Après le Palais du défunt Shodaime, je m’étais aventuré au sein du Terrain d’entrainement du village caché de la Brume. Du sang séché jonchait encore le sol, preuve d’une lutte et d’un entraînement acharné de par les Shinobi de Kiri. Mais aussi le résultat de la guerre qui eut lieu avant la destruction de ce même village. C’était à en vomir ! Je marchais sur le terrain, arpentant les zones d’entraînements dans le seul but d’assouvir ma curiosité. Des squelettes étaient allongés ici et là… J’étais parti depuis bien trop longtemps pour me rappeler de qui il s’agissait : tout ce qu’il restait d’eux, n’était autre que leur bandeau, et leurs vêtements… Rien de bien intéressant.

Je me rappelais aussi à l’époque où je m’entraînais ici avec Mahan… Nous n’étions encore que des adolescents… Soif de pouvoir, et une rivalité fraternelle sans égal. Sans cesse et jusqu’à l’épuisement, nous nous battions pour savoir lequel d’entre nous était le plus fort. Au début, je gagnais souvent tandis qu’il rageait tant la différence de niveau était importante. Mais rapidement, et sans que je ne puisse savoir comment, il m’avait dépassé de façon exponentielle ! En seulement quelques mois, il était devenu supérieur à moi, et je ne résistais que quelques minutes face à lui, sans l’avoir ne serait-ce qu’égratigner ! Je lui ai souvent demandé comment il avait pu devenir aussi fort en aussi peu de temps… Mais il se montrait radin en confidence !

Immobile au milieu du terrain, je m’étais perdu dans mes pensées, à me rappeler ces si bons moments passés avec mon frère… Désormais, j’étais seul avec un objectif que je savais difficile à réaliser… Je savais que s’il était encore vivant, rien ne me serait impossible… Malheureusement... Toutefois, le point positif de cette histoire, est que tout cela m’a rendu plus fort… Plus déterminé ! Je voulais devenir plus fort, et j’arriverais à parvenir à mes fins. Lui qui était connu et reconnu dès sa maturité, je rattraperais ce retard et ferais entendre parler de moi ! Je réussirais à atteindre ce que mon frère a atteint jadis !

« Je réussirais, mon frère… De là d’où tu es, tu me verras… Et tu seras fier de moi… Je t’en fais le serment ! »

Dis-je tandis que je me laissais porter par une vague d’adrénaline. Les poings serraient, l’ensemble de mes muscles contractés tant j’avais soif de réussite… Je regrettais réellement Kiri… Il fallait que cela cesse et que le village redevienne ce qu’il était ! Pour se faire, il fallait du pouvoir, de l’argent… Et même si financièrement parlant je m’en sors très bien, ce n’était pas encore assez pour reconstruire un village entier ! Vers qui se tourner ? A qui demander ? Qui pourrait m’aider ? Je n’en sais rien…

Je me mis assis par terre, laissant la fine pluie se lever humidifiant mes mèches blanches comme de la neige, tandis que je réfléchissais à un moyen… La seule option qu’il me restait été de…

« …voyager ! »

Je devais voyager et faire savoir au monde mon intention de reconstruire le village caché de la Brume ! En espérant que personne ne le fasse avant moi… Et malgré ma motivation, et ma volonté… J’étais sûr qu’il était déjà trop tard…

La bataille va bientôt avoir lieu, il y a peu je marche donc en direction du palais de Sambi avec une intention bien précise. La renaissance de Kiri no Kuni. Dure de croire ce genre de chose hein ? Pourtant c’est la vérité. Évidemment, j’ai mes idées, mes propres projets, moi qui suis loin d’être sociable et intègre. Beaucoup de monde peut se demander comment je vais bien pouvoir accepter certaine règles. A vrais dire, moi-même, je ne suis pas certain de tousses les prendre en compte. C’est ainsi, mais cela je ne le cache pas du tout, puis comment je pourrais le cacher. C’est vrai un homme comme moi ne peut pas vraiment cacher ses instincts primaires, car ceci fait ce qui je suis et je ne peux vivre en les ignorants. Mes pensées sont même le plus souvent mises pour que tousses pense ainsi, car malgré la reformation de Kiri je suis toujours se même homme qui voudrais enlever toutes ses lois tous des inepties de frontière et y laisser qu’un amas d’instinct animal. Certains appels ça le Chao, moi j’appel ca la liberté suprême, si l’on souhaite aider on aide, à l’inverse si l’on souhaite tuer on peut aussi le faire.

Quoi qu’il en soit, je marche en direction d’un terrain d’entraînement bizarrement je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de faire ça dans les règles et pas n’ importe où. Donc un petit terrain d’entraînement. Le lieu trouvé, je me mets à partir donc dans cette direction. La brume laisse une bonne distance de vue et n’est pas vraiment gênante. L’endroit en lui-même est même plutôt dur à y aller au vu des nombreux bêtes sauvages. Le terrain d’entraînement étant même posé l'exprès, car ceci n’étant donc pas accessible à des personnes ordinaires cela permet de rendre le lieu plutôt tranquille niveau population. Marchant tranquillement sans trop de problèmes, j’atteins le terrain et vois un homme. Le temps changeant et cette pellicule de brume fut transpercée par une fine pluie. J’avance et d’un coup un énorme singe se met à foncer sur moi. Un de mes yeux le balayant du regard. Je me mets à lui assener un coup-de-poing qui le fait voler de l’autre côté du terrain d’entraînement. Ceci de fait je me mets à dire :

Ce qui est bien ici c’est qu’il faut savoir rester sur ses gardes.

Je suis plutôt de bonne humeur. Qui sais celui-là je ne le tuerais peut-être pas. Puis bon me montrer correct ici est primordial pour la suite des événements. En tout cas quoi qu’il en soit l’entrainement devient compliquer. Enfin je suis plus là pour me dégourdir que de tester mes capacités

J’étais plongé dans mes pensées. Gardant néanmoins une certaine once de méfiance envers les environs qui étaient réputés comme étant hostile. Beaucoup d’anciens Kirijins, par manque d’attention, s’était fait éliminer par des animaux, ou des conditions climatiques parfois douteuses. Si l’on venait dans ces contrées, nous devions être sûrs de ce que nous faisions. Par chance, j’avais grandi ici, et je connaissais l’ensemble du village dans le moindre recoin. Toutefois, je restais conscient de l’évolution qu’avait subie le village, et gardais ce paramètre en compte.

Mon regard devint plus sombre lorsque je sentis une chose arriver. Je gardais l’ensemble de mes sens en éveil tandis que j’entendais des pas lourds et maladroits se diriger vers quelque chose. Lorsque je me retournais, je vis un homme au loin. Ou, en tout cas, la silhouette d’un homme au gabarit surdimensionné. Une seconde silhouette robuste et plus animal se dirigeait vers ce-dernier et ce qui se déroula sous mes yeux était digne d’un roman de science-fiction. La deuxième ombre fut chassée par un simple coup sur plusieurs dizaines de mètres tandis que la première continuait une marche tranquille. Aucun doute là-dessus, si cet homme mettait la main sur moi dans le but de me mettre le même coup, il ne resterait que des miettes de mon propre corps. Je devais me méfier, et rester sur mes gardes.

Je me levai et reculai de quelques pas tandis que le monstre se rapprochait de moi. Lorsque la brume commençait à se désépaissir suite à la fine pluie, j’aperçus enfin le gorille ! Un homme dont la taille et le corps était littéralement supérieur à la moyenne. Moi-même, je faisais pâle figure devant lui… Quoi qu’il en soit, il n’émanait de lui aucune envie meurtrière. Je n’étais pas le plus doué pour savoir ce genre de chose, toutefois je pensais ne pas être assez mauvais pour me faire avoir bêtement. Aussi, d’un sourire quelques peu narquois tout en restant courtois, je ne pouvais que lui faire remarquer sa prouesse physique.

« Je ne sais pas qui tu es… Cela dit, l’animal qui s’est dressé face à toi ne semblait avoir aucune chance de survie ! »

A la fois un compliment physique de sa prestation, mais aussi une vérité que j’aurais préféré éviter. C’était dur à avouer, mais cet homme pouvait m’arracher les membres un à un sans le moindre effort ! Je me rapprochais de lui, et tentais un petit coup de bluff non sans peur… Une main tendue en guise de respect pour le saluer, en espérant avoir un retour positif…

« Je pensais que je serais seul sur mes terres natales… Malgré tout, c’est un plaisir de vous rencontrer ! »

Devais-je lui donner mon nom ? Lui dire que j’étais un Samui ? Non… Je devais en savoir plus sur lui, et sur ses intentions avant de trop en dévoiler sur moi. C’était un pari risqué, surtout avec la perche que je lui tendais avec ma main tendue vers lui… Suite à cette conversation, il se pourrait bien que je me retrouve avec un bras en moins… Allez savoir ?!

Nous sommes donc tous les deux en face-à-face sur un terrain d’entraînement ou peu d’hommes peuvent arriver ici indemne. Lui en fait partit. La différence entre nos forces est clairement différente, lui-même ne peut le nier. Dans ses moments de conflit perpétuel dans l’archipel. Je me demande bien comment cet homme peut réagir. Mon arrivé ne fut pas vraiment hostile et montre clairement la force que je possède. Je regarde ça réaction, il semble passif et il ne montre pas de peur, une qualité que seul les plus doués peuvent montrer face à un tel inconnu. Commençant par un compliment à peine caché lui permettant de commencer le contacte. S’approchant de moi et tout en tendant la main il recommence à parler. Il pense être seul ici. À vrais dire c’est clair qu’il y a peu de chance de se croiser dans de tels lieux. Encore je serais avec Phénix, je ne dis pas mais là. Qu’importe nous en étions là. Il mit un point sur ses terres natales et qu’il est heureux de cette rencontre. Un petit sourire, je me mets à lui répondre :

Heureux ? Ha ha ha, si c’est vraiment le cas tu te serais surement présenté, là je dirais que t’es plutôt sur la défensive. Cherchant à savoir si je suis une menace ou non.

Lui tournant le dos je garde un œil sur lui. Montrant mon assurance, sans pour autant baisser ma garde. Je ne suis pas que fort. Cela est un de mes atouts parmi d’autre. Ça fait bien longtemps que j’ai compris que la force n’a pas toute emprise. Soufflant, je me mets ensuite à dire :

Quoi de plus normal. Mizu no Kuni n’est plus ce qu’il est n’est pas ? Kyu Goren, déserteur de Suna, je suis ici pour des raisons professionnelles. Enfin si l’on peut dire que ce que je fais est un travail. Les noms et prénoms ont une importance, enfin si l’on sait aussi à qui l’on s’adresse.

Tournant la tête suffisamment pour le fixer d’un œil, je me mets lentement à lever la main tout en laissant dégager une aura sombre sur cette main. Une aura plutôt menaçante, cela veut tout dire. Si je soupçonne une once de mensonge ou même qu’il s’amuse juste à faire semblant de ne pas comprendre que je ne veux pas que son nom et prénom, mais aussi qui il est dans ce monde j’allais agir bien différemment.

Je restais avec la main en l’air, écoutant ses paroles tout en patientant un retour positif. Il ne semblait pas menaçant si l’on se contentait que de ses paroles. Lorsque l’on cherchait un peu plus loin, le résultat était tout autre. Je sentais qu’un monstre sommeillait en lui, et n’attendait qu’une chose : se réveiller. Après son discours, alors que je bluffais par des sourires dissimulateurs d’une certaine méfiance, il commençait à vouloir me serrer la main tandis que je ressentais une aura plus sombre que celle que j’avais pu sentir jusque-là. J’hésitais… Quoi qu’il en soit, ce léger moment de réflexion, je décidai de les mettre à profit, et j’en concluais rapidement que s’il voulait me tuer, il le pourrait en un instant : prendre un risque ou non revenait donc au même. D’un geste lent et bercé de fausse confiance, j’amenais ma main jusqu’à la sienne avant qu’il ne finisse sa course avant de la lui serrer.

« Cette aura sombre qui émane de vous n’aide pas réellement à me mettre en confiance… » Dis-je tout en le regardant avec un sourire, prouvant à mon tour mon assurance. « Je m’appelle Aedran. Samui Aedran. Membre du clan Samui, et noble frère du défunt Shodaime : Samui Mahan. »

Qu’avais-je à cacher ? Rien. Ma présence ici ne sera que partiellement dévoilée. Je ne pouvais en dire trop. A contrario, je ne pouvais pas en dire assez. Il semblait être beaucoup trop curieux. Lâchant sa main respectueusement, je remis l’une de mes mèches en place, derrière mon oreille tandis que je m’essuyais une goutte de pluie qui était tombée sous mon œil telle une larme.

« Je suis ici pour une affaire de famille. Mahan fut… » Des souvenirs remontaient. Ma gorge était légèrement nouée. « … Fut tué par Makka… Et je n’ai malheureusement pu la tuer de mes propres mains… » Mon poing se serra de rage, tant je ne pouvais tolérer cette situation. « Je sais qu’ils n’ont rien à voir, mais je ne peux accepter l’existence des Gogyou sur Terre, et je vouerais ma vie à leur destruction ! »

Ma haine envers eux dépassait l’entendement ! Lors de cette quête, j’ai déjà eu la chance de me retrouver face à cette immonde race, et je m’étais comporté tel un animal avide de sang… Ce n’est pas pour autant que je regrettais mes actes envers eux… Je ne faisais que nettoyer la Terre.

« Contempler les ruines de mon village natal me permet de nourrir ma haine et de motiver mes actes… » Je m’arrêtai tandis que je continuais de regarder l’ensemble de Kiri… « Je suis un peu trop bavard. Peut-être pourriez-vous m’en dire un peu plus sur vous ? Notre rencontre n’est peut-être pas due au hasard… C’est en tout cas ce que je crois. »

Malgré le charisme et le gabarit de mon interlocuteur… J’avais tout de même confiance en lui au fur et à mesure de la discussion. L’avenir nous dira si j’avais raison, ou si j’avais tort… Dans tous les cas, j’étais à sa merci…

Beaucoup de noms connus sortirent de sa bouche. Le nom du premier chef Kirijin, Maka. Des noms impressionnants. Je ne pus éviter de lâcher un petit sourire à l’écoute de ses noms en plus du mot vengeance. Il est donc de cette catégorie. Celle des hommes dont l’honneur doit être essuyé par le sang. Je connais cela même si hotter la vie par vengeance pour moi se va se faire qu’une et unique fois. Les autres étant par l’envie ou par besoin. Même si je dois avouer qu’en ce moment c’est plus le besoin qui se montre. Il naît en lui une haine sans retenus envers les Gogyou qui est si je ne me trompe pas des manipulateurs d’affinité pouvant transformer leur corps en l’un d’eux. Il semble vouloir contempler ses ruines pour se souvenir. Ensuite il se met à me demander si je veux en dire plus sur moi, je le regarde puis réponds :

En dire plus sur moi… Je connais ton frère, du moins de réputation, un type plutôt intéressant. La vengeance moi je la réserve à une seule et unique personne. La plupart des choses que je fais sont en partit destiner pour ça destruction. Pour ses ruines que tu contemples, elles sont les raisons même de ma présence dans ses lieux. Kiri.

La plui tombe de plus en plus fort. Je fis un geste rapide pour dégager les cheveux qui me collent au visage, puis répondent :

Kiri va bientôt retrouver ses fondations et je compte y participer. Je compte beaucoup sur ça.

Les projets furent nombreux depuis mon arrivé ici et beaucoup d’avancer furent faites pour trouver le plus possible de personnes et de moyens pour arriver à mes fins. Qui sais, face à moi j’ai peut-être un future combattant pour cette même idée :

J’ai vue dans les yeux de certain cette fureur d’antan, cette fureur de la brume sanguinaire et cette vue-là je ne l’ai pas oublié. Je veux la revoir briller dans les yeux de chacun. Beaucoup ont perdu leur honneur en même temps que cet assaut de furyou. Je suis certain qu’il y a plus d’allier qu’il n’en montre pour le moment.

Je ne pense pas qu’un ancien Kirijin ne voit cette idée de reformation de Kiri d’un mauvais œil. Après c’est le fait de savoir s’il pense qu’un Ex sunajin même si cela fait bien longtemps que je n’y ai plus mis les pieds peut être crue quand il parle ainsi. Après tout j’en ai déjà convaincu plus d’un.

Il connaissait mon frère de réputation… C’était dire la notoriété dont il jouissait ! Je l’enviais… Tant de monde le craignait tandis que j’étais un simple Shinobi à l’identité connu seulement de « frère du Shodaime ». Aux yeux du monde, je n’avais aucune autre identité… Quant à mon interlocuteur, il ne réservait sa vengeance qu’à une seule et unique personne… A qui et pourquoi ? Telles furent les questions qui pénétrèrent mon esprit aussitôt ses paroles prononcées ! Et je ne m’en cachais pas…

« Vous réservez donc votre vengeance pour une seule personne… Je ne vous cache pas que je suis bien curieux de savoir de qui il s’agit, mais aussi la raison qui fait que vous voulez vous vengez d’elle, et seulement d’elle… »

Mais la suite du discours de ce-dernier était bien plus intéressant… D’après lui, le village caché de la brume allait retrouver ses fondations, et il allait participer à cela… Mes paupières s’élevèrent à leur maximum tandis que mon regard vint rapidement se poser sur lui… Sous cette pluie battante, je le contemplais tandis qu’un soleil émanait de lui ! Le charisme dont il faisait preuve illuminé ma journée pourtant pluvieuse ! Bouché bée, sans pouvoir prononcer la moindre parole, je continuais de l’écouter alors que j’avais des tonnes de question à lui poser… Malgré tout, je gardais ce sang-froid qui faisait ma personnalité, le cœur du combattant que j’étais ! Je décidais de lui faire part de mon projet de reconstruction de village calmement…

« Vous savez… Vous voulez que Kiri retrouve ses fondations… Je ne vous cache pas que j’aimerais faire parti de ce projet… Ce village est mon village natal ! Il fut attaqué par de nombreuses personnes, dont Makka qui fut la principale concernée dans l’incendie qui avait ravagé une partie du village… Mais il fut aussi détruit par les Furyou… »

Cette pointe d’histoire n’avait aucun motif précis si ce n’est maintenir cette motivation, cette flamme qui brûlait en moi ! Je serrais le poing devant moi, et commencer à sourire d’une manière déterminée tandis que je fis face à mon interlocuteur dont l’identité m’était – encore et toujours – inconnue !

« Je veux t’aider à rendre à Kiri ce qui lui est dû ! Je veux pouvoir arborer à nouveau les couleurs du village dans lequel j’ai vécu, dans lequel j’ai grandi… Mais dans lequel mon frère a brillé… Je veux briller comme lui… »

Des étoiles pleins les yeux, des rêves plein la tête… C’est avec honneur que je m’inclinais désormais face à l’individu en face de moi, et que je prononçais ces quelques mots…

« Me feriez-vous cette honneur ? L’honneur d’accepter mon aide et de vous accompagner dans cette quête ? »

Il est curieux. Cela est fort appréciable et en même temps fort gênant. Cela dépend de comment on se place. La curiosité sert à ne pas avancer dans l’ombre et chercher toujours à savoir où l’on avance. Connaitre des situations et s’y adapter, cependant elle peut être gênante quand ce dernier va outre les limites qu’on peut le tolérer. Elle peut aussi être gênante selon les informations qu’on cherche. Quoi qu’il en soit ce genre de détail peut amener une personne à faire confiance à une autre ou totalement à l’inverse mettre un doute sérieux. Pour ce qui est de cette discussion cela se limite à des informations basiques et donc sans vraiment de gêne. Même si parlé de cet homme m’ennuie fortement et qu'il n’y a que trop peu de chance que je lui réponds la question en elle-même n’est pas embêtante. Bon, je vais lui répondre, mais la réponse ne sera pas le nom de cet homme :

Si Kiri se reforme, peut être qu’un jour tu le sauras.

Il me regarde puis je peux regarder l’intérêt qu’il porte sur cette idée. Malheureusement pour lui le cheminement est déjà en place et nous avons déjà nos places dans l’échiquier, placé à la sauvette d’autre unité peut rendre cela bien plus gênant. Quel dommage, comme passer à côté d’homme comme lui dans un tel futur conflit :

Beaucoup de choses sont déjà en place et le temps ne permet pas d’intégrer un groupe actif sur la suite des opérations. C’est, strict, mais il y a des choses dont l’on ne peut pas se permettre de prendre à la légère.

C’est rude pour un homme qui veut être dans le feu de l’action. Devinez donc comment je peux avoir du mal à répondre ainsi. Je connais l’envie de l’action, l’envie d’agir pour ses idées, moi-même je ne peux accepter une telle réponse, mais faire venir des pions qui ne sont pas prévue est trop risqué que ce soit stratégiquement comme pour les potentiels traitrises. Je le regarde puis réponds :

Cependant, Kiri n’est pas encore debout. Les opportunités d’être utile vont surement affluer et je te tiendrais au courant des choses qui nous seront nécessaires. Cependant certaine si cela fonctionne sont plutôt facile à deviner. Les fonds, la notoriété la force militaire. Beaucoup de choses sont à prendre en main et nous aurons beaucoup de travail. Même les grands villages ont du mal déjà à trouver d’autres forces imagine alors une force voulant refaire surface.

Cela n’est pas encore une réussite et même après une guerre la reconstruction ne se fera pas sans difficulté. Je compte sur la hargne des Kirijins. Dans ses derniers mots je lui laisse comprendre que dans tout cela il peut prendre de l’avance et travailler des maintenais. Une tâche qui se peut être inutile selon le résultat, mais qui peut être très utile selon le résultat :

Si l’on veut prouver qu’on est un mec tu vas devoir faire tes preuves. La confiance ça se mérite. Encore plus quand son pays va mal.

Rien ne peut être mis sur le hasard et on ne peut pas non plus profiter d’une telle opportunité.