N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 

 Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyMar 23 Juin 2015 - 0:12


Le souffle du désert frappa avec douceur son visage, le jeune homme profita de ce contact bref pour se ressourcer, tout ici était tellement bizarre, étrange, énigmatique. Même après plusieurs mois passer ici, Hisoka avait encore du mal a agir comme les sédentaires. C'était ce qu'il était devenu, honnêtement, il n'arrivait toujours pas à s'en rendre compte. Son statut de nomade lui manquait de bien des manières, mais il fallait reconnaître qu'avoir son chez soit fixe était quelque chose d'assez agréable. C'est à ce moment précis d'ailleurs que ses yeux s'ouvrirent. Un soupir s'échappa de ses lèvres entrouvertes. Il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte qu'encore une fois son rêve l'avait amener bien loin du village de Suna. Son regard se promena sur la pièce, il n'avait pas grand chose, quelques meubles, une armoire ou était entasser le peu d'habits qu'il avait amassé durant l'année passée. C'était véritablement difficile, pour quelqu'un qui avait toujours eu l'habitude de partager, de n'avoir qu'un vieux livre poussiéreux lui appartenant, chaque matin lui procurait la même sensation. Oh ce n'était nullement désagréable en soit, il était chez lui ici, comme n'importe où ailleurs, ses pas l'avaient amener a décider de s'enrôler dans les forces armées de Suna. Durant un an, il avait terminé la formation commencée avec Analie au désert profond. Ses connaissances en Ninjutsu s'étaient encore accentuées, il n'était pas peu fier de ses progrès, même si quelque part, le jeune homme savait ce que dirait son maître a chaque fois qu'il envoyait un Jutsu.

Repenser à elle, lui arracha un sourire, puis il se redressa d'un seul coup sur son lit. Une lumière douce s'échappait de sa fenêtre qui était freinée par le volet qu'il avait tiré avant de s'endormir. Hisoka se laissa glisser en dehors de son lit, puis se leva. Il se dirigea machinalement vers son armoire et en sortit la première tunique qu'il trouva. Une fois enfilé, il réserva le même sort à son pantalon. Une fois apprêté convenablement, d'un simple t-shirt rouge et noir et d'un pantalon ample sombre, il se dirigea vers la table qui trônait fièrement dans le centre de son appartement. Dessus était posé des bandages, c'était sans doute la tâche la plus longue de sa matinée de préparation. Hisoka se laissa tomber dans une chaise en jetant un regard dédaigneux aux bandes et aux lanières de cuir posés juste a coté. Sa main droite attrapa les bandages qu'il commença a enrouler soigneusement autour de son avant-bras gauche. Les traces de brûlures avaient bien cicatrisé, au final, il ne restait qu'un bout de chair d'une couleur rougeâtre et déformer par les cicatrices. Revoir ces plaies lui ramenait immédiatement en tête la douleur qu'il avait subie après l'attaque de feu qui lui avait coûté son avant-bras. La douleur était un bon professeur, au moins depuis cet incident, il faisait attention à ne pas laisser des parties de son corps en arrière lors des esquives. Une minute après le début de sa tâche, son bras était bander, il passa immédiatement autour les lanières de cuir protectrices, tant pour maintenir les bandages, que pour protéger son bras. C'était devenu un tic, mais c'était la partie de son corps la plus faible et dans le désert profond, c'était peindre une cible dessus que de la laisser a nue. Il valait mieux être trop prudent que pas assez. Une fois finit, il prit le temps d'avaler un morceau puis se dirigea vers la porte.

La veille, tard dans la soirée, Hisoka s'était vu confier un ordre de mission pour le début de la journée, en soit c'était assez surprenant qu'il y ait un tel temps d'attente entre le moment ou il recevait sa mission et le moment où il devait se présenter au lieu de rendez vous. On lui avait brièvement expliqué qu'il devait se rendre a la morgue de Suna, là-bas, il devrait attendre son coéquipier. Puis ils seraient reçus par le médecin légiste qui leur expliquerait tout. C'était assez nébuleux, on lui avait simplement spécifié qu'il s'agissait d'une affaire de meurtre, des civils étaient morts dernièrement tuer de manière assez spéciale. Sans vraiment préciser quel était le sens du mot spécial. Du coup, l'imagination du jeune homme avait tourné et retourner la situation dans sa tête durant un bon moment, pour tout dire, il avait imaginé une bonne dizaine de manière de tuer de manière spéciale. Les corps n'auraient plus de têtes ? Non trop lambda, les corps n'auraient plus de sang ? Peux mieux faire mon garçon. Des parties de corps serait cousue sur d'autres corps pour former une image psychédélique inquiétante... Hisoka frissonna, beaucoup trop bizarres. Une fois prêt, il sortit de chez lui, dévala l'escalier qui le menait au centre de Suna en petite foulée et fut happée par l'intense chaleur qui régnait déjà ici. L'air était étouffant, ce n'était pas grand chose comparer au désert profond cela dit. Il se dirigea immédiatement vers la morgue, l'endroit ou l'affaire lui serait enfin expliquer. Il était curieux de nature, ne pas en savoir plus le tracassait, qui plus est le fait qu'une personne dans le village s'amuse a tuer des civils au nez et a la barbe de tous était inquiétant. Les ninjas existaient pour protéger, pour servir le peuple, en aucun cas, cela devait être toléré. Le ninja qui lui avait apporté l'ordre de mission hâtivement ne lui avait pas préciser combien de personnes avaient déjà été victimes de l'assassin. Il espérait que le cadavre que son coéquipier et lui-même allaient inspecter dans l'heure qui venait était le premier.

Sa promenade dans Suna lui fit le plus grand bien, le soleil tapait certes, mais les rayons du soleil se reflétaient sur les toits et le sable du village, créant un halo lumineux autour de lui, une bonne odeur se rependait dans le village, les personnes sortant du sommeil préparaient leurs premiers repas et déjà, il imaginait les tables fraîchement garnie de vivre alléchante. Ce qui lui fit gargouiller son ventre, cela le fit rire dans sa barbe en passant juste à côté d'un groupe de jeune femme qui se retournèrent, semblant avoir pris la réaction du Ninja pour elle. Hisoka se retourna de moitié et ne put retenir de baisser la tête en s'excusant, un air gêné évident déformait ses traits. Il se retourna alors qu'on pouvait entendre des gloussements de jeune femme derrière lui. Mieux valait ne pas savoir ce que les jeunes femmes avaient imaginé de son petit rire, s'aventurer dans l'esprit de la gente féminine était par bien trop d'égard dangereux. Hisoka avait du mal à les comprendre, il fallait dire qu'il n'avait pas forcément eux les femmes les plus faciles a vivre autour de lui depuis sa naissance, entre Melai, Saqui et bien sur Analie, les trois étaient facilement sur le podium des pestes intersidérales... Elles faisaient partie, de manière paradoxale, des personnes les plus fabuleuses qu'il ait croisées durant son périple. Pour toutes ses raisons, il avait décidé que les femmes seraient un mystère qu'il résoudrait sans doute au bout d'une vie de recherche.

Après un quart d'heure de marche dans Suna, le bâtiment mortuaire se tenait devant Hisoka, un genre de dôme s'élevant haut que l'on pouvait rejoindre par un escalier d'une vingtaine de marches. La structure était assez énorme en comparaison des autres habitations voisines, cela dit, la morgue accueillait tout le monde. Allant de civils, aux cadavres retrouver dans le désert, aux ninjas morts en mission bien entendu. Tout ceci demandait un effectif important, bien sûr les locaux allaient de paires. Peu de gens étaient présent, il était encore tôt, les rues dans ce coin de Suna étaient relativement désertes. Hisoka décida de s'asseoir sur la cinquième marche, visiblement, il était le premier, la suite de son binôme ne devrait pas tarder, peut être était-il un peu en avance ? Il posa ses avant-bras sur ses genoux, puis profita du silence ambiant avant que sa journée ne démarre vraiment. Le vent souleva sa tignasse blonde, alors qu'un bruit de porte qui s'ouvre titilla ses sens. Le ninja jeta un coup d'œil en arrière. Un homme enveloppé dans une cape noire se tenait devant l'entrée. Immédiatement, Hisoka ne put s'empêcher de se dire qu'il devait mourir de chaud ainsi. Son attention piquée au vif, il le détailla. Un rouquin, pas très grand, mais d'où transpirait un calme étonnant. Un genre de pragmatisme a toute épreuve. Une force tranquille véritable. Son corps était pour la majorité enveloppée dans sa cape, son visage était légèrement ridé, l'homme devait avoir une bonne cinquantaine d'années. Pour finir le tableau, il portait une paire de lunettes de la même couleur que son habit. Le nouvel arrivant finit par descendre l'escalier puis se stoppa à quelques marches d'Hisoka. Ce dernier reporta son attention sur la rue, conscient que dévisager ainsi une personne n'était pas forcément le plus poli qu'il soit. Mais un raclement de gorge insistant lui fit retourner de nouveau la tête. Au moment ou le jeune homme se retourna, son interlocuteur retira ses lunettes d'un coup en regardant vers le ciel.

" Ne glisse pas dans la mare de sang. "

Sans laisser le temps à Hisoka de dire quelque chose, l'homme descendit le restant des marches puis s'éloigna. Une fois à l'autre bout de la rue, il se retourna vers le bâtiment, fit un signe de tête à Hisoka puis remit ses lunettes avant de disparaître définitivement. Le ninja se rendit compte à ce moment qu'il avait retenu sa respiration, il rattrapa goulûment l'air qui lui était nécessaire pour vivre, tout en se demandant quel taré venait de passer juste devant lui. Par acquit de conscience, il observa autour de lui, mais aucune mare de sang était présente. À n'y rien comprendre, il finit par exploser de rire tout seul, passant sa main devant ses yeux, il n'arrivait plus à se retenir. La scène se repassait en boucle dans son esprit, sa journée venait de commencer d'une manière vraiment stupéfiante, croiser de tels énergumènes n'était pas donner a tout le monde. Du moins, il l'espérait. Hisoka finit par calmer son rire en essuyant la petite larme qui venait d'apparaître au coin de son œil droit, son attention fut attirer par une silhouette qui venait d'apparaître un peu plus loin. Il croisa les doigts pour que le rouquin revienne, une deuxième salve lui ferait le plus grand bien.


Dernière édition par Genzai Hisoka le Ven 26 Juin 2015 - 11:48, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyMar 23 Juin 2015 - 19:39


Au commencement était le verbe. Puis arriva le traitement de texte, et leur foutu processeur de pensée. La mort de la littérature s’ensuivit.

de Martin Silenus




Appartement zone Nord du quartier commerçant
________________________________________________________


Le réveil faisait partie d’un rite bien précis, bien calculé. Ma formation de moniale m’avait conditionné à certaines habitudes si profondément ancrées que je le faisais sans même y faire attention. Je me levais tôt, jamais plus tard que le premier rayon du soleil, je me levais, pliais mes affaires de nuit soigneusement, me lavait méticuleusement le corps, puis je m’habillais. Cela fait je me préparais un repas froid et riche et je faisais chauffer du thé, de quoi remplir mon estomac pour la matinée. Puis je méditais, prenant le temps d’apprécier le moment présent. La méditation variait en temps, cela dépendait de ma journée à venir. Je pouvais faire une brève méditation, juste pour la paix de mon esprit, ou rester ainsi de longue heure, mais pour les méditations profondes, j’avais une préférence de le faire à l’extérieur de chez moi, en plein air. Ce matin-là, la méditation serait brève, j’avais un rendez-vous. Une nouvelle mission m’était parvenu la veille, un Sunajins et moi-même devions épauler les forces de l’ordre de Suna sur des meurtres plutôt étranges, l’ordre de mission parlait de meurtre rituel, de quoi piquer ma curiosité.

 Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) TKXML3

Suna n’était pas une grande ville, de plus la présence des shinobi’s réduisait de manière drastique la criminalité dans la ville. Mais cela n’empêchait pas d’avoir des criminels, ils étaient justes plus rares. La ville étant peuplée majoritairement de civil, Suna avait une double sécurité, les forces de l’ordre de Suna, faisant respecter la loi et le bon ordre, s’occupe de la partie civile de la population, alors que le Kakumeigun, organisation fondatrice de Suna, s’occupait du respect des lois Shinobi. En tant que structure militaire, nous étions, bien entendu, soumis à d’autre règles que les civils et il fallait donc des Shinobi pour cadrer ses lois. Le fait que nous soutenions, sur cette enquête, les forces de l’ordre de Suna prouvaient que les crimes étaient sous la juridiction civile, mais que des éléments semblaient assez ambigus pour que l’expertise des Shinobi soit demandée. Mais alors pourquoi le Kakumeigun ne prenait pas les choses en main, sans doute pour le respect de la paix des ménages. On envoyait des Génin aider les forces de l’ordre pour ne pas piétiner leur plate-bande tout en leur offrant les ressources Shinobi. Ce genre de petite pirouette politique n’était pas rare et cela permettait d’avoir de l’expérience sur des domaines peut exploiter par les Shinobi.


Pour cette mission je faisais équipe avec un certain Genzai Hisoka. Le nom ne me disait rien, il ne faisait pas partie de ma promotion. Mais en vue du rang de notre mission je me doutais qu’il était, comme moi, Génin. J’étais toujours intéressé pour rencontrer de nouveau confrère, il n’était pas toujours facile de s’intégrer, surtout dans une hiérarchie aussi stricte ou les clans et autres organisation étaient légion. Les Shinobi sans attache se retrouvaient vite mis à l’écart. Je n’étais, il faut l’avouer, pas très douer pour rencontrer des gens, j’avais la réputation d’être trop sérieuse ou froide et même parfois ennuyeuse dans mes dires. Je me trouvais vraiment dans une culture bien différente de mes origines et le contraste m’y faisait irrémédiablement y retourner. Les missions étaient donc de bon moyen de faire des liens, mais si ceux-ci devaient être faits avec attention.


Ma méditation prenant fin, je préparais rapidement mes affaires pour me rendre au lieu du rendez-vous. Pour une fois les affaires se réduisaient au strict minimum. Nous n’allions pas quitter Suna, l’équipement de bivouac était donc inutile, tout comme l’approvisionnement. Je laissais même Amanosagume chez moi, je n’allais pas en avoir besoin pour ce genre de mission et elle allait m’encombrer plus qu’autre chose. Je m’armais tout de même du reste de mon équipement de Shinobi, je ne pouvais me permettre de baisser ma garde pour autant, Suna ou pas Suna. Il fallait rester sur le qui-vive, c’était cela mon travail, être une lame affuté prête à mordre la chaire du métal froid et mortel de ma volonté. Une fois équiper et lançant un dernier regard circulait sur mon petit appartement, je refermais la prote derrière moi et descendis dans la rue ou déjà la vie s’animait.


Je louais, sur ma solde de kunoichi, un petit appartement dans le quartier commerçant tout proche du centre-ville. L’endroit n’était pas des plus luxueux, d’un côté la grande rue donnant sur le centre-ville était plutôt bruyante et de l’autre mes fenêtres donnaient sur mes voisins. Mais cela n’avait que peu d’importance, j’y passais très peu de temps et le loyer n’était pas cher, je n’en demandais pas plus. Suivant donc la petite ruelle me permettant de quitter la zone, saluant poliment mes proches voisins déjà debout, je quittais l’endroit me dirigeant vers la morgue civile, lieu de rendez-vous avec mon coéquipier pour que le médecin légiste et l’enquêteur s’occupant de l’affaire nous mettent au parfum sur la situation. J’ignorais encore comment nous serions reçus, comme une base d’information qui se la ferme quand on ne lui pose pas de question ou si on nous donnerait une liberté d’enquêter sur l’affaire. Nous étions, pour la force de sécurité, de la main-d'oeuvre gratuite et former, ils n’allaient sans doute pas se gêner pour nous donner à enquêter.


La Morgue de Suna
_______________________________________________

En arrivant à la morgue, j’identifiais tout de suite mon coéquipier, il était là, en haut d'un escalier menant à la morgue à m’attendre. Il avait le corps bien reconnaissable d’un Shinobi formé et je ne voyais vraiment pas ce qu’il pouvait faire ici si ce n’était pour la mission. Par déduction il devait être mon coéquipier. Je me dirigeais alors vers lui. Je ne portais pas mon bandeau frappé du symbole de Suna, je n’aimais pas le porter, je n’aimais pas avoir ce symbole trop ostentatoire de mon identité de Kunoichi. Je préférais donc le garder dans mes affaires et le porter en brassard si je le devais mais sans plus. Je fus plutôt soulagé de voir que mon coéquipier était dans la même tranche d’âge que moi, cela serait plus facile pour s’entendre. Je montais donc vers le jeune homme me plantant devant lui, le détaillant une seconde de ma position dominante.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) BkyRF0

-       Bonjour, j’ose supposez que vous êtes Genzai Hisoka. Genin Mu, votre coéquipière sur cette mission. Ravi de vous rencontrer.



Reculant d’un pas pour laisser le shinobi se redresser, je rejoins mes main devant moi et m’inclina légèrement pour saluer mon compagnon d’arme à la mode de chez moi, salut qui trahissais, comme mon accent, mes origine étrangère. Mon coéquipier était de taille moyenne, un corps athlétique, je doutais qu’il soit spécialisé dans le corps à corps. Me formant au Taijutsu j’avais vite appris à reconnaitre un autre combattant au corps à corps. Il portait d’étrange lanière de cuir autour d’un de ses bras. Je me demandais si cela était lier a ses technique de combat. Il existait bien des techniques des plus instables que les shinobi maitrisaient en les scellant physiquement ou avec des techniques. Mais je ne fis pas l’impolitesse de reluquer son bras de longue seconde, je retournais vite à ses yeux pour sa présentation.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyMer 24 Juin 2015 - 0:46

Non, définitivement, il ne s'agissait pas du rouquin qui revenait pour faire de nouveau jouer son verbe, c'est un peu déçu, qu'Hisoka observa la silhouette s'approcher. C'était visiblement une femme, d'assez petite stature, légèrement plus petite que la moyenne que l'on pouvait croiser généralement. En revanche, sa démarche était gracieuse, ses pas précis, démontrant un entraînement vigoureux, au vu de ses mouvements, c'était sans doute une Kunoichi tournée vers le Taijutsu, ou un art demandant une certaine proximité avec l'adversaire. Tout était visible dans la manière dont le corps se mouvait, gracieusement, mais avec une certaine fermeté décrivant une puissance musculaire indéniable. Malheureusement, la jeune femme portait des habits la protégeant majoritairement du soleil, il était donc impossible de voir si l'analyse d'Hisoka était bonne. Peu importait, il n'aurait qu'à lui demander de lui-même ou simplement attendre de la voir à l'œuvre. L'ancien nomade avait appris très tôt qu'on pouvait voir les préférences des gens, leurs habitudes dans leurs manières de se comporter. Bien que durant sa période avec les Son'or, il n'avait guère eu besoin de cette aptitude, car connaissant tout ceux de son ancienne tribu, il avait dû s'en remettre à ses capacités d'analyse lors de son périple. Analie lui avait également fortement recommandé de toujours jauger les mouvements de ses adversaires, une manière comme une autre de savoir a quoi s'attendre, sans pour autant baser tout son jugement la dessus.

Le regard d'Hisoka détailla le restant de la personne qui ne se trouvait plus qu'à quelques mètres, elle était d'ailleurs en train de commencer à gravir les marches sur lesquelles il était assis. Ce qui attira son attention était bien sur son visage, ses traits étaient... Spéciaux, elle devait venir d'une autre contrée, loin de lui l'idée de dire qu'elle était laide, mais ses traits étaient simplement différents. Il ne put s'expliquer pourquoi, mais cela le soulagea, rencontré quelqu'un qui n'était peut-être pas originaire d'ici pourrait lui faire du bien. La chevelure rouge de sa comparse terminait le tableau, c'était une couleur pour le moins inhabituelle. Une couleur chaude, chatoyante, cette personne qui se tenait devant lui donnait une impression de zénitude. Mais de manière paradoxale, sa manière de se tenir et de se comporter décrivait une certaine retenue, alors que le reste de son corps, ainsi que ses yeux si différents lui rappelaient le soleil du désert profond. Mu se présenta a lui de manière formelle. Hisoka se releva en même temps, la laissa terminer de se présenter. Elle joignit ses mains l'une contre l'autre, s'inclina et le salua d'une manière peu orthodoxe qu'il n'avait jamais eu la chance de croiser. Lorsqu'elle se redressa, c'est un Hisoka souriant, qui maladroitement, il en avait bien conscience, reproduisit le salut que venait de faire sa coéquipière. Il espérait que son geste peu précis ne serait pas vu comme un sacrilège ou un manque de respect, alors que c'était un simple témoignage de respect. Hisoka rejoignit ses mains, puis s'inclina, en se redressant, il se prit le temps de se présenter, ne se séparant pas d'un sourire chaleureux.

" Bien le bonjour Mu. Vous supposez bien, je me présente, Genzai Hisoka, Genin de son état, du moins j'essaye de faire en sorte. Je suis heureux de faire votre connaissance moi aussi. "

Hisoka se redressa complétement, il surprit le regard de la jeune femme sur son avant-bras bandé, il ne le prit pas vraiment mal, surtout que Mu fit cela de manière furtive et rapide. De toute manière, il avait conscience que sa blessure masquée attirait forcément l'œil. Il ne se souvenait pas en avoir parlé à ces compagnons précédents. Pour autant, le jeune homme ne s'en cachait pas spécialement, si on le lui demandait, il n'aurait aucun mal à en parler. Après tout, il préférait rire de sa mésaventure et de son manque de discernement à ce moment passé de sa vie, plutôt que de s'en vouloir et de rechigner a accepter que sa peau fût marquée a vie. Hisoka avant de se retourner vers le bâtiment qui se tenait derrière les deux jeunes gens, voulut cependant prendre quelques secondes pour parler un peu avec sa coéquipière. Le travail d'équipe était important pour les Ninjas, on avait cessé de lui rabâcher depuis son arrivée ici, même si cette mission semblait être une simple enquête, poser de bonnes bases lui semblait important pour la suite. Le temps perdu ici, serait facilement rattraper par la suite s'il régnait une entente cordiale et un vrai travail de binôme.

" Avant que l'on y aille, j'aimerais vous retenir quelques secondes si vous le voulez bien. Je ne suis arrivé que récemment au village, j'ai encore un peu de mal avec les traditions est les manières de faire de Suna. Donc j'aimerais m'excuser à l'avance si j'agis de manière un peu spéciale. Je ferais en sorte que notre travail se passe bien, après tout, c'est important, si on doit enquêter sur un assassin, notre travail doit être précis et sans fausses notes. Du coup... "

Hisoka prit quelques secondes pour chercher ses mots, c'était vrai que leur enquête, même si ce n'était qu'une mission de rang C, avait son importance, quelqu'un prenait une ou des vies, sévissant dans le peuple que les ninjas devaient protéger. Les cafouillages seraient autant d'occasion pour l'individu de leur échapper et de sévir de nouveau. L'ancien nomade n'avait aucun souci avec le fait de se détendre, ni de rire, cependant, il avait vu lors de ses anciennes collaborations que parfois, les ninjas avaient du mal à prendre les missions de bas rang avec sérieux. Cette Mu, cela dit, à la vue de ses manières n'en faisait pas partie, mais qu'importe. Il termina finalement sa phrase, après l'avoir laissé en suspend pendant quelques secondes.

" Je suis derrière toi, faisons en sorte de faire un bon travail ensemble ! "

Le jeune homme tendit sa main droite pour une poignée de main fraternelle qui pourrait sceller un accord invisible. C'était peut-être inutile, ou peut être était-ce de trop, il ne savait pas. L'atmosphère qui régnait dans ce village lui avait cruellement rappeler, que les nomades étaient les meilleurs qui pouvaient exister. Ils grandissaient ensemble, apprenaient a chasser, à survivre, chez les Son'or, on lui avait appris à confier sa vie à son voisin. C'était une chose qui lui manquait, peut être était-il temps de faire ce que le vieux Oya lui avait conseillé dix ans plus tôt. D'apporter un peu de nomadismes avec lui là-bas. Hisoka était passé au tutoiement, cela lui semblait presque nécessaire, culturellement cela créait un rapprochement, un climat apportant la confiance et puis, ils étaient du même grade, dans les villages Shinobis, les courbettes devant les grades supérieurs étaient légions, il était inutile d'en rajouter lorsque cela n'était pas nécessaire. Une fois la réponse de Mu donné, le jeune homme se retourna et gravit le restant des marches qui les menaient vers l'entrée. Il détailla une fois de plus la façade du bâtiment.

" Tu en sais plus sur l'ordre de mission ? Celui que l'on m'a confié hier était succinct au possible, un ou des meurtres réaliser de manière... Mmmh, spécial, oui, c'était le mot. "

Tout en parlant le binôme franchi la porte d'entrée de la morgue, la réception était vide, les lumières n'étaient pas toute enclenché. Comme si le lieu n'était pas encore totalement réveillé, cela lui donnait une allure un peu fantomatique, les ombres dévoraient encore les murs les plus éloignés des quelques sources lumineuses de la pièce. Vu l'endroit et son office, Hisoka ne put s'empêcher de penser à des cadavres déambulant dans les ténèbres, cela ne lui fit nullement peur, c'était simplement ce que la scène qui se jouait ici lui faisait penser. Le silence était total, en même temps, il aurait été étonnant d'entendre de la musique égailler les couloirs. Hisoka s'avança de quelques pas vers le bureau qui se trouvait juste en face de la porte d'où venait d'apparaître le groupe de ninja. Il n'y avait personne derrière, mais poser sur le bois, était poser un genre de petite sonnette. Le ninja leva son index et donna une pichenette contre la tige qui en sortait. La tige se répercuta contre la cloche de métal et produisit un son strident et ridiculement puissant comparativement a la taille de l'accessoire. En attendant qu'on vienne les accueillir, le Son'or observa autour de lui avec plus d'attention. Quelques chaises, des affiches informatives des derniers décès, les dates d'enterrement ou de crémation. Des horaires de rendez-vous pour dieu savaient quoi. C'était assez vide en soit. Il avait été étonné en arrivant a Suna d'apprendre qu'ici, les morts étaient soumis à des « autopsies », la pratique pouvait paraître barbare, c'était ce qu'il en avait pensé au début, mais en y réfléchissant, cela pouvait, et même devait avoir son utilité. En soit, l'idée d'ouvrir des cadavres, de pratiquer tous ses examens pour recueillir des informations, c'était profondément dégoutant. Les hommes venaient à la vie, puis mourraient, c'était une suite logique, alors pourquoi profaner un corps sans vie ainsi ? Ses professeurs de l'académie lui avaient fait rentrer en tête que parfois, il fallait en savoir plus sur les causes de la mort, pour pouvoir en empêcher d'autre, ou savoir si cela était de cause naturelle ou non. Et en soit, oui, c'était logique et parfois nécessaire. Les nécessités n'étaient que trop rarement plaisante malheureusement.

Au moment ou Hisoka allait se retourner vers sa partenaire pour savoir s'ils devaient tenter de trouver quelqu'un en partant au hasard dans le complexe, un homme apparut. Il émergea d'un couleur sur la gauche des Ninjas. C'était un petit vieux, d'une soixantaine d'années peut être un peu moins, pas très grand, le nouvel arrivant faisait quelques centimètres de plus que Mu. Sa peau était ridée est mâte, ses yeux verts ressortaient d'une manière assez mystique de son visage. Le haut de son crâne était dégarni, des touffes de cheveux blancs apparaissaient juste au-dessus de ses oreilles. Son pas était hasardeux, Hisoka fronça les sourcils, peut être une ancienne blessure à la jambe qui réduisait sa mobilité ? À son avis, l'homme devait sans doute posséder une canne pour l'aider dans ses déplacements, le tintement de la cloche l'avait visiblement perturber assez pour qu'il l'oublie. L'ancien observa le binôme avec un air mécontent, sa voix rocailleuse s'échappa de sa bouche dont il manquait clairement quelques dents. Hisoka jeta un coup d'œil à Mu.

" Hé bien quoi, vous ne savez pas lire ? La morgue n'ouvre que dans une heure. Déguerpissez bande de malotrus. Aucun respect, ces jeunes. "

Visiblement, les deux ninjas pouvaient également dire la même chose vis a vis de leur interlocuteur, aucun respect, ces vieux... Hisoka jeta un coup d'œil à Mu, elle ne portait pas non plus son bandeau protecteur frappé du signe de Suna. C'était sans doute la raison de l'animosité de ce type. Le nomade s'approcha de quelques pas, les mains lever devant lui comme un bouclier, tout en s'excusant avec un air un peu gêné. Puis sa main droite vint chercher dans la poche arrière de son pantalon la plaque de métal accroché au bout de tissu qui le désignait comme un ninja. Il savait pourtant que porter le bandeau était important, cela permettait d'être immédiatement reconnu, mais comment dire… Le bandeau revêtait d'une importance aux yeux des gens qu'il ne devrait pas avoir. Hisoka était un ninja de Suna, un stupide sigle creuser dans le métal et trônant sur son front ne servait a rien qu'a flatter son propre ego. C'était inutile. Il tendit son bandeau vers le petit vieux, en se présentant.

" Désolé de vous déranger, nous sommes les deux ninjas envoyés pour le meurtre de la nuit dernière. Vous êtes au courant ? Où peut être pouvez-vous nous indiquez quelqu'un a qui nous adresser ? "

" Vous ne pouviez pas le dire plus tôt ! Suivez-moi et en silence, on ne s'entend déjà plus ici avec tout ce boucan. "

" Mais quel bouca.. "

" Suivez-moi, cessez d'ergoter "

Hisoka se fit fermer son clapet en une salve. Déjà, le légiste se retournait et en trainant la jambe derrière lui disparu dans le couloir sombre. Le blondinet observa sa partenaire quelques secondes. Il n'y avait pas un seul bruit ici, le vieux devait entendre des voix, c'était peut-être ce qui arrivait quand on passait son temps avec des Maccabées. Finalement, le Son'or lança un léger sourire gêné à sa comparse puis la suivit dans les couloirs. Bien décider à se taire et a laisser Mu profiter du verbe intarissable de leur merveilleux interlocuteur. En marchant à côté d'elle, il ne put s'empêcher de lâcher un petit sarcasme a voix basse.

" On a de la chance de tomber sur quelqu'un de si charmant, ça aurait été dommage de tomber sur un petit grincheux... "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyVen 26 Juin 2015 - 18:23

Genzai semblait être un jeune homme tout à fait sérieux et poser. Il s’en inquiéta même textuellement devant moi, ce qui me fit légèrement sourire. D’habitude mes partenaires me prenaient tout de suite pour quelqu’un de trop sérieux. Je n’étais pas véritablement trop sérieuse, mais plutôt discipliner. C’était d’ailleurs pour cette rigueur disciplinaire que j’avais rejoint les rangs d’un village caché et non celui de nunkenin lambda. Le côté militaire de cet ordre m’intéressait au plus au point et cela se ressentait dans ma manière d’être. J’étais discipliné et les gens prenais souvent cela pour de l’excès de zèle, erreur des plus communes. Que mon partenaire me fis la remarque de son désir de discipline dans notre future enquête ne manquait donc pas de m’amuser, nous étions sur la même longueur d’onde, du moins je l’espérais. Hésitant sur la formulation de sa demande, il termina sur une pirouette verbale sur le travail d’équipe me tendant la main pour sceller cet accord non prononcé et tout à fait tacite. Je scellais donc ce pacte éphémère d’une poigner de main et d’un sourire.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) M7yBOZ

-       L’ordre de mission n’entre pas dans les détails de l’affaire, cela parle surtout de meurtre rituel. Mais si vous avez quelque peu tendu l’oreille ces derniers jours, vous aurez sans doute entendu qu’il y a déjà eu deux meurtres de ce type et que nous allons sans doute découvrir la troisième victime de cette série. Pour ce qui est des détails, difficile à dire. Les gens aiment les histoires glauques et des détaillé se rajoutent à chaque bouche qui raconte l’histoire. Visiblement, le cœur serait manquant dans chacune des victimes et les victimes seraient des femmes. Pour le reste, J’ai des doutes sur la véracité des rumeurs qui disent que les corps ne portaient aucune marque mais que le cœur était manquant, comme s’il avait disparu ou celle disant où les jeunes femmes ont survécu un moment sans leur cœur, celui-ci remplace par une technique de ninjutsu. Mais qu’importent les rumeurs, nous ignorons encore le rôle exact que nous aurons à jouer dans cette enquête.


Tout en parlant, nous entrions dans le bâtiment. Celui-ci, sans grand étonnement était froid, d’une stérilité toute médicale, le genre d’ambiance qui vous donne l’impression que vous êtes malade même quand vous ne l’êtes pas. Pour en rajouter à l’ambiance du lieu, certains tubes lumineux éclairant le couloir ne fonctionnaient pas. Cela ne donnait pas envie de s’attarder en ce lieu et quand on savait que des cadavres y était entreposé cela terminait le tableau. La morgue ne semblait pas être encore ouverte et le petit panneau dès horaire poser sur l’accueil peu accueillante où on arriva me confirmer que l’endroit n’ouvrait que dans une bonne heure. Il n’y avait donc aucun réceptionniste pour nous recevoir, mais mon partenaire trouva la sonnette d’appel et la fit retentir pour avertir de notre présence. Le cri strident de la petite cloche retentie avec force dans cette zone de silence presque absolu, sans doute pour être sûr que même les morts seraient mis au courant de notre arrivée.


Nous eûmes à attendre un petit moment avant qu’un vieil homme vienne nous accueillir, enfin nous accueillir cela était un grand mot. Il vint surtout pour s’agacer de notre visite, nous faisant froidement remarquer que la morgue n’ouvrait que dans une heure. L’homme était d’âge avancer et semblait déjà bien écraser par le poids de l’âge, pourtant une vivacité d’esprit surprenante émanait de ses yeux verts tout à fait remarquable, détonnant sur le reste de son visage ridé et fatigué. Genzai prit heureusement les devant se présentant au médecin légiste, nous étions attendus ici à l’heure dite pour l’enquête sur les meurtres. La légitimité de notre présence en ses lieux à cette heure avancés semblait tout autant agacer le vieil homme que l’illégitimité supposer quelques instants plus tôt. Mais il nous invita, ou plutôt nous ordonna de le suivre et surtout de se taire. Amusé par le caractère du médecin légiste, je ne pus que sourire en le voyant se détourner de nous pour repartir d’où il venait sans faire attentions si nous le suivions ou non. Genzai semblait lui aussi amusée et m’en fit la remarque.


-       Les grincheux sont souvent pragmatique, sa a son utilité.


Suivant docilement le vieil homme, Genzai et moi gardions poliment le silence sous risque de se faire houspiller par ce dernier qui ne semblait que peut apprécier le moindre bruit que nos bouches, porter former à cela, pouvait faire. Il avait, sans aucun doute, plus l’habitude des longs silences mortels de ses cadavres qu’étaient ses patients ou peut-être n’avait-il pas encore pris son café du matin, cela pouvait expliquer pas mal de chose. Le suivant à travers les couloirs de la morgue, on descendit un escalier doublé d’une rampe nous conduisant à une double porte vitrée où était marqué en lettres noires :
morgue civile
Réserver au personnel autorisé.
Une fois les portes franchies, nous dûmes encore suivre un couloir pour arriver à une nouvelle porte qui elle était marquée d’un B4 tous aussi noirs. L’endroit était une morgue tout à fait banal, le mur de droite était couvert de caisson réfrigérer pour garder les corps au frais, le mur de gauche possédait une table et des armoires remplies d’instrument et de produit diverse et le centre de la pièce était occupé par quatre tables d'opération métallique vides a l’exception de la seconde en partant de la droite ou un corps y était coucher cacher sous un drap blanc.


Morgue B-5438-67-4 aussi appelé B4
_____________________________________________

Le médecin légiste retourna donc à sa patiente, sur la table métallique s’assurant d’abord de ses instruments poser sur une petite table, métallique elle aussi, à roulette qui se trouvait juste a côté. Une fois ses outils vérifiés et sans même nous consulter, il retira le drap du corps sans vie, nous exposant le cadavre. Heureusement pour moi, la vue d’un cadavre ne me dérangeait pas, j’en avais vu d’autre, la vie de Shinobi en est parsemé. Mais, dans ma jeunesse au temple suspendu dans le ciel, en tant que novice, j’avais été formé pour m’occuper des morts. Au temple cela était très différent que dans l’empire ou qu’ici en Yukkan. Les morts n’étais pas enterré ou bruler, mais découper avant que la carcasse soit exposer au charognard qui nettoyait minutieusement les os, puis il fallait récupérer les os, les lavés puis les conserver dans un genre de crypte. J’avais donc déjà assisté à la découpe d’un cadavre, ne l’ayant jamais effectué, mes bras d’enfant n’ayant pas la force de scier un os humain à cette époque. La vue de ce corps et l’opération qui allait suivre n’allaient donc nullement me remuer l’estomac.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) SjlhUn

Le médecin prépara donc ses instruments, mis ne place pas son carnet de notes et se plaça pour commencer son travail sur ce corps, il ne semblait plus faire du tout attention à nous. Je lançais un regard à mon coéquipier ne sachant pas trop ce qu’on attendait de nous. Après quelques secondes je me décidais à demander si l’enquêteur qui s’occupait de l’affaire allait bientôt arriver. Surpris par le son de ma voix, le vieil homme leva son regard vers moi et je vis pendant une seconde l’incompréhension s’y afficher. Il nous avait oubliés, cela n’était pas des plus rassurants, mais il se reprit assez vite, nous grommelant qu’il n’allait sans doute pas tarder mais que lui devait commencer car il n’avait pas que ça à faire. De la lame du scalpel qu’il tenait déjà dans sa main, il nous indiqua une boîte ou se trouvait des masques, nous ordonnant de les mettre pour ne pas contaminer le corps de notre salive. Docile, je me détournais du corps pour prendre un masque que je mis devant ma bouche. Heureusement pour nous, un nouvel arrivant fit irruption dans la pièce. Nous allions enfin être mis au courant de la situation.


L’homme qui entra dans la pièce ressemblait en tout point au détective privé des bons vieux livres policiers. Par déçu sombre, cheveux en bataille, barbe de trois jours, la trentaine, un aire négliger sans trop l’être. Le genre de stéréotype tout à faire charmant et déconcertant. Heureusement, il n’avait pas ce regard d’écorcher de la vie et de lasser par celle-ci qu’a souvent ce genre de personnage dans les bouquins. Au contraire, il était même souriant avec un regard faussement ensommeiller. Mais ses yeux dégageaient une attention tout à fait aiguisée. Arrivant dans la morgue, il scruta les différents protagonistes un instant avant de se diriger vers nous. Lançant au passage un « salut » amicale au médecin légiste qui ne fit pas mine de l’entendre, sa lame s’attaquant déjà au corps de sa patiente.


-       Vous devez être les shinobi’s affecter à cette enquête. Je suis plutôt content de voir qu’ils ne m’ont pas envoyer des gamin pré pubère. Vous avez déjà mené une enquête ? ça n’a pas vraiment d’importance, on va commencer sur du facile et voir de quoi vous êtes capable. Si je peux vous faire bosser de manière active sur ce dossier je le ferais, on ne crache pas sur de la main d’œuvre n’est pas ? Bon ce n’est pas tout ça, je me présente Inspecteur Gadge, je dirige cette affaire, vous n’aurez donc à présenter des compte qu’à moi et à moi seul. Les shinobi’s ont la sale habitude de mettre la main sur tout se qui passe à leur porter, vous êtes la pour aider, pas pour mener votre propre enquête. Donc, je donne les ordres vous obéissez c’est simple c’est claire c’est beau.


L’inspecteur semblait maitriser parfaitement le concept de poser des questions et d’y répondre lui-même. Nous fûmes, Genzai est moi, obliger d’écouter sans mot dire, la mise en place des règles instaurer pour notre mission. Je comprenais parfaitement ses doute vis-à-vis de notre soumission à ses ordres, les shinobi’s aimaient maitriser les situations, si le kakumeigun avait été déployé notre chère inspecteur se serait trouver écarter d’office. Mais nous n’étions pas là pour faire des vagues, on allait donc docilement se plier à ses règles. Une fois son petit discours terminer, je pris soit de me présenter, mon coéquipier en faisant, sans aucun doute de même.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) XmFDET

-       Genin Mu, ravi de travailler avec vous.

Je m’inclinais alors respectueusement devant l’inspecteur pour le saluer. En me redressant, je vis dans son œil que lui aussi semblait tout à fait ravi de ma présence. Durant une fraction de seconde, je vis ses yeux me déshabiller avant que son regard vienne à nouveau se planter dans le mien puis passé sur Genzai. Je me demandais bien ce que notre collaboration allait pouvoir donner. Une fois les présentations faites, nous allions pouvoir débuter. Le rendez-vous aillant été organiser ici, à la morgue, je ne doutais pas que nous allions avoir les détails de l’enquête et comme il l’avait lui-même dit, on ne crache pas sur la main d’œuvre. Il allait donc nous confier une partie de l’enquête, de quoi se décharger quelque peu. J’avais hâte d’entré en matière, plutôt exciter a l’idée de jouer les enquêtrices sur cette affaire. La formation de shinobi ne faisait que survoler ce genre de procéder sans jamais creuser. Voilà de quoi parfaire mes connaissances.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptySam 27 Juin 2015 - 1:26

Avait-il tendu l'oreille ses derniers jours, pendant que les deux comparses étaient en train de monter les escaliers, Hisoka écouta soigneusement ce que lui révélait sa coéquipière. Comment dire, il n'avait nullement entendu parler de ses deux meurtres rituels, lui qui espérait que le cadavre d'aujourd'hui serait le premier. Il ne put retenir de se mâchouiller la lèvre inférieur. Il avait loupé cette information et s'en voulait, les bruits de couloir, pourtant, étaient légions, généralement quand quelque chose se passait dans Suna tout le monde en parlait, bien sûr tout ceci prenait de proportions immenses pour pas-grand-chose, c'est pour cela que très vite Hisoka avait cesser de prêter du crédit à tous ses ragots pour se contenter de fait réel et avérer. Cependant pour cette fois, visiblement, il aurait du mieux prêter l'oreille. Il se contenta d'expliquer brièvement à sa coéquipière qu'il n'était pas du genre à faire confiance aux rumeurs et que du coup, le jeune homme était passer au-dessus de l'information. Il ne cacha pas son dépit pour autant, cela aurait été inutile, il s'en voulait, mais qu'importe, c'était fait, au final cela ne changeait rien. Le savoir plus tôt n'aurait pas sauver la vie de l'inconnu qu'ils allaient visiter aujourd'hui. C'est pour cela que le sujet fut vite éclipsé par leur entrée dans la morgue.

Après s'être fait calmer par le médecin légiste, le jeune homme décida de rester proche de sa partenaire, pour que le vieux prédateur verbal puisse à loisir choisir d'attaquer soit l'un, soit l'autre, n'était-ce pas ceci le travaille d'équipe aussi ? La proximité avec Mu, lui permit d'entendre son commentaire sur les gens pragmatiques. Hisoka ne s'empêcha nullement de sourire et de pouffer, de toute façon le vieil homme était déjà loin dans le couloir, il bifurquait à toute vitesse dans les boyaux nocturnes de la morgue sans prêter gare à ceux qui venaient de l'importuner. C'était comme s'il avait déjà oublié leurs présences. Tant mieux au moins, les deux jeunes gens ne subiraient pas de remontrance de sa part. Ainsi, Hisoka se laissa aller à un rire franc, il jeta un rapide coup d'œil à sa partenaire en continuant de sourire a sa remarque. Il répondit d'une voix douce et enjouée.

" Ouais et les pragmatiques utilisent cela comme excuse pour justifier qu'ils soient grincheux. Un vrai cercle vicieux. "

Le pragmatisme était une chose a laquelle Hisoka avait du très vite être confronté. Bien sûr, il comprenait ce trait de caractère, cette manière d'être, cela avait parfois du bon, c'était même parfois une nécessité, mais il était inutile de toujours l'être. Parfois, la souplesse, la conciliation avait bien plus d'avantages, il fallait réussir à faire un savant mélange entre les deux méthodes. Cela permettait à la fois de surprendre les autres, de rester insaisissable et aussi de ne pas se morfondre. Le nomade lors de son errance avait souvent rencontré des anciens qui s'étaient laissé dévorer par des choix qu'ils défendaient comme étant une obligation. Le résultat était simple, rapide, ils devenaient autres chose, ternis par leurs propres obscurités. Le pragmatisme avait cela qu'il pouvait être un poison vicieux s'il n'était pas maîtrisé. Hisoka s'était promis qu'il garderait toujours cette leçon a l'esprit, pour éviter de lui-même tomber dans ce piège. Finalement, le duo arriva devant une salle dont la porte était entrouverte, avec noter dessus morgue civil. Alors qu'il s'attendait à enfin tomber sur le lieu ou reposait le cadavre, le Son'or se retrouva devant un long couloir a arpenter. Restant silencieux, il nota pour lui-même que l'endroit était certes immense vu de l'extérieur, mais qu'il l'était encore plus de l'intérieur. Combien de morts se retrouvaient ici chaque jour ? Chaque mois ? Chaque année ? C'était bon de relativiser, mais devant lui était poser clairement les empruntes de la mort. Il poussa un léger soupir entre ses lèvres entrouvertes, est-ce que les choses étaient améliorables au juste ? Il fut coupé dans ses réflexions silencieuses quand enfin la pièce final était apparue, elle arborait fièrement le sigle : B4. Mu passa en première, Hisoka lui emboîta le pas, observant attentivement les lieux.

C'était une pièce glacial, le mur de droite était plein de caissons pour contenir les morts, l'autre côté était destiner visiblement aux outils nécessaires pour les autopsies, dans un coin se trouvait un bureau plein de papier entassé dans un désordre vertigineux. Le regard d'Hisoka se porta immédiatement sur la table où se trouvait un corps recouvert d'un drap blanc. Le vieil homme s'approcha, le retira et commença a préparer son opération. Le jeune homme s'approcha lentement, prenant le temps de bien détailler ce qui l'entourait. Finalement, il se trouva rapidement à côté de la table, légèrement en retrait pour laisser le professionnel faire son métier. Hisoka jeta un rapide coup d'œil à Mu qui ne semblait nullement gêner a la vue du corps, pas plus impressionner que cela, elle observait cela avec une certaine habitude visiblement ou un, je ne sais quoi de semblable. Le nomade posa son regard finalement sur le corps, c'était une jeune femme au corps bien fait, aux hanches larges, a la poitrine encore ferme, de magnifiques cheveux couleurs sables. Elle était belle, même dans la mort. Cela attrista le jeune homme, mais il n'en montra rien, la mort était partout, elle ne faisait pas de distinction, ce qui l'énervait était que c'était une civile qui avait péri. Bien a l'abri derrière les remparts de Suna, là où les gens se pensent en sécurité. Il sentit le regard de sa coéquipière se poser sur lui, Hisoka releva lentement les yeux, l'observant. Elle demanda au légiste s'il savait quand le responsable de l'enquête devait venir, l'homme occupé par ses affaires sembla émerger, se souvenant qu'il n'était pas seul dans la pièce. Il répondit brièvement en faisant signe aux gens de mettre un masque qui se trouvait derrière eux. Hisoka se plia à la volonté du maître des lieux, il enfila l'ustensile sans cesser d'observer le cadavre. Un bruit de porte résonna derrière les gens présents dans la pièce, Hisoka jeta un coup d'œil en arrière, un homme a l'air négliger, a la barbe naissante, les cheveux ébouriffer et une veste noire. Il s'approcha d'un pas, salua le vieux légiste qu'il semblait bien connaître, ce dernier l'ignora sommairement se contentant de continuer ce qu'il faisait. Puis sans prendre plus de temps que cela partit dans un monologue explicatif.

Hisoka fronça les sourcils lorsqu'il se rendit compte que l'homme s'amusait à répondre aux questions qu'il leur destinait. Il se rendait bien sur compte que c'était le meilleur moyen de ne pas être coupé et de bien faire comprendre à ses interlocuteurs où étaient leurs places, cependant, Hisoka ne put s'empêcher de s'agacer de cette manière de faire. Il n'en montra rien, bien cacher derrière son masque, le jeune homme tourna son attention sur la table d'autopsie alors que celle-ci allait bientôt commencer. Écoutant tout de même ce que l'homme était en train de dire, Hisoka ne put s'empêcher de sourire en l'entendant parlé. Cet homme savait ce qu'il faisait, c'était un véritable enquêteur, c'était son métier, pour cette raison, le nomade était prêt à l'écouter et lui obéir. Arrêter le responsable était une priorité, pour cela, il était prêt à beaucoup de choses. Ainsi, il ne dit rien, il entendit dans son dos Mu qui se présentait, toujours de la même manière formelle dont lui-même avait eu droit un peu plus tôt. Il appréciait cette manière de faire, simple, clair précise. Une fois que sa coéquipière eut fini, lui-même se retourna, il jeta un coup d'œil respectueux à son nouvel interlocuteur, puis s'inclina respectueusement à son tour.

" Genzai Hisoka, on fera notre possible pour obéir le mieux a vos directives Gadge-Sama "

Incroyable, Oya aurait sans doute fait une attaque s'il avait entendu Hisoka parler de manière aussi respectueuse. Lui qui dans son enfance oubliait toute formule de politesse ou de respect. C'était une époque lointaine a présent, bien conscient que dans un village shinobi, la hiérarchie était sacré. Ce n'était pas toujours facile, mais il était un petit nouveau, il devait faire ses preuves, en attendant, Hisoka serait et resterait un petit bleu devant resté docile. En avoir conscience était déjà une bonne chose en soit. En reportant son attention à la table sur laquelle, le cadavre était posé, il jeta un coup d'œil à la jeune femme aux cheveux écarlate. Il put entendre le bruit du scalpel qui rentre dans la chair, immédiatement, il replaça le masque devant sa bouche. L'inspecteur s'avança à son tour vers la table, observant d'un œil distrait ce qui se passait dessus. Pendant que le légiste faisait son œuvre, il commença à résumer la situation.

" Très bien, nous avons donc là, le troisième corps. Les deux autres avaient plusieurs choses en commun, nous allons bien voir si celle-ci va rejoindre le club. Les deux autres ont été tuer visiblement avec des pratiques rituels, nulle violence sur le visage ou le corps, on pense qu'elles avaient été droguées. Seule trace visible, une incision sur le torse. Nous avons témoigné que le cœur avait été retiré et remplacer par quelque chose d'autre, avant de vous en dire plus, j'aimerais être sur... "

L'enquêteur laissa sa phrase en suspens, on pouvait entendre le légiste qui était en train d'écarter les deux parties du corps qu'il avait ouverte a l'aide de sa lame affûtée. Hisoka entendit plus qu'il ne vit le craquement dû à la rigidité du corps et l'effort que le vieux était en train de produire malgré l'outil qui décuplait sa force. Une fois fait, il tourna une molette sur le haut de l'écarteur qui maintint la position. Il plongea son regard dans la fente avec un air songeur, puis sa main suivit son regard, rentrant dans le cadavre. Hisoka n'avait jamais vu d'autopsie, tout comme il l'avait pensé plus tôt, la notion même d'autopsie lui était inconnue, il y avait encore quelques mois. Cependant durant sa période d'esclave, il avait vu des corps en décomposition, des gens battus a mort dont les marques étaient sales et suppurantes. Des corps décharnés. Tout ceci était bien pire que de voir un cadavre ouvert et inspecter méticuleusement et froidement. Cela avait au moins eu l'avantage d'être une bonne préparation. Le légiste sortit alors de l'ouverture un bout de papier légèrement froissé et tacher de sang. Hisoka, implacable curieux par nature ne put retenir un élan vers l'avant et un Oh de surprise. Le vieux le réprimanda immédiatement en lui disant de reculer. Surpris, le Genin fit un léger saut en arrière. Tandis que le légiste se retournait vers une autre table et enfilait le papier dans une pochette plastique qui était visiblement un sac de preuve. Une fois bien fermé, il revint, reprit son scalpel et le pointa vers Hisoka avec un air féroce.

" Tu te rapproches d'une preuve et je te découpe gamin. "

" C'est demander si gentiment, je m'en voudrais de vous désobéir. "

Hisoka sourit de toutes ses dents durant sa réplique qui tenait du tac o tac. Il n'y avait pas mis d'ironie, mais le simple fait d'avoir répondu aussi rapidement voulait tout dire, il était Genin, cela ne voulait pas dire qu'il devait être traité comme un simplet. Il s'en voulut cependant de ne pas avoir pu résister à l'appel de sa maudite curiosité. Il se retourna vers Gadge et s'inclina en avant respectueusement pour symboliser ses excuses. L'homme le jaugea pendant une seconde avant de soupirer. Il tira de sa poche un autre papier du même genre qui avait valu la réprimande a Hisoka et le lui tendit. Celui-ci aussi était enfermer par du plastique. Le Genin observa du coin de l'œil, l'attrapa à la volée puis avant de l'examiner, contourna la table pour venir à côté de Mu. Une fois l'un à côté de l'autre, il le tendit devant lui pour que tous les deux puissent observer et découvrir de quoi il en retournait en même temps. C'était un genre de papier, comme ceux que l'on utilisait pour les notes explosives, du moins c'était l'impression que cela donnait au vu de la texture visuel. Quelques taches de sang jonchaient le papier, c'était peu, cela voulait dire qu'il avait été placer là après la mort de la victime normalement, ce qui était logique vu qu'il remplaçait le cœur... Peu de gens pouvaient survivre sans cœur, a moins qu'Hisoka n'ait loupé ses cours d'anatomie. Le plus intéressant sur ce bout de papier était l'inscription qui était marquée dessus. Des symboles qui formaient un cercle, de nombreux Kanji puis au centre de nouvelles inscriptions compliquer. Pendant que les deux ninjas observaient l'objet, Gadge reprit ses explications.

" On a trouvé ça dans la seconde victime. La première aussi avait une note, la même. C'est en majeure partie pour cela qu'on a demandé l'appui de Ninja, c'est ce que vous appelez du Fuuinjutsu n'est-ce pas ? "

Hisoka observa du coin de l'œil la note, en effet ça y ressemblait, mais il avait des connaissances limité dans le domaine, que de la théorie à vrai dire. Il jeta un coup d'œil vers Mu et comprit à l'instant qu'elle aussi n'en savait guère plus que lui. Il se risqua à une réponse tout en ayant un air chagriné.

" Ça y ressemble, difficile de savoir quel genre, c'est, mes connaissances en Fuuin sont inexistantes pour ainsi dire, au final pour moi, c'est qu'un simple bout de papier, Mu, tu vois quelque chose d'autre ? "

Hisoka tendit la preuve à Mu pour qu'elle l'observe attentivement si elle le voulait. Le Genin se rapprocha du cadavre qui était devant lui, observant le reste de l'autopsie. Il pouvait entendre l'inspecteur soupirer devant l'ignorance des deux ninjas, visiblement, il aurait espéré plus de résultats. Dans un sens, c'était compréhensible, mais le Fuuinjutsu était une discipline compliqué que peu de ninjas maîtrisaient correctement et entièrement. Cela demandait une grande connaissance théorique, une grande patience et également un grand pouvoir pour maîtriser ce domaine. C'était plus que ce que l'on pouvait deviner a de simples Genin. Le légiste, une fois finit son analyse releva la tête en retirant ses gants, puis prit la parole d'une voix préoccupée qu'Hisoka ne lui avait jamais entendue.

" Il manque le pancréas cette fois-ci en plus du cœur. Sinon, c'est la même chose que les autres fois. Pas de violences externes, seulement une incision précise, le cœur retirer, le papier posé a la place. Sauf que là, il manque le pancréas. "

Le détective sembla songeur, Hisoka lui resta longuement à fixer la jeune femme, elle avait réellement un joli corps, non pas qu'il regardait cela avec un air pervers non, c'était une simple analyse. Il constata que les paumes des mains n'avaient pas de cornes, pas de traces d'un travail intensif, les pieds étaient délicats, les hanches larges, la peau douce. Le manque de violence avait laissé le corps intact et une chose sautait aux yeux du nomade. Dans un village ninja, baser en plein milieu du désert où tout le monde devait travailler dur, elle avait un corps parfait, sans défaut, elle prenait soin d'elle, ce qui était extrêmement compliqué à faire. Très coûteux également, a moins ...

" Qu'est-ce qu'elle faisait comme métier ? "

" On l'ignore, on n'a pas encore retrouvé les identités des dernières victimes, personnes n'est venu réclamer les corps. Mais je pencherais plutôt pour une... "

" Prostituée ? "

L'enquêteur sembla surpris, il se contenta de sourire d'une manière légèrement blazer.

" Au moins, vous êtes observateurs. Mais ce n'est qu'une théorie. On va se charger de la vérifier pendant que vous irez voir vos copains les ninjas, je veux en savoir plus sur ce bout de papier et ce qu'il signifie. Vous savez a qui vous adressez ? "

" On devrait pouvoir trouver. J'imagine qu'on n'a pas le droit de l'enlever du ... "

" Vous supposez bien. C'est une preuve, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin. "

Hisoka fit un signe de tête pour signifier qu'il avait compris, il se détourna du corps en y jetant un dernier coup d'œil pour s'imprégner de son visage. Puis il s'avança vers le légiste qui était en train de prendre des notes, il se renseigna sur la drogue utilisée. Visiblement, cela provenait d'une plante assez rare et coûteuse. Peu de gens pouvaient y avoir accès, elle poussait dans le désert, elle était très prisée des nomades et c'était généralement eux qui en ramenaient à Suna lorsqu'ils passaient près du village. Hisoka se souvint facilement de cette racine, il avait déjà dû aller en chercher, il en avait lui-même utiliser quelques fois. C'était assez rependu chez les nomades d'en prendre, a petite dose, elle permettait de faire passer la douleur, utiliser sans modération, elle pouvait tétaniser les muscles et rendre la victime incapable de bouger. Il fronça les sourcils, soucieux de cette information et de ce qu'elle impliquait. Il se retourna vers Mu qui était en train d'observer le corps, puis une fois sur, qu'elle en avait fini, Hisoka se dirigea vers la porte de sortie. Il attendit sa coéquipière, puis sortit avec. Une fois devant la porte de la morgue, ils pouvaient entendre les deux hommes qu'ils venaient de laisser en train de parler de l'affaire. Hisoka observa la femme aux regards de prédateurs, soucieux de savoir si elle avait une idée d'où amener ce qu'elle tenait dans sa main. Le jeune homme fit un signe de tête dans la direction de la note envelopper soigneusement.

" Tu sais a qui amener ça pour en apprendre plus ? Je dois t'avouer, je ne connais pas de spécialiste de Fuuin. "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyMer 1 Juil 2015 - 18:42

L’autopsie de la jeune femme avait commencé. J’observais cela avec une certaine fascination, c’était la première fois que j’assistais à une véritable autopsie. Je trouvais cela tout à fait passionnant, surtout en vue du contexte d’enquête assez grisant il fallait le dire. Mais je restais maitresse de moi-même, ne laissant pas transpirer ce feu de fascination qui me brulais de l’intérieur. Je restais alerte, attentive à ce qui se passait et a ce qui se disait, curieuse de ce que cette opération allait apporter à l’enquête en cours. Visiblement l’inspecteur savait déjà ce que le médecin allait trouver dans le corps et ce dernier pareil, car sans hésitation il ouvrit le torse de la jeune femme et commença tout de suite par l’inspection du cœur. C’était le troisième cadavre, ils y avaient donc des similitudes entre les meurtres et si comme il avait dit c’était des meurtres rituels, alors les corps seraient tous scrupuleusement identique. De quoi rajouter au fascinant de la situation.


Alors que le médecin légiste plongeait sa main dans le corps de la jeune femme, Genzai et moi nous demandions ce qu’il allait bien pouvoir sortir de là à la place du corps. Comme quoi certaine rumeur qui courait sur ses meurtres avait un fond de vérité. Les jeunes femmes tuées avaient bel et bien perdu leurs cœurs. Ce qui m’interpella c’est l’absence de marque sur le corps à pars, bien entendu la cicatrice sur le torse que le médecin avait ouvert. J’avais cru d’abord qu’il avait déjà ouvert la victime, mais maintenant que j’y réfléchissais ça n’avait pas de sens, pourquoi l’aurait-il refermé pour la rouvrir maintenant. Celui qui avait retiré le cœur de cette jeune femme l’avait donc ouverte comme le médecin venait de le faire, le meurtrier savait donc ce qu’il faisait et pour ce que j’ai pu en faire attention, la couture sur la jeune femme était tout à fait propre et soigner. Le tueur avait donc des compétences de chirurgien. Je doutais qu’un meurtrier lambda prenne la peine d’ouvrir soigneusement sa victime pour lui retirer le cœur et non pas lui arracher avant de la recoudre avec soin. Le terme de meurtre rituel était donc tout à fait légitime.


Le médecin légiste ressorti la main du torse de la jeune femme faisant apparaitre à nos regards un morceau de papier qu’il tenait soigneusement et qu’il protégea rapidement dans un sac de sceller. Cella était une preuve et on ne pouvait pas la contaminer, seules des mains expertes et autoriser avait le droit de manipuler ce genre d’indice, pourtant, tout comme Genzai visiblement, je sentis l’envie de m’avancer pour prendre ce papier dans ma main pour l’observer. Mais vu que le médecin menaçait de son scalpel mon coéquipier, je ne fis rien pour m’attirer les foudres du vieil homme. Ce fut l’inspecteur qui apaisa notre curiosité en nous donnant un petit sachet en plastique où se trouvait un parchemin tout à fait identique à celui-ci retirer du corps de la victime. Le sceau qui marquait ce parchemin était tout à fait fascinant, fait avec un soin extrême, les lignes étaient élégante, le tout complexe. Cette technique allait bien au-delà de nos compétence de Génin, même si l’un d’entre nous aurait été spécialisé dans le domaine, ce qui n’était pas mon cas et visiblement pas celui de mon coéquipier non plus.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) OXjXPN

Alors que Gadge et Genzai discutaient ensemble, je sentis une odeur qui m’était étrangement familière. Retirant mon masque de protection je m’accroupis à côté de la table d’opération sous le regard inquisiteur du médecin légiste. Je reniflais encore une seconde identifiant des odeurs de sang et de chair, des odeurs de produit désinfectant aussi. Mais au milieu de cela une autre odeur m’interpellait. Je connaissais ce parfum, cela remontait à des souvenirs enfouis dans ma mémoire d’enfant avant mon arrivée au temple suspendu dans le ciel. Mais je n’arrivais plus à saisir le contexte de cette odeur, pourquoi elle m’était familière. Ne trouvant pas je posais donc la question directement au médecin légiste.


-       Qu’elle est cette odeur sucrée qui émane du corps ? Je doute que ce soit son parfum, il n’aurait pas pu l’imprégner si longtemps
-       Mademoiselle a du nez. Ce parfum c’est de la Myrrhe, sa cage thoracique en est bourré c’est sans doute pour éviter que le parchemin soit détériorer par le sang et sa évite les odeurs du premier stade de la décomposition. Quoi que vue les endroits où elles ont été trouvé, masquer les odeurs n’ont que peu d’utilité.


Du Myrrhe, bien sûr, je connaissais cette odeur car cette résine était utilisée pour le bourrage des cadavres dans mon pays natal. J’avais souvenir de rituel tout à fait orchestrer de la préparation du corps. Je me souvenais surtout de cette odeur chaude qui provenait des cadavres avant qu’on ne leur érige une tombe. L’odeur de myrrhe et de Cannelle. Cela remontait si loin que le souvenir était flou, mais l’odeur bien présente. Notre meurtrier connaissait donc bien le domaine, pensant même à protéger ses sceaux contre le sang et autre liquide que produise le corps qui aurait inévitablement détruit ce dernier. La myrrhe était une résine tout à fait appropriée et je ne doutais pas qu’il soit utilisé dans certains rituels funéraires de Kaze no Kuni. Un peuple vivant dans le désert enterre rarement leur mort, mais leur offre des tombeaux creusés dans la roche. On devait donc s’occuper du mort pour qu’il ne se décompose pas trop vite, qu’il repose en paix. On vidait donc le cadavre des organes qu’on remplaçait par du lin, de la sciure, de la résine de la myrrhe de la cannelle et parfois d'autres produit aromatique pour embaumer le corps. Cela ne divergeait que peu des rituels de mon pays natal pourtant à des milliers de kilomètres de ce désert.


-       Le meurtrier a donc des connaissances et de la pratique dans le domaine de la médecine. S’il débutait, il aurait fatalement fait des erreurs et aurait corrigé le tir sur les corps suivant. C’est tout à fait fascinant…


Je me tue subitement, comprenant que je venais, par mégarde, d’outrepasser ma place dans mes spéculations hasardeuses que l’inspecteur avait sans doute déjà faites avant moi. Nous n’étions pas là pour diriger cette enquête, juste pour donner un coup de main. Je fermais donc mon clapet sachant déjà qu’on allait être envoyé dans notre petit monde de Shinobi pour en connaitre plus sur le fuuin que le médecin avait sorti du corps de la victime et non pas spéculer sur les motivations du criminel. Mais je gardais espoir que si nous nous donnions correctement à notre tâche, nous pourrions avoir un rôle plus actif dans tout cela. Mais d’ici-là il fallait garder la place qui était la nôtre.


Mais certitude fit confirmer rapidement, nous allions devoir enquêter de notre côté sur l’étrange fuuin qu’on avait implanté dans le corps de la jeune femme. Je comprenais qu’on ait fait appel à nous, le kakumeigun n’était pas impliqué et cela leur permettait tout de même d’avoir une ouverture sur les ressources Shinobi. Nous étions donc le lien entre la police civile et les force Shinobi. Hélas ni Genzai, ni moi n’étions spécialisé dans le domaine, il nous fallait donc dégoter une tierce personne s’y connaissant assez dans le domaine pour, si ce n’est nous révéler les secrets de ce fuuin, nous aiguiller sur un début de chemin pour trouver le fin mot de l’histoire. Je laissais à Genzai le soin de garder le fuuin sur lui vu que l’inspecteur le lui avait donné. Fallait-il maintenant savoir par où commencer.


-       Le kakumeigun serait un départ assez logique, mas je doute que l’inspecteur apprécie, de plus, nous n’y avons pas nos entré, on pourrait donc bien nous éconduire simplement. Mais il y a un second choix tout à fait logique pour débuter cette enquête…


Académie Jed….. shinobi de Suna
__________________________________________________________________


L’académie était une innovation qui avait modifié profondément l’esprit Shinobi. Les clans avaient perdu de l’importance pour que tous deviennent des Sunajins. Les clans continuaient naturellement à former leurs jeunes recrues, les spécialisant dans les domaines du clan. Mais la formation de base était aujourd’hui identique à tous et à toute. C’était dans ce bâtiment que j’avais passé une majeure partie dès quatre ans passé à Suna, pour apprendre et me former. Notre enquête pouvait débuter ici, le professeur Sato travaillait à l’académie, il donnait un certain nombre de cours, dont celui des connaissances en fuuinjutsu. Je le savais spécialiser dans le domaine en tant que Shinobi et c’était bien le seul spécialiste que je connaissais. La bonne entente que j’avais eue avec Sato-Sensei allait sans aucun doute nous permettre de lui présenter le sceau. S’il n’était capable de l’identifier il serait sans aucun doute capable de nous aiguiller vers d’autre personnes qui le sauront. Du moins, je l’espérais.


Après un passage au secréterai de l’académie, où l’on demanda à voir Sato-Sensei, on nous fit attendre dans une petite cafétéria où Genzai et moi profitions pour boire un café le temps que le professeur termine sa classe. Après quoi nous pûmes monter dans les étages de l’académie pour rejoindre son bureau. Sato-Sensei était un homme tout ont longueur, très grand et maigre comme une allumette. La comparaison avec l’allumette était encore plus frappante qu’il se tenait sans arrêt droit comme un i les mains le long du corps, restant plutôt rigide. Souriante à mon entré je gratifiais mon ancien professeur d’un « bonjour » des plus sincères. J’avais beaucoup aimé ses cours et je méditais encore pour savoir si j’allais me spécialiser, après le Taijutsu, en fuuinjutsu ou un genjutsu. Mais nous n’étions pas là pour parler de ma formation.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) M7yBOZ

-       Bonjour Sato-sensei, pardonnez-nous de vous déranger entre les heures de cours.
-       Mu, c’est toujours un plaisir de vous revoir. Vous ne me déranger pas, entré seulement.
-       Je vous présente Genzai Hisoka, mon coéquipier sur une mission tout à fait singulière et ces pour cette mission que nous sommes venu quérir votre expertise. Nous sommes en possession d’un sceau de Fuuinjutsu tout à fait complexe et mystérieux et nous avions espoir que vous puissiez nous éclairer sur son origine et son utilisation.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyJeu 2 Juil 2015 - 0:40

De la myrrhe, ce nom était inconnu à Hisoka, il écoutait d'une oreille attentive la conversation de Mu et du légiste lorsque sa coéquipière renifla une odeur qui n'avait même pas sauté au nez du jeune homme. Quand l'écarlate s'était retourné pour demander au médecin des précisions, Hisoka ne put s'empêcher de s'approcher et de se pencher lui aussi vers le cadavre. Il renifla allègrement et nota en effet une odeur bien particulière, mais qui ne le frappait pas spécialement. Impossible avec le masque de sentir la différence et sans, le fait qu'il ignorait ce qu'était la myrrhe ne l'aidait pas. Finalement, il écouta l'explication, que cette substance avait sans doute été mise dans le torse de la victime pour préserver le parchemin et également empêcher dans un premier temps l'odeur de putréfaction, c'était intéressant, cependant Hisoka se demanda bien comment sa coéquipière pouvait connaître les pratiques qui mettaient en scène ce genre d'objet. Il nota mentalement de le lui en reparler plus tard quand ils auraient le temps d'un peu flâné à faire connaissance. La genin titillait sa curiosité, elle était différente des autres kunoichi avec lesquels il avait déjà travaillé. Peut-être était ces origines, son accent, ou sa prestance, il l'ignorait, la seule chose de sur , c'était que Mu dégageait un charisme impressionnant pour une simple Genin. Un sourire naquit sur son visage tandis qu'elle continuait à débattre du pourquoi et du comment avec le légiste, tout en se rendant compte qu'elle dépassait les bornes. Peu de temps après, Mu et Hisoka se retrouvèrent devant la salle de la morgue, le jeune homme observant son interlocuteur parler des lieux que les jeunes gens pourraient visiter pour se renseigner sur le Fuuin.

Elle évoqua le Kakumeigun, c'était une organisation de Suna dont Hisoka savait peu de choses, visiblement, elle avait un rôle assez obscur, il en avait déjà entendu parler de nombreuses fois au cours de ses missions et par ses supérieurs, mais jamais il n'en avait vu un membre. En soit ce genre de groupe ne lui inspirait pas confiance, peut être était ses origines nomades qui parlaient pour lui, mais il éprouvait une réelle méfiance envers les groupuscules de ce genre. Peut-être se trompait-il, que le jour où il rencontrerait leurs membres, il apprécierait leurs visions des choses, mais en attendant, il resterait sur ses gardes. Un jour prochain, le Genin devrait tenter d'en savoir plus, pour aiguiser son jugement, tenter de rencontrer un membre serait peut-être une bonne idée. Mais Mu avait raison, pour cette enquête, le Kaku n'était pas une bonne idée, il n'avait pas été employer sans doute pour éviter un changement de force entre la police qui ne semblait déjà pas réellement porter les ninjas dans son cœur. Du moins, c'est ce que Gadge leur avait fait habilement comprendre en un petit monologue leur expliquant que leurs places étaient a ces ordres et rien qu'a lui. Finalement, la Genin écarlate évoqua l'académie ninja, c'était bien sur l'endroit le plus logique, là ou tout les shinobi commençait a arpenter le chemin des ninjas. Depuis qu'il en était sorti, Hisoka n'avait pas eu l'occasion d'y retourner, non seulement la destination lui plaisait pour la mission, mais en plus, il serait content de revoir ses instructeurs de la première heures. C'est ainsi que le binôme se mit en marche vers leur nouvelle destination, Hisoka fit glisser le parchemin dans la poche de son pantalon large. Pendant le chemin, il ne s'empêcha pas d'observer la chevelure couleur sang de sa partenaire, détaillant son visage dont les traits étaient réellement différents de ceux que l'on voyait dans la contrée ou se trouvait Suna. Le village autour d'eux s'animait enfin, les rues prenaient vies, les marchands commençaient a présenter leurs étalages, les enfants sortaient dehors soit pour jouer pour les plus jeunes ou pour aller étudier pour ceux en âge d'aller à l'académie. Les ninjas et kunoichis partaient vers la tour du Kage pour recevoir leurs missions du jour. C'est dans cette atmosphère débordante de vie, qu'Hisoka ne put retenir plus longtemps ses questions. Tandis que la jeune femme marchait à côté de lui, il prit la parole pour faire un peu plus connaissance avec elle.

" Mu, excuse moi si la question te paraît déplacer, mais depuis tout à l'heure, je ne peux pas m'empêcher de t'observer, tu n'es pas d'ici n'est-ce pas ? "

Hisoka se rendit compte à quel point la formulation de sa phrase laissait à désirer, il se reprit immédiatement sans lui laisser le temps de répondre pour éviter qu'elle ne s'offusque. Il ignorait si Mu était aussi susceptible, mais une chose était évidente, quand on venait d'ailleurs, on était souvent victime de la stigmatisation, au mieux on le lui avait souvent fait remarquer, au pire, on s'en était moqué. Les deux avaient comme finalité un genre d'exclusion, sauf si l'écarlate avait réussie a parfaitement à s'intégrer à ses paires.

" Enfin quand je parle de ne pas être d'ici, tu ne viens pas des pays ninjas, tu viens d'au-delà. "

Au vu du visage de Mu, Hisoka se rendit compte immédiatement qu'elle avait compris où il voulait en venir, mais une petite précision n'était pas en trop. Lui-même ne venait pas de cette contrée bizarre qu'était le village de Suna. Le désert central lui était pour tout le moins inconnu, il avait passé la majeure partie de sa vie dans le désert médian et profond, là ou les habitudes, les religions, la culture est différente d'ici. Lui-même, donc, ne « venait pas d'ici », c'est pour cela qu'en savoir plus sur une autre dans son genre l'intéressait. Il avait dans sa petite tête blonde, l'idée que la Genin venait de bien plus loin, d'un endroit merveilleux, sa curiosité intarissable le poussait à en apprendre le plus possible sur tout ce qui l'entourait. Alors l'idée d'un pays lointain complètement différent, lui réchauffait le cœur comme s'il était exposé en plein soleil. Remarque peut être se trompait-il complètement, que les traits de la jeune femme étaient ceux d'un autre pays ninja et qu'elle avait finie par arriver à Suna par un coup du sort. Dans les deux cas, il avait envie d'en savoir plus sur cette Mu. Qui elle était, d'où elle venait, ce qu'elle était réellement. Hisoka se rendit compte qu'il était en train de la fixer un peu trop longtemps en attendant sa réponse, il détourna son regard pour regarder devant lui.

Il en profita pour saluer de nombreuses personnes qui passaient à côté du binôme, des familles, des mères et leurs enfants, de simples enfants, le nomade essayait d'avoir un geste affectueux ou de simple respect pour chacun d'entre eux. Ce qui de loin, pouvait donner l'impression qu'il avait des tocs. Bien sûr, ce n'était pas du tout le cas, arriver dans le village de Suna avait été une véritable remise en question, mais Hisoka avait découvert une chose qui était encore plus vrai ici que dans les tribus nomades, les gens lambda faisaient tout pour vivre leurs vies, ils étaient pour la plupart bien plus fort moralement que ne l'étaient les ninjas. Ils vivaient dans un village militaire, en étant bien souvent considéré comme des poids, ou au mieux utiliser comme symbole de motivation dans les grands discours. C'était horrible, ces gens-là avaient une force bien a eux, qu'Hisoka n'avait plus vus depuis les nomades, ils avaient une identité a eux, qui ne dépendaient pas du Kage, ou du chef en place, ils étaient la véritable raison de l'existence des Ninjas. La chose précieuse a protégé et préserver, ceux qui amenaient un nouvel âge d'or. Le plus merveilleux était, qu'ils n'avaient pas besoin de savoir faire trembler la terre ou pleuvoir pour cela. C'était ce qui impressionnait le Son'or.

Au bout de quelques minutes de marche finalement, l'académie apparue devant les yeux des deux ninjas. Les souvenirs affluèrent sans cesse dans l'esprit d'Hisoka, ce dernier lâcha par ailleurs un soupir accompagner d'un sourire. C'était un symbole plus qu'une institution, l'académie ninja représentait quelque chose d'unique. En même temps qu'une aberration et une monstruosité. C'était un signe d'unification, tous les élèves de Suna passaient dans ce même lieu pour apprendre a utiliser les arts ninjas selon une norme, ils étaient entraînés, discipliné, puis formater pour obéir aux règles, pour êtres des armes. Cela pouvait sembler être le coté monstrueux de l'académie dis comme cela, alors que c'était le contraire. Les ninjas obéissaient à des règles, depuis la création des villages la paix était certes sommes toute relative, mais elle était là durant quelques années, puis reprenait. En y repensant pouvait-on appeler sa réellement la paix ? Sans doute pas, mais les pensées d'Hisoka voguèrent bien plus vers la monstruosité qu'était l'académie. C'était ici qu'on entraînait des enfants, « des enfants » a tuer. Car le véritable potentiel se révèle quand il est utilisé depuis sa plus tendre enfance, les plus jeunes étaient ceux qui donneraient de meilleurs combattants, s'ils arrivaient à passer l'âge adulte, sinon ceux qui échouaient permettaient aux autres de gagner un peu de sursis. Ce monde tournait autour d'une telle atrocité et tout le monde trouvait cela acceptable. Une paix illusoire, un village tourmenté, des enfants tués et des adultes s'en satisfaisant... Voici l'horreur du monde qui entourait Hisoka et Mu, quelque part, le premier se demandait, espérait même que sa coéquipière aux cheveux écarlate s'en rendait compte également.

Mu pris la tête de la concession, elle semblait savoir a qui s'adresser, Hisoka s'effaça donc à son profit. Après un passage au secrétariat pour demander une autorisation que les deux genin obtinrent rapidement, la jeune femme attira Hisoka vers la cafétéria, endroit bien connu de tous les ninjas. Les deux compères prirent un café pour débuter cette journée, le goût fort de la substance envahis la bouche du nomade et ne retint pas un soupir de contentement. Ils n'eurent guère le temps de papoter plus en longueur que déjà, Mu et Hisoka se dirigèrent vers une salle de classe, a l'intérieur se trouvait un homme à l'allure singulière. Il était très grand, très maigre, fin, il ressemblait à un bâton ou une allumette, bien qu'en cherchant dans ses souvenirs, Hisoka ne le reconnut pas, il y avait beaucoup de professeurs à l'académie ce n'était en rien étonnant. Le fait de ne l'avoir jamais vu traîner dans les couloirs en revanche était plus stupéfiant, mais qu'importe, Mu commença la conversation avec l'homme qui se prénommait Sato. Hisoka la laissa faire les présentations et retrouver son enseignant. Lorsqu'elle le présenta, Hisoka s'inclina poliment devant l'homme sans prendre la parole. Puis Mu expliqua le pourquoi de leurs visites, en même temps, le nomade sortit le papier de sa poche et le tendit vers Sato-Sensei, qui le prit avec précaution, reconnaissant sans nul doute le renfort plastique utiliser pour les pièces à conviction.

L'allumette garda le silence, poussant de longs marmonnements tandis qu'il faisait passer des tests d'usages au papier, il le mit a contre-jour de la lumière, l'observant d'un œil alerte, puis le retourna, le toucha avec ses deux pouces comme pour chercher des difformités. Il le posa sur la table puis passa sa main par-dessus en se concentrant. Finalement, un air surpris s'afficha sur son visage, il rendit ainsi la preuve à Hisoka qui la rangea immédiatement et soigneusement dans sa poche. Une fois fait Sato-Sensei prit la parole, expliquant aux deux jeunes ces découvertes, qui étaient relativement minces.

" Je crains de ne pas pouvoir vous être d'une grande aide sur ce coup-ci, mes enfants, le papier semble relativement banal, il n'a pas de difformités, donc le fuuin semble intact. Je n'arrive pas à concentrer le chakra à l'intérieur, mais cependant ce n'est pas anormal, si c'est un sceau de haut niveau, c'est possible que je n'aie pas les capacités pour le libérer. Je peux juste vous dire qu'il est de très grande qualité "

Hisoka ne put cacher sa déception, il espérait réellement en apprendre plus, bien sûr ce n'était pas la faute de Sato-sensei, il ne lui en tenait nullement rigueur, il trouvait juste cela dommage, le temps qu'ils mettaient a trouver des indices étaient du temps perdu pour attraper le coupable, cela était inadmissible. Il jeta un coup d'œil vers sa coéquipière pour jauger son état face à cette révélation bien mince. Tout n'était pas à jeter non plus, ils avaient appris que c'était un fuuin de bonne facture, sans doute fonctionnel, mais de haut niveau. Déjà Hisoka cherchait dans ses souvenirs qui pourraient leurs en apprendre plus, alors qu'il allait remercier le Sensei pour son aide, certes mince, mais tout de même utile, l'homme leva un index vers les deux Genin avec un air malicieux sur le visage.

" Cependant, je peux vous indiquer une personne qui pourrait vous aider, généralement les experts de fuuin sont très occupés surtout chez les ninjas, mais je connais de réputation un marchand, un érudit même, qui se passionne pour les arts ninjas et surtout pour les capacités de scellement. Peut-être pourrait-il vous aider ? Attendez ne bouger pas, je vous note son adresse "

Le sensei se retourna, attrapa un bout de papier et griffonna des notes dessus, il le tendit à Mu en lui souriant. Passer quelques minutes où tout le monde se rendit les usages en se souhaitant bonne chance et la bonne journée, les Genin ressortirent de la salle de classe sans vraiment avoir avancé, du moins pour le moment. Ce marchand était une bonne piste, qui plus est, ils avaient son adresse, ils n'avaient donc pas besoin d'enquêter pour savoir où le trouver. Au pire même s'il n'était pas chez lui, ils n'auraient qu'a chercher autour. Cette lueur d'espoir ravigota Hisoka, qui tout sourire, ne put se retenir de complimenter Mu pour son idée de venir ici. Il posa sa main droite sur son épaule en lui souriant, peut être qu'il serait possible d'attraper l'assassin avant qu'il ne récidive. En revanche, il n'y avait pas de temps à perdre a retourner voir Gadge pour lui dire ce qu'ils avaient appris, c'était trop peu. Les Genins devaient continuer, la mission confié par l'enquêteur était d'apprendre ce qu'était le fuuin qui était une des clé de l'enquête. Mais par acquit de conscience avant de partir vers l'adresse, le nomade voulut connaître l'avis de Mu, c'était un travail d'équipe.

" Je dirais qu'on devrait aller là-bas tout de suite sans passer par la case Gadge, on a rien appris de concret sur le fuuin, tu es d'accord ? "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyLun 6 Juil 2015 - 19:08

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) MgGqR5


Je ne pus m’empêcher de sourire sous la formulation quelque peu maladroite de mon coéquipier. Je l’avais vu, déjà, observer mon visage et mes traits et j’avais lu de la curiosité dans son regard. Il avait vu sur moi mes origines étrangères et il en était curieux. Il fallut tout de même quelques minutes de marche pour qu’il se permette des questions. Cela ne me dérangeait nullement, je n’étais pas originaire d’ici, cela je l’acceptais et les gens ne sont pas toujours ouvert à ce qu’ils considèrent comme des « étranger ». Je n’avais jamais eu trop de peine à m’intégrer, à Suna le racisme était plutôt faible, plus masquer, on ne l’étalait pas au grand jour. Cela était sans doute dû au climat difficile de la région, les gens avaient besoin les uns des autres pour survivre dans un tel climat. Cela rendait la population plus tolérante, du moins en apparence. L’humanité a toujours protégé ses origines, sa culture et ses traditions par des actes de racisme, cela fait partie de nos gênes, Kaze no kuni n’en faisait pas exception mais la chose était plus dissimulée que dans un pays ou la terre et fertile et qu’il suffit de tendre la main pour cueillir un fruit. Je n’avais donc pas eu trop de peine à m’intégrer au petit train-train quotidien local, mais je restais aux yeux de beaucoup l’étrangère venue dont ne sait pas trop ou, avec mes habitudes étranges et mes petit tradition inconnue par ici.


-       Vous avez vu juste, Genzai Hisoka. Je ne suis pas de Kaze no Kuni, ni du Yukkan. Je ne suis arrivé ici il n’y a que quatre ans et demi et de manière quelque peu hasardeuse. Je viens d’au-delà du désert à l’ouest, Nord-Ouest d’ici, et bien plus encore. En traversant le désert vous n’arriverez qu’a des zones frontalières de l’empire ou je suis née.


« L’empire ou je suis né » voilà une formulation que je n’avais pas l’habitude d’utiliser. Je n’étais que peu attacher à l’empire. Ma tendre enfance n’était plus que des flashe de souvenir peu claire, après cela j’étais rentré à Hsuan-k'ung suu, ce qui m’avait mise à l’écart de tout ce qui concernais l’empire. Une fois moniale, je n’étais plus soumise à l’empereur mais à la foi de notre ordre. Ce qui m’avait fait grandir dans l’ignorance totale d’un sentiment d’appartenance à ce mystérieux empire qui régnais sur, d’après de chauvin impériaux, le monde. Tout ce que je me souvenais de ma tendre enfance impérialiste n’était que du sable, dans un désert à la fois pareil et différent de celui de Kaze no Kuni, un désert moins sec, un air salé, des pleine blanche et mortel. Mais a pars cela, que peu de chose me revenait en mémoire. Parfois il suffisait d’une odeur, d’un son ou même d’un contact pour que certaine parle de souvenir revienne, mais cela restait assez rare. Le fait est que je venais moi aussi d’un désert et ma parfaite adaptation à celui de Kaze No Kuni en était une bonne preuve. J’avais traversé se désert, une bonne parti seule avec un équipement de survie et je n’en gardais aucun stigmate, j’avais survécu au désert et il ne m’avait pas marqué de son hostile accueil.


-       Et vous, il n’est pas difficile de deviner que vous êtes un nomade, ou du moins un ex-nomade. Votre physique en dit pas mal sur vous et on voie assez de nomade dans la région pour les identifier. Vous venez d’une région en particulier ?


J’ignorais si je posais la question par simple politesse ou si cela m’intéressais vraiment, Mais je ne pouvais pas juste garder le silence. Genzai avait engagé la discussion, il serait donc mal poli de ma pars de la fermer sans suite. Mais d’un côté mon coéquipier m’intriguait dans son comportement, quelque peu léger, enfantin si j’ose dire et cela n’était nullement une critique. On voyait trop souvent dans les yeux des jeune Genin une maturité forcer, celle que la survie oblige à l’être pour ne pas mourir. Beaucoup de Genin avait muri à la dur, en sachant qu’ils devenaient des armes, des instruments de mort. Il n’était pas facile de l’accepter, de devenir un shinobi efficace tout en conservant son âme d’enfant qui permet à l’être de trouver un équilibre sain lui permettant d’évoluer. Mais Genzai avait une certaine « innocence » dans le regard, il saluait avec un certain comique les gens qui passait à notre porter, il souriait facilement pour ce que j’avais pu en voir. Il était quelqu’un de simple et ce genre de personne manquait dans les rangs des Sunajin’s. Après, je ne le connaissais que depuis un temps relativement cours, mon interprétation de l’individu était encore à sa forme embryonnaire, mais je sentais déjà que je pouvais bien m’entendre avec le jeune homme.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) JBPZAs

Ce fut avec une certaine déception que je compris que ma première piste ne nous apporterait pas grand-chose. Le professeur Sato ne put rien nous apprendre sur les origines du sceau. Cela me désolais quelque peu, mais ce n’étais qu’un début. Il ne nous révéla que ce que la spéculation m’avait déjà fait comprendre, le sceaux était complexe, très soigner et sans doute de niveau supérieur. Sato ne put nous en apprendre plus dessus. Mais si la piste ne nous apporta que peu, elle ne fut pas stérile pour autant. Mon ancien professeur pu nous donner l’adresse d’un homme qu’il qualifiait d’érudit, un collectionneur des artefacts shinobi qui visiblement, se passionnait pour les techniques de Fuuinjutsu. Il était vrai que ce genre de collectionneur n’était pas rare, sur le marché noir, car la vente ouverte d’artefact shinobi était prohiber, certain objet pouvait atteindre des valeurs incroyable. Ce genre de collection était contrôlé en permanence par les gouvernements. Aucun des pays shinobi ne voulait voir leur artefact se répandre partout aux yeux de tous. Mais on ne pouvait pas se mettre à dos non plus les riches collectionneurs. Il n’était donc pas interdit de posséder ce genre d’objet, mais le gouvernement possédait une liste détaillé de chaque collection. Les technique de sceaux était apprécier dans ce genre de collection, elle rassemblait l’art shinobi avec l’art de la calligraphie et même pour les profane les sceaux avait une beauté artistique frappante. Mais collectionner des fuuin et les comprendre n’était pas donné à tout le monde. J’espérais que son collectionneur soit aussi érudit que le professeur Sato semblait le croire.


On ne prit alors que peu de temps aux amabilités avec le professeur Sato, il avait lui une classe à préparer et nous une nouvelle piste à suivre. Ce fut donc après de brève parole que Genzai et moi quittions l’académie avec en notre possession le billet ou se trouvait l’adresse de notre érudit qui, l’espérions nous, pourrait nous donner des informations sur le fuuin découvert dans les corps des trois victimes. Si le sceaux était aussi complexe que je l’avais pensée et comme Sato me l’avait confirmé, je me doutais qu’il fallait utiliser l’information avec une certaine prudence, si le criminel était un Shinobi l’affaire pourrait bien nous être retiré, a nous comme à l’inspecteur Gadge qui semblait ne pas apprécier ce genre de procéder. Nos ordres était claire, il nous fallait épauler l’inspecteur, être à ses ordres, on pouvait donc, sans problème éthique, garder pour nous les informations sur l’ampleur de notre enquête, ne laissant pas le reste des shinobi’s savoir que nous enquêtions sans doute sur l’un d’entre eux. Je savais pertinemment que si un Shinobi était impliquer, la mission passerait en rang B, nous serions donc relever de cette mission et, outre le fait que ce genre d’affaire avait su piquer ma fascination au vif, parvenir à arrêter le criminel nous apporterais un certain prestige non négligeable pour nos futur promotion.


-       Je ne voie même pas pourquoi l’on pourrait en discuter, nous n’avons rien de concret, mais nous n’avons même pas une rumeur ou même une spéculation hasardeuse. Je doute que l’inspecteur apprécie qu’on aille le voir pour lui dire « on a rien on suit une autre piste ». Donc, comme vous l’avez dit, allons-y directement.


Notre nouvelle piste nous menait chez Ôgai Mori, marchand, érudit, mécène, collectionneur et extrêmement riche. Il était bien connue a Kaze no Kuni, originaire de ses contré, il avait fait d’incroyable profit dans le commerce florissant que son père avait mis sur pied. Il possédait maintenant un empire commercial allant au-delà des limites du Yukkan. Il était aussi connue pour son amour du théâtre, on disait même qu’il avait écrit quelque pièce, mais dans ce domaine il était plutôt connu conne étant un mécène généreux, finançant des pièces de théâtre de manière frivole. Sa résidence principal se trouvait en bord de mer, dans des contré fertile de Kaze no Kuni, mais ses affaires le conduisait en de nombreux endroit, il avait donc bien des résidences secondaire, dont une a Suna qu’il occupait depuis quelque mois de manière constante. Suna en avait d’ailleurs bénéficié par la mise en place de plusieurs pièces au théâtre du village, ce qui m’avait personnellement ravi, tout à fait fasciné par le théâtre Yukkan. Il avait aussi fait appel au Shinobi plus d’une fois pour ses convoie commerciaux, j’avais, moi-même, protéger l’un de ses convoie durant une récente mission. Il était donc un homme puissant, riche et intouchable, le genre de personne à qui on ne demande pas audience à la légère.


Pourtant le rencontré fut d’une facilité incroyable. Genzai et moi se présentions a sa demeure peu après notre visite à l’académie. Nous fûmes reçu par une secrétaire attentive à notre demande, nous demandons de détaille ce que nous venions faire en cette demeure et pourquoi cherchions nous a contacter le maitre Ôgai. Quand on lui parla de l’enquête en cours, au qu’elle on ne pouvait donner de détaille, que de toute manière nous ne possédions pas vraiment, la secrétaire nous fit part que ce genre de demande ravissais le maitre qui allait, sans aucun doute nous recevoir. On nous fit attendre, le temps que l’information remonte le long de la hiérarchie complexe de la demeure pour parvenir à Ôgai puis que sa réponse reprenne le même chemin en sens averse pour nous parvenir enfin. Ôgai Mori était prêt à nous recevoir. Nous avions donc u rendez-vous dans l’après-midi, l’homme étant très occupé, il ne pouvait nous recevoir sur l’heure, ce dont on ne s’offusqua point. Cette nouvelle piste pouvait bel et bien donner ses fruit, il était vrai que Ôgai était bien connu pour son érudition sur les arts Shinobi dont il collectionnait les artefacts, mais j’avais toujours vue cela comme un passe-temps pour épater la galerie, non comme un véritable savoir. Nous allions vite être mis au courant des faits, savoir si l’homme était capable de nous diriger dans cette enquête.   

Bar Cat's eyes
______________________________________________________
 

Ce lapse de temps nous étant accordé, on pue, Genzai et moi, prendre le temps d’aller nous restaurer avant notre rendez-vous avec notre érudit. On s’arrêtait donc dans un petit restaurant, peu loin de la demeure d’Ôgai pour profiter de ce temps libre. Cela était aussi l’occasion de parler un peu avec mon coéquipier, j’ignorais son point de vue dans notre enquête, je savais que ce genre de mission ne passionnait pas bon nombre de Shinobi préférant des missions ou l’action était au rendez-vous. On formait les Shinobi pour devenir des arme, il ne fallait pas s’étonner après cela qu’il ait une préférence pour la violence et la brutalité aimant, a tout moment, faire démonstration de leur maitrise de l’art compliquer du chakra et de ses effet parfois dévastateur. Mais Genzai ne semblait pas souffrir d’ennui, il semblait même motivé, de quoi me rassurer sur notre coopération qui risquais de durer, en vue que l’affaire ne serait sans aucun doute pas régler le jour même. Alors qu’on nous servait nos plats, je pris l’initiative de la discussion.


-       Vu que nous avons un peu de temps à nous accorder, autant faire le point. Je sais que ce genre de mission n’est pas pour plaire à tout le monde, j’espère que tu ne voie pas trop cela comme une corvée par là qu’elle il faut passer ?
-       Je trouve ce genre d’affaire tout à fait passionnante, les enquêtes ne font pas parti des domaines de prédilection des shinobi’s pourtant cela est d’une utilité qui n’a plus à être prouver. Cela demande de l’observation, de la patience, de l’attention, ce n’est au final pas si éloigner d’un combat entre deux shinobi, chacun observant l’autre à la recherche des force des faiblesses et des erreurs possible. Nous faisons pareil, nous enquêtons pour trouver les forces et les faiblesses du criminel, pour trouver ses erreurs et une fois identifié nous adapter pour prendre l’avantage. Je trouve ce genre d’exercice tout à fait passionnante, tel un défie a l’intellect et a l’observation, un jeu de go ou les pièces apparaisse une à une sur le plateau dévoilant petit à petit les tactique adverse qu’il nous faut contrer.


Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) 6rKHqI


-       Après, je voulais parler d’une chose, de manière franche, dès maintenant, car vous finirez par l’observer et j’ignore encore votre réaction face à cela. Mieux vaut donc que cela se fasse ici, au calme. Mon éducation, ma formation, mes croyances me font prendre un certain recul sur la situation. Cela peut choquer, mais je n’ai ni pitié ni compassion pour les victimes, tout comme je n’ai ni haine, ni désire de justice envers le criminel. Pour moi, ils font tous parti d’un schéma qui les dépasse, un schéma qui, par leur inaction envers celui-ci, s’y soumette. Le criminel est créer par la victime et la victime par le criminel, je peux comprendre que ce genre de concept puisse ne pas trouver de sens pour vous, ou même vous choquer quelque peu, mais cela est mon approche de la réalité, je ne vous demande pas de la comprendre, juste de l’accepter. Je voie donc l’enquête comme un défi, ou les deux parties s’affronte dans un combat plus intellectuel que physique et je trouve cela des plus stimulants. En vue du nombre de victime, dans un lapse de temps très court, il y a de forte chance que d’autre victime apparaissent avant la fin de notre enquête. Je ne verrais donc pas cela comme un échec à notre mission, mais comme de nouveau indice, de nouvelle possibilité d’erreurs de notre criminel et je ne vous laisserais pas prendre sa comme un revers, car il ne faut pas s’investir de manière personnel dans une enquête. Il faut garder du recule, garde la tête froide et accepter l’imperfection du système. Voilà ce que j’avais à dire.



J’appréciais de pouvoir mettre les choses à plat avec mon coéquipier. Je savais que ma manière d’appréhender la réalité n’était pas toujours comprise et encore moins accepter par les autres. On voyait dans mon recule de la froideur, dans mon acceptation de l’antipathie et dans mon détachement une certaine cruauté. J’en avais déjà choqué quelque un qui avait pris mes habitudes polies, pour un certain sérieux, une éthique haute et une morale irréprochable. Mais la politesse était de la politesse et je n’avais aucune croyance pour ce que les gens appelaient moralité, droiture ou éthique. J’étais discipliner, je connaissais ma place dans ce monde shinobi, je comprenais ce qu’on attendait de moi. Mais des règles de vie tel que la moral n’avait pas prise sur moi, elle était une abomination tout à fait hypocrite au qu’elle je ne vouais ni culte, ni croyance. Je ne calculais pas l’ampleur du mal sur une échelle de moralité des actes, car dans mes croyances il n’y avait ni paradis ni enfer, il n’y avait pas de vie après la mort ou de rédemption des pêchers. Mes croyances me portait au-delà du simple calcule de l’individu qui n’est qu’une futilité dans la grandeur de tout ce qui lui échappe.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyMar 7 Juil 2015 - 0:20

Mu sembla sourire à la question d'Hisoka, ce dernier scruta son visage pendant qu'elle commençait a parler. Il pouvait sentir dans chacune de ces intonations, de ces tournures de phrases son accent, quoi qu'un peu dilué sans doute par les quatre années qu'elle avait passé a Suna, mais encore bien ancrer dans son langage. La jeune femme annonça venir au-delà du désert, vers le nord-ouest. Le jeune homme calcula mentalement, elle venait donc de plus loin que le désert profond. Ce dernier était stoppé par d'importantes montagnes, raides et a pique, aucun nomade n'avaient jamais réellement tenter d'aller voir plus loin, ou ceux qui l'avaient fait n'en étaient jamais revenus pour s'en vanter. Il avait donc bel et bien raison, elle venait d'une autre contrée, Hisoka n'était pas peu fier d'avoir pu remarquer ce détail, qui au final n'en était pas un, tant Mu semblait cultiver sa différence. Elle était de Suna, mais en elle transpirait la vie qu'elle avait eue autrefois. Le nomade le sentait comme un vent frais sur sa peau en la regardant. L'écarlate était une kunoichi de Suna certes, mais aux influences marquer de bien d'autres lieux. Elle était unique, il en était persuadé à ce moment précis, ceci lui fit plisser les yeux légèrement. Elle venait d'un empire, intéressant, le jeune homme avait lu bien des livres parlants de ces structures politiques, du coup Hisoka se demanda immédiatement de quel genre d'empire il s'agissait, jusqu'où il s'étendait, ce qui le composait. Il se mordilla la lèvre inférieure, ses questions trouveraient réponse plus tard peut-être. Mu ne semblait pas fermer, elle acceptait de parler librement de son pays, de sa contrée d'origine, ainsi, il suffirait au nomade de poser sa question pour trouver des réponses. Il allait être sur le point de le faire quand la jeune femme lui demanda, ou plutôt affirma qu'il était un nomade. Hisoka prit une moue amusée, lorsqu'elle déclara que son corps ressemblait a celui d'un nomade. C'était vrai qu'a Suna, il existait une multitude de nomades, mais pour la plupart, du moins ceux qu'Hisoka avait eu le loisir de croiser n'en étaient plus vraiment. Ils avaient des origines, qui s'étaient perdues peu à peu pour simplement devenir qu'un détail dans leur patrimoine. Le jeune homme avait bien conscience qu'il arriverait sans nul doute la même chose pour lui. Il ne le rejetait pas, Hisoka avait rejoint Suna pour se compléter et découvrir, rejeter une autre culture, sans l'amalgamer n'était pas son but. Finalement avec un sourire amusé, il se décida à répondre à sa voisine.

" Oui, je suis bel et bien un nomade, enfin ex-nomade. J'imagine que durant tes quatre années passées au village, tu as dû en voir passer de toutes les couleurs. "

Hisoka passa sous silence l'endroit du désert d'où il venait, non qu'il ne voulût pas répondre, il médita simplement sa réponse pendant quelques instants. Après tout le désert n'était qu'un grand tout, les délimitations qui séparaient les trois grandes parties n'avaient de sens que pour ceux qui y vivaient. Mais dans un sens si Mu venait d'au-delà du désert, elle avait sans doute du le traverser pour rejoindre Suna, c'était le chemin le plus court, alors sans doute que les termes techniques utilisés dans l'étendue de sable ne lui étaient pas inconnus. Finalement Hisoka se jeta à l'eau, observant du coin de l'œil son interlocutrice.

" Plus où moins, je suis naît dans le désert profond, j'y ai grandi jusqu'à mes cinq ans. Ma tribu d'origine a été détruite à cause d'une rencontre... Fâcheuse, par chance, j'ai été recueilli par la tribu des Son'or. Avec eux, j'ai vécu dans le désert médian principalement, en passant parfois dans la partie centrale... J'imagine qu'en fait, je viens d'un peu partout. Mettons que tu devrais simplement retenir que je viens du désert profond, c'est là où je suis naît deux fois. "

C'était vrai, il avait goûté à la naissance de tout être là-bas, puis avait trouver son chemin et son identité lorsqu'il était devenu esclave, coincé dans cette grotte sordide du désert profond, là-bas ou Analie lui avait tant appris. Y repenser accentua son sourire, même si l'histoire s'était mal terminée pour plusieurs personnes, elle faisait partie intégrante de qui il était. Rien ne changerait jamais cela, il valait bien mieux l'accepter et se nourrir de cette expérience pour devenir plus fort autant mentalement que physiquement. Ceux qui se laissaient terrasser par l'échec, ceux qui n'osaient pas surmonter la peine, ou qui s'apitoyaient sur leurs sorts étaient faibles. Bien sûr, cela pouvait prendre du temps, c'était humain, il en avait fallu à Hisoka pour accepter la situation de son passé, pour accepter la mort de la petite fille qu'il avait juré de sauver, également un peu de temps pour digérer la mort d'Analie. Mais aujourd'hui tout ceci constituait une force que personne ne pourrait lui retirer. Hisoka espérait qu'un jour, il pourrait en partager un peu avec tout le monde, c'était pour cela qu'il se voulait souriant, léger dans la plupart des situations, s'il pouvait donner un peu de baume au cœur aux autres alors le jeune homme en était heureux.

La visite chez Sato se termina donc relativement vite, les usages furent passés rapidement sous silence, ce qui mena Mu et Hisoka devant l'académie, le jeune homme avait donc demander l'avis de sa compagne pour savoir s'ils devaient retourner voir Gadge. Bien sûr, il était d'avis de continuer, mais c'était purement par politesse, ils étaient deux, ainsi les décisions devaient se prendre à deux, c'était ainsi qu'un binôme fonctionnait et surtout qu'il fonctionnait bien. C'était ce qu'Hisoka désirait, un groupe qui était encore en rodage, mais qui, plus le temps passerait, plus il serait efficace. Ainsi lors du déroulement de l'enquête, les deux genins deviendraient de plus en plus affûté a mesure que s'écoulait le temps passé ensemble. Le nomade avait le curieux pressentiment qu'ils ne parviendraient pas à faire de miracles et coincer l'assassin ne serait pas chose aisée. Ce fuuin était bizarre, il n'avait rien à faire dans un cadavre, ce qui compliquait l'affaire, tant pour le mobile, que pour trouver des suspects. Bien sûr, Hisoka pensait immédiatement à un ninja, qui d'autre pourrait se targuer de maîtriser le fuuinjutsu ? Mais pourquoi un ninja prendrait-il cette peine ? À moins de vouloir clairement attirer l'attention sur lui, il n'y avait pas d'autres explications. Sauf si ce n'était pas un ninja, dans ce cas-là, le contact de Sato-Sensei serait sans doute primordial pour découvrir qui menaient en bateau la police de Suna depuis plusieurs jours. Finalement, Mu répondit à Hisoka en lui disant clairement qu'elle ne voyait pas l'intérêt de dire a l'inspecteur qu'ils n'avaient rien trouvé et se dirigeait seulement vers une autre piste. Le jeune homme lâcha un sourire de contentement. Ils étaient sur la même longueur d'onde, c'était une certitude, ainsi le binôme se dirigea vers le centre de Suna pour trouver ce collectionneur, érudit et dieu savait quoi d'autre.

L'homme se nommait Ôgai Mori, Hisoka lui-même connaissait sa réputation, c'était un grand admirateur d'art, au-delà de son commerce florissant qui lui assurait une fortune immense, du moins c'était ce qu'on lui prêtait comme réputation, c'était un amoureux du théâtre. Le genin n'avait encore jamais eu l'occasion d'en voir une, les quelques pièces de théâtre qu'il avait d'ailleurs vu datait de l'époque où il errait dans le désert. On racontait que celle de Mori était complètement disproportionnée, extravagante, immense. L'homme ne reculait devant aucune dépense pour son loisir. Hisoka avait également entendu dire qu'en plus de financer les pièces, il en écrivait. Le jeune homme n'en était plus vraiment sur, cela dit plus il y repensait et plus en effet ses souvenirs se précisaient. De manière stupéfiante, le binôme arriva facilement à obtenir un rendez-vous avec le mécène. Mu et Hisoka s'étaient rendu chez lui où ils s'étaient entretenus avec une secrétaire qui leur avait fait parvenir une heure pour un rendez-vous, le maître étant actuellement occupé. Bien sûr, on ne pouvait déranger ce genre de personnalité a n'importe quelle heure en espérant obtenir immédiatement une audience. Hisoka et sa compagne allaient devoir de nouveau attendre. En ressortant de chez lui, Mu jeta un coup d'œil vers son partenaire puis lui emboîta le pas, elle mena le genin a un restaurant, cela faisait un petit moment que le groupe marchait et la faim commençait à se faire ressentir, quitte à attendre, autant se restaurer. Le pragmatisme de Mu était bienfaiteur, Hisoka aurait pu sauter le déjeuner et simplement poiroter devant chez Mori en attendant impatiemment de pouvoir le rencontrer. Les yeux du jeune homme se posèrent sur le bâtiment qui se tenait devant lui, mais surtout sur l'enseigne : Cat's Eyes. Le nom sonnait étrangement, on aurait presque pu le voir apparaître dans un vieux manga... Non, il devait sans nul doute se tromper. L'écarlate passa devant lui, s'installa, puis passa commande, Hisoka fit de même, regardant brièvement la carte, il commanda de quoi boire et manger. Alors qu'Hisoka était en train de réfléchir silencieusement a l'enquête, il sentit plus qu'il ne vit les plats arrivés devant lui. Son assiette fumante ainsi que son verre d'eau bien fraîche lui parut être un don divin. Il sourit de toutes ses dents à Mu en lui sautant un bon appétit, puis se jeta littéralement sur la malheureuse assiette pour en dévorer le contenu. Il n'eut cependant pas le temps d'attaquer réellement le plat, que Mu prit l'initiative d'une discussion. Hisoka avala la bouchée qu'il avait mise en bouche, but un peu d'eau, puis se tassa dans son siège. Observant son interlocutrice, il prit un air sérieux, le ton de la jeune femme était on ne peut plus poser, calme, elle voulait mettre les choses au clair et cela sonnait bizarrement, ainsi Hisoka décida de lui donner toute son attention.

Elle commença simplement par dire, quelque chose qui était assez censé, elle espérait que l'enquête ne lui paraissait pas trop barbante, quelque chose dont le jeune homme devait se débarrasser pour rentrer chez lui le plus vite possible. Non-bien sûr, ce n'était pas le cas du tout, il prenait cela extrêmement au sérieux, mais il ne coupa pas la jeune femme, lui laissant finir sa phrase. Se contentant simplement de hocher la tête légèrement tout en la fixant. Une fois qu'elle eut fini, elle s'attaqua à son plat, laissant ainsi tout le loisir a son compagnon d'armes de répondre. Ce dernier coupa un morceau de viande, puis le fit glissé dans sa bouche, il le mastiqua pensivement, puis après l'avoir avalé finit par répondre.

" Non du tout, c'est une mission importante, honnêtement, je me fiche pas mal du contenu d'un ordre de mission, dès le moment où l'on me le confie, j'en fais ma priorité. Je ne dis pas qu'aucune mission ne m'a jamais paru ennuyante bien sur, cependant même quand c'est le cas, je n'essaie jamais de l'expédier le plus rapidement pour en être libre. "

" Puis pour le coup, cette mission m'intéresse, elle est importante, elle vise les civils, des gens qui se sentent en sécurité dans nos murs. Tu sais, j'ai toujours pensé que les ninjas existaient pour eux, pour ces gens-là. "

Pour ponctuer sa phrase, Hisoka leva son poing, le pouce tendu, il bascula son poing pour désigner derrière lui au niveau de son épaule. Là ou une famille était en train de manger, un homme d'âge mur, une femme dont les cheveux commençaient a grisonner, leurs trois enfants. Il les avait pris au hasard, tout autour d'eux, c'était l'heure ou les restaurants connaissaient la période de rush. Il n'y avait que très peu de tables encore libres, malgré l'afflux et le monde qui les entouraient, les deux ninjas n'avaient pas besoin de hausser la voix pour parler. A part le rire des enfants et quelques cris aigus venant également de ces derniers, l'établissement était relativement calme. Ses yeux se posèrent sur Mu avec un sérieux incontestable. Dans son esprit revint l'image de la petite fille, dans la grotte du désert profond. Déjà à l'époque, il avait pris des risques pour eux, son échec n'avait fait que raffermir sa détermination, son rôle était d'être là pour eux. Non, pas en étant seulement qu'une arme brandie par le village pour les protéger eux et les intérêts de la nation du vent, mais également en étant humain.

" Tu la dis plus tôt, je suis un ex-nomade, de là où je viens les liens sont si fort, chacun compte sur son voisin. Je ferai tout ce que je peux pour aider Gadge-sama a arrêter le meurtrier... Et puis... Je dois dire que cette histoire de fuuin me turlupine sévèrement également, j'aimerais bien comprendre ce qui pousse notre cible a agir. "

Mu reprit la suite de la conversation, Hisoka continua de l'écouter en mangeant son assiette calmement, regardant toujours dans les yeux l'écarlate, puis il l'observait et plus il sentait au-delà de l'apparence que la jeune femme se donnait autre chose de bien plus profond. Il ne se perdit pas dans ses pensées pour autant, suivant le fil de la discussion attentivement. Elle compara l'enquête à un combat entre shinobi. Le jeune homme mâchonna pensivement ce qu'il avait en bouche, puis attrapa la serviette qui était sur sa droite, s'essuya les lèvres, vida le reste de son verre d'un trait, reposa ses couverts, pour répondre a la jeune femme qui retournait attaquer son propre repas.

" Je n'ai jamais eu l'occasion de jouer au go, je te crois volontiers si tu l'utilises comme métaphore. C'est vrai que l'on pourrait comparer notre enquête a un combat, percer à jour l'autre, deviner sa tactique et imposer la sienne. Dans ce cas, on doit absolument ne pas se laisser imposer le rythme par l'assassin. "


" C'est délicat, le seul moyen de changer cela, c'est qu'il sache qu'on enquête et qu'on se rapproche, le pousser à l'erreur. J'ai lu beaucoup de livres durant mon errance dans le désert, a chaque fois, il était dit que la victoire se joue en quelque instants, n'importe quoi peut changer le cours d'un combat, d'une guerre. J'ai conscience que notre rôle reste assez passif dans l'affaire, mais si on peut être l'élément inconnu qui apporte le petit plus ça serait déjà une bonne chose. "

Hisoka joua avec sa fourchette, puis désigna Mu en la pointant avec l'objet avec un petit sourire.

" Donc tu aimes les défis intellectuels, la stratégie Mu ? "

L'aspect lisse de la conversation changea du tout au tout au moment ou Mu prit le taureau par les cornes pour être clair avec Hisoka, ce dernier put voir dans ces yeux qu'elle venait de changer d'attitude. Il l'écouta donc encore plus attentivement et en effet, ces mots étaient assez pragmatiques. Il ne la coupa toujours pas, se contentant de se renfoncer de nouveau dans son siège alors que tout autour d'eux, les gens qui avaient fini de se restaurer étaient en train de partir petit à petit. Hisoka comprit pourquoi elle lui parlait ainsi. Peut-être avait-elle eu quelques soucis lors de ces missions précédentes avec ses derniers coéquipiers qui avaient eu des soucis avec sa manière pragmatique et schématique de voir les choses. Le tempérament souriant d'Hisoka et sa légèreté l'avaient sans doute quelque peu inquiété à ce sujet. Elle évoqua la justice, la compassion, la haine, tout ceci en voulant dire qu'au final, elle n'éprouvait rien de tout ceci pour les victimes ou l'assassin. Oui, c'était des mots durs mais pas dénués de sens. Mu eu peur que cela puisse choquer son coéquipier et lui demanda simplement de comprendre, non d'accepter. Les yeux d'Hisoka se plantèrent dans ceux de sa voisine de table, détaillant chaque partie de son visage par la même occasion. Toute trace de sourire avait disparu de son visage, cela pouvait donner l'impression qu'il était furieux ou rebeller par une telle manière de penser. Il la laissa finir, puis laissa passer quelques secondes pour bien méditer sa réponse. Finalement, de manière naturelle, le coin de la bouche d'Hisoka se leva pour faire un sourire en coin tout à fait charmant.

" Tu crois en l'interdépendance entre toute chose... C'est la première fois que je croise quelqu'un comme toi a Suna. "

En effet, c'était la première fois qu'Hisoka côtoyait de près ou de loin, une personne comme elle depuis son arrivé au village. Le fait qu'elle parle du criminel qui engendre la victime et vice-versa, cela créait un cercle vicieux, ou chacune des deux parties créer l'autre. À comprendre que la victime en étant trop faible pour ne pas se protéger elle-même donne l'occasion à une autre personne de devenir l'assassin. Cela le ramenait à la grotte pleine d'esclaves, ces gens n'avaient pas la force de se battre et en se laissant dominer créait leurs prédateurs qui étaient les esclavagistes. Il était on ne peut plus d'accord avec Mu sur ce point, ce qui expliquait le sourire qui luisait sur son visage. Finalement sans en dire plus, Hisoka revint au sujet des meurtres.

" Ouais, il y aura sans doute d'autres victimes, j'y ai déjà pensé, même si j'espérais au début de la journée parvenir à trouver assez d'indices pour arrêter le carnage assez vite pour l'empêcher. Plus nos rencontres avec les différents protagonistes se sont déroulées et plus vite, j'ai compris qu'on ne pourrait pas grand chose pour le moment. Ne t'en fais pas, je ne verrai pas la prochaine victime comme un revers. "

Hisoka poussa un léger soupir, son sourire s'effaça lentement, pour montrer un sérieux et un calme impressionnant.

" Plus il sèmera de corps derrière lui plus on aura de preuves, c'est logique, je ne vais pas te mentir, cela ne me réjouit pas, mais je vivrais avec. Les nécessités sont rarement satisfaisantes. "

" En ce qui concerne l'assassin, je ne compte pas déborder de colère en le voyant. Je ne serai pas le juge, ni le bourreau, je veux simplement mener à bien la mission, l'arrêter, le remettre à Gadge, pour qu'il fasse son travail. En revanche, je ne vais pas te cacher que j'aimerais comprendre ce qui le pousse a tuer de cette manière, c'est très spécifique."

Finalement, Hisoka ne répondit pas à la remarque sur l'imperfection du système, elle était terriblement vraie, il l'avait constaté à plusieurs reprises, pour le moment, il n'y avait rien à y faire. Mais un jour le monde changerait, en bien ou en pire qu'importe, peut être que ce changement amènerait d'autres imperfections. On ne contrôle pas le changement. Puisqu'il s'agissait de mettre cartes sur table, Hisoka porta ses deux mains sous son menton, observant toujours avec un air calme et contrôler son interlocutrice, il reprit la parole.

" Tu dois comprendre une chose, je suis un ancien nomade, tout ce que je vois ici me paraît bizarre, saugrenue. Cela ne fait qu'un peu plus d'un an que je suis ici... Mais je suis ici pour apprendre, mes sentiments sont un moteur, pas mon guide. Je respecte ta vision des choses, même si elle diffère de la mienne sur certains points, je suis bien conscient que nous vivons dans un monde d'horreur où on envoie des enfants se battre pour les intérêts des plus grands. Ceci, c'est une des nombreuses imperfections du système et un jour tout ceci devra évoluer, de quelque manière que ce soit, nous ne pouvons pas nous offrir le luxe de la stagnation. Et crois moi, le jour ou le monde évoluera, je serai là. "

Les yeux d'Hisoka se froncèrent pour bien marquer la fin de sa phrase, il plongea son regard intense dans celui de l'écarlate, en ayant conscience toutefois d'avoir un peu dévié du sujet. Mais après tout, elle avait parlé du système, de ces imperfections.

" La patience est la meilleure amie de l'homme après tout. "

Finalement, le genin se laissa retomber contre le dossier de son siège, son sourire revint immédiatement, il bougea ses mains devant lui comme pour chasser ses dernières paroles. Il avait laissé apparaître les idées qu'il ruminait de plus en plus au fond de lui apparaître, il n'en avait nullement honte. Hisoka avait senti qu'a ce moment de sincérité, il pouvait le dire à Mu. Peu importe ce qu'elle en penserait, qu'elle le prenne pour un arrogant, ou un fou. Après avoir vu que la jeune femme avait terminé son assiette, il se leva, ouvrir sa bourse et laissa de quoi payer sur la table. Il fit un signe de tête en étant souriant a l'écarlate. Le duo finit par sortir du bâtiment, puis se dirigea tranquillement vers le lieu de rendez vous. Une fois devant la maison du mécène, Hisoka jeta un coup d'œil vers Mu. Posa sa main sur la porte d'entrée et poussa.

" Bon, découvrons de quoi retourne ce fuuin Mu. "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptySam 11 Juil 2015 - 12:56

La patience est la meilleure amie de l’homme, voilà une phrase qui avait une signification tout à fait appréciable. Elle reflétait bien ce que je voulais partager avec mon coéquipier qui semblait bien réveiller pour un Génin. Je supposais que, comme moi, il avait eu une vie avant son cursus académique, il avait eu des expériences, il avait souffert et pleuré de joie sans aucun doute. Cela était souvent un manque dans la jeune génération de Shinobi. Ils grandissaient avec les illusions de toute-puissance, bercée par les histoires héroïques de quelque rare Shinobi. Il était formé dans le doux cocon de leur rêve d’enfant que l’académie se bornait à nourrir avec leur cours bien encadré. La jeune génération oubliait souvent l’essentiel de ce qui se produisait autour d’eux, même ceux dont les parent son mort au service du village et du pays n’ont pas le recule de comprendre dans quoi ils s’engagent. Alors arrive, comme pour tout a chacun, ou la réalité et le rêve se heurte et qu’enfin l’on comprend que la réalité est bien plus cruelle que ce que nos rêve nous faisait croire et comme tout a chacun on construisait un mur entre le rêve et la réalité. Bien des Shinobi ne survivaient pas à ce télescopage intérieur, mourant stupidement sur ce qu’on appelle le champ d’honneur, les yeux encore brillants de rêve qui se brise. La patience est la meilleure amie de l’homme, la patiente c’était ce don d’observer, d’attendre le bon moment, de laisser ce qui doit ce passé, mais la patiente pouvait être aussi la résignation bornée de celui qui se met dans l'attente du lendemain qui chante, de celui qui stagne en espérant que le monde change autour de lui. La patiente est la réalité qui croit au rêve et le rêve qui croient en la réalité.


J’avais moi-même grandie trop vite, arracher à mon monde, à mes rêves, à ma famille très jeune pour des raisons obscures. C’était une enfant qui avait quitté sa famille, mais une adulte effrayer qui était parvenu au temple suspendu dans le ciel. Comme tout le monde au cours de sa vie, j’avais dressé un mur entre mes rêves, qui représentaient mon enfance heureuse, l’amour de ma famille et la réalité, qui était mon exil, la souffrance d’avoir perdu ma famille, le mal de pied alors que je marchais encore et encore. On appelle cela la maturité, la cruelle période ou l’enfant devient adulte ou de son état divin, ou le monde nous offre l’univers sur un plateau d’argent, ou nos yeux d’enfant voie bien plus loin que tout ce que la réalité nous présente, on devient adulte, martyre d’une réalité cruelle qui n’a pas de compassion pour les tendres et les naïfs. Après la maturité, il faut tout un enseignement, toute une acceptation pour détruire ce mur, pour renouer avec son âme d’enfant, pour ne refaire qu’un avec la divinité que l’on referme en nous. Pour ce fait on trouve des ponts, la patience est l’un de ses ponts, c’est la réalité qui croit aux possibilités de demain, qui voie plus loin que les simples font, la patiente c’est les rêves qui accordent sa confiance à la cruauté, qui derrière sa cruauté possède une beauté difficile à déceler mais précieuse. La patience est la meilleure amie de l’homme, car elle est le premier pas vers la sagesse.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) MqBae0

-       Oui, la patience est belle est bien l’une de ses meilleure amie, a plus d’un titre. Mais cessons la nôtre session sur la cécité de l’homme sur sa situation. Notre rendez-vous avec ce cher Ôgai ne va sans doute pas s’éterniser et il n’acceptera pas non plus que nous y arrivions en retard. Car il est de parfait bon gouts de parler de patience et de se presser après cela.


Je terminais donc mon plat de brochette de viande grillée, avalant rapidement les derniers survivants de mon assiette afin que nous puissions nous mettre en route vers notre future et prestigieux hôte. Je fus plutôt satisfaite de ne pas avoir pris avec moi Amanosagume qui aurait été plus encombrante qu’autre chose et surtout aurait effarouché notre hôte inutilement. Quoique, en tant qu’érudit pour les artefacts Shinobi, il ait peut-être vue l’épée comme un sujet d’études tout à fait intéressant. Mais c’est alléger de son poids que Genzai et moi nous représentions à la porte d’Ôgai Mori et ce fut la même personne qui vint nous ouvrir pour nous accueillir et nous faire patienter dans une antichambre, le temps que le maitre puisse nous recevoir. Je savais qu’il était de bon ton à un hôte de se faire désirer, surtout quand les invités sons deux roturiers sans aucun prestige et c’est ce que notre cher érudit fit. L’heure du rendez-vous passa sans que, qui que ce soit, vienne s’acquérir de notre présence. Mais comme l’avait si bien dit Genzai un peu plus tôt « la patience est la meilleure amie de l’homme ». Nous attendions donc patiemment notre hôte, sans trop oser débuter une conversation, nous attendions à tout moment à être coupé en plein débat.


Manoir d’Ôgai Mori
_____________________________________________


Ce fut donc le silence que notre hôte vint rompre quand il apparut pour nous accueillir à son tour, une bonne dizaine de minutes après l’heure exacte de notre rendez-vous. Mais Genzai et moi évitions de montrer ne serait-ce qu’un soupçon d’agacement. L’homme était chez lui, nous étions déjà satisfaits d’avoir un rendez-vous et nous n’avions clairement rien d’autre à faire qu'attendre l’expertise d’Ôgai Mori sur notre fuuinjutsu tout à fait mystérieux. J’avais déjà vu l’homme à l’une des pièces de théâtre dont il était le mécène, théâtre qu’il n’hésitait pas à promouvoir pour son propre divertissement durant ses séjours à Suna, je savais donc à quoi m’en tenir. Il était originaire du Sud du pays et, proche de l’habit traditionnel de leur région, il aimait à porter d’ample tenu aux couleurs vives qui lui donnaient, à nos yeux de profane des traditions sudistes, un aire quelque peu excentrique. Je remarquais aussi rapidement que sa passion du théâtre allait bien plus loin que le cadre du hobby et s’invitait volontiers dans son attitude. L’homme semblait en perpétuelle présentation théâtrale, nous invitant à le suivre dans toute la grâce d’un comédien né.


J’étais déjà venu en cette demeure, en tant que spectatrice de théâtre. Si Suna avait sa propre salle de théâtre, toute performance artistique ne demande pas un tel financement et bien des théâtres se jouaient chez des privées. Il n’était pas des plus facile d’avoir ses entré chez ses privée, le théâtre de salon avait une réputation d’avoir un publique quelque peu élitisme à côté des parutions en salle de théâtre où tout a chacun pouvait s’offrir un billet d’entrée. Mais il suffisait d’être à la bonne adresse au bon moment pour participer à ses petites représentations de salon tout à fait délicieuse, car nul penserait à éconduire un amateur de théâtre, s’il se trouvait là c’était que quelqu’un l’avait invité. Il m’avait fallu tendre l’oreille pour connaitre l’heure et le lieu d’une de ses représentations, mais une fois entré, il m’avait été facile d’avoir un ou deux contacts pour connaitre les différentes représentations qui se produisaient à Suna. Il était vrai que les Génin et autres Shinobi était rare à ses réunions et que, pour certain, je faisais office de curiosité, mais me mélanger à ses gens était, pour moi, quelque chose de tout à fait fascinant.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) QKuO6z

Ma fascination se portait sur cette bourgeoisie de Suna, qui aurait cru que ce village militaire pouvait attirer un certain gratin de la société de Kaze no Kuni. Il n’y avait, bien entendu, ici ni grande et noble famille du pays ou maison anoblie par une royauté qui n’existait plus depuis des siècles. Suna attirait les marchands, les collectionneurs, et autres riche personne liée au domaine de la vente. Malgré elle, Suna était devenu une plaque tournante du commerce de Kaze no Kuni. On y trouvait une sécurité, naturellement relative, mais bien plus concret qu’ailleurs et il y avait ici le système de mercenariat le moins couteux du pays tout en restant des plus efficace. Payer quelque Génin pour protéger un convoi était peu couteux et peu se risquaient à agresser des membres de Suna, ne désirant nullement se mettre à dos la puissance Shinobi du pays. Le village étant « caché » il se fallait donc d’être sur place pour maitriser la protection de son commerce de manière efficace. Par ce fait, Suna avait attiré a son sein tout un petit groupe de riche méritocratie qui formait peu à peu une véritable bourgeoisie de notre village. Il n’était, bien entendu, pas facile devenir s’installer ici, le village avait une expansion limitée, Suna ne pouvait grandir que le développement de ses fortifications et aucun faubourg ne pouvait être toléré, ce qui faisait que la superficie du village était limitée donc très couteuse. Ôgai Mori devait, sans aucun doute, être très fortunée, la taille de son manoir, modeste pour un manoir de la capitale, était de proportion tout à fait impressionnante pour Suna et avait dû couter extrêmement chère pour notre cher érudit.


Notre hôte finit par nous installer dans un petit salon au raffinement des plus ostentatoires, si nous doutions de son érudition ou de sa tendance à collectionner les artefacts Shinobi, le salon était là pour nous prouver le contraire. Ici et là, disperser de manière harmonieuse dans la pièce, ne troublant jamais l’espace de vie de cette dernière, se trouvait des artefacts mis sous verre en exposition. Dans son parfait rôle théâtral, Ôgai nous fit traverser doucement la pièce, nous permettant d’observer un instant sa collection, ne nous invitant à nous assoir qu’au dernier moment. La pièce possédât une collection qu’il était difficile de juger la qualité en ma piètre connaissance des artefacts Shinobi, Je fus tout de même admirative devant certaines pièces, l’un des murs était recouvert, tel un tableau aux dimensions impressionnantes d’un parchemin de trois mètres de haut pour deux de large ou y était marqué un sceau dont la taille était aussi incroyable que la complexité des traits. Une petite plaque métallique était fixée sous l’impressionnant fuuinjutsu ou se trouvait gravée dessus « sceau de renaissance de l’impératrice Téta ». J’ignorais si un empire avait déjà vu le jour en Yukkan, mais cela pouvait provenir loin de ses frontières. Il y avait aussi une épée à la ligne parfaite d’un style que je qualifierais d’étranger avec d'étranges gravures à la base de sa lame, la plaque métallique disait « Zireael ». Il y avait d'artefact encore mais je n’eus pas le temps dès les observer en détailler, prenant place là où nous invitions à nous assoir l’érudit.


-       Bienvenu dans ma demeure. On m’a rapporté que vous enquêtiez sur une macabre affaire de meurtre en série, meurtre aux mœurs étrange. Je suppose donc que ce sont ses jeunes femmes tué dont la gazette fait son chou gras ses derniers jours. Je suis tout à fait émerveiller d’apprendre que mes connaissances puissent être utiles à votre prestigieux ordre shinobi pour qui, vous pouvez le constater autour de vous, j’ai le plus grand respect et une grande fascination. J’espère que mes humbles connaissances dans le domaine pourront vous servir quelque peu.
-       L’on vous remercie, moi et mon coéquipier, de nous accorder un moment de votre temps qui, je n’en doute pas est précieux. Je suis la Genin Mu et mon coéquipier et le Genin Genzai, mis au service des forces de police de Suna pour faire le jour sur cette obscure affaire de meurtre.
-       Mon temps est, certes précieux, mais je coopère tout à fait volontairement avec les forces assurant la sécurité des citoyens de ce pays. Pardonnez ma curiosité, mais je crois reconnaitre en votre accent une prononciation des contré du Sud-Ouest. Venez- vous d’une contré côtière ou plus à l’Ouest vers le grand empire ?
-       Votre oreille ne vous trompe pas, je suis originaire de l’empire, ou j’ai grandie dans les régions au Nord-Est, les accents sont très proche avec les régions côtière. Je suppute que votre commerce vous a conduit dans ses régions.
-       Ah, une impérial. Il est extrêmement rare d’en trouver hors des frontières de votre empire. Les votre ont tendance à rester dans les contré impérial, réputer pour leur fortune et leur raffinement. Un empire tout à fait civiliser mais qui rechigne à partager avec ses voisins. Il est donc rare d’en rencontrer hors des frontières et encore plus une expatrier. Mais brève de futilité, je suppose que votre affaire prime sur les papotages poli. Exposez-moi ce qui a, dans votre enquête, conduit jusqu'à ma demeure. Vous avez parlé à mon secrétaire d’un fuuijutsu.


Genzai sorti donc de son vêtement le fuuin sous sceller qu’il conservait pour l’emporter à notre hôte qui le prit avec un soin particulier. Il se plongeant alors dans la contemplation du sceau, le tournant et le retournant dans ses mains, observant dans plusieurs coutures. Il demanda, sans trop d’espoir, la permission d’ouvrir le sceller, ce qu’on ne put lui accorder bien entendu. Après de long second d’observation du papier, nous laissant dans l’attente d’une réponse qui, on l’espérait, allait nous diriger sur l’utilité de cacher de telle fuuin dans le corps de victime, il finit par relever la tête vers nous. Il semblait tout à fait ravi de ce qu’il avait entre les mains, ce qui me rassurait sur la possibilité qu’il puisse nous éclairer sur son origine et son utilisation.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) VqA46E

-       Ce sceaux est tout à fait magnifique, une ligne soignée, une complexité qui entre dans le domaine de l’artistique. Il a été fait, sans aucun doute, par un grand maître dans le domaine de la création des fuuinjutsu.
-       En connaitriez-vous la nature, son origine, ou son utilisation, voir les deux ?
-       Hélas non, pas par une observation aussi rapide. Il me faudrait travailler dessus un moment pour en saisir l’utilisation et s’il existait déjà, l’origine. Je suppose que vous ne pouvez me confier se sceller, mais je peux faire quelque chose pour vous. Mon secrétaire va photographier le sceau et je pourrais y travailler dessus sur mon étude.
-       Votre proposition est généreuse, mais, hélas, le temps nous presse un peu pour en comprendre le fonctionnement.
-       Sachez, ma chère impériale, que vous avez frappé à la bonne porte. Je suis tout à fait passionner de ce genre d’artefact, je puis vous assurer que je n’ai qu’une envie, c’est d’étudier ce mystérieux sceau en allant jusqu'à sacrifier mon programme de l’après-midi. Voilà ce que je vous propose, je fais une copie du sceau, je l’étudie cette après-midi, je suis persuadé de pouvoir en percer quelque secret d’ici la soirée.
-       Cela aiderait grandement notre enquête.
-       Alors l’affaire est régler. Aimer vous le théâtre, après les artefacts shinobi, j’avoue avoir une faiblesse pour les pièces de théâtre. Je fais produire une petite troupe ici même ce soir, vous pouvez venir assister à la représentation et je vous remettrais les fruits de mon étude à ce moment-là.
-       Je suis moi-même une amatrice de théâtre, c’est avec grand plaisir que nous acceptons l’invitation.



Sur ce, notre hôte Ôgai Mori fit tinter une petite cloche qu’il avait à porter de bras. En moins d’une seconde le secrétaire qui nous avait accueillis fit son apparition derrière son maitre qui lui donna instruction de prendre plusieurs clichés du sceau sous plusieurs angles différents. Notre rendez-vous semblait se dérouler à merveille, nous avions piqué la curiosité de l’érudit qui, je l’espérais, puisse percer le secret qu’enfermais le sceau. Avec de la chance, nous aurions, ce soir déjà, bouclé notre parti de l’enquête. En espérant que cette efficacité allait motiver Gadge à nous donner un rôle plus important dans l’enquête. Je jetai un regard entendu à Genzai, plutôt contente de notre entretien. J’espérais que lui aussi aimais le théâtre, que je ne lui avais pas forcé la main en acceptant sans trop d’hésitation la proposition de notre hôte. 
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyLun 13 Juil 2015 - 11:59

Mu semblait d'accord avec son point de vue, la patience est la meilleure amie de l'homme. Depuis sa plus tendre enfance, Hisoka n'avait eu de cesse de vouloir tout comprendre sur le moment, capable de cerner ce qu'il ne pouvait. Son impatience l'avait amené a faires des erreurs de jugement, avec le temps, il avait saisi à quel point il était important de savoir attendre le bon moment. Vouloir amener un événement qui n'avait pas sa place dans un contexte était la meilleure manière de le détruire. Il en était de même avec sa curiosité sur tout et n'importe quoi, il lui était parfois nécessaire d'attendre simplement pour être capable de compréhension. Car la compréhension était la seule chose importante dans ce monde. Elle était-ce qui permettait l'élévation, ce n'était la force comme tout a chacun le pensait. La puissance n'était qu'un moyen, ce n'était pas une fin en soit, rechercher la force revenait a poser un pied dans une tombe sans fond, car l'on ne pouvait s'en sortir vivant. C'était illusoire, où la force commençait ? Où se stoppait-elle ? Elle devait être animée de quelque chose de plus profond en soit, il n'était pas question d'idéal, cela n'était guère important, surtout au vu de combien une idéologie pouvait changer au cours des années. Ce qui était essentiel était bien plus pervers, plus fourbe, insaisissable. L'acceptation, sans doute, le choix le plus compliqué qu'un être humain avait à faire au cours de sa vie. Accepter qui l'on était, ce que l'on désirait, qui l'on aimait. C'était le moteur qui permettait de pousser la compréhension plus loin, une force cinétique qui permettait d'obtenir une force nécessaire pour chercher les réponses. L'acceptation était le témoin irrémédiable à toute réalisation, qu'elle soit physique, mentale, ou symbolique.

Hisoka avait eu du mal à accepter tout un tas de choses au cours de sa vie, dans un premier temps, la divinité. Ce concept abstrait qui était pourtant tellement concret. Il s'en était fait son ennemi juré, pensant que les dieux, n'étaient là que par l'arrogance de l'homme. Qu'ils n'avaient leurs places auprès de l'humanité que par la faiblesse de ces derniers. La dépendance aux figures théologique était la plus grande preuve que l'homme avait peur d'avancer seul. Il le pensa longtemps, très longtemps. Oh bien sûr, il aimait la figure divine du désert même durant son moment d'égarement, ce qui était en soit paradoxale. Mais un jour, une femme que le jeune homme avait croisée lors de son errance lui avait parler longuement de ces propres croyances. Hisoka ne fut pas convaincu tout de suite, la bataille intérieure dura des années pour se réconcilier avec l'art du divin. Et au final, la chose qui le choqua le plus, c'était... Que ce qu'il reprochait a l'humanité qui créait sans cesse de nouvelles figures divines pour se rassurer... Étais très proche de lui. Sa haine du divin n'était motivée que par une peur insidieuse, sa non-foi existait uniquement pour se rassurer lui-même. Cela ne revenait-il pas au même ? Ce n'était pas Dieu qui lui faisait peur, c'était d'accepter de croire. Peu importe en quoi, au final, le simple fait d'accepter cela et de croire changea sa vie. Car le premier pas vers son âme d'enfant se trouvait là. Observer quelque chose que l'on ne pouvait voir de ses propres yeux, mais ne pas le réfuter, accepter, tout simplement. Croire. C'était la chose la plus magnifique dont était capable l'homme. Ce qui avait tant énervé Hisoka dans sa jeunesse était-ce qu'il trouvait a présent le plus magnifique. Une seule personne avait mis à mal son idéologie comme jamais il n'aurait pu l'imaginer. Ce jour-là, tout changea pour lui et il fut enfin capable d'accepter un tas d'autres choses.

Revenant de ses pensées profondes, Hisoka observa Mu amener une brochette de viande dans sa bouche et se relever, sans dire un mot le genin la suivit, elle prenait les devants, cela ne le dérangeait nullement, le travail d'équipe, c'était également savoir donner à l'autre le premier rôle. Ainsi, le binôme se retrouva bien vite dans la maison d'Ogai. Ce dernier apparu très rapidement dans le petit salon où les ninjas attendaient patiemment. La richesse de leur hôte étonna le nomade, qui n'était toujours pas habitué a une telle abondance d'objet de décoration. Ses yeux pétillaient en observant tant d'objets si différents. Le spécialiste en fuuinjutsu apparu devant eux, il était habillé de tissu coloré presque extravagant, Hisoka jugea du premier coup d'œil qu'il devait s'agir d'un style sudiste, il en avait déjà vu, il y avait bien longtemps quand il faisait encore partit des Son'or. L'habit était finement travaillé, coloré et magnifiquement décoré. Hisoka savait à peu près combien valait ce genre d'étoffe et le prix aurait fait sortir les yeux de la tête de n'importe qui. Mais au vu du contexte dans lequel se trouvaient les prétendants à l'aventure, une telle richesse n'était pas étonnante, il n'y avait qu'a regarder autour de soit pour voir que la tenue était sans doute l'objet le moins cher ici. Tout en s'inclinant, Mori écartant ces mains de manières très théâtrales comme un salut en fin de représentation, les invita à le suivre.

Penchant sa tête sur le côté, Hisoka voyait ce type pour la première fois et bizarrement, il lui semblait fortement antipathique, sans aucune réelle raison qui plus est, c'est ce qui le choqua le plus. D'habitude, le nomade était ouvert avec chacun, curieux de connaître ses semblables et de faire leurs connaissances, mais dans le cas présent... Alors que Mu suivait le maître des lieux, Genzai resta légèrement en retrait, puis secoua sa tête pour sortir ses pensées de sa tête, il suivit les deux autres personnes, en regardant autour de lui, bien décider a laisser Mu diriger cette entrevue. Le jeune homme n'avait guère envie de prendre la parole, pour une raison obscure qu'il ne saisissait pas et qui ne lui ressemblait pas. Un malaise s'installa au plus profond de ses entrailles.

Les trois personnes arrivèrent donc dans un petit salon où se trouvait des dizaines d'objets posées au mur, avant de permettre aux deux ninjas de s'asseoir, le maître leur fit traverser la pièce, il semblait vouloir que les deux jeunes gens puissent admirer sa collection. Ce qui fit de nouveau tiquer Hisoka. Sa manière d'être, très théâtrale et cette envie d'exhibition. C'était cela qui dérangeait le jeune homme, cela tenait de l'arrogance sous sa forme la plus simple. Il ne voulait pas impressionner, il voulait se faire, désirer, envier. Son érudition était-elle un moyen pour lui d'asseoir son désir de supériorité ? Pendant que Mu était en train de converser avec l'hôte, Hisoka lui jeta un coup d'œil aux objets présent. Il y avait donc cette épée qui avait retenu l'attention de sa coéquipière, finement travailler avec de nombreuses gravures, ou ce parchemin parlant d'une impératrice et de sa renaissance. Mais d'autres artefacts étaient bien plus impressionnants. Posé sur un petit socle, un monolithe s'élevait fièrement, d'une vingtaine de centimètres, une petite plaque gravée devant décrivait ce dont il s'agissait. « Monolithe Prothéen ». Hisoka n'en avait jamais entendu parler, c'était sans doute une pierre importante venant d'une contrée lointaine. Il passa en revue d'autres objets, qui allait de tenue suspendue sur un mannequin et venant de « moine de l'esprit » à un masque en métal noir et rouge dont la plaque était si vieille qu'elle était presque invisible, Hisoka se pencha et put discerner quelques lettres : R...V...N. Pendant tout ce temps, la conversation entre Mu et Ogai se déroula plutôt bien, il acceptait de les aider, ce qui enchanta Hisoka, enfin, ils allaient pouvoir avancer dans leur enquête. Cependant, il avoua qu'il devrait garder la preuve pendant quelque temps pour être capable d'en savoir plus, c'est donc ainsi qu'il invita les deux ninjas a rester voir sa pièce de théâtre du soir. Mu accepta, visiblement emballer par l'idée. Elle jeta un regard furtif à Hisoka qui se contenta de sourire. Après quelques minutes, la conversation se termina, Ogai pris congé de ces invités, leur donnant rendez-vous au soir. Il semblait curieux d'en apprendre plus sur le fuuin et disparu très vite. Hisoka croisa ses bras devant son torse continuant a jeter un œil aux nombreuses pièces de la collection. Il put sentir le souffle de Mu près de lui dans son dos, se retournant, il lui lança un sourire chaleureux.

" Si j'avais su que je t'amènerais au théâtre aussi vite ! Tu as l'art de transformer une mission en rencard. "

Avec un petit rire Hisoka continua son inspection durant quelques secondes, mais déjà le majordome d'Ogai leur demanda de les suivre. Durant les heures qui allaient les séparer de la représentation, il avait reçu l'ordre d'occuper les invités en leur faisant visiter le domaine. Ce qui enchanta a la fois Hisoka et Mu. C'est ainsi, que très rapidement le soir arriva. Les deux jeunes gens se trouvaient donc au fond de l'immense salon dans lequel allait se tenir la pièce. Mu s'était vu confier une robe un peu plus élégante, qui lui allait très bien. Hisoka avait d'ailleurs eu du mal à ne pas regarder un peu plus en détail le corps de sa partenaire qui en tant qu'experte en Taijutsu avait un physique très bien dessiné. Sa propre tenue... Le dérangeait, il n'avait pas l'habitude de porter cela, ainsi le costume que le majordome lui avait tendu lui donnait surtout l'impression de ressembler a un pingouin. Mais taisant sa frustration, le jeune homme resta silencieux avec sa compagne. Les deux s'étant placé au fond de la pièce. Les invités n'avaient pas tardé à venir la remplir. Tous conversaient de manière calme, raffinée. Buvant avec parcimonie dans leurs verres. Hisoka en regardant cela d'un œil extérieur considérait cela comme la première scène. Ces gens-là jouaient déjà un rôle, leurs propres rôles dans une société élitiste. Quelque chose qu'Hisoka détestait au plus haut point. Bizarrement, malgré les tenues des ninjas, très peu de nobles venaient leurs parler, Mu et Hisoka n'étaient pas à leur place, ce n'était pas difficile à comprendre, certains regards étaient portés vers eux deux ainsi que des ricanements. Hisoka n'en fut nullement gêné, il se fichait pas mal d'être la cible des conversations de cette élite, en un regard vers Mu, il comprit immédiatement que sa compagne voyait la même chose que lui.

Finalement, les lumières finirent par se baisser légèrement, le majordome toujours tiré a quatre épingles approcha au fin fond du salon, il calma la foule en leur demandant de se taire, il expliqua alors brièvement ce qui allait se dérouler sous les yeux des invités. Une pièce novatrice, c'était ainsi qu'il la décrivait. Écrite dernièrement par le maître. Cet accent bourgeois tapa immédiatement sur le système du nomade. Bien qu'ouvert, il avait beaucoup de mal à se mêler a ces gens et cette manière de se prendre pour meilleurs qu'ils ne l'étaient. Il poussa un soupir silencieux en espérant ne pas avoir été remarqué et colla son dos contre le mur derrière lui. La pièce serait peut-être un bon moyen de se distraire ? Les lumières perdirent encore en intensité et enfin la pièce commença. Plusieurs jeunes femmes apparurent sur scène, tout habillée dans des haillons, toute brune, sauf une, d'un blond resplendissant, presque aveuglant. Elle contrastait complètement avec le reste des femmes. Un homme apparut, sembla se trouver dans un marché aux esclaves, il acheta alors deux des jeunes femmes qui se trouvaient devant lui. La blonde et une noiraude, l'une avec les yeux bleu océan, l'autre aussi sombre que la nuit. Au cours de la pièce, la première quitta ses frusques pour s'habiller de tenue blanche, lumineuse, elle jouait une personne au cœur d'or, emprunte d'une grande bonté envers tous. La noiraude elle-même portait des robes sombres, n'étant pas forcément désagréable avec le monde qui l'entourait, elle était pourtant égoïste et pensait à son propre avancement dans la hiérarchie. Car très vite, les deux avaient quitter le rôle d'esclaves pour devenir prétendante a un haut seigneur. La scène mettait donc en place une dualité entre les deux, l'une représentant, la gentillesse et l'abnégation, l'autre, l'égoïsme et la perversité. Plus la représentation avançait plus chaque limite des prétendantes était repousser toujours plus loin. La blonde devenant un soutien indéfectible pour le seigneur, la seconde devenant sa maîtresse, dans une perversité toujours plus exacerbée qui faisait pousser des cris choqués aux invités, mais qui finirent toujours par rire devant les scènes de sexes colorés et bien mises en scène.

Le haut seigneur dépeignait cruellement un homme qui bien qu'ivre d'amour pour la dame blanche, ne cessait de revenir vers le succube qui allait toujours plus loin pour lui offrir une jouissance toujours plus violente. La scène arriva à son comble lorsque pendant un jeu de sexe d'une rare intensité, le seigneur prit la vie de la sulfureuse prétendante par accident... Non. Vu comment la pièce avait été amenée, Hisoka comprit très vite que le meurtre de la malheureuse provocatrice avait été le bon vouloir de son maître et seigneur, qui voulait toujours plus. Il avait finalement terminé par mélanger son besoin morbide de sang par le meurtre de sa maîtresse pendant un acte sexuel d'une rare violence. La scène final, montrait le seigneur s'approchant de la dernière dame survivante qui était en train de s'occuper, comme a chacune de ses apparitions de la plèbe, lui demandant de l'épouser. Les gens devant Hisoka poussèrent des murmures de consentement et d'admiration. Hisoka lâcha un petit sourire. Alors que les gens commençaient à donner d'intenses applaudissements pour la pièce, les lumières baissèrent de nouveau, pour une ultime scène, les sourcils du nomade se levèrent légèrement par surprise. L'histoire reprenait bien des années plus tard. La dame blanche était posée sur une table, l'air endormi, elle ne portait cependant plus sa robe de neige mais bien la tenue que sa rivale portait des années plus tôt. Une trace rouge grandissait au niveau de son ventre, son mari se tenait devant elle un couteau a la main. Le majordome qui était depuis le début chargé de faire le rôle du narrateur termina la scène, alors que les acteurs restaient dans cette position : la femme morte, le mari prostré devant le meurtre qu'il venait de réaliser de nouveau.

" Comme la vie, la pureté est éphémère. Presque personne n'est assez pur de pêcher pour ne pas mériter de châtiment. "

C'est ainsi et sur ces paroles que les lumières s'éteignirent complétement. Hisoka resta prostré durant de longues secondes même quand la douce lueur revint. Permettant aux gens de s'acclimater tranquillement. Tout le monde restait silencieux, la fin de la pièce avait mis à mal bon nombre d'invités qui finalement se mirent à applaudir. Le maître finit par arriver avec ces artistes qui saluèrent la foule. Hisoka applaudit également à son tour, plus lentement que les autres. Cette pièce était bizarre, drôlement poignante, si elle reposait sur une dualité entre le bien et le mal, le noir et le blanc, la pureté et l'impureté, la fin, elle mettait quelque chose de bien plus sournois en évidence. L'on n'était jamais soit l'un ou l'autre, on devenait forcément à un moment donné son contraire. Hisoka observa alors Mu du coin de l'œil. Il s'approcha d'elle, lui effleura le bras, elle semblait prise dans ces pensées. Vu le bruit des applaudissements et des cris de félicitations, le nomade approcha son visage de l'oreille de l'impériale.

" Tu vas bien ? "

Pendant que les deux conversèrent pendant quelques secondes, le majordome apparut à leur droite, Hisoka jeta un coup d'œil vers lui, il se tenait droite comme un i, avec un léger geste de la main, il les invita à le suivre. Le maître était toujours en train de remercier ces invités. Les deux ninjas furent donc placés dans le petit salon où ils avaient pu parler avec Ogai la première fois. Le majordome leur expliqua donc que son maître avait terminé son analyse et qu'il allait venir leur donner les informations qu'il avait obtenues. Cependant, il était obligé de subir les conventions et d'avant toute chose remercier le public et ces amis. Il viendrait dès que possible. Quelque part Hisoka comprit également le message, il ne souhaitait pas que les ninjas reste au milieu du gratin. Peut-être noircissaient-ils le tableau du prestige des invités ? Peu importe au final, se retrouver un peu à l'écart n'était pas une mauvaise chose. Hisoka ouvrit un peu le haut de sa chemise une fois le majordome éclipsé. Pouvant ainsi mieux respirer, il soupira de plaisir, puis s'assit délicatement dans l'un des canapés mis a leur disposition. Ses pensées étaient encore tournées vers le théâtre qu'il venait de voir. Même si le nomade n'appréciait pas le personnage, il devait avouer qu'il savait mettre en scène. Au bout d'une bonne demi-heure, Ogai finit par apparaître, toujours impeccable sur soit, il donna une révérence aux deux ninjas, puis s'approcha d'eux en se frottant ces mains l'une contre l'autre.

" Bien, j'espère que la soirée vous a plu ! A présent, si l'on s'occupait de découvrir les secrets de ce mystérieux fuuin ? Suivez-moi, je vous prie. "
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Hachido no Mu
Hachido no Mu
Informations
Grade : Genin
Messages : 138
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyDim 19 Juil 2015 - 19:13

L’après-midi se passa sans soucier, notre hôte prit grand soin de nous divertir durant les quelques heures qui nous séparaient de la représentation théâtrale. J’avais bon espoir que l’érudit puisse nous donner plus ‘d’informations sur le fuuin retrouvé dans les corps, de quoi nous faire poursuivre l’enquête. Il fallait, bien sûr, s’habituer à ce que tout n’était pas instantané, que certaine information prenait du temps à arriver. Quand on gère une enquête, il faut savoir s’organiser, commencer par ce qui prend la plus de temps, puis à chaque temps d’attente, percer sur les sujets plus rapides à régler, de quoi se tenir tout le temps occuper. Car comme pour tout a chacun, les moments les plus difficiles sont ceux où rien ne se passe, ou l’on attend plusieurs réponses et qu’on ne peut creuser d’aucun côté en attendant. Alors le mental vient cruellement nous faire réfléchir, nous faire méditer sur des possibilités absurdes, sur des détaillé inexistant. L’attente est une chose dur à appréhender et c’est exactement ce que nous faisions en ce moment, nous attendions. Il me fallut prendre sur moi pour me calmer et attendre doucement que l’après-midi prenne fin, pour que nous puissions assister à la pièce puis connaitre si l’expertise d’Ôgai Mori était suffisante pour percer à jour le secret de se fuuin des plus mystérieux. Attendre c’était faire face à son impuissance à tout maitriser et personne n’aime regarder son impuissance dans les yeux.


La générosité de notre hôte, allait jusqu'à nous prêter des tenus plus élégants pour se présenter à la représentation. J’avais, naturellement ce qu’il fallait chez moi, mais la qualité de la tenue qu’on me présenta ne me fit pas hésiter. On en refuse pas ce que l’on nous donne volontiers, c’était un principe de mon ancien ordre, on apprenait au temple à vivre de la générosité des gens. Le fait d’accepter de porter une luxueuse robe ne faisait sans doute pas parti des préceptes de mon ordre, mais sur le moment, je n’en avais cure. M’isolant donc un instant, je retirais mes vêtement pour enfilé la robe que l’on m’avait prêté pour l’occasion. Je fus plutôt impressionner de voir que la taille jouait parfaitement, soit notre chère Ôgai avait une femme ou une maitresse du même gabarit que moi, soit son secrétaire avait un œil incroyable pour juger des tailles. Ce fut donc, tout agréablement vêtu et l’après-midi passé, que Genzai et moi prirent place dans le salon ou allait se dérouler la pièce. Hisoka, lui aussi, était vêtu de manière plus élégante que sa tenue shinobi, mais il semblait pour le moins mal à l’aise dans sa tenue, sans doute plus habituer au vêtement pratique et solide que des vêtements élégants.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Q5gLnX

La pièce de théâtre était un classique venant d’un auteur de Ki no Kuni. La pièce avait souvent été réécrite car son potentiel artistique était bien présent. J’en avais déjà vu une représentation, mais par un autre auteur. La première représentation tournait autour d’autres sujets, Ôgai avait clairement repris son sujet fétiche, la pureté de l’être. Je savais que dans les quelques pièces qu’il avait écrites ou réécrit, le sujet tournait souvent autour de cela. À la différence de la pièce originale il avait séparé les deux faces, la femme et la maitresse en deux personnes bien distinctes, alors que la pièce originale, les deux personnages sont joués par la même actrice maquiller différemment, au début, les deux personnages sont clairement une seule et même personne alors que plus le temps passe, plus le rôle de la femme et celui de la maitresse semble être deux personnages différents que tout opposent. Jusqu’au final tragique, ou le seigneur tue sa maitresse et qu’il tue donc, par la même occasion sa femme, nous rappelant qu’elles ne sont qu’une. Mais la version d’Ôgai était tout aussi bien mise en scène et agréable à voir, on se prenait vite au jeu du scénario dramatique, même si le rôle, un peu trop détacher à mon gout, du seigneur était laissé un peu en arrière pour se concentrer sur les deux femmes. La pièce terminée, elle eut droit à des applaudissements des plus soutenus, à la grande joie de sa hauteur qui joua de manière très théâtrale l’humble poète pour son publique toujours spectateur.


Alors que les congratulations s’éternisaient, nous fûmes, Hisoka et moi, conduit à nouveau au petit salon, où se trouvait l’exposition d’artefact rare, voire unique. On nous pria d’attendre sur place l’arrivée de notre hôte qui s’occupait, comme il le devait, de ses invités qui peu à peu quittaient la demeure après cette bonne soirée artistique. Je vis que dehors le soleil avait fini sa course et que l’obscurité tombait sur Suna, offrante aux yeux des amateurs, les premières étoile du ciel nocturne, voir la première planète, car l’étoile qui brille la première au coucher du soleil, d’une grande intensité, n’en est pas une, mais bel et bien vénus, la seconde planète de notre système qui apparaît dans le ciel. La position du petit salon, par contre, ne me permettait pas de l’apercevoir par la fenêtre. Pour passer le temps, en attendant notre hôte qui se faisait désirer, nous parlâmes, Genzai et moi, de la pièce qu’on venait de voir. Visiblement mon coéquipier avait apprécié la pièce et n’était pas insensible à cette forme d’art considérer trop souvent et a tort à un art élitisme.


Ce fut après une bonne demi-heure d’attente que notre richissime hôte finit par refaire son apparition et cela toujours en parution. Avec de grand geste il nous demandait ce que l’on avait pensé de sa pièce. Le fait qu’Hisoka lui expliqua simplement qu’il avait apprécié et que je la compare a l’une des versions précédente ne sembla pas du tout convenir à Ôgai Mori, qui se repris vite comprenant qu’il avait à faire a des Shinobi, non des critique théâtral objective. On en revint donc assez vite au fuuin et à ses mystères encore non dévoilé. L’érudit avait visiblement fait une découverte, il ressorti les images prise du sceaux, puis plusieurs document qu’il réparti soigneusement sur un petit table de travail qui se trouvait là, préparer pour l’occasion. Je ne pus pas vraiment comprendre ce que j’avais sous les yeux, les techniques de fuuinjutsu étant trop complexe pour mon niveau de connaissance.


-       Il m’a fallu un moment pour comprendre l’origine de votre sceau, mais la persévérance est mère de victoire. Le sceau est différent de l’original, il a été, modifié ou amélioré mais regarder donc cela…


Il attrapa l’un des documents qui recouvrait la table basse et la mise à côté de l’image du sceau qui nous concernait. La ressemblance était assez évidente, mais bien des différences apparaissaient entre les deux. Si je devais conclure d’après mes connaissances, le sceau du document semblait plus complexe que celui que nous avions retrouvé dans le corps de nos victimes. Mais je ne pouvais en être sûr.


-       Le sceau est donc une modification d’un sceau déjà existant ? A quoi serre se sceau ?
-       Modification amélioration, difficile à dire. Votre sceau a une ligne bien particulière, je voudrais dire artistique, un genre de simplification du procéder pour le rendre plus sûr.
-       Plus sûr pour faire quoi ?
-       Le sceau originel est appelé l’éveille de Zarathushtra ou l’éveille du surhomme. On trouve vite la référence entre ses deux appellations. Le sceau ou plutôt les sceaux, car il fait partie d’un ensemble plus grand ont été utilisé il y a des années par les moins d’Ichibi, ici même à Kaze no Kuni. Mais il fait partie des arcanes secrète et peu connaisse sont existence. Vous avez de la chance que ma bibliothèque renferme des traiter de fuuinjutsu tout à fait rare et unique pour certain.
-       A quoi servait se fuuin ?
-       Le sceau dans sa totalité est sensé créer le surhomme, il permet à celui qui l’utilise d’englober plus de chakra et de puissance qu’un être humain n’est capable de le faire. Les sceaux, comme ceux que vous avez trouvés dans les hôtes, sont là pour faire un lien spirituel entre le corps et le sceau principal qui se trouve sur l’utilisateur. Il y a encore des sceaux, différent de ceux-ci, qui se trouvent sur des réceptacles de chakra. Une fois activer les réceptacles se charge en chakra, l’utilisateur la concentre et le surplus d’énergie est envoyer au hôte. Vous êtes shinobi, vous savez sans aucun doute qu’une charge trop puissante de chakra cause la mort de l‘utilisateur, si les hôtes ne recevait pas le contre coup d’une telle charge, l’utilisateur se consumerais sous une telle énergie. Par se fait il devient un surhomme.
-       Mais les hôtes, que leur arrive-t-il ?
-       Cela n’est pas dit, les hôtes doivent sans aucun doute dépérir sous de telles charges de chakra. Mais pour les informations contenu dans mon document, le sceau doit être placé à la place du cœur de l’hôte et se dernier retiré et utiliser avec le sceau principal. On ose donc supposer que la charge de chakra se dissipe dans des corps sans vie.
-       Que voulez-vous dire par « utilisé avec le sceau principal » Comment l’utilisateur utilise le cœur des hôtes.
-       Je ne fais la que cité le document, il parle « d’utilisé le cœur » mais pas comment il doit l’utiliser. Dans les anciennes techniques, quand les arts shinobi était encore à leur genèse. Les croyances populaires pensaient que manger le cœur d’un adversaire nous donnait son pouvoir et cela a été pratiqué par bien des clans à l’époque. Mais il c’est trouver que le cœur n’était pas vraiment la source du chakra de l’homme et ce qui s’en approche le plus serait l’estomac, mais je crois que nul n’a jamais eu idée de dévorer l’estomac d’un adversaire.
-       Et pour les réceptacles, qu’es qui était utiliser ?
-       Là encore le document reste trouble. En vue que cela vient des moines d’Ichibi, on peut imaginer que les réceptacles était peut-être la prison du bijuu lui-même, mais le document parle bien de plusieurs réceptacles et non d’un seul. Je n’ai hélas pas vraiment de théorie à donner là-dessus.


Zarathoustra no Satori, voilà donc se a quoi nous avions à faire. Mais qui serait capable d’une telle action pour cela. Les meurtres étaient donc l’œuvre d’un shinobi, la mission dépassait notre accréditation. Le devoir nous demandais d’en référé au Kakumeigun, au risque de se voir retiré de l’affaire et surtout de mettre des bâtons dans les roues de l’inspecteur Gadge. Qui serait capable d’une telle action pour un hypothétique pouvoir. Je n’avais pas souvenir, dans l’histoire de Kaze no Kuni, d’un shinobi égalant la puissance d’un dieu. Le sceau ne fonctionnait donc pas, ou il ne l’avait jamais utilisé en situation réel. Pourquoi donc faire cela a Suna, ou l’affaire serait porté directement aux yeux d’expert du domaine et pas dans un endroit perdu ou quelque meurtre passe inaperçu. Il y avait encore énormément de troue blanc dans cette affaire, il allait falloir voir avec mon coéquipier si, suivant notre devoir, on rapportait l’enquête au Kakumeigun ou si on continuait avec l’inspecteur Gadge.

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) BllIsY

-       Le sceau doit se trouver dans les hôtes, à la place de leur cœur. Que se passe-t-il si, comme ici, nous avons retiré le sceau du corps ?
-       Là encore, les documents ne sont pas clairs. Ma théorie est que le sceau doit se trouver à l’emplacement du cœur au moment où l’utilisateur se servira du cœur de l’hôte, pour former le lien. Une fois le lien fait, on ne trouve aucune information sur le besoin de garder le sceau en place.
-       Le pancréas manquait aussi sur l’une des victimes, avec le cœur. Y a-t-il une logique là-dedans ?
-       Pardon ? euh… le Pancréas… euuh non je ne voie pas ce que sa peu à voir la dedans.



J’aurais peut-être dû y aller plus doucement. A force de parler d’hôte et d’hypothétique victime, je ne m’étais pas rendu compte que de parler de corps bien réel et bien mort à la morgue pouvait choquer notre chère érudit qui sous la question du pancréas semblait perdre ses moyen un moment. Il ne fallait pas oublier que l’on avait à faire à un civil et que son érudition restait dans le domaine de la théorie. Parler de victime sacrifier est une chose savoir qu’a quelque pâté de maison de la ses sacrifice était bel et bien réel en était une autre. Mieux valait-il dont prendre des gants pour parler de l’affaire.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Genzai Hisoka
Genzai Hisoka
Informations
Grade : Genin
Messages : 96
Rang : C+

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) EmptyJeu 23 Juil 2015 - 13:12

Hisoka écoutait attentivement les explications donner par Ogai, Zarathoustra No Satori. Le nom du fuin ne lui était pas inconnu, il ne connaissait pas du tout son utilité ou la technique en elle-même, non, c'était son nom qui lui était connu. Zarathoustra. La mort de dieu, le genin avait pus converser avec des nomades durant son errance qui avait comme croyance le zoroastrisme. Une religion assez complexe, enfin la manière dont ces gens la voyaient était assez intéressante. Pour eux, le bon est le mauvais esprit était jumeaux, par extension l'homme est soumis aux mêmes principes. En chaque homme se révèlent la bonté et la laideur, le bon et le mal. Il revient à chaque individu de toujours tendre vers la première option malgré l'ombre qui le tiraille. Le genin à l'époque avait trouver cela intéressant, l'ombre de chaque personne ne venaient pas de l'extérieur mais bel et bien de soit même, tout comme la bonté, ainsi, c'était par son libre-arbitre que chacun avait le pouvoir de façonner sa propre vie. Les nomades lui avaient expliqué que cette religion découlait d'un homme nommé Zarathoustra et qui avait vécu bien des siècles plus tôt. Peut-être que la racine du nom du sceau prenait naissance dans le nom de ce prophète ? En soit cela n'avait aucune forme d'importance, mais l'apparition de ce nom sortit tout droit du passé, fit immédiatement penser au nomade ce moment de sa vie. Il revint très vite de ses pensées pour se concentrer sur la teneur du discours de leur hôte.

Un fuin permettant la création d'un surhomme donc. Bien qu'Hisoka ne connaisse pas bien le principe sur lequel reposait la discipline, cela lui paraissait assez probable. Un sceau pour « pomper » la force via le chakra tel un parasite, pour ensuite l'envoyer vers le fuin maître. Son porteur deviendrait forcément la somme de tout ce chakra. Pouvait-il marcher ? Hisoka se demanda immédiatement si le corps receveur pouvait se permettre de recevoir une telle quantité d'énergie qui n'était pas la sienne. On apprenait a tout shinobi, que chacun pouvait augmenter sa propre réserve de chakra avec l'entrainement. Enfin, la réserve était découpée en deux parties, l'une qui était inchangeable, qui dépendait de chaque individu à la naissance et celle qui pouvait augmenter avec l'expérience. Ce fuin remettait tout ceci en cause. La suite du récit d'Ogai, qui il fallait le dire avait une culture impressionnante en la matière se porta sur un genre de cannibalisme. Manger le cœur de ses adversaires pour s'emparer de leurs forces. Ce n'était pas si inconcevable, Hisoka se demanda si quelque part dans le monde, ce genre de pratique était toujours réaliser. Les croyances avaient une résistance incroyable aux temps et a l'évolution. Il n'était pas impossible que malgré les avancer que le monde avait connu, certains peuple continue à y croire. Le genin ne jugea pas, il ne pouvait nullement dire si manger le cœur de son adversaire apportait réellement un apport de force, ou si le tout était juste psychologique. Le blondin avait appris avec le temps, que les croyances profondes pouvaient aider a aller bien plus loin que la logique le permettait.

C'était vraiment difficile de se faire une idée, certes Ogai avait reconnu le sceau, mais il avouait lui-même qu'il avait été modifié ou améliorer. Qui plus est, les textes sur lesquels il se reposait étaient clairement nébuleux. Malgré toute son expertise, il ne parvenait pas à avoir quelque chose de réellement concret et Hisoka avait peur que ce surplus d'informations soit surtout mauvais. Il ne doutait pas de la parole de l'expert, bien au contraire, depuis le début de la journée, le binôme avançait. C'était juste qu'à cause de l'obscurité des textes qui n'éclairait réellement que peu de points et la modification du fuin, les deux genin ne pouvaient se permettre que d'extrapoler un peu plus. La dernière demande de Mu sur la disparition du pancréas semblait surprendre Ogai. Rien de surprenant, la lionne n'avait pas vraiment pris de pincette. Parler, ou simplement évoquer des meurtres étaient une chose, mais là, il était clair que la description avait choqué le mécène. C'était la première fois de la journée, qu'Hisoka voyait l'homme perdre un peu ses moyens. Cela le rassurait, au moins l'illustre personnage était humain et pouvait être surprise et perdre un peu de sa grandeur. Un petit sourire naquit sur le visage du blondin avant de disparaître immédiatement. Mu semblait avoir fini de poser toutes les questions qu'elle avait en tête. Hisoka avait laissé sa coéquipière s'en charger. Le jeune homme réfléchit pendant quelques secondes, la discussion s'était stopper et chacun semblait plonger dans ses pensées. Le mécène se remettait du choc de la révélation de Mu, cette dernière devait sans nul doute être en train d'assembler les pièces du puzzle que l'hôte avait confié au bon soin des ninjas. Hisoka lui était en train de faire le point, pouvait-il demander autres choses ? Finalement, il s'avança, non, il ne voyait pas vraiment quoi rajouter d'autres. Tendant sa main pour une poignée de main à l'auteur, il lui lança un sourire enjoué.

" Très bien, nous vous remercions pour votre collaboration. Nous sommes désolés de vous avoir pris autant de temps. Vraiment bravo pour la pièce encore. "

" Il n'y a pas de quoi, j'ai toujours grands plaisir a montrer mes connaissances, c'est mon petit pêché mignon. "

" Ahaha, je pense que c'est le lot de chacun ! "

" Pourriez-vous me tenir au courant une fois l'enquête finie ? J'aimerais savoir si j'avais vu juste pour le fuin... "

Une demande légitime, après tout l'homme avait donner de son temps, qui plus est, il était curieux de savoir si ses recherches avaient eu un impact et surtout s'il avait raison. Hisoka comprenait aisément le mécène, lui-même avait une grande curiosité, s'il était dans sa situation, lui-même aurait fait une telle demande. Avec un petit sourire entendu et un signe de tête répondant a la question de son interlocuteur, le genin s'éloigna. Il laissa le temps à Mu de faire ces aux revoirs, alors que le majordome de la maison s'approchait pour les conduire à la sortie. Ce dernier, mena les ninjas dans une petite salle pour qu'ils puissent se changer et récupérer leurs affaires. Il était difficilement exprimable, le bien-être que c'était de se débarrasser de cette tenue stricte. Hisoka n'était pas fait pour ce genre d'habit, il était un nomade, avait grandit en portant des habits amples, c'était comme s'il se retrouvait enfin. Le chemin se fit en silence, Hisoka sentait sa coéquipière bouillonner intérieurement de réflexion. Elle aimait les casses tête et l'enquête était pour elle le meilleur moyen de se mettre à l'épreuve. Ce n'était pas une mauvaise chose, peu importe la motivation que l'on pouvait avoir, seul le résultat comptait. Le nomade lui-même commençait à avoir un intérêt bien plus détaché pour l'affaire, se demandant a quel point cette théorie liée à Zarathoustra était réel ou fictive. Finalement, le binôme se retrouva en dehors, avec le majordome leur souhaitant une bonne nuit. Le genin fit quelque pas en avant pour s'engager dans la rue, il finit par se retourner vers Mu. Il était tard, le duo ne pourrait pas aller faire part à Gadge de leurs découvertes. Le mieux était d'aller se reposer et de retourner au lever du jour faire un rapport, une fois avec l'inspecteur, ils pourraient décider de la marche à suivre.

" Tu habites où ? Ça te dérange si je marche un peu avec toi ? "

Une question innocente, le genin voulait simplement profiter de sa coéquipière pour avoir ses impressions sur tout ça. Sur le sceau, Zarathoustra, le surhomme. Hisoka ne pourrait passer la nuit sans y penser, il devait partager cela avec quelqu'un et Mu était toute indiquer. Elle-même semblait pas mal préoccuper par le sujet. Sans vraiment de surprise, la lionne écarlate accepta la demande du blondin, c'est ainsi que ce dernier se mit a marcher à côté d'elle, la laissant lui montrer le chemin. Leurs pas étaient lent, ils prenaient leurs temps. La nuit était douce, contrairement au désert profond ou une fois le soleil coucher, l'étendue de sable devenait glacial, le désert central était bien plus commode. La chaleur de la journée mettait longtemps à se dissiper, c'était encore plus vrai à Suna. Véritable labyrinthe de bâtiment, les ruelles étroites gardaient longtemps la chaleur ambiante. Il faisait réellement froid que quelques heures très tardivement au village, une ou deux heures, avant que le soleil ne se lève de nouveau. Ce soir, un léger vent frappait le visage des deux genin, c'était agréable et malgré la situation, le blondin poussa un soupir de soulagement. Ils avançaient, ils avaient fini par trouver des indices, ou du moins, une ligne directrice pour broder autour.

" Zarathoustra... J'ai déjà entendu parler de ce nom quand j'étais dans le désert. Tu connais ? "

Laissant quelques secondes passer pour entendre la réponse de son interlocutrice, le genin profitait de cette nuit, certes le contexte n'était pas réjouissant. Le tueur sévissait la nuit, Mu l'avait prévenu, il y aurait sans doute de nouvelle victimes et chacune permettrait aux genin de s'approcher toujours un peu plus. Combien de personnes devraient mourir... Mais pour l'heure, il fallait savoir jouir de l'instant présent, actuellement, tout n'était pas si terrible que ça.

" Alors tu en penses quoi de cette théorie du surhomme ? "

Le chemin se passait sans encombre, au bout d'une demi-heure et pas mal de sujet de conversation aborder, le binôme arriva dans le quartier ou vivait la lionne. Hisoka ne vivait pas vraiment si loin, quelques rues plus loin, a une dizaine de minutes de marches, peut être un peu plus. C'était amusant qu'il n'ait jamais croisé l'impérial lors de ses promenades. Remarque, il croisait beaucoup de gens dernièrement, il fallait dire qu'il n'y a pas si longtemps, le genin était encore à l'académie, ce qui réduisait considérablement sa marge de rencontre. Alors que le nomade était en train de commenter le quartier de Mu, qui était relativement plus insalubre que le siens, un cri retentit au loin. Pas le cri d'enfant qui joue, ou le cri de peur, mais réellement un hurlement aigu qui transperce les tympans par sa puissance, celui qui fait vibrer le cœur et le corps de tout être. Un hurlement de peur véritable, celui qui témoignait d'une perte immense. Hisoka jeta immédiatement un regard à Mu qui elle était déjà en train de courir dans la direction du cri. Le blondin la suivit courant à toute vitesse, il la rattrapa facilement. Les deux genin étaient en train de courir à en perdre haleine, la provenance du bruit n'était pas loin. Et ce dernier avait réveillé le commun qui était en train de sortir de leurs maisons dans leurs tenues de nuit ou peu habillé. Cherchant du regard d'où pouvait venir ce véritable rugissement de peine. Le binôme arriva rapidement à une maison complètement allumée. La porte s'ouvrit avec fracas, tandis qu'une ombre sans regarder autour d'elle se dirigea en sprintant vers une petite ruelle adjacente pour s'éloigner le plus possible. Hisoka observa Mu du coin de l'œil, ils étaient au niveau de la maison, avec un signe de tête, sans se rendre compte que Mu avait déjà pris la décision de le poursuivre et qu'elle était en train d'emboîter le pas à toute vitesse a l'échappant.

" Suis-le ! Je vais voir la maison ! "

Mu avait déjà disparu dans l'ombre des ruelles, la plèbe était en train de s'approcher de la maison, quoi que plus lentement maintenant qu'elle savait d'où venait le vacarme. Hisoka sans perdre de temps s'élança dans la bâtisse. Ce qu'il y vit lui fit écarquiller les yeux. Il analysa le plus rapidement possible la scène avec ses facultés de ninja. Le corps d'une femme était étendu sur le sol, la cage thoracique ouverte comme le genin avait pus le voir plus tôt dans la morgue. Le visage de la jeune femme était éteint. Elle était morte, mais vu le sang qui l'entourait, il n'y avait rien de surprenant a cela. Mais ce ne fut pas ce qui attira le plus son regard, au-delà du corps de l'adulte, au pied d'un escalier se trouvait un petit corps, frêle, qui remuait encore faiblement. Au même moment ou Hisoka se mit à courir vers le petit être, un cri résonna dans ses oreilles a la porte, mêler a des murmures et des exclamations. Le peuple était en train de découvrir avec stupeur la scène de crime horrible qui s'était passé pendant qu'ils dormaient. Les réactions étaient diverses et variées, allant de la peur, des pleurs, des cris, ou de l'analyse. C'était un intérêt morbide. Mais Hisoka avait autre chose en tête, il glissa vers le corps. Puis analysa rapidement son état. La petite fille, devait avoir sept, huit ans, elle portait ce qui semblait être une petite robe de nuit. Ses longs cheveux bruns étaient tâchés du sang qui s'écoulait de la plaie qu'elle avait a la gorge. Pas très profonde, mais s'étirant sur tout son cou ou presque. Les yeux bruns de la gamine semblaient chercher à voir, ils étaient complètement écarquillés. Le sang coulait toujours plus de la blessure. Sans perdre de temps, Hisoka s'empara d'un de ses kunais et arracha une bande de tissu dans la robe de la petite, puis tenta de l'enrouler comme il pouvait autour de la blessure pour stopper l'écoulement. Il fit plusieurs tours, mais très vite le fin tissus devenaient rouge, poisseux.

Observant les gens qui restaient devant la porte sans rien faire, il leur demanda d'appeler de l'aide. Reportant son attention sur la malheureuse, il posa ses deux mains autour du cou, pour endiguer l'inexorable. Hisoka pouvait sentir le sang de la petite, s'écouler a travers son bandage de fortunes, la chaleur du liquide rouge chauffait les mains du ninja. Il exerçait le plus de pression possible, il observait avec un air pragmatique la petite fille et se rendit compte de sa mort quand ses yeux devinrent vitreux, absents. Le nomade retira finalement ses mains, laissant le cadavre en paix. Il ferma les yeux de la petite, laissant des traînées de sang sur sa peau. Puis se releva lentement. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Ce n'était pas une victime, mais deux cette nuit que l'homme avait laissé derrière lui. Il rejoignit la population qui se tenait toujours devant la porte, essuya son front en sueur avec son avant-bras plein de sang, laissant de ce dernier sur son visage. Une fois devant le peuple, il leur demanda de s'éloigner en se présentant. Sa voix était forte, assuré. Il ne s'en voulait pas pour la mort de la petite, ce n'était pas lui son assassin et à vrai dire dès le début, le nomade s'était rendu compte qu'il ne pourrait l'aider. C'était inutile de s'en vouloir, sa bonne humeur laissa place à son esprit pragmatique l'espace d'un instant. Immédiatement, il fit reculer tout le monde, obligeant le groupe a rester en place. Chargeant un homme de bonne stature d'aller prévenir la police, expliquant qu'il ne pouvait quitter les lieux pour surveiller que personnes n'entre là où avait eu lieu le crime. Le civil comprit la situation, fut conciliant et s'éloigna en courant. Hisoka prit donc le temps de s'adosser au mur devant la maison. Il espéra que Mu aurait plus de chance que lui et parviendrait a attraper le suspect.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty
Message(#) Sujet: Re: Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Les experts Suna (Mission rang C Hachido no Mu - Genzai Hisoka)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Réalité ou Mirage ?! *Hachido no Mu* Mission Rang C
» Absence Genzai Hisoka
» Plus fort tu deviendras (Feat. Genzai Hisoka)
» Les chasseurs de Dune (Mission Rang B Kira Zento, Yamada Jax, Hachido no Mu)
» Mission de rang C - Nettoyons Suna! |Ema & Hitsuko|

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Vent :: Sunagakure no Satô :: Centre Ville-