Même si elle s’entraînait de plus en plus, Hisa restait une diplomate avant toute chose. Elle avait d’ailleurs beaucoup d’expérience dans ce domaine, mais alors comment expliquer qu’elle n’obtint que le grade de Genin au sein du Shûkai ? Elle ne se posait plus la question, connaissant et respectant largement la réponse : un shinobi se devait avant toute chose d’être fort. Néanmoins, la Tôhatsu était de ceux qui pensaient que la plus grande des forces était justement de ne pas avoir besoin de l’utiliser pour obtenir ce qu’elle voulait.

Mais comment ses talents diplomatiques pourraient lui servir ici, au milieu de moult combats ? Oui, aujourd’hui, c’était presque la guerre. Hisa avait été envoyée au front pour des raisons qui lui échappaient encore. Etait-ce parce que les instances supérieures avaient considéré son passé où elle s’était retrouvée piégée entre plusieurs camps lors de la Grande Guerre ou de la guerre civile à Tsuchi no Kuni ? Qu’importe, elle était là.

L’arrivée d’une jeune femme arborant un bandeau aux gravures de nuages ne manqua pas à la Tôhatsu, elle aussi écartée des combats et désormais seule. Cela soulevait une question qu’elle se posait depuis quelques temps : pourquoi diable Kumo s’opposait-ils à ce qui était presque avant tout une récupération de terres ? Car même si ça ne lui plaisait pas particulièrement, l’Empire était dirigé par un ancien Kirijin et nombre de ses anciens compagnons l’avaient rejoint. Etait-ce pour raviver une querelle entre l’ancien Kiri et le village caché des Nuages que ces batailles éclataient ?

« Ah et moi qui caressais l’espoir de ne pas avoir à me battre… J’imagine que tu ne le laisseras pas devenir réalité ? »

Elle poussa un long soupir. Se battre contre une femme, qui n’avait pas l’air d’être spécialement forte : Hisa avait peut-être sa chance. Et de toute manière, elle devait apprendre à ne pas fuir le combat. Même si aujourd’hui, c’était plus par paresse et par incompréhension qu’elle aurait préféré s’abstenir d’une passe d’armes.

« Faudra m’expliquer pourquoi Kumo cherche à mettre des bâtons dans les roues de l’Empire. On aurait tenté quelque-chose sur le Grand Continent ou pire sur Tetsu no Kuni ou un de vos pays frontaliers comme Shimo no Kuni j’aurais compris, mais là… »

Et si tout ce qu’on lui avait dit sur l’idiotie Kumojin était la vérité ?

La bataille avait commençait, j'étais arrivée sur les terres de Mizu no Kuni, notre assaut se fessait de nuit et chacun des membres de Kumo portait sur lui une tenue sombre ainsi qu'un masque afin de garder leur anonymat. Je n'échappais pas à cette règle, j'avais enfilé ces larges habits sombres, les vêtements n'étaient pas du tout adaptés à ma petite taille, ils ressemblaient plus à un large drap qu'à un manteau noir. Mais, je devais faire avec, c’était les ordres et il venait du Raikage en personne. Les membres du Satoru m'avaient affecté à un groupe de reconnaissance, bien que ma vitesse n’était pas mon point fort, certaines de mes autres aptitudes me permettaient de ressentir la présence de personne. Grâce à mon don héréditaire, j'avais la capacité de sentir le métal qui m'entourait, ce qui était pratique pour repérer les shinobi qui portent en général de nombreuses armes faites de métal. Mon unité se déplaçait en toute discrétion, en essayant de faire un maximum de repérage des lieux ainsi que des postes de surveillance que notre ennemi avait installés.

Notre route se passait sans encombre, jusqu'au moment, où venant de l'obscurité, une lumière flamboyante fonça vers notre position, c’était une large boule de feu, l'ennemi avait dû repérer notre position avant que l'on ne le fasse. J'esquivais de justesse les flammes, me fessant expulser à l'écart de mon groupe, tout autour de moi, des flammes avaient prit place en embrasant tout ce qu'elles pouvaient toucher. J'ai ôté mon masque, afin de mieux voir ce qui se trouvait autour de moi, mon but était de retrouver mon escouade et de mener à bien ma mission.

J'ai continué d'avancer droit devant moi, aucune trace de mon unité, je sentais non loin de là, la présence de métal, j'ai donc pris l'initiative de suivre cette piste pensant que c’était l'un de mes compagnons qui en était la source. La source était juste derrière un arbuste, quand je l'ai franchi, il n'y avait pas la moindre trace d'un ninja de Kumo. Une femme se trouvait devant moi, vêtue de rouge, la discrétion ne semblait pas vraiment être son fort. Elle me regarda, l'air assez blasé et soupirant, elle semblait déjà savoir ce qui se tramait dans le pays, me parlant de Kumo ainsi que d'affrontement. Je n'avais pourtant pas l'air d'une combattante et je ne portais même pas mon bandeau de Kumo. Mais, il faut croire que cette femme avait été mise au courant, puisque j’étais déjà démasqué, inutile d’essayer de nier l'évidence. D'un mouvement de la main, j'ai enlevé le long manteau qui je portais, ce qui me permettrait d'être enfin libre dans mes mouvements. La jeune femme ne semblait pas vouloir se battre, mais parler comme si je ne lui en laissais pas le choix.

« Tu n'as pas envie de te battre, alors je vais te laisser le choix. Tu peux venir avec moi sans faire d'histoires au camp ou alors, tu viendras avec moi au camp, mais je t'y amènerais par la force. »

Mes intentions étaient claires, je voulais la capturer afin de pouvoir la questionner, le fait qu'elle savait que j’étais de Kumo avait attiré mon attention au plus haut point.

Hrp:

La question qui consistait à se demander comment Hisa pouvait savoir qu’elle avait à faire à une Kumojin était compréhensible. En effet, l’inconnue n’avait pourtant sur elle rien de notable qui pourrait indiquer son origine. Néanmoins, c’était avec une voix plutôt pleine d’assurance que la kunoïchi du Shûkai avait pris la parole. Et les raisons qui avaient permis à l’Empire de plus ou moins savoir ce qui allait se passer sur les tristes terres de Mizu no Kuni dépassaient de toute façon le pauvre soldat qu’elle était.

En plus d’être idiote, la requête de l’inconnue ne lui apporterait rien. Et il fallait bien lui faire comprendre.

« Même si je savais quelque-chose je ne te dirais rien, j’en ai p’tet pas l’air mais je suis pas une balance. Mais sinon, tu penses pas que les informations de l’Empire ne sont pas révélées à des soldats comme moi ? »

Elle avait conscience qu’elle provoquait un peu la fille qu’elle avait en face d’elle. Mais c’était en connaissance de cause qu’elle avait choisi cette façon de répondre plutôt qu’une autre. Elle était douée pour connaître mieux les gens que les autres, repérer des détails comportementaux (ce n’était pas pour rien qu’elle avait toujours été une diplomate plutôt qu’une véritable kunoïchi). Et elle pensait que c’était la meilleure façon d’agir pour espérer ne pas avoir à se battre.

« Et puis j’veux pas être méchante mais un tel troupeau de ninjas ici, nombreux, un minimum organisés, ayant installé des campements comme tu me l’as si gentiment souligné. Tout ça comme par hasard pour tenter de contrer nos actions… Y à pas trente solutions… Et tu as toi-même confirmé ma théorie ! »

Essayer de lui faire comprendre qu’elle avait fait une erreur, et surtout lui démontrer qu’il lui était inutile de chercher à emmener la Tôhatsu dans un de leurs campements, c’était important. Mais même si elle considérait avoir choisi la meilleure option pour empêcher le combat d’éclater, elle se doutait que ça ne suffirait pas.

Les shinobis ne respectant que la force avant de s’accorder un minimum de réflexion étaient bien plus nombreux qu’on pourrait le croire… Heureusement qu’elle n’en faisait pas partie.

Les flammes autour de nous continuées de s'élever, formant une sortent d’arène dans laquelle nous étions coincés. La jeune femme restée devant moi, ne cherchant ni à fuir ni à entamer un affrontement, elle semblait vraiment vouloir éviter le combat. Elle était vraiment très bavarde, discutant afin de me dissuader de l'amener avec moi au camp de Kumo. Elle était vraiment mal tombée, peut être qu'elle aurait pu discuter avec un notre ninja, mais ma décision était prise, elle viendrait avec moi à notre poste avancé. La kunoichi n'avoir reçu aucune information, elle voulait vraiment que je pense qu'il était inutile de l'amener, mais, ne rien savoir de la stratégie lors d'une bataille ne me semblait pas concevable.

Moi-même étant une simple genin du village, j'avais eu une mission, celle de la reconnaissance des lieux. La présence de cette femme dans cette forêt ne devait pas être dû au hasard, peut être même que c’était elle qui avait lancé cette boule de feu à cause de laquelle j'avais perdu mon escouade. Trop de questions se bousculaient dans ma tête, assez de réflexion, peut être que ce ne me survirais à rien de la ramener avec moi, mais dans tous les cas, ça ne pourrait pas être mauvais pour notre bataille. J'avais arrêté d'écouter ce que cette inconnue me racontait, si j'avais voulu discuter avec des gens, je serais resté au village et j'aurais fait la discussion avec les civils du village. Trêve de blabla, il était temps de passer à l'action.

« Je vais te poser la question une dernière fois, comment désires-tu venir avec moi au camp ? »

Mon discours semblait vraiment provocateur et devait donner l'impression que j’étais sûre de ma victoire, je ne savais pas du tout si je pouvais gagner si cette discussion venait à partir en combat. Mais, dans une bataille, il faut parfois bluffer, lui faire croire qu'elle n'avait aucune chance de gagner pouvait peut-être la démoraliser et dans un combat de shinobi, le vainqueur et le plus fort dans tous les domaines, aussi bien sûr le plan physique que mental.

Je gardais mon sérieux, ne laissant paraître aucune émotion, attendant sa réponse, je me préparais au combat qui serait sûrement inévitable.

En voyant la réaction de son interlocutrice, Hisa savait qu’elle allait devoir combattre. Cette idée ne lui faisait pas réellement plaisir mais sa réflexion ne pouvait l’amener qu’à cette triste conclusion. Elle ne pensait pas que la kunoïchi qu’elle avait en face d’elle allait permettre qu’elle parte tout simplement. Et il était tout simplement hors de question pour la Tôhatsu de se laisser « capturer » ainsi. Car il s’agirait bel et bien d’une capture et rien d’autre.

Si jamais elle continuait de tenter de persuader son ennemie, elle perdrait du temps et cela pourrait amener du renfort, et comme un renfort pourrait être aussi bien bénéfique pour les deux camps, elle préférait ne pas s’en remettre à des facteurs inconnus.

Accepter de se rendre ? Non, elle savait que la torture l’attendrait ou qu’elle deviendrait un otage qui pourrait être utilisé comme appât ou autre chose. Aussi jeune que sa vie de kunoïchi était, Hisa restait une femme qui avait une certaine expérience de la guerre, en tant que diplomate et stratège.

Mais aujourd’hui ça n’allait apparemment pas lui servir.

« Je n’irai pas à ce camp avec toi, désolée… Mais si tu veux je peux te laisser mon adresse ? »

Discrètement mais bien consciente que son adversaire devrait probablement se tenir prête, elle attrapa quelques-uns de ses cheveux qui formèrent aussitôt une aiguille. Elle lança le projectile dans la direction de la Kumojin.

C’était parti pour un des premiers combats de la jeune Tôhatsu. En espérant que ça ne soit pas déjà le dernier…

Spoiler:

Mon opposante ne semblait pas vouloir se laisser faire sans se battre avant. Drôle de choix pour une personne qui ne souhaitait pas combattre et encore plus étrange, pourquoi ne pas accepter d'être interrogé si elle ne savait rien de spécial. Elle ne serait pas maltraitée si elle décidait de juste dire la vérité sans chercher à éluder les questions. Kumo devait disposer de ninja sensoriel capable de savoir si ce qu'elle raconterait aller être vrai ou faux, et cela sans même avoir besoin de la toucher. M'enfin, elle me répondit qu'elle ne viendrait pas avec moi, cette réponse était accompagnée d'une nouvelle provocation, quand comprendrait-elle que ce type d'intimidation ne fonctionnait pas sur moi.

Je me tenais donc prête à combattre, d'un geste de la main, je déplaçais les cheveux qui gênaient ma vision, d’ailleurs la jeune femme aussi semblait replacer sa chevelure, tout du moins, c'est ce que je pensais. Elle retira quelques un de ses cheveux, la distance que nous séparait m’empêcher de voir clairement ce qu'elle était en train de manigancer. Un instant après, elle fit un geste, comme pour lancer un projectile dans ma direction, une sorte d'aiguille se dirigeait vers moi à toute vitesse, j'avais mis trop de temps à réaliser qu'elle avait saisi une de ses armes pour me la lancer, je n'avais plus le temps de matérialiser du métal pour me protéger du projectile, j'ai donc fait de me mieux en afin de l'encaisser en subissant le moins de dommage possible. J'ai mis mon épaule vers l'avant afin que l'aiguille se plante contre elle. La douleur ne me laissait pas indifférente, j'ai grimacé une fraction de seconde.

La blessure n’était pas vraiment sérieuse, j'ai saisi l'aiguille, mais je n'avais pas l'impression d'avoir du métal dans ma main. Avant de jeter le projectile sur le sol, je l'ai observée, il ressemblait plus à une poignée de cheveux plutôt qu'à une basique aiguille de métal. C’était peut être de cette façon qu'elle avait pu récupérait cette arme juste en se touchant les cheveux, mais, tout ça n’était qu'une extrapolation, il était bien trop tôt pour tirer des conclusions sur tout cela. Tout ce qui était sûr maintenant, c’était que le combat avait commencé et c’était à mon tour de passer à l'action.

J'ai concentré mon chakra dans mon pied gauche avant de le frapper sur la terre qui m'entourait, ce qui libéra une légère fumée de poussière qui avait pour but de me cacher durant un petit laps de temps. J'ai profité de ce camouflage afin de faire une série de signes, ce qui libéra de ma bouche plusieurs fines aiguilles de métal. La fumée commençait déjà à se dissiper, me laissant entrevoir mon adversaire, j'ai recomposé une série de signes afin de générer cinq sphères de métal qui lévitaient autour de moi. Pour le moment je n'allais pas les utiliser, mais je préférais les créer tout de suite vu que cette technique n'était l'une de mes plus rapides à exécuter, car elle demander de créer plusieurs sphères de métal à partir de me chakra.

J'attendais observant si mon adversaire pourrait voir les aiguilles et comment il pourrait les éviter.

hrp ::

L’effet de surprise porta ses fruits. Par « effet de surprise », il n’était pas question d’une quelconque rapidité d’action ou d’un piège mis en place, mais de tout à fait autre chose. En effet, voir une femme caresser ses cheveux pour la première fois pouvait sembler tout à fait naturel, et l’aiguille capillaire aussitôt lancée avait légèrement blessé l’épaule gauche de l’adversaire du jour. Tant mieux, car ce léger avantage pris si tôt allait être équilibré par le désavantage qui allait s’en suivre : cette stratégie ne paierait qu’une fois.

Oui, c’était difficile à imaginer que la Kumojin serait de nouveau surprise et elle devait sans doute avoir compris que les pouvoirs de son ennemie étaient liés à ses cheveux. Plutôt intelligente, c’était bien entendu sur sa capacité à analyser la situation et à exploiter les quelques situations qu’elle pouvait se créer avec ses techniques encore rares qu’elle devait compter.

Lorsqu’elle vit le nuage de poussière s’épaissir, elle ne chercha pas à comprendre. Ne connaissant encore rien aux facultés de celle qui lui était opposée, Hisa composa le mudra qui allait épaissir et décupler ses cheveux. Ainsi, elle n’eut qu’à se retourner lorsqu’elle vit les projectiles lui arriver dessus. Malgré ses « prévisions », elle subit quelques engourdissements au dos, mais elle put voir en se retournant une nouvelle fois qu’on lui avait envoyé des créations de métal. C’était une information importante.

Et elle en eut la confirmation en voyant des sortes de sphères en métal flotter autour de la Kumojin. Décidément, elle qui n’aimait pas combattre, allait devoir faire face à un pouvoir héréditaire bien connu pour son côté « abrupt ». Remporter cet affrontement lui paraissait encore plus difficile. Mais elle était réaliste, et non dépitée, elle arracha quelques mèches de cheveux, qu’elle jeta une nouvelle fois sous la forme d’une aiguille.

Spoiler:

J'observais la réaction de mon adversaire, elle composa une série de signes et en un instant, ses cheveux avaient au moins doublé de volume. Cette technique devait être un pouvoir héréditaire, avoir la capacité de maîtriser ses cheveux à sa guise ne doit pas être donné à tout le monde, bien que je trouvais ce don assez étrange voir assez ridicule pour un shinobi. En effet, certain shinobi sont capable de matérialiser leur chakra d'autres de courber le temps et l’espace, elle était capable de faire grandir sa chevelure, il faut bien avouer que ce don ressemble plus à un pouvoir de mannequin plutôt qu'à celui d'une combattante. Cependant, je devais tout de même me méfier, elle avait déjà réussi à m'infliger une blessure qui bien que mineur était réelle. La jeune femme bloqua mon attaque en se retournant, stoppant ainsi les aiguilles dans sa chevelure.

Mon opposante n'avait peut-être pas un pouvoir incroyable, mais, elle avait de bons réflexes ainsi qu'un bon sens de l'observation. Elle recommença la même chose qu'auparavant, elle retira une poignée de ses cheveux qui formèrent une aiguille. Elle m'avait touché une fois avec cette technique, elle ne le fera pas deux fois. Elle envoya l'aiguille dans ma direction, aussitôt son mouvement terminé, je commençais le mien, j’avançais mon bras vers l'avant, propulsant instantanément une de mes cinq sphères contre son aiguille capillaire ce qui eu pour effet de nullifier les deux attaques. Suite à cela, j'ai utilisé trois de mes sphères dans le but d'attaquer, j'ai lancé la première en ligne droite, la seconde à gauche et la troisième à droite, j'avais donné un peu effets à ces deux dernières sphères afin qu'elle se dirige tout de même dans la direction de mon adversaire.

hrp ::

Mes sphères se digéraient sur elle à pleine vitesse, mais, elle ne semblait pas s'en inquiéter, l'impact n'était plus qu'une question de milliseconde. Elle devait attendre le moment fatidique pour parer mon attaque et contrer instantanément ensuite, dans l'espoir de me surprendre, mais je ne me laissais pas déstabiliser. Toujours concentrée à cent pour cent sur l'action, cependant à ma grande surprise, mon adversaire ne bougea vraiment pas d'un cil, se prenant de plein fouet les sphères de métal. La propulsant au sol, la puissance de la technique n'était vraiment élevée, mais se prendre un assaut de plein fouet avait dû la faire tomber dans les vapes. Je ne comprenais pas pourquoi elle n'avait pas esquivé, j'ai donc dans un premier temps pensé à un clone qu'elle aurait pu créer auparavant, j'observais donc autour de moi. Droite, gauche, j’étais entrée dans un état presque paranoïaque, me faire surprendre par mon adversaire me mettrait vraiment dans une mauvaise situation. Cependant rien ne se passait, la seule chose qui bougeait autour de moi était les flammes qui prenaient encore plus d'ampleur.

Le corps de mon adversaire était encore sur le sol, s'il s'agissait d'un clone, il aurait sûrement déjà disparu, j'ai créé un pieu de métal et je me suis approché lentement d'elle. La Shukajin devait être inconsciente, je pouvais voir ses poumons bougeaient dû à sa respiration, aucun doute sur l’authenticité de son corps, il ne s'agissait pas d'un clone ou d'un leurre. Une question me vint alors à l'esprit, pourquoi ne pas avoir esquivé ? Elle semblait si sûre d'elle, avec ses provocations. Peut être n’était-elle pas prête pour un combat où sa vie allait être mise en jeu et que la pression était si intense qu'elle l'avait paralysé. Son souhait avait été à moitié réalisé, elle n'aurait pas combattu bien longtemps. Je devais maintenant l'amener au camp de mon village afin qu'elle y soit interrogée, elle disait ne rien savoir, mais le simple fait qu'elle avait conscience que je sois une kumojin était déjà une information qu'elle ne devrait pas avoir. C’était bien assez pour qu'elle subisse un interrogatoire plus prononcé.

Elle ne tarderait sûrement pas à se réveiller, je devais donc l'emprisonner avant que cela n'arrive. J'ai puisé au plus profond des ressources que possédée la terre afin d'en extraire un métal beaucoup plus solide que celui que j’utilisai pour me battre. Je l'ai ligoté à l'aide de lien de fer, pieds, jambes, bras, poignets, j'ai même pris soit de lui bander les yeux avec ce même métal. Peut être que j'y avais était un peu fort, mais je ne voulais pas que ma prisonnière m'échappe, c’était la première fois que j'allais au front et je voulais qu'on se souvienne de moi comme une grande kunoichi, pas comme une faible femme qui a laissé s'échapper un ennemi à moitié dans les vapes. Impossible que ma prisonnière s'échappe, j'ai ensuite créé deux petits nuages de fer un sur lequel son corps serait transporté et l'autre pour moi-même, m’élevant au-dessus des flammes, j'ai pris la direction du camp du Kumo avec cette Shukajin.