Cela faisait plusieurs moins maintenant que nous cherchions le moyen de retrouver notre frère d’arme Tenbatsu Kurasa. Il nous avait prévenus d’un départ de par le monde à la recherche du moyen de mettre en œuvre son but : mettre ce monde à feu et sang. Je sais que suite à notre rapide échange, sa place au sein du Youhei no Sekai s’était faite plus précise. Il avait compris qu’il comptait pour nous et que nous avions besoin de lui, autant qu’il aurait besoin de notre appui. Nos objectifs n’étaient pas loin d’être similaire, raison pour laquelle nous avions pu les concilier un minimum et nous allier.

Mes recherches m’avaient mené non loin de la frontière avec le pays des Samouraïs : Tetsu no Kuni. Remontant le temps –façon de parler- à travers les pas de Kurasa, j’étais parvenu à trouver des traces de sa présence. Un combat avait eu lieu, sur une aire dont un paysan me montra les traces. J’étais arrivé avec deux semaines de retards, suite à un silence bien trop long de notre compère. Deux semaines… les pistes s’étaient bien amenuisées, mais j’avais eu la chance de tomber sur ce paysan. Il avait tout vu. L’affrontement avec un samouraï puis l’arrivée de forces kumojines ayant mené Kurasa à un endroit inconnu. J’imaginais déjà ce que pouvait être cet endroit : ou une base kumojine à Tetsu s’il y en avait, ou au village kumojin, ou pire encore… une exécution directe. Mais, ce n’était pas l’information que m’a laissé entendre le villageois. Par conséquent, il reste de l’espoir.

Trois semaines durant, je sillonnais, village après village Tetsu no Kuni à la recherche d’une quelconque information pouvant m’indiquer s’il existait une base kumojin sur ces terres. Ces shinobis n’étaient pas sortis de nulle part. Quand bien même la Foudre et le Fer seraient alliés, des ninjas, à moins d’être en mission, viennent le plus souvent d’un endroit proche. Et leur intervention me conforte dans cette idée, pis, les kumojins étaient de mèche avec ce samouraï.

Quelques jours après, j’étais parvenu à trouver l’information nécessaire à la localisation de la base kumojine. D’après les samouraïs sur place, il s’agissait d’une unité kumojine installée là : le Sasoriza. Curisosité, seules deux femmes avaient été vues régulièrement dans les parages pendant quelques mois avant de totalement disparaître. Décidément, les mœurs kumojines sont particulières. Je pris un jour le risque de me hasarder dans cette « base ». Pour le moment, le lieu était encore d’une taille semblable à une simple demeure. Je vous jure ! Je n’y trouvais pas âme qui vive.

Il ne restais plus alors que tenter l’option : voyage à Kaminari. Je décidais, après un mois d’absence, de retourner dans ce qui constituait l’actuelle base du Youhei no Sekai. Il me fallait parler à chacun des membres de l’organisation : Gekei Jaga, Sana Kiseki et surtout Yamanaka Hiro. Mais mettre la main sur ce chaud lapin, constamment occupé à b****.

Il me fallut moins de d’une semaine pour rentrer à Ta no Kuni. Devant le pas de notre « base » je retrouvais Kiseki. J’étais harassé par toutes ces recherches, fatigué par ce voyage autour de Tetsu, mais, avant de me reposer, il me faudrait transmettre cette nouvelle. Je otais de ma tête le Kusa. Mon front était plein de poussière entremêlée à de la sueur…

_ Kiseki… Où est Hiro ? Je crois qu’on a du travail sur les bras. Kurasa s’est fait capturer par Kumogakure no Sato.

Le petit Kiseki en avait marre. Littéralement. Pourquoi le traînait-on sans cesse dans différentes missions stupides et sans intérêt pour une soi-disant cause ou alors sous ? En fait non, rectification, pour une soi-disant cause ? L’argent étant très, très important pour développer son petit laboratoire de médecin fou et génialissime qui allait faire de grandes avancées dans la science.

Quant à son équipe, ce n’était pas les plus brillants esprits du monde à son sens. L’un ne pensait qu’à boire, à faire gémir les demoiselles – entraînant également une ou deux disputes entre certaines peu enclines au partage – et à ordonner, l’autre était tout bonnement « perdu » quelque part et un autre le « poursuivait ». Plus que jamais, le petit homme se cantonnait les pires missions de cette planète : petit fils est malade, grand père a un pied dans la tombe … ou encore les bandits ont encore frappé et tant d’autre.

« Mon brillant esprit est gâché dans ces stupides querelles … Vivement que je me débarrasse de lui ou de l’autre géant ! ».

Il était, littéralement, cerné. Peut-être que son tuteur de départ n’aurait pas dû être tué par Kyu Goren, car au moins ne se mêlait-il guère de ses affaires, le laissant faire ses nombreuses recherches. Cependant, malgré qu’il soit occupé avec ce nouveau quotidien entre mission et entraînement, il avait réussi à faire deux ou trois analyses intéressantes de la zone, dénichant quelques spécimens très, très adorables.

Malheureusement … Le « pire » était à venir sous les traits d’Ozai.

- Kiseki… Où est Hiro ? Je crois qu’on a du travail sur les bras. Kurasa s’est fait capturer par Kumogakure no Sato.
- Oh …

« Oh non » se disait-il. Cela signifiait encore un long voyage dans un lieu dépourvu d’intérêt scientifique. Quoique, les hauteurs offraient une végétation et un air bien plus différent qu’ici « bas ». Soit, pourquoi ne pas visiter les montagnes de Kaminari ?

- Hiro ? Il est en haut.

Le petit démon ne disait pas dans quel état. Repos ? Occupation avec charmante demoiselle ? Tactique guerrière ? Il laissait à Ozai tout le plaisir de le découvrir.

- Je vous apporte de la boisson, et comme ça, on en discutera gentiment hein ? se proposait-il, les yeux brillants … d’innocence.

Sauf que pour ceux ayant un tantinet fréquenté l’enfant saurait que ces yeux n’étaient pas si innocents. Il avait en tête, actuellement, de faire goûter aux deux hommes une nouvelle décoction censée pousser à bout les limites de l’homme. Les effets secondaires ? Pardi, les cobayes étaient là pour ça nan ?

En haut ? Hiro ? Encore à se taper quelques salopes. Il ne changera donc jamais ? Il y en a qui ont des besoins impossible à satisfaire. C’est juste incroyable ! Je roulais des yeux à cette nouvelle, commençant à marcher à grands pas en direction des escaliers. Il me fallait atteindre urgemment l’étage supérieur afin d’y échanger avec Hiro. L’heure n’est pas aux actions débridées. Nous devions nous reconcentrer sur une affaire devenue très sérieuse : la disparition de Kurasa. Alors que je posais le pied sur la première marche de l’escalier, j’entendis Kiseki me faire une proposition. Elle allait nous porter de la boisson. J’acquiesçais d’un signe de la tête, puis poursuivais ma marche en avant ou plutôt en hauteur.

Alors oui je connais les penchants tordus de Kiseki, mais comprenez-moi bien, en cet instant précis, j’avais la tête ailleurs. J’étais à des lieux de penser que Kiseki profiterait de moments comme celui-ci pour ses espiègleries. Et comme j’avais soif en plus. Enfin ! Croisons les doigts. Peut-être qu’il ne se passera rien après tout. Me voilà arrivé en vue de la porte e la chambre occupée par Hiro. De là où je suis, j’entends distinctement des râles de plaisir et des cris aigus d’une femme prenant son pied. J’avais envie de me facepalm. Je vous jure ! Sans crier gare, j’ouvre la porte de la chambre d’une brusquerie inouie. Avant même que Hiro n’ait le temps de comprendre ce qui se passe, je me saisis de la poufiasse, dans une posture peu recommandable et la sépare du chevaucheur endiablé.

_ Il y a urgence Hiro !

J’active mes pupilles. C’est instinctif car je sens bien que le Yamanaka est furieux d’avoir été importuné. Que je le vois en plein acte ne le gêne pas. Non. Le fait que je mette fin de manière aussi brutale à ce coït est ce qui le frustre. Et je comprends bien qu’il peut à tout moment tenter une riposte. Bien d’autres à sa place se seraient battus, d’autant plus qu’il semblait avoir pris la vitesse de croisière.

_ Tenbatsu Kurasa a été capturé par les kumojins !!! HIRO !

Je fronçais les sourcils, prononçant à voix puissante ces mots. Le Yamanaka devait reprendre ses esprits. A trop s’emmurer dans la farniente et la luxure il en venait à en oublier l’essentiel : le capitaine du navire Youhei no Sekai, c’était lui. Même si j’étais tout à fait capable de diriger ce navire, il était souhaitable pour tous qu’il se reprenne.

Je me reculais de deux pas, jetant un regard vers la fille de joie. Elle se rabillait tandis que nous entendions tous les pas de quelqu’un montant les marches. Sana Kiseki à n’en pas douter. Je pris le risque de regarder en arrière. C’était bien ce bonhomme qui dépassait par le pas de la porte. Il semblait bien chargé.

Oh le grand homme avait acquiescé à sa proposition de boissons ! Oh gloire, il pourrait tester - à nouveau – ses vitamines améliorées. La dernière fois que quelqu’un l’avait testé, il était pris d’une énergie nouvelle durant une dizaine de minutes – frôlant presque la folie – avant de s’écraser lourdement au sol pour quelques jours, épuisés, le corps ayant dépassé plus que de raisons ses limites.

« Cette fois-ci, j’ai maîtrisé quelques agents. Ça devrait aller ! » se disait-il. Pourquoi ces pilules étaient différentes d’autrui ? Cela influait directement le chakra, c’est-à-dire que la personne avait une furieuse envie de décharger tout ce qu’il avait spirituellement. Non, le corps humain seul ne l’intéressait plus, mais l’activité du chakra également. Et comment l’avait-il mis en place ? Il avait longuement et sérieusement étudié, voilà tout.

« Enfin, normalement cela touche le chakra. A moins que ce ne soit autre chose comme le cerveau … hum ».

Des pensées qui virevoltaient dans son esprit tout en se dirigeant à l’étage avec son précieux plateau en main. Ozai et Hiro avaient droit à deux verres importants d’un liquide coloré et ambré, avec également quelques verres d’eau. Lui, il ne s’était limité qu’à un tout petit verre de chocolat chaud comme il aimait – fait avec gentillesse par les filles de l’auberge. Des fois, être petit et mignon aidait pas mal. Il pouvait se cacher quelques heures sans qu’aucun membre de l’équipe ne le retrouve. Sauf si Hiro faisait appel à ses dons de Yamanaka.

- VOILA ! disait-il avec un enjouement à peine dissimulé.

Et c’est les yeux brillants qu’il observa la suite de la scène. Scène qui mettait du temps à se dérouler, surtout à cause de Kurasa capturé par les Kumojins.

- Pourquoi il a été capturé par les Kumojins ? demanda-t-il, un tantinet embêté par la stupidité de l’homme peu bavard – Kurasa, à bien réfléchir car Ozai et lui tapaient des records en terme de bavardage et antipathie. Peut-être qu’il est déjà mort.

Et donc qu’il était inutile de se déplacer, n’est-ce pas ? Un seul regard des deux hommes suffit à ce qu’il lève ses yeux aux ciels.

- Roh, c’est bon. Il doit être vivant. Peut-être fou suite à un interrogatoire de malade ! disait-il. Encore un regard, et il se tut. Je ne dis plus rien.

Et finalement l’un des hommes bu la boisson miraculeuse. Dès lors, Kiseki quittait à peine des yeux cette personne … malheureusement, malgré les secondes et minutes qui s’écoulaient, rien ne se passait. La discussion continuait son cours normal… Une discussion à la sauce du Youhei no Sekai.

« J’ai peut-être mal dosé encore » se disait-il, refaisant bien vite un calcul dans sa tête. Non non, il avait fait correctement. Il devrait assister aux premiers symptômes comme des yeux luisants, des joues de plus en plus rouges, un corps qui fourmillait d’activité et une envie irrésistible de dépenser une grande partie de son chakra, si ce n’est pas tout.

Spoiler:

Kiseki était déjà de retour avant même qu’Hiro ne reprenne totalement ses esprits. Le temps qu’il revienne à la réalité, la vraie, je prenais sans mot dire, sans un regard pour le petit, le breuvage qu’il me servit. J’avais soif, car la chaleur, ainsi que tous ces miles que j’avais dû avaler à grande vitesse ne m’avaient pas aidé. Je buvais un grande gorgée du verre qui m’étais destiné, lequel fut vidé aux trois quart d’un coup. Puis, faisant une petite grimace, je fusillais du regard Kiseki. Moi qui pensais qu’il m’avait fait la gentillesse de nous préparer une boisson revitalisante… Un bon à rien celui-là. J’envoyais valser le verre sur le mur avec le restant de contenu, puis je prenais un verre d’eau, puis deux, puis tout ce qui trainait dans le coin comme eau. Une fois rassasié, je pus répondre aux sollicitations.

_ Pourquoi ? D’après les informations que j’ai eu, Kurasa se serait battu avec un samouraï en plein Tetsu. Les kumojins sont venus le prendre une fois mis hors de combat.

Je fusillais à nouveau du regard Kiseki. Il m’échauffait les oreilles celui-là. Déjà mort ? C’est possible, mais, je ne sais pour quelle raison, je n’ai pas envie d’y croire. Notre devoir de membres du Youhei no Sekai était d’enquêter sur cette piste et de vérifier s’il était réellement mort ou pas. A mes yeux, il me semble que c’était le minimum. Puis tout ceci, me rappelait que trop bien ma propre histoire. Porté disparu et laissé à moi-même, aux mains de l’ennemi, pendant de très longues années. Une histoire qui avait fait de moi, ce rebus de la société que j’étais. Le minimum, était de chercher Kurasa.

_ Hiro, notre devoir est d’au moins essayer de savoir s’il est toujours en vie ou pas. Je propose que l’on enquête à Kaminari.

Kiseki y rajouta une couche. Là mon regard était clair. Il pipait mot à nouveau et je lui arrachais la tête ! Putain de bon à rien n’étant là que pour faire chier son monde. Et c’est là, que quelque chose en moi me fit tilt. Ce satané gosse. Il avait certainement pas fait ce breuvage de manière désintéressé. Il ne faisait jamais rien de manière gratuite. Les libéralités, c’est pas son truc ! Mais il me semblait que c’était trop tard. Là, au fond de moi, je sentais cette soudaine envie de tout faire péter ! Mes pupilles s’activèrent comme malgré moi. J’étais toujours aux commandes, mais il me fallait tout faire sortir.

Un saut par la fenêtre, une énorme décharge d’énergie plus tard et mes frères d’armes et ce satané Kiseki pourront constater que toute la végétation alentour était détruite, moi au beau milieu, KO par manque de chakra.

_ Tu… vas… me… le payer… Ba…kka !

Spoiler:

Kurasa avait mis les voiles depuis bien longtemps déjà, et l’absence totale de nouvelles de lui ne m’avait alors pas réellement inquiété. J’avais passé beaucoup de temps, depuis mon retour de Yuki, à me pavaner, à profiter des plaisirs que m’offraient la vie, à boire et coucher, à jouir de chaque goutte d’alcool comme de chaque femme qui s’offrait à moi. J’avais une vie de roi, dans une demeure de simple bourgeois. L’ivresse, peu importe d’où elle venait, m’avait littéralement fait faillir à mon rôle de chef. Le Youhei n’avait durant un trop long laps de temps plus été ma première préoccupation.

Ce temps là était néanmoins fini. Du moins, il se finissait à l’instant même où Ozaï rentrait en fracas dans la chambre où je me trouvais, en bonne compagnie, naturellement. Lui aussi avait voyagé. Ce que je ne savais pas en revanche, c’était qu’il était à la recherche de notre acolyte porté disparu. Il avait l’air à la fois énervé après le désintéressement dont j’avais pu faire preuve, et inquiet par la situation qui devenait critique. Kurasa ne faisait pas le mort, mais il avait été capturé par Kumo. Le même village qui éprouvait certainement de la rancune après le Jisetsu et moi. Le lien qui nous unissait à notre récent frère d’arme pouvait-il être la cause de cette capture ? En réalité, la réponse à cette question m’importait peu. On s’attaquait à un cercle fermé, et la machine était lancée.

Je bondissais de mon lit. J’avais compris. Il était grand temps de réagir. J’avais connu l’enfermement, et j’avais laissé Kurasa vivre la même chose. Je n’étais pas du genre à faire de sentiments, mais un village caché venait de s’attaquer à un allié dont la fidélité et le courage avaient été démontrés. Plus question de rire. Je réagissais de manière impulsive, et réaffirmait par la même occasion ma place de chef.

« Excuse-moi ce petit passage à vide mon frère. Les limites viennent d’être franchies, Ozaï. Fais moi un briefing de la situation, nous ne laisserons pas Kurasa aux mains de ses enfoirés. Ils vont nous le payer, Kumo sera le prochain village que nous raserons. Ils ont mis des chaînes à l’un des nôtres, nous trancheront la tête aux leurs. »

C’était là un discours déterminé que je tenais face à mon ami de longue date. Le jeune Kiseki arriva ensuite, servant un breuvage à mon acolyte. Celui-ci l’ingurgita d’un trait, avant de faire de même avec quelques autres. Il devint encore plus aggressif, et alla jusqu’à se défenestrer et se vider de son chakra, plus bas dans le champ désormais rasé. J’avais compris.

« Kiseki. Fini de jouer. »

- Kumo, c’est un grand village non ? Nous ne sommes que trois.

Et il se tut encore, sentant qu’Ozai ne tardera pas à lever le poing ou à le jeter violemment à la porte, voire par la fenêtre. Cependant, avait-il pensé à cette option que le fameux homme de plus en plus nerveux sortit de la pièce par cette voie inhabituelle, pour raser tous les environnements. Si tout ceci avait attiré un tantinet l’attention, ou encore l’agacement du Yamanaka, le petit homme ne retenait qu’une chose : il avait « presque » réussi.

- Mais … Mais regardes ! J’ai presque réussi ! Imagine une seule seconde que j’avale ça … JE SERAIS MEGA-GIGA FORT !

Et il finit par lever les yeux au ciel devant le regard noir d’Hiro. Non, l’heure n’était malheureusement pas à ses petits tests médicaux.

- J’en ai marre … On m’avait promis de me laisser faire des recherches. J’ai presque jamais rien fait … bougonna-t-il, descendant par la fenêtre, marchant sur le mur avec une maîtrise de chakra de plus en plus certaine et sûre.

Toujours en marmonnant mille et une plaintes dont sûrement le Yamanaka s’en fichait, le petit garçon sortit une seringue de sa poche et injecta le liquide dans le corps d’Ozai. Non, il n’allait pas retrouver une forme de « folie » mais cela calmera drastiquement ses douleurs ou sa fièvre, et stimulera de manière « classique » le corps pour retrouver assez vite un peu de regain.

- Il sera réveillé dans une heure grand maximum, disait-il au Yamanaka.

Il omettait de dire que – peut-être – un peu de fatigue risquait de se faire sentir pour encore quelques heures … mais autant pour Kiseki, autrement Ozai risquerait de se mettre bien vite à ses trousses. Peut-être serait-il temps de se cacher quelque part ? On l’appréciait plutôt bien dans cette auberge non ?

- Bien … Je vous laisse entre grand … hein ?