement vers la rue, elle tenta de fuir pour trouver une autre solution. La blonde espéra que c'était amplement suffisant pour le moment.

L'entraînement avait été d'un autre niveau, elle ne pensait pas que Kibô aurait été aussi loin dans sa façon de se battre. Mizuki ne savait pas comment gérer ce combat, il était plus expérimenté qu'elle dans les affrontements et il savait vraiment bien se battre. En tout cas, la jeune blonde ne s'était pas laissé abattre par tant de différence de puissance. La Kawaguchi voulait devenir plus forte, être forte comme Tsukiko voir même la surpasser à force d'entraînement. Son apprentissage avec Kibô lui allait être fort utile, la genin se croyait dans une situation réelle et cela lui donnait un avant-goût de vrais combats. Bien sûr, le Jônin ne devait sans doute pas se donner à cent pour cent de ses capacités. Pourquoi ? Il existait plusieurs raisons à cela, mais pour Mizu, ce n'était que des hypothèses. Le bras droit voulait sans doute éviter une victoire éclair de sa part, un ennuie durant cet entraînement, voir les capacités de blonde ou encore d'autre chose. La Kinsha ne savait pas quoi exactement, mais elle ne se laissa tout de même pas faire. Le combat n'était pas son fort, mais elle était loin d'être stupide et savait comment utiliser son Sunaton. Au final, la parole ne faisait pas tout, le combat était également très important pour régler les conflits. C'est alors que la blondie allait se mettre à combattre et à s'entraîner pour y prendre goût afin d'être une excellente kunoichi dans ce domaine.

Un coup de sabre au dos, les dégâts n'étaient pas trop importants en ayant pu sentir que Kibô s'était tout de même retenu. La Kawaguchi avait pu utiliser un jutsu pour immobiliser temporairement l'homme, ensuite, elle avait déclenché une petite tempête de sable. Elle en avait profité pour fuir en rampant un peu avant de se lever. Elle avait mal un peu partout surtout à son dos, le coup de sabre, ce n'était pas vraiment la joie. La kunoichi devrait investir sur une armure ou un bouclier afin d'éviter ce genre de choses, ça pourrait être fort utile à l'avenir. Se cachant un peu en faisant en sortant de ne plus être dans son champ de vision, la blonde se prépara à une sorte de contre-attaque. Fuir était une bonne solution pour éviter la mort face à un ennemi puissant, mais se cacher était le mieux. Au vu de son état, Mizuki n'aurait pas été très loin dans sa fuite surtout au vu de la vitesse de l'homme. Reprenant son souffle, elle entendu de la voix de Kibô que l'entraînement était fini. Était-ce un piège ou pas ? Difficile de le savoir, mais bon, autant prendre le risque d'y aller. La kunoichi sortit de sa cachette qui était à côté du terrain d'entraînement. Elle retourna alors voir le second du Kazekage, la blonde boita un peu et sentit pas mal de douleur sur son petit corps.

« Me...Me voilà...»

Arrivant sur en face de lui, elle se posa en lui faisant dos, c'était son ordre afin qu'il puisse la soigner comme il peut. Kibô semblait un peu dur et froid dans sa façon de parler, mais au final, c'était quelqu'un de bien. Peut-être que quelque chose dans sa vie l'avait rendu ainsi, mais ça, la blonde ne préféra pas le demander. La kunoichi laissa le second du Kazekage s'occuper de ses blessures, ça piquait un peu et elle faisait quelques grimaces durant le traitement. Durant ce moment-là, la blonde allait en profiter pour lui parler, elle ne le connaissait pas trop et c'était fort dommage.

« Kibô...Pourquoi ce type d'entraînement ? Pour me faire gagner un peu d'expérience d'une simulation d'un combat réel ? Ou c'était pour autre chose ? Je dois t'avouer que je n'ai pas compris tes intentions envers cette entraînement. »

La blonde joua un peu avec le sable en faisant des cercles dedans ou grâce à son don à la maîtriser, la kunoichi faisait de son mieux pour s'occuper. L'homme était quelqu'un de bien malgré sa personnalité et Mizuki aimerait bien apprendre à le connaître, sauf si ce dernier refusa. Évidemment, la Kawaguchi n'allait pas l'embêter si cela ne lui plaisait pas trop.

« Je ne connais pas trop, malgré t'avoir déjà aperçu dans Suna ou près du Kazekage et en ayant déjà entendu parler de toi. C'est peut-être mal vu de demander ça, mais j'aimerai bien apprendre à te connaître enfin pas vraiment le Shinobi, mais l'homme avant tout. Est-ce que ça te dérange Kibô-sensei ? »

Le but de l'entraînement était dans le but de donner des réponses à Kibô, Mizuki ne savait pas les questions qu'ils se posaient à propos d'elle dans ses aptitudes aux combats. En tout cas, la blonde semblait avoir répondu aux avances de l'homme, mais de façon indirecte. De toute façon, au vu de ma personnalité du second du Kazekage, elle n'aura jamais une réponse claire de sa part. La preuve, il n'avait pas totalement répondu à ses questions, une phrase simple et sans être précis lui suffisait amplement. Mizuki n'allait pas trop s'embêter à insister en lui demandant toujours pourquoi, peut-être qu'elle le saura, un jour ou l'autre. Pour l'instant, elle allait devoir se concentrer sur autre chose. N'empêche, cet entraînement l'avait bien aidé à oublier pendant quelques instants, la mauvaise nouvelle à propos de sa mère. La blonde n'avait même plus envie d'être triste, elle se disait qu'au final, elle le savait depuis toujours que ce genre d'annonce allait venir jusqu'à ses oreilles. Le mieux qu'elle pouvait faire à présent, c'était comme l'avait dit Kibô, ne pas se laissait dominer par la vie et aller de l'avant.

Plus important également, c'était peut-être un peu gênant de demander ce genre de choses, mais Mizuki était un peu curieuse sur les bords. La kunoichi avait demandé à Kibô si elle pouvait apprendre à le connaître, tout simplement. Cependant, ce n'était pas le Shinobi qu'elle voulait connaître, elle connaissait déjà des prouesses via des dires de Sunajins. Non, ce qu'elle voulait savoir, c'était l'homme derrière le Shinobi et c'était tout. C'était peut-être osé de demander ce type d'information, ils ne se connaissaient pas, mais autant que ça devienne le contraire de "pas". Évidemment, il resta quelqu'un de froid et de distant, sa réponse était un peu prévisible. Oui, la blonde s'y attendait un peu à ce qu'il demande une raison pour le faire. Il avait fini de la soigner, la kunoichi remit un peu ses vêtements et se leva avant de lui répondre avec franchise.

« On est Sunajin, on est peut-être différent que ce soit notre personnalité et notre histoire, mais pour créer un monde meilleur, c'est toujours bien de créer de bons liens et de s'ouvrir aux autres. Évidemment, je ne demanderai pas des choses trop personnelles, car ce n'est pas correct de le faire. Avant d'être des Shinobi, on est des humains, des personnes avec des sentiments et un passé. Si je demande cela Kibô-sensei, c'est pour me sentir plus à l'aise et de ne pas m'adresser à un inconnu alors qu'on vit et combatte pour le même village. »

La kunoichi s'était finalement exprimé à propos de cela, mais elle ne savait pas ce qu'il allait répondre à son avis. Avant, il posa une question qui semblait assez importante avant de repartir sur ce sujet. Il voulait savoir si la Kinsha était prête à suivre son apprentissage et cela, quoi qu'il arrive. Avec ce qu'elle a subit aujourd'hui, il allait être clair que les entraînements n'allaient pas être des plus simples et que l'intensité allait sans doute augmenter au fur et à mesure. Le but de la blonde était de devenir plus forte, elle voulait être puissante pour protéger ses amis, sa petite amie, sa tante et son village. De plus, la kunoichi voulait également surpasser sa tante, sa tutrice, Kawaguchi Tsukiko et c'était une bonne raison pour être motivé et déterminé pour tout enduré. D'un regard enflammé, la kunoichi lui répondit sincèrement et sans hésitation.

« Oui, je suis prête à suivre cet apprentissage et cela, quoi qu'il puisse arrive. Je veux changer et hors de question de renoncer, je veux devenir forte ! »

Mizuki avait parlé de sa façon de voir les choses en apprenant un peu plus de choses sur ses camarades, ils étaient Sunajin et ils devaient mieux se connaître. Ce n'était pas bon de faire confiance à un inconnu, de lui tourner le dos et de partir à l'aveugle sans le connaître au moins, un au minimum. Mizu en avait partagé son opinion sur le cas à son nouveau Sensei, Kibô voulait une bonne raison pour s'ouvrir à elle. La jeune Kawaguchi l'avait fait enfin c'est ce qu'elle croyait après lui avoir parlé. Ce n'était pas facile de trouver les bons moments pour s'adresser à cet homme qui semblait avoir un coeur de pierre. Heureusement, la blonde était loin de manquer d'argument et elle avait une certaine intelligence et logique dans tout ce qu'elle pouvait dire. Après, ces paroles n'étaient pas absolues, elle n'avait peut-être ni raison ni tort, car tout dépendait de la personne en face d'elle. Aujourd'hui, c'était le bras droit du Kazekage et il avait également sa propre vision des choses, du monde et celui d'être un Shinobi. L'être humain était compliqué à comprendre, chaque humain avait sa vision du monde en général et posséda une certaine complexité pour le comprendre. Le cas Kibô était l'un des exemples, un homme ayant sans doute connu un passé bon comme mauvais et sa personnalité avait peut-être changé et cela la rendait compliquée.

Kibô avait donné son avis à propos de ce qu'avait dit la jeune blonde et ce n'était pas très positif. Mizuki ne disait rien à propos de ces paroles, ce n'était pas bénéfique, mais un peu utile pour une bonne entente dans une équipe. Un exemple un peu à l'extrême donner par le second de Suna mais il n'avait pas tort dan ce qu'il avait pu dire. Ordonner de le tuer un jour, mais comment géra-t-elle ce moment à cause des sentiments envers cet homme ? Elle l'aurait connu, appris à le connaître, il lui aurait donné la chance d'avancer et d'être forte. Ce jour, la Kawaguchi aura bien du mal à exécuter la mission, mais ça ne risque pas d'arriver de sitôt et en espérant que ça ne soit jamais le cas. En tout cas, Kibô lui laissa la porte ouverte, mais ça sera à double tranchant comme il l'a si bien expliqué. Après cela, Mizuki fit un hochement de tête avant de dire qu'elle accepta d'être formé par lui et peu importe les risques. Après tout, elle voulait devenir plus forte dans n'importe quel domaine. La réponse de la Kinha semblait plaire à Kibô, elle avait finalement ses chances d'aller loin grâce à l'homme. Il avait l'expérience derrière lui, son offre n'était pas à refuser si aisément. Tsukiko l'avait aussi, mais elle avait d'autres projet et plus d'élèves en charge. Avoir deux mentors ne faisait que croître ses chances d'évolution en tant que kunoichi, la blonde allait vite devenir plus forte surtout psychologiquement.

Son regard plongeait dans celui de l'homme, ce dernier lui avait donné la chance de poser deux questions. Deux et unique questions dû à avoir participer à un entraînement et d'avoir accepté d'être son apprentie, c'était des cadeaux. C'était tout de même étrange qu'il demanda à la Kinsha d'en poser deux, il devait cacher quelque chose. Ceci dit, la Kawaguchi n'y prêta pas trop attention, c'était peut-être son imagination. Ce n'était pas facile de trouver ces questions et elle devait bien les formuler pour ne pas se tromper. C'était sans doute les derniers sujets de conversation avant de se séparer, qui sait ? C'était déjà assez surprenant de discuter aussi longtemps avec le bras droit de Kioshi, finalement, c'était quelqu'un de bien sous cette carapace si solide. La jeune blonde avait trouvé les deux questions pour aujourd'hui, croisant les bras et toujours en le regardant dans le blanc des yeux, elle s'adressa à lui.

« J'ai trouvé les deux questions, une qui ne sera pas trop personnel, mais importante pour l'avenir à vos côtés. Kibô-sensei, quelles seront les types d'entraînements que vous me ferez subir ? »

Voici pour sa première question qui était essentielle, elle voulait savoir ce qui l'attendait précisément durant ses entraînements avec Kibô. Il avait peut-être déjà un programme en tête ou de simples idées qu'il testera à l'avenir avec Mizu. Pour le moment, la blonde voulait le savoir et elle espéra que l'homme allait lui répondre avec sincérité. Maintenant, il était l'heure pour la dernière question de la journée et sans doute qu'ensuite, ils se sépareraient chacun de leur côté avant de se retrouver dans quelques jours.

« Voici ma deuxième question, Kibô-sensei ! Qu'est-ce qu'un Shinobi selon vous ?! »

Une question des plus matures et des plus énigmatiques de tous les temps, chacun avait sa vision d'un ninja. Mizuki avait dû à savoir ce qu'était réellement un Shinobi dans ce monde, elle n'arrivait pas à mettre une définition exacte là-dessus. Était-ce des armes ? Des boucliers humains ? Des sauveurs ? Difficile de savoir ce que c'était exactement. La jeune Kawaguchi voulait connaître la version de son sensei, peut-être qu'il allait dire quelque chose d'intéressant ou de stupide. Pour l'instant, il était difficile de cerner ou de prévoir ce qu'il allait dire par rapport à cette question. Le point de vue des gens était intéressant à connaître et là, Mizu voulait savoir celui de Kibô. Qu'allait-il répondre ?

Ces questions ne touchaient sans doute pas la vie personnelles de Kibô, mais il allait aider Mizuki à connaître l'homme qu'était le second du Kazekage.