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Ordre de mission : Des jeunes délinquants se sont mis à taguer les murs du quartier résidentiel principal de Kumo. Ce ne sont probablement que des enfants, mais ils méritent une petite correction vous ne pensez pas ? Préservons la jeunesse dorée du village caché des nuages et faisons d'eux des futurs citoyens modèles ! Une tâche qui devra être effectuée en équipe, avec un certain Kadoria Saitô, un jeune fanfaron, qui fera tout pour atteindre son objectif.


Une curieuse coïncidence. Après avoir passé la majeure partie de sa matinée et le début de son après-midi dans le meilleur restaurant de Kumo, l'imposant Hakushi venait à l'instant même de recevoir une mission. Ce dernier allait devoir faire équipe avec l'adolescent qu'il venait de rencontrer, ce qui montrait bien à quel point le hasard pouvait être surprenant. Prenant en compte la missiveenvoyée par un homme proche du Raikage en personne, il la rangea ensuite dans l'une de ses poches, avant de se lever. Rien de tel qu'une bonne mission pour finir cette journée en beauté. Avant de partir avec Saïto, il se dirigea vers le vieil ami de sa génitrice, qui était aussi le patron de cet établissement, afin de lui donner un gos pourboire. Cet homme méritait cette offre, car il cuisinait avec le cœur et faisait preuve d'une générosité à toute épreuve.

« Encore merci pour ce délicieux repas, Koteï, à demain. »
« Au plaisir de te revoir dans mon restaurant, n'oublie pas de saluer ta mère pour moi. »
« Ne vous en faites pas, je lui dirais, bonne fin de journée »

Suite à cet échange plus que positif, le protecteur du village caché des nuages, décida de rejoindre son acolyte pour cette mission. Bien évidemment, vu le rang faible de cette dernière, le danger n'allait certainement pas être au rendez-vous, mais cela n'importait que très peu. Pouvoir agir pour son village et aider les autres, était tout ce qui comptait pour Denjiro, qui avait hâte d'attraper les petits filous et de leur expliquer que ce qu'ils faisaient, n'était pas la meilleure manière des choses pour se faire remarquer au sein du village.

Tournant son regard vers Saitô, il ne pu s'empêcher d'avoir sur le visage, un sourire discret, mais tout de même présent.

« Le hasard peut vraiment faire des choses étranges, tu ne trouves pas ?
On ne se connaissait pas avant ce déjeuner passé ensemble et maintenant, nous allons devoir faire équipe.
C 'est tout de même étrange, bien que cela ne me gêne absolument pas. »

Assez proche du centre-ville, les deux hommes ne tardèrent pas à arriver sur les lieux du "crime". Un mot tout de même fort, pour un simple acte de vandalisme, mais cela n'en restait pas moins, un petit délit. La plupart des habitations étaient recouvertes de peinture, ce qui signifiait bien que l'utilisateur du papier, se trouvait au bon endroit. La meilleure chose qui pourrait arriver aux deux kumojins, serait de les prendre sur le fait et ensuite de les obliger à nettoyer leur œuvres d'art, si on pouvait les surnommer ainsi.

« De mon avis, il serait important de les prendre sur le fait. Cela nous empêchera en quelque sorte de courir partout et de perdre un temps précieux. Personnellement, tu en penses quoi de tout ça ? »

Après tout, la mission devait être effectuée en équipe, il ne voulait pas que son acolyte soit privé de son libre arbitre. Peut-être que ce dernier avait encore une meilleure idée, l'imposant Hakushi était donc totalement prêt à écouter le plan ou la manière de fonctionner qu'avait prévu le Kadoria.

Putain, j’avais le ventre trop remplie pour aller en mission et pourtant, j’étais là à me balader en compagnie de mon nouvelle ami. En effet, j’avais tout fini dans ce restaurant. Mon ventre allait exploser et pourtant, je savais que mon devoir de shinobi allait devoir être fait. En effet, j’avais eu la visite, alors que j’étais dans le restaurant à faire la publicité pour le chef cuisto, une missive du bureau des missions. D’après eux, des personnes avaient complétement saccagé les murs du village en dessinant et en écrivant dessus. Une honte pour un village caché tel que Kumo d’avoir des personnes qui dessinent sur les murs de la sorte. C’était un acte qui m’énervait au plus haut point, mais passons. J’étais en plus, pour accomplir cette mission, accompagné du ninja que j’avais rencontré ce matin dans ce même restaurant et qui m’avait, gentiment, payer le repas. Le hasard faisait très bien les choses, il fallait l’avouer.

« Ouais ! On était destiné à se rencontrer on dirait … Ahahaha ! »

Une fois arrivé devant les murs complétement remplie d’écriture et de dessin, j’avais laché un soupir. Il faut dire que les dessins n’étaient pas très jolis et même sur l’écriture, il y avait des fautes d’orthographe. Bon sang, qu’ils aillent apprendre à écrire avant de faire les caïds et de taguer les murs du village. Aaaaah ces gosses. Ils mériteraient toutes et tous une bonne paire de gifles. Je vais leurs apprendre moi à taguer les murs du village. Je vais leurs apprendre le respect directement même car là, ce n’était plus possible.

« Alala, foutu gosses. Je vais leurs mettre deux paires de gifles avant qu’ils ne lavent ces murs, ils vont regretter d’être née. »

Même si ça ne se voyait pas du tout, j’adorais les gosses. Non, sérieusement j’aimais les gosses, mais quand ils étaient sages et gentil. Des enfants comme ça qui n’avaient aucun respect pour personne et qui n’hésitait pas à taguer les murs de leurs propre village, ce n’était pas des gosses. Il fallait leurs apprendre le respect et j’étais le mieux placer pour ça. Oui, car je n’avais moi aussi aucun respect quand je le voulais. J’étais sans gêne et j’aimais faire le fanfaron, donc frapper des enfants ce n’était pas très difficile pour moi. Bref, j’avais une mission à accomplir.

« Bon, on se sépare Denjiro ? Je prends le nord du quartier, tu prends le sud ? On se retrouve ici dans une heure c’est bon pour toi ? »

L'acolyte du membre du clan Hakushi avait surement raison. Le destin avait fait en sorte qu'ils puissent se rencontrer, sans qu'il ne dévoile ce qui allait se passer par la suite. Une telle pensée, cela faisait largement sourire l'imposant kumojin, qui avait hâte de pouvoir remplir sa mission à bien. Une tâche sans difficulté particulière, mais qui allait forcément apporter quelque chose de bénéfique. Il ne fallait pas oublier, que malgré son rang très bas, le protecteur de Kumo avait une très forte expérience et savait parfaitement de quoi il parlait.

« Qui sait, le destin est quelque chose d'imprévisible. En tout cas, nous devons faire en sorte que cette mission se passe dans les meilleures conditions. Il est donc impensable d'échouer, pas vrai ? »

Bien plus fougueux que lui, le jeune Kadoria semblait être remonté à cause de ses petits vandales qui sévissaient dans ce quartier résidentiel. On pouvait logiquement le comprendre, mais de là à user de la violence. Ce dernier avait vraiment envie de les gifler, un mot fort qui montrait à quel point, il ne supportait pas les enfants comme eux. Au vu de sa plus grande expérience et de son aspect calme, Denjirō partait lui sur une discussion, une prise de confiance qui allait provoquer chez les filous, un électrochoc, en tout cas c'est ce qu'il espérait.

« C'est vrai que dégrader un mur, n'est pas une bonne chose, de ce point-là, je suis entièrement d'accord avec toi.
Ce qui ne me plaît pas vraiment, c'est la violence de tes mots.
Tu viens de le faire remarquer et la missive nous l'indique également, nous allons probablement avoir à faire à des enfants.
La violence serait donc inappropriée pour une telle situation, voir même impensable. »

En aucun cas, le protecteur du village caché des nuages, était en colère ou déçu de l'attitude de son compère kumojin. A son âge, il aurait très certainement dit une telle chose, ou alors l'aurait pensé. Proche de la trentaine, il avait donc une maturité bien plus présente que Saitô et pouvait donc comprendre sa vision des choses, vu qu'il n'était encore qu'un adolescent. Observant les différents murs vandalisés, il écouta de façon attentive, ce que lui disait son partenaire, qui possédait le pouvoir de contrôler la gravité.

« Très bien, se séparer est une bonne idée, afin de pouvoir se répartir la zone. Très bonne initiative, Saitô. »

Bien que son initiative plaisait à l'imposant Hakushi, ce dernier aurait préféré les prendre sur le fait. Cependant, l'idée de son compère était bonne et il allait donc suivre son plan. Sans perdre plus de temps, le kumojin le plus expérimenté du groupe, décida de rejoindre le sud du quartier, afin de mener des recherches approfondies. Une fois arrivé à la hauteur de cette zone, il décida de se mettre en hauteur, afin de couvrir le terrain au maximum et peut-être d'apercevoir les artistes en herbe. Les orages commençaient à gronder tout autour du village caché des nuages, comme très souvent, le plus délicat était à venir. En raison de ce temps orageux, la température allait monter en conséquence, heureusement que le membre du clan Hakushi était habitué à tout cela. Dans le cas contraire, cela aurait vraiment pu lui causer du tort.

Alalala, effectuer une mission avec le ventre complétement plein ce n’était pas bon du tout. A chacun de mes pas, je voulais vomir ce que j’avais auparavant mangé. Olala, je comprenais maintenant pourquoi les ninjas expérimentés du village ne mangeait pas beaucoup avant de partir pour des missions en dehors du village. Mais bon, j’étais un ninja et il fallait que je le démontre. Après tout, si je voulais devenir un membre connu et respecté de ce village, j’allais devoir faire mes preuves et pour prouver ma valeur, toutes les missions étaient bonnes à prendre. Même quand il s’agissait de retrouver une bande de gamins qui s’amusait à dessiner sur les murs. Enfin bref, j’étais un ninja et j’avais été formé à faire ce qu’on me disait et ceux, même si ce n’était pas intéressant. J’étais donc motivé, même si mon ventre était blindé, a retrouver ces petits gars et à leur montrer de quel bois je me chauffais.

Enfin bref, j’étais partie au nord du quartier comme convenu avec mon coéquipier du jour. Le quartier résidentiel était vraiment très grand et les retrouver n’allait pas être chose aisé. J’allais devoir faire preuve d’intelligence et de ruse. Déjà, au vu des dessins, c’était sûrement l’œuvre de gamin. J’en avais pas la preuve encore vu que je cherchais encore qui avait bien put faire ça, mais c’était l’hypothèse la plus plausible qui soit. Alala, la jeunesse Kumojins n’était plus ce qu’elle était. J’ai toujours dit qu’il y avait certains gosses de riche qu’il fallait frapper pour qu’il est un peu de respect et j’avais enfin le moyen d’accomplir mon souhait. Enfin bref, j’étais complétement perdu en plein quartier résidentiel nord jusqu’au moment où j’avais entendu un cri venant de loin. De là, mes jambes bougèrent toutes seules et je courais alors en direction de l’endroit d’où provenait ce crie.

Et c’est là, que la stupeur m’avait complétement envahi. J’avais cru que ce crie était en rapport avec ma mission, mais c’était tout le contraire malheureusement. C’était un animal bizarre, ressemblait a un cheval. Enfin bref, je ne voulais pas savoir ce que c’était, je m’en foutais un peu. Ce que je voulais c’était vite accomplir ma mission. Mais bon, j’étais plutôt perdu il fallait bien l’avouer. Je ne savais pas où j’étais et les environs ressemblaient plutôt à une ferme qu’a un quartier résidentiel. C’est alors que sans gêne, comme à mon habitude, je décidais d’aller toquer a la porte. Ouais, rien à foutre, j’étais un ninja et j’avais une mission.

« Bonjou… VOUS ! C’EST VOUS ! »

Oui, une fois la porte ouverte j’avais aperçu deux enfants tout plein de peinture sur le visage et les mains. Et comme par hasard, la peinture était de la même couleur que celle sur les murs du village ! Ah petit chenapan, croyez-moi, je vais vous faire votre fête moi ! Vous allez regretter d’être née bordel ! Enfin bref, j’avais commencé à leurs courir après dans leur propre maison. En effet, sans qu’on m’invite j’avais forcé la porte et était rentré de force et tentait maintenant de les attrapé un par un. Croyez-moi, ils vont passer un sale quart-d ’heure.

Restant sur le bâtiment le plus haut de la zone, le protecteur du village caché des nuages, observait avec attention ce qui pouvait se dérouler en dessous de lui. L'imposant kumojin essayait donc de surprendre les jeunes voyous sur le fait, même si le quartier semblait pour le moment très calme. Tout en se demandant ce qu'allait faire son acolyte, le shinobi d'expérience restait à l'affut du moindre bruit ou signe de mouvement. Très concentré, comme à chacune de ses missions, il savait que tout pouvait arriver rapidement et ne voulait donc pas se faire surprendre par les artistes en herbe, ce qui pouvait bien évidemment arriver. Bien que seul dans les environs, Denjiro ne pu s'empêcher de parler à voix haute, attendant avec une impatience dissimulée, l'arrivée des coupables.

« Allez les garnements, montrez-vous. »

Après une dizaine de minutes, l'imposant membre du clan Hakushi, remarqua quelque chose de louche. Deux enfants semblaient regarder autour d'eux, comme s'ils allaient faire une chose qui ne devait absolument pas être vu des autres habitants. C'est alors que le shinobi de Kumo, remarqua qu'ils s'apprêtaient à peindre un mur encore vierge et décida de descendre au plus vite et de mettre un terme à tout cela. Posant ses deux pieds au sol, il se rapprocha discrètement des deux jeunes individus, histoire de les prendre par surprise.

« Tiens tiens, voilà les artistes en herbe.
Savez-vous que peindre les murs du village, est strictement interdit ? »

D'un ton ferme, mais sans être trop froid, il voulait faire comprendre à ses interlocuteurs, que ce qu'ils faisaient étaient mal. Surpris par cette intrusion, ils se retrouvaient dos au mur, effrayés. Peut-être que le physique imposant du protecteur de Kumo, faisait peur aux deux garnements. Après tout, ce n'était pas plus mal, cela allait surement les empêcher de recommencer leur délit et en faire de braves enfants, sages et respectueux de leur village.

« Nous sommes désolés monsieur !
Je peux vous promettre qu'on ne recommencera plus jamais, mais ne dites rien à nos parents... »

Alors que l'utilisateur du papier s'apprêtait à répondre, les deux filous décidèrent de courir à toute hâte. Un sourire apparu alors sur le visage du ninja expérimenté. Le fait de posséder un physique pareil, cela avait surement instauré de la crainte, même s'il ne cherchait pas à leur faire peur, mais bien à leur faire comprendre que leur acte était néfaste. Certain qu'ils n'allaient plus causer d'ennuis, suite à cette courte discussion, il décida de retrouver Saitô au point de rendez-vous. Loin de douté des qualités de son acolyte kumojin, le balafré comme ce dernier l'appelait, espérait que tout s'était bien déroulé pour lui. De toute manière, il n'allait pas tarder à voir si son équipier avait réussi de son côté ou non.

Ah, j’en avais déjà marre de cette mission ! Non pas que la mission en elle-même m’énervait, loin de là d’ailleurs. En plus, j’étais obligé de courir depuis tout à l’heure après des gosses qui ne respectaient rien ni personne. Bordel, ils sont sérieux ?! Ça, c’était quelque chose que je ne supportais pas du tout ! Enfin bref, j’étais dans cette maison maintenant en plein du salon en essayant d’attraper les enfants qui étaient partie en courant tout à l’heure. Alala, ces petits chenapans si je les attrapes je vais complétement les détruire un par un ! Je vais les gifler un par un, ils vont regretter d’être née moi je vous le dis. C’est ainsi que j’étais en train de courir derrière alors que les petits montait les escaliers de chez eux … Et là, sans prevenir, une poêle arriva directement sur le haut de mon crâne. Bordel de merde, c’était quoi ça encore ?!

J’avais chuté directement au sol après ce coup en traitre. Je venais de recevoir une poêle quoi, en pleine tête ! C’était une façon de traiter un ninja de Kumo qui était seulement là pour accomplir une mission ?! Non mais oh, un peu de respect ! J’avais mal a la tête suite à ce coup, mais j’étais un ninja et un shinobi digne de mon rang se devait de rester digne et de se relever malgré les épreuves et la douleur enduré. C’est pourquoi, j’étais debout la minute d’après et m’était retourné d’un seul coup … Et la stupeur, ce n’était pas un enfant que j’avais en face de moi, mais une grande personne ! Et oui, j’étais chez elle et les enfants que je voulais frapper étaient surement de sa famille ! J’avais été complétement dépasser par mon envie d’accomplir cette mission, oubliant directement les bonnes manières qui m’avaient été jadis inculqués !

« Désolé madame, mais ces petits co… enfants ont dessinés sur les murs du village ! Je ne voulais pas … ARRETEZ ! »

Ah oui, j’en avais marre ! J’avais pris la poêle au sol et sur le coup de l’énervement, je l’avais jeté sur la mère au foyer. Bon, ça pouvait être considérer, vu son âge, comme une tentative de meurtre, mais elle l’avait quand même cherché cette vieille peau. Quand même jeter une poêle sur un ninja en fonction du village, il fallait être fou pour faire ça ! Enfin bref, après avoir dis ça, concrètement, je n’étais pas resté sur ma position et avait bougé très vite. Il fallait le dire clairement, je n’avais pas encore envie d’avoir une autre poêle en pleine tête. C’est pourquoi j’avais bougé en direction de l’étage. J’avais qu’une envie, retrouver ces petits chenapans pour le faire payer cet affront ! Et il fallait que je fasse tout ça très rapidement car derrière moi, j’entendais les pas de la maitresse de maison. Elle me suivait et pendant que je tentais d’attraper ces petits voyous, elle, elle tentait de m’attraper ! Un vrai bordel quoi dans cette maison. Olala, qu’est-ce qu’il fallait pas faire pour aider son village.

Spoiler:

Le temps s'écoulait, mais son acolyte ne semblait pas vouloir revenir vers lui. Soit il n'avait pu s'empêcher de s'endormir, vu ce qu'il avait mangé, soit ce dernier devait faire face à une difficulté. Quoi qu'il en soit, l'imposant Hakushi décida de le chercher dans le quartier opposé et de savoir ce qui le retardait autant. Marchant d'un pas rapide, il scrutait les alentours, espérant trouver son compère kumojin au plus vite. Le tonnerre ne cessait de gronder et cela n'annonçait rien de bon. Arrivant dans la zone que devait couvrir le jeune Kuroba, le protecteur du village caché des nuages, décida de mener l'enquête et de retrouver sa trace.

« Il n'a quand même pas pu se volatiliser comme ça.
C'est vraiment étrange... »

Des paroles qu'il avait prononcé d'une voix faible, alors que des cris se firent entendre non loin de là. Sans se précipiter, mais d'une allure déterminée, il se dirigea alors vers l'origine du bruit. Tout ce bruit provenait d'une ancienne maison et Denjirō ne tarda pas à reconnaître la voix de son acolyte pour cette mission. Ne pouvant s'empêcher de sourire, il décida de franchir le sol de cette habitation. Alors qu'il s'apprêtait à toquer fortement sur la porte d'entrée, la porte s'ouvrit brutalement. Un enfant percuta l'utilisateur du papier de plein fouet. Évidemment, le shinobi n'avait rien, alors que le petit semblait un peu sonné, alors qu'une femme se rapprochait d'un pas assuré vers lui.

Folle à lier, elle osa lever la main sur le protecteur de Kumo qui heureusement, arriva à esquiver le coup, avant de regarder ce qui semblait être la mère de deux enfants. Apercevant son équipier, il pu très rapidement conclure qu'il s'agissait du reste de la bande qui sévissait dans le quartier résidentiel. Soupirant, il posa son regard sur les deux voyous. Le but n'était pas de les effrayer, ni de les menacer, mais d'expliquer la raison de sa visite.

« Veuillez excuser mon intrusion et celle de mon compère, mais nous sommes ici pour une excellente raison.
Puisque Saitô est ici, j'en déduis que vous êtes les deux membres restant de la bande. »

Observant alors la femme de la maison, il reprit d'une voix calme et sereine.

« Madame, nous ne sommes pas là pour faire du mal à vos enfants, mais ils vont devoir rendre des comptes.
Vous ignoriez très certainement qu'ils se prenaient pour des artistes, mais pas moi.
Pour réparer leur erreur, ils devront nettoyer l'intégralité des murs et cela avant que la nuit tombe. »

Tout en aidant ce qui semblait être l'aîné des enfants, il se retourna et s'éloigna alors de cette maison. Saitô n'allait très certainement pas tarder à le rejoindre. La mission était enfin terminée et l'imposant Hakushi n'avait pas besoin d'une réponse de la part de la mère et de ses deux progénitures. Il savait que le nettoyage allait être fait dans les temps et allait de toute manière, s'en assurer personnellement. Observant le ciel, il sentait la température monter et les orages qui venaient s'abattre de plus en plus fortement sur le sol de Kumo.

Alala ces gosses. On pouvait s’y attendre de toute manière, avoir des gosses n’était jamais chose facile. Mais quand même, de là à faire les imbéciles et écrire sur les murs du village, c’était allez trop loin pour moi. Enfin bref, je courais après ces foutu gosses dans leur propre maison tandis que leurs mère, elle, me courait après. Oui, après l’épisode de la poêle, rien n’avait changé et même si je m’étais présenter etc. Fallait avouer qu’elle était aussi borner que ses enfants celle-là aussi, ça m’étonnerait pas qu’elle les avait aidés à peindre les murs du village elle aussi. Enfin bref, elle me courait après jusqu’au moment où la porte de la maison s’était ouvert et là, stupeur, c’était mon associé du jour qui était entré. Il allait lui aussi voir que cette femme était folle.

Et la suite confirma ce que je pensais. Il venait de confirmer ce que j’avais dit, cette femme était folle. La preuve, il dut s’excuser de l’intrusion encore une fois. Puisque rappelons le, moi aussi je m’étais excusé, mais ça ne m’avait pas empêché de me prendre un poêle en pleine face. Et à ma stupeur, les choses s’étaient passées plus calmement avec lui. Il n’avait reçu aucune poêle en pleine tête ou ailleurs d’ailleurs, rien. Elle n’avait fait preuve d’aucune violence avec lui, elle arrêta même de me courir après. Ses enfants aussi arrêtèrent et l’écoutèrent … Bordel, j’avais les nerfs. J’étais aussi mal écouté que ça ? Enfin je veux dire, on me prend pas du tout au sérieux c’est pas bon ça. Nous étions tous deux des ninjas d’exception, des genins du village de Kumo et lui, il était beaucoup plus écouté et respecté par les villageois que moi … Il y avait un problème quelque part !

Enfin bref, il décida de reprendre la parole ensuite pour leurs ordonné cette fois d’aller nettoyer les murs. Et ceux, avant que la nuit ne tombe. Il était vraiment dur quand il voulait, c’était bien ça dis donc. Ca me fit quelque peu rire, mais sans plus. Ce n’était d’ailleurs pas les paroles de Denjiro qui m’avait fait rire, loin de là. C’était les visages dépités des petits chenapans qui se demandaient sûrement comment avaient-ils put se faire attraper aussi facilement. Et oui, c’était grâce à moi ça. J’avais l’œil, le bon et surtout le flair d’un détective. J’avais le regard révolver et tout ce qui allait avec et ça, comme dirait un grand nom de la danse, j’achète ! Enfin bref, une fois fini, nous sommes partie de la maison. La mission était accomplie, il ne nous restait plus qu’a rentrer chez nous. Chose qui m’arrangeait vraiment car j’avais le ventre complétement remplie et j’avais par la même occasion prévu de faire une petite sieste ! Allez, hop, au dodo !