Une guerre était en marche. L’enjeu ? La terre natale du Samui, le légendaire Pays de l’Eau. Après la chute de Kiri suite à l’attaque des Furyous, Mizu no Kuni avait été laissé à l’abandon, à la merci de pirates et autres mercenaires en tout genre. Mais malgré cette déchéance, ces terres restaient dans le cœur de nombreux ex-Kirijins. En effet, comment oublier son pays natal ? Sa Nation ? Bien que celle-ci n’était plus, elle nourrissait encore la nostalgie de ses anciens citoyens, dont Aokiji. Même s’il fallait avouer que les souvenirs que le jeune homme avait de sa terre de naissance tanguait plus vers le négatif que le positif, il avait toujours, malgré lui, ce sentiment viscéral que d’une certaine manière, le Pays de l’Eau était sa maison, son foyer. La terre de ses ancêtres, de son père, oui, il lui était impossible de se dissocier de Mizu no Kuni, qu’il le veuille ou non.

L’opération Conquête de Mizu no Kuni avait en fait débuté il y a plusieurs mois de cela. Sous le leadership de Yuki, un groupe de Shukaijin s’était rendu sur place afin d’étudier le terrain et d’envisager une éventuelle intervention. Aokiji avait eu la chance de faire partie de ce voyage, qui fut pour le moins riche en surprise. En effet, il apprit que les deux frères qu’il croyait morts étaient encore en vie, errant quelque part dans le Pays. Il avait pu également faire face à Katano Yusuke, l’un des célèbres épéistes de Kiri. Et enfin, il avait rencontré ce Jisetsu aux idéaux conservateurs qui s’opposait totalement à une occupation Shukaijin de Mizu no Kuni. D’ailleurs, le Samui ne serait pas surpris de le voir débarquer…

Quoiqu’il en soit, l’Empire avait envoyé un premier groupe en éclaireurs sur la Plage de Grés afin de sécuriser la zone. Dans ce groupe on pouvait retrouver Aokiji, mais également Van, élève de Yuki et coéquipier de Setsuna. Le Samui et lui n’avaient que rarement interagis l’un avec l’autre. D’ailleurs, leur plus mémorable rencontre restait sans hésiter la fois où Van l’avait surpris avec Setsuna lors d’un moment pour le moins intime… Enfin bref ! L’homme en question semblait être quelqu’un de mûr et réfléchi, le Samui était persuadé qu’il pourrait très bien travailler ensemble, malgré cette petite anecdote. De plus, la nuit venait de tomber et les troupes devaient rester sur leur garde. Le danger pouvait venir de n’importe où. D’après les informations qu’ils avaient, Kumo s’opposait formellement à cette opération et devrait de toute évidence être le principal obstacle de l’Empire. Le Samui avait donc mis en place des tours de garde afin que le campement puisse riposter en cas d’attaque surprise. Posté en avant-poste aux côté de Van, Aokiji scrutait l’obscurité qui les entourait.

« Vous pensez qu’ils frapperont ce soir Van-san ? J’ai un mauvais pressentiment. »

Le Samui se tourna alors vers son coéquipier. Une guerre allait bientôt avoir lieu et dans ce genre de situation, même les coups les plus bas étaient permis. Les forces de l’Empire devaient donc s’attendre au pire.

HRP:

Les troupes du Shukai débarquèrent en fin de matinée sur la Plage de Grès. Depuis Yuki, quelques navires étaient partis afin de permettre aux Soldats de l'Empire de rejoindre l'archipel du Pays de l'Eau. Parmi les hommes envoyés par le Kamui, Van et Aokiji s'étaient retrouvés à leur tête. Une lourde responsabilité à tenir si l'on s'en référait à l'ordre de Mission. Après avoir assassiner un Daimyo, voilà que le Trentenaire se retrouvait à l'aube d'une nouvelle guerre... Conquérir Mizu ne sera pas une tâche facile. Beaucoup de Villages étaient avides de conquérir l'archipel en plus de l'Empire.

Dés leur arrivée, les Soldats de l'Empire montèrent quelques campements et abris visant à sécuriser la zone sous leur contrôle. Il était important d'installer une base d'opération depuis laquelle agir. Les prochains jours promettaient d'être animés et autant dire que sans base vers laquelle dirigée les blessés, le nombre de mort ne ferait que grimper au fil des heures.

Assit en tailleur, le Lumineux siégeait sur un petit rocher de la plage. Le regard rivé vers la lisière des premiers bois, il restait là pendant que tous s'employaient à consolider leurs défenses. En fin de journée, quelques tours de guets étaient apparus sur les plages. Sur chacune d'elle se trouvait un soldat qui tâchait de surveiller la venue impromptue d'ennemis potentiels. Sur la plus avancée de toutes Van et Aokiji se tenaient prêt à agir. Si l'ennemi venait à frapper inutile de dire qu'il leur faudrait redoubler d'effort pour qu'aucun d'eux ne passent la première ligne de défense.

~ ~
~

Comme extirpé de ses songes, Van se laissa interpellé par la remarque du Samui. " Impatient ? " fit-il d'un sourire tout en croisant les bras. " Ce soir où demain... Dans les deux cas cela ne nous laissera pas beaucoup de temps. " Rétorqua-t-il visiblement convaincu.

Plaisanterie à part, il était juste de prendre en compte le mauvais pressentiment du Gouverneur de Tori. " Faisons patrouiller quelques gardes au delà de nos lignes. " L'un d'entre eux se ramena en voyant le Hoheinheim l'inviter à se rapprocher. " Prends deux hommes avec toi et partez en éclaireurs. Revenez si vous repérez quelque chose de suspect. "

Après avoir prit connaissance de ses instructions, le garde s'exclama positivement puis parti chercher d'autres Soldats. De la tour de guet, Van et Aokiji virent les trois gardes s'enfoncer dans la forêt. Ce serait toujours une précaution supplémentaire qui viserait à les avertir du danger.

Pendant ce temps les Soldats du camp terminaient de décharger la cargaison des bateaux. Vivres, bandages, bois et armes. " Et bien... Voilà de quoi tenir un siège sur plusieurs jours. " Lança-t-il en faisant remarquer la quantité de caisses. " L'Empereur doit beaucoup tenir à Mizu. Moi qui pensais les Samui originaires de Yuki. "

Depuis peu sur l’île, je parcourais ces terres, rejoignant mon commanditaire au lieu-dit. Répondant à l’appel, je venais honorer une vieille dette envers Kyu Goren, à qui j’avais donné mon engagement de le servir dans un moment critique. Je me devais de rembourser ma dette, et de me conformer au Code qui était le mien et celui des Samouraï. Une dette se doit d’être payée, peu importe ce que cela impliquait.

Je ne me sens pas concerné par cette guerre. Je suis certes attaché à Kumo par ce Pays du Fer qui m’est cher. Mais livrer bataille alors que je n’y vois aucun intérêt, si ce n’est l’affrontement de deux puissances ne prenant pas assez conscience des enjeux, n’est pas dans mes cordes. Si on me confie un champ de bataille, je m’y tiendrais et obéirais. Mais je ne me sens pas l’âme d’ôter des vies dans un conflit qui ne m’atteint pas. Ni de sauver des vies que je ne connais guère. Ceux qui se jettent pêle-mêle dans ces affrontements ne réalisent pas les implications que cela comprend. Et ils se moquent bien des répercussions futures. Chacun prône la paix ; mais personne ne la porte vraiment … .

On me confie une petite équipe, principalement composée de Kumojins – dont je dois porter taire le nom, l’identité et l’origine. Cela me convient. Je ne suis même pas sûr de bien m’entendre avec cet attroupement composé de l’Organisation de Goren et des forces des Nuages. Je suis malgré tout soulagé de reconnaître quelques visages, notamment celui de Shinsuke Nitobe qui est confié à mon commandement. Notre coopération sera certainement efficace, et ce sera une occasion supplémentaire de voir quels éléments nous rapprochent … .

L’opération est lancée au cours de la nuit. Les hommes passent d’un arbre à l’autre, et je suis le mouvement. On me fait signe que des silhouettes et des chakras ont été ressentis. J’acquiesce de la tête et me jette en avant afin d’ouvertement me présenter face aux deux avants-gardes qui patrouillent dans le secteur. Ma mission : distraire les premières défenses, pour que les autres puissent s’élancer vers le camp et y causer les ravages de la guerre.

La petite équipe s’élançait donc vers la plage, prenant directement pour cible les tours de garde qui devaient former les avant-postes et lieux d’observation. Le couvert de la forêt nous avait fourni le camouflage idéal ; et c’était maintenant plusieurs dizaines de combattants qui se jetaient sur le sable comme des ombres afin de frapper au plus tôt. Je me plaçais directement sur la première ligne, afin de capter l’attention de mes potentiels adversaires. Ils ne pourraient pas retenir cette marée de combattants ; mais il fallait aussi éviter qu’ils se mêlent de tout et pour rien.

« Combattants du Shukaï ! Ne vous livrez pas à un combat inutile ! Acceptez de rester à l’écart, et repartez plutôt que de subir les dommages de la guerre ! »

Spoiler:

Spoiler:

La nuit était étonnement calme. Les premières troupes commencèrent peu à peu à s’installer dans ce premier campement stratégique. En effet, la Plage de Grés représentait un lieu important dans cette opération. Il s’agissait en quelques sortes de la grande porte d’entrée du Pays de l’Eau. Mais dans ce genre de conflits, certains préféraient passer par la petite porte. Alors que le groupe semblait avoir plus ou moins pris ses marques, Van décida d’organiser une petite mission de reconnaissance qu’il confia à un trio de soldats. Le coéquipier d’Aokiji envoya donc ces hommes en éclaireurs dans la forêt. Une simple précaution de routine. De plus, tous avaient été mis au courant de l’identité de l’adversaire qu’ils allaient devoir affronter dans cette conquête. Allait-il frapper ce soir ? Qui sait ? Une chose est sûre, mieux vaut prévenir que guérir. De toute évidence, la nuit risquait d’être longue. Le moindre relâchement pourrait s’avérer fatal.

Alors qu’une petite vie s’animait au campement, Aokiji et Van restait quant à eux postés au niveau des avant-postes sensés prévenir d’une éventuelle attaque ennemie. L’atmosphère un peu trop calme qui régnait dans les environs fut brisée par le retour remarqué du trio. Au loin, l’on pouvait les apercevoir se précipiter vers le campement, apeurés et faisant de grands mouvements de bras.

« ILS ARRIVENT !! UN GROUPE SUSPECT ARRIVE !! »

A peine eût-il terminé sa phrase, qu’une masse sombre jaillit alors de la forêt afin de s’élancer sur le sable. Une voix retentit alors. Elle leur demandait de s’en aller, s’ils ne voulaient pas se faire écraser. Cette voix semblait assez familière mais Aokiji n’avait pas vraiment le temps de se pencher sur la question.

« Tout le monde en formation ! Nous devons à tout prix les repousser jusqu’à l’arrivée du reste des troupes ! Ils ne doivent pas avoir accès au campement ! Toi ! Envoie immédiatement un message au reste de notre armée afin de leur signaler cette attaque. »

Le Samui se mit donc en avant, et à l’aide de ses capacités sensorielles put approximativement établir un nombre.

« Van-san, ils sont plusieurs dizaines à se diriger vers nous. Ce pourrait-il que ce soit… ? Enfin bref ! Nous sommes en infériorité numérique. Nous devons trouver un moyen de les ralentir tant qu’ils sont encore à distance. Prenez le flanc droit, je prendrais le gauche. A nous deux, nous devons les retenir le temps que nos troupes s’organisent. »

Après un acquiescement mutuel, Aokiji s’élança vers le groupe vêtu de manteaux noirs et de masques d’animaux en effectuant une série de mudras. Il fit jaillir ensuite un jet d’un liquide bleuâtre, quelques mètres devant le flanc gauche du groupe. Une surface de glace, très glissante, se forma alors en face, ce qui devrait les ralentir. Puis, le Samui enchaina avec une autre série de signes puis cracha cette fois-ci un jet d’écumes par-dessus la patinoire qu’il venait de créer, accentuant ainsi l’effet glissant.

« Nous n’avons pas peur de lâches qui se cachent derrière des masques ! Montrez-vous si vous voulez mourir avec honneur ! »

Les hostilités avaient commencé. La guerre avait été déclarée.

HRP:

Il ne se passa pas plus de quelques minutes entre le moment où les gardes entrèrent dans la forêt, et l'instant où ils en ressortirent. Paniqués, le trio courrait à une allure folle en direction du campement. Comme si ces derniers avait été effrayé par ce qui arrivait par la forêt. Interpellé, Van et Aokiji regardèrent dans leur direction et entendirent l'un d'entre eux hurler qu'un groupe suspect arrivait.

Aussitôt les deux Gouverneurs se mirent en garde. Ils ne tardèrent pas à voir par eux même ce qui était en train de venir. Des dizaines de combattants qui portaient des masques d'animaux afin de cacher leurs identités. Qui pouvaient-ils bien être ? Une voix s'éleva de la masse, annonciatrice d'une solution pacifique. « Combattants du Shukaï ! Ne vous livrez pas à un combat inutile ! Acceptez de rester à l’écart, et repartez plutôt que de subir les dommages de la guerre ! »

Van ne pu cacher un sourire, il aurait juré reconnaître la voix d'une récente connaissance. Peu auraient proposé une telle alternative juste avant d'attaquer se fit-il remarquer. Mais très vite le Lumineux reprit ses esprits en se convainquant que cela ne pouvait finalement pas être lui...

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En attendant d'en apprendre un peu plus, le premier avant poste se devait de retenir un maximum des troupes ennemies en dehors du campement. Aokiji énonça les ordres et envoya l'un des hommes prévenir le reste des troupes de l'Empire plus en retrait. Du même temps le Hoheinheim s'employa à composer une série de sceaux qu'il termina en se mordant le pouce. Huit scorpions de petites tailles apparurent depuis ses larges manches pour se jeter en contre bas de la tour de guet.

Afin de répondre à son camarade, Van acquiesça d'un signe de la tête avant de concentrer son attention sur le flanc venant de droite. Le Samui lui, mit en place une zone glissante face à ses adversaires visant à ralentir les mouvements du flanc gauche. Pendant ce temps les petits Kuchyose du Lumineux s'employèrent à se disperser dans le but de permettre au Trentenaire d'ériger l'une de ses barrières.

Une fois placés, quelques lueurs scintillèrent depuis seulement quatre scorpions. Les autres plus en retrait viendraient éventuellement servir dans le cas où la première barrière se ferait détruire. Comme le suggéra Aokiji le tout ici serait de faire gagner suffisamment de temps au reste des troupes de l'Empire placés plus en retrait sur la plage. D'un signe de la main Van dressa la première barrière qui s'éleva de plusieurs mètres en hauteur, et ce depuis les quatre scorpions scintillant. Légèrement renfoncée, celle-ci était ouverte du côté de ses assaillants et ressemblait davantage à une cuvette à sa forme très incurvée. ( imaginez une barrière en forme de parenthèse ).

" Cela devrait les ralentir un peu. " Se dit-il tout en restant du haut de son perchoir. Une quarantaine de mètres le séparait du flanc gauche, ce qui l'arrangeait grandement à la vue de ses capacités physiques.

Spoiler:

Chacun prend sa place, et est prêt à combattre. J'espérais bien ne pas en arriver là, mais chacun obéit à un devoir que je ne peux contrôler. Ils sont tous déterminés à en découdre, bien que cela puisse représenter une futilité à côté de la vie humaine. Les combattants Kumojins à mes côtés avaient certainement des ordres différents des miens, mais le résultat restait le même. Encore fallait-il y arriver. Quoi qu'il en soit, malgré l'offre que je leur adresse, les défenseurs et protecteurs des environs préfèrent faire front et ignorer la proposition de paix. Le sort en est jeté.

Les deux principaux adversaires se délogent de leur position et se placent clairement sur notre trajectoire. Ils ne peuvent pas retenir tous les combattants, mais ils organisent la défense de façon assez rapide et efficace pour que les effectifs d'attaque soient rapidement interpelés et stoppés par les prochains guerriers de l'Empire. Ces deux-là préfèrent rester sur leurs positions et tenter de nous retenir. En soi, c'est aussi notre mission, nous nous retrouvons donc bien dans nos objectifs respectifs. Le premier guerrier portait son intérêt vers les flancs, en déployant une zone de défense où le terrain serait assez douteux à arpenter. De son côté, le deuxième Ninja faisait appel à des créatures des sables. Des scorpions ? C'était donc un Invocateur ... . Et la levée du bouclier était des plus clairs : pratique du Fuuinjutsu de surcroît ! Restait sans doute un avantage : ce genre de combattant n'est pas très doué au corps-à-corps, et compte avant tout sur ses supports et soutiens pour éviter les coups. Si j'entre au contact, il aura plus de difficultés à se défendre.

"Mourir avec honneur" n'est pas dans le projet ; mais je sens que les deux jeunes combattants à mes côtés sont pressés de trouver une issue à cet affrontement. Je dois trouver moyen de remplir notre mission en limiter le nombre de pertes. En tant que plus haut gradé, je dois garder le contrôle sur les deux Kumojins, et tenter de dissuader les Shukaïjins de s'acharner. Le plus de temps nous gagnerons, le mieux nous accomplirons notre objectif. Composer avec les deux reste une priorité.

Et dans le premier temps, un petit tour de force. Je me penche légèrement en avant, sans pour autant me déplacer. Le sol a l'air douteux, mieux vaut éviter les mauvaises blagues. Mon corps se redresse et j'envoie deux frappes rapides et sèches. Les deux attaques frappent avec vigueur les deux scorpions placés au centre du dispositif de défense. Certes, le bouclier est redoutable en soi ; mais il détient des points faibles ! Avec une simple attaque, et la neutralisation de deux bestioles à dard, on peut déjà oublier le problème du mur Fuuinjutsu.

Un rappel à l'ordre en direction de mes alliés. Après cette démonstration de la part des Impériaux, les Rebelles voudraient certainement en découdre. Autant ne pas trop en faire pour l'instant, tant que la situation n'a pas dégénéré.

« Restez attentifs, ne cherchez pas à faire plus de dommages que nécessaires ! Nous sommes ici pour repousser l'adversaire, pas pour déclencher une guerre Ninja ! »

Spoiler:

Résumé des actions et indicateur de combat:

Spoiler:

La déstabilisation du Samui semblait avoir porté ses fruits. Une partie du groupe adversaire avait été ralentie par le sol gelé et le jet d’écumes. Cela leur permettait de gagner un temps précieux alors que les troupes de l’Empire s’apprêtait à passer à l’offensive. Ils étaient certes en infériorité numérique, mais ils ne comptaient pas se laisser balayer pour autant. De son côté, Van était lui aussi parvenu à ralentir l’avancée adverse en dressant des barrières Fuinjutsu. Une manœuvre habile et efficace. Aokiji n’attendait pas moins de l’élève de Yuki, mais ils n’étaient pas sortis d’affaires pour autant. Parmi le groupe qu’il avait déstabilisé, un individu se distingua de la foule et chargea le Samui. L’ennemi souhaitait donc engagé un duel au corps à corps ? Avait-il remarqué que le jeune homme était un expert en Ninjutsu ? Et donc par extension peu efficace en Taïjutsu ? Intéressant. Ou peut-être était juste un coup de chance. Quoiqu’il en soit, cet individu était naïf de croire qu’Aokiji n’était pas conscient de ses lacunes et qu’il n’avait pas trouvé un moyen de passer outre. Joignant ses deux mains, il effectua une série de signe tout en bombant le torse. Il laissa ensuite échapper une vive bourrasque ne visant pas l’individu masqué mais plutôt le sable à leur pied. Un nuage de poussière se souleva alors, prenant pour cible les yeux de l’ennemi. Des grains de sable dans les yeux, quoi de mieux pour aveugler quelqu’un ? Mais le Samui ne comptait pas s’arrêter là. Il avait stoppé la charge adversaire et, tout en soufflant le nuage de poussière, il effectua une autre série de mudras. La température de la bourrasque diminua alors considérable pour se changer en véritable souffle glacial. Nuage de poussière grise, se transforma donc en épaisse brume d’un blanc immaculé. Aokiji ne savait pas à qui il avait à faire, de ce fait, il restait très prudent dans l’utilisation de son chakra. Il était curieux de voir comment son adversaire allait réagir.

« Si tu veux m’affronter, retire ce masque et dévoile ton identité, soldat. Cela me dérangerait de vaincre un anonyme… »

Même s’il était parvenu à stopper la charge cette fois-ci, Aokiji était tout à fait conscient qu’une telle occasion aurait peu de chance de se reproduire. Il devait assurer ses arrières s’il ne voulait pas se retrouver dans une situation délicate. Il était donc temps pour lui de faire appel à ses pouvoirs de Mamoru. Il ouvrit donc esprit à celui de ceux qui l’entouraient, puis synchronisa la fréquence de son âme à la leur. Ainsi, il pourrait anticiper les éventuels assauts dont il serait la cible.

HRP:

La bataille commençait donc enfin. Et dés les premiers coups, l'intention des opposants de l'Empire à envahir la zone devint claire. Malgré les précautions mises en place par les deux Gouverneurs chargés de surveiller l'avant poste, le nombre d'hommes masqués, bien supérieur ne tarda pas à se frayer un passage au travers des premières défenses...

Du haut de la tour de guet, le Lumineux avait un bon champ de vision sur le champ de bataille. C'est d'ailleurs de cette façon qu'il pu voir Aokiji engager le combat contre l'ennemi. Conscient que le Samui n'aurait sans doute pas besoin de son aide pour gérer son adversaire, le Hoheinheim reporta très vite son attention sur la barrière qu'il avait mise en place. Comme il s'y attendait, les plus forts d'en face, se ruèrent dessus afin de la faire céder. Grâce à cela, Van parvint à repérer leur position et ainsi estimer leur force de frappe.
D'une main l'homme se frappa le torse (Fuin rang C), avant de préparer une longue série de Mudras...

" Les deux semblent particulièrement apprécier l'art du sabre... " Se fit-il remarquer à lui même. La distance qu'il lui restait avant qu'ils ne l'atteignent avait réduit de moitié. Les premiers devaient très certainement déjà avoir dépasser la seconde salve de scorpions à présent caché. Il ne restait plus qu'à attendre encore un peu qu'ils n'approchent...

~ ~
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Il ne fallut pas longtemps pour que l'un d'eux ne se tienne enfin face au Trentenaire. Celui-ci toujours en train de former ses sceaux, vint conclure la série en se mordillant l'extrémité du pouce. Il avait prit soin d'écouter ce que vint lui dire l'homme masqué qui avait attaqué sa barrière. Si l'on pouvait dire du Lumineux qu'il était fou, c'est qu'aucun n'avait encore rencontrer celui-la...

Nitobe Shinsuke a écrit:

Je suis ici pour entamer des pourparlers. Tes bêtes et toi mêmes pouvez me tuer, tu as donc l'avantage du terrains et du nombre. Regarde le champ de bataille, nos hommes meurs sans se poser de question. Je te propose donc ceci, battre en retraite dès à présent. Ou bien nous exterminez ici en ayant perdue plusieurs de vos membres ? Tout en sachant que notre entité pourrait être cachée autre part à attendre les seuls survivants de votre groupe ?

" Oh je peux te tuer ? " Amusé, il sourit mais ne se dispersa pas plus longtemps afin de terminer ce qu'il était en train de faire. " Si il vous est égale de mourir en vain, permettez-moi de donner un sens à votre mort. "

Van remonta ses lunettes puis frappa le sol de l'avant poste d'une main plate. Un sceau se dessina sur le bois, libérant ainsi un épais nuage de fumée. Une ombre imposante apparue au milieu du nuage. De loin, il était possible de discerner quelques attributs ressemblant à des pinces et un dard géants.

La bête venait de faire s'écrouler la tour de guet. Van lui, se retrouva bien vite absorber par la fumée avant qu'une brise ne vienne enfin révéler le monstre qu'il venait d'invoquer. Le Trentenaire apparu sur la tête de Zwei qui se rapprocha lentement en direction de l'homme masqué l'air menaçant. Une pince claquait un coup à sa gauche, suivit de prêt par la deuxième qui venait rappeler la tonalité du son sur sa droite.

" Il m'est difficile d'associer diplomatie et guerre mon garçon. Si tu souhaites entamer des pourparlers, rappelles tes hommes et nous aviserons par la suite... " Il croisa les bras avant de reprendre. " Yare yare... Vos dirigeants doivent bien appréciez que vous leur serviez de chair à canon. "

Spoiler:

« Van… »

Je murmure finalement son nom pour moi-même m’en étant rappelé une seconde auparavant. Il faut dire que dans le feu de l’action, je n’avais que ouï son nom au loin lors de notre altercation au Pays des Cascades. Ce n’est que plusieurs jours après, lors d’un rêve, que j’ai réalisé qu’il s’agissait bien de son nom et non d’autre chose.

Je l’ai deviné rapidement, en fait. Quand j’ai vu ces scorpions se rassembler autour de la tour j’ai aussitôt compris que l’incantateur de monstre qui a détruit la demeure secondaire du Daimyo de Taki no Kuni était présent. Je secoue la tête pendant un moment lorsqu’un Shinobi masqué, comme tous les autres, passent à mes côtés et tente de trancher les murs invisibles que l’Illuminé avait créé à partir de ses bêtes et de leurs marques. J’ai déjà vu ça, il peut même faire des choses beaucoup plus grandes.

Du coin de l’œil, j’entrevois un autre allié. Celui-ci est aussi un ami, mais il est tout aussi fanatique de son maître et mentor. Aokiji entre en contact avec un autre détenteur de masque qui s’avance rapidement vers lui avec une arme démesurée en main. Connaissant bien le Ninja pour avoir combattu à ses côtés sur l’Île Damnée, je préfère ne pas avoir à le confronter moi-même.

Lorsque mon attention revient avec l’impression que celui qui a attaqué directement la tour est un Samuraï de par l’attaque frontale particulièrement puissante et l’équipement utilisé, je réalise que l’homme est déjà au sommet de sa cible, à côté de l’homme aux lunettes qui, lui, termine un rituel qui ne m’est pas inconnu.
Sous mon masque, celui qu’ils m’ont obligé à porter, mes yeux s’écarquillent.

« Bougez! Distancez-vous! »

J’avais déjà observé, au loin, ces mouvements, alors que ma vitesse avait largement dépassé la sienne. Je courais dans l’optique d’éliminer le diriger des Cascades et j’avais passé juste au-dessus de lui avant qu’il brandisse les bras comme il le fait et qu’il ne frappe le sol. C’est à ce moment qu’il avait fabriqué un impressionnant labyrinthe.

Je fais un bond en arrière, ratant mon atterrissage puisque le sol est une patinoire, et trébuchant, lorsque j’entends cette voix démoniaque.

« Oh non! »

Je glisse encore sur quelques mètres avant de retrouver l’équilibre juste à temps pour voir la tour s’effondrer sous le poids énorme de la bête, de l’immense scorpion ressemblant à un dieu. Il fait craquer et exploser jusqu’aux fondations de la construction. Bizarrement, c’est positif pour notre camp; il y a une tour en moins et, donc, qu’une à détruire avant de considéré la première étape de notre mission un succès.

Je sais ce qui s’en vient : il fera naître des dizaines, des centaines de créatures qui attaqueront tous nos alliés. Je me dois de terminer cette mission rapidement.

*Viser la tour. Ensuite, il ne restera qu’à éliminer l’équipement et, en bonus, là où se trouve la nourriture et nous pourrons partir.*

Sans un regard additionnel pour mes comparse, je me retourne et m’élance vers l’autre bâtiment surélevé avec la ferme intention d’en faire qu’une bouchée, de le couper vivement en deux en un seul mouvement. À une distance convenable, j'attrape le manche de Déshonneur. Je retire la lame vivement tout en propulsant ma force vitale, mon Aura, devant moi. Si personne ne m'en empêche, je couperai cette fabrication humaine en deux morceaux.

Résumé:

Résumé des actions et indicateur de combat:

Spoiler:

Oh ? L’adversaire d’Aokiji semblait avoir plus d’un tour dans son sac. Le souffle Hyôton du Samui s’était évaporé comme par magie. Enfin pas tout à fait. La brume blanche avait été aspirée par un sceau utilisé par l’ennemi. Intéressant. Il s’agissait donc là d’un combattant hybride, Taijutsu et Fuijutsu. Le jeune homme n’avait jamais affronté de shinobi de la sorte. Cela le rendit secrètement euphorique, mais ce n’était pas le moment de se laisser distraire. L’enjeu était réel et le moindre faux pas pourrait lui être fatal, mais pour l’instant, il se contentait essentiellement de repousser l’ennemi, mais très bientôt, il allait enfin pouvoir passer à l’offensive et sortir l’artillerie lourde.

Son adversaire, quand à lui, ne comptait pas baisser les bras. Il, ou du moins, elle, enchaina avec une autre action. Oui, Aokiji avait pu observer son opposante, et il était quasi-sûr que derrière ce masque et ce manteau noir se cachait une jeune femme. Il put également le ressentir lorsqu’il se synchronisa sur la fréquence de l’âme de l’adversaire. Mais cela ne changeait pas la donne pour autant. Elle restait une ennemie, une menace. D’ailleurs, cette dernière envoya une salve de kunais en direction du Samui. Certains le visaient, d’autres non. Il n’eut pas grand mal à les esquiver, et son instinct Mamoru lui permit d’anticiper les actions de son adversaire. Les projectiles étaient tous ornés de sceaux. Et tous encerclaient Aokiji. Etait-elle assez crédule pour croire que le blond n’avait pas compris où elle voulait en venir ? Ces sceaux n’étaient de toute évidence pas anodins… Ou peut-être s’agissait-iil juste d’un leurre visant à faire le Samui changer de position ? Mais dans quel but ? Cette jeune femme serait-elle aussi maligne ?

De toute façon, quoiqu’elle tente, les sens de Mamoru du jeune homme devraient lui donner une certaine marge de manœuvre. Il décida donc de bouger. De plus, il n’avait le temps de jouer au chat et la souris avec l’ennemi. Le groupe adverse se rapprochait des tours. Van semblait avoir la situation en main pour l’instant, mais le binôme ne devait pas se laisser déborder. Aokiji bondit donc en direction du camp, et se mit à courir en direction d’une des tours après avec un rapide regard échangé avec son adversaire. C’est alors qu’un des soldats de l’Empire l’interpella.

« Aokiji-sama ! Les troupes sont prêtes ! Nous attendons votre feu vert ! »
« Formez un périmètre de sécurité autour du campement et que les tours de garde se tiennent prêtes à passer à l’offensive. »

Le Samui bondit alors au sommet de l’une de ses tours, le regard tourné vers l’horizon. L’ennemi était proche, très proche et il se doutait que son adversaire n’allait pas hésiter à le rejoindre pour le prochain round.

HRP:

Peu à peu le sable se retrouvait immaculé de sang. Les deux Gouverneurs tenaient les défenses de l'Empire avec une certaine efficacité. Le terrain gelé du Samui et le pourparler face auquel se retrouva Van, amena les hommes masqués à perdre du temps sur les premiers avants postes...
C'était du haut de son Scorpion Géant, que le Hoheinheim affichait clairement son sentiment de supériorité. Alors que les hommes du garçon, le rejoignaient petit à petit, tous tâchaient de respecter les ordres que venait de leur donner le chef.

A le voir ainsi, il était difficile de croire que lui et ses hommes étaient venus se battre sans raison particulière. Pourquoi lui dirait-il tout ça maintenant ? N'aurait-il pas été plus judicieux de commencer par là dés le départ plutôt que de charger en criant " à l'attaque " comme ils l'avaient fait ?

" Quel est ton nom mon garçon ? " S'interrogea le Trentenaire. Le regard rivé, sur celui qui donnait les ordres, Van toisait son adversaire avec une idée derrière la tête.

" Je suis Hoheinheim Van. Membre de l'Empire... " Il dit cela en insistant sur le dernier mot. Le but étant de donner la raison de leur venue ici, à celui qui ne semblait pas comprendre que l'heure n'était plus aux beaux discours. " Vois-tu... Tous ces hommes sont nés ici. Leur famille, leurs maisons, leur vie... Tout cela a disparu le jour même où Kiri s'est effondrée. "

Il remonta ses lunettes, puis reprit à l'attention de ceux qui l'écoutaient. " Ne trouves-tu pas juste, qu'avec l'aide de l'Empire... Ces anciens Kirijins tentent de retrouver leur ancienne vie ? " Il posa la question sans même s'impliquer. La famille du Lumineux vivait elle aussi sur l'archipel du Pays de l'Eau. Une raison de plus qui motivait le Gouverneur à prendre part au combat. " Vous masquez vos identités et ne savez pas pour quoi vous vous battez... Pour ma part je me bat au nom de l'Empire et mes propres idéaux. Vous qui êtes inconnus ne méritez pas de nous empêcher d'accomplir ce pour quoi nous sommes venus. "

Le regard dur et strict, Van pointa du doigt le jeune homme l'air accusateur. Au même moment Zwei, dont l'une des pattes était absente du reste du corps, ne tenait que sur sept d'entre elles. La bête ne pu contredire les propos tenus par le jeune homme sur la façon dont Van se servait des siens. Néanmoins, chacun d'eux savaient qu'en se liant au Lumineux, ils prenaient le risque de mourir au combat.

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Le temps ne semblait plus aux débats. Van allait reprendre du service et ce petit monologue lui aura au moins permit de gagner un peu de temps. Les six scorpions que le Lumineux avaient laissés en retrait, s'étaient éparpiller tout autour de la zone. La plupart des soldats étaient arrivés à son plus grand bonheur. Des voix retentissaient sur la plage, l'une d'elle s'était pourtant voulue préventive en mentionnant le fait qu'il aurait fallu bouger.

Une main levée, Van adressa un regard en coin à son Scorpion Géant qui se mit à battre des pattes en faisant du sur place. A le voir ainsi gesticuler, certains auraient pu croire à une danse. Pourtant le sérieux et le sourire en coin du Trentenaire n'annonçait rien de bon pour la suite. " Je vais tâcher de me montrer clément avec vous. Comprenez que je ne suis pas monstre au point de tous vous tuez. " Son visage se changea afin d'arborer un vil sourire carnassier. La lune reflétait dans les verres de ses lunettes et alors qu'il lia ses deux mains, une barrière se dressa tout autour de ce beau monde y comprit lui et Zwei.

" Sekai no Fuinjutsu... "

Spoiler:

*Combien de temps? Combien de temps dois-je tenir avant de considérer ma dette comme payée? Combien de morts dois-je voir avant de finalement pouvoir quitter cet endroit méprisable? Plus je cherche à les aider, plus ces gens me répugnent.*

Lancé, poussé par une véritable envie d’en terminer avec mon contrat officieux, je suis en direction de la seconde tour. La première fut détruite, derrière moi, sous le poids énorme de la bête du Shinobi légèrement fou de l’Empire. Celui-là, j’aimerais ne pas avoir à le blesser, car, malgré sa folie, il possède évidemment un profond savoir.

J’avais déjà décidé qu’une fois que les tours démolies, j’allais avoir accompli la plus grande partie de ma tâche, mais, je dois l’avouer, j’espérais avoir distancé d’avantage les autres Ninjas. Maintenant, là, devant un allié et ami, mes choix diminuent drastiquement. Je ne veux pas blesser qui que ce soit, mais je désire tout de même accomplir ce que l’on attend de moi. En même temps, il est de mon devoir de maintenir au plus bas le taux de blessures et de mortalités.

* Éviter la mort aux Kumojins masqués, éviter d’affronter mes connaissances, éviter de me faire tuer… C’est bien compliqué tout ça.*

Ces songes apparaissent et disparaissent de mon esprit, ne laissant qu’une infime trace de regret alors que l’état spirituel que je nomme Zen de Guerre prend lentement le dessus. Ma main serre de plus en plus fort le manche de Déshonneur et de Fin alors que je finalise le pacte que je fais avec moi-même.

Un souffle de vent porte mes mots.

« Je n’ai rien à faire qu’ils croient que je sois un Démon si au final nous atteignons la Paix. »

Je vois qu’Aokiji, l’homme avec qui j’ai discuté de l’imbécilité de la guerre que se donnent les Kaguya et les Samui, a pris position sur la tour Est au même moment où un bruit m’intrigue. Je suis intéressé par ce que se déroule dans mon dos ou à mes côtés, mais mon attention est complètement dirigée vers ce bâtiment qui permet aux Shukaijins de remarquer, plus loin, l’implication des armées alliés. Mon mouvement offensif est déjà bel et bien démarré. J’ai passé le point de non-retour.

Dès qu’elles sortent de leurs fourreaux, je pousse une longue décharge d’Aura dans Fin et Déshonneur, deux de mes trois fidèles lames. Une vague acérée se déplaçant horizontalement est directement propulsée vers cette tour. Cette force est aussitôt suivit par une seconde décharge identique à la première en tous points sauf qu’elle est verticale. Mon but est de détruire cette tour, d’envoyer un message, d’attirer l’attention des Impériaux et, si possible, même de ceux qui se trouvent plus loin.

*L’Aura.
C’est ainsi que nous nommons l’énergie des Samuraï.
Nous n’utilisons pas la même force vitale, mais elle est similaire.
La nôtre peut couper des montagnes sans le moindre effort.
Imaginez ce qu’elle fera de vos tours.*

Résumé:

Résumé des actions et indicateur de combat:

Spoiler:

Comme l’avait prévu Aokiji, la konoichi ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire. Elle poursuivit le jeune homme jusqu’à la tour alors que les forces de l’Empire se préparaient à l’offensive. Elle prépara un autre de ses sceaux et le Samui se préparait quant à lui à riposter. Mais quelque chose de plus gros se préparait, au loin. Son âme ressentit des perturbations dans celle d’un autre combattant situé à plusieurs mètres de lui. Cette personne, il n’y avait plus aucun doute, il s’agissait de Takusanken. Mais que faisait-il dans un tel endroit, dans une telle bataille ? Il avait toujours prôné sa neutralité dans ce genre de conflits, pourtant il avait clairement pris position dans cette guerre. Que faire ? Faire face à un camarade, un ami ? Apparemment, le samouraï avait déjà pris sa décision. Le Samui put sentir l’épéiste rassembler une quantité importante d’énergie. Et à en croire ses sens, Aokiji était pratiquement sûr qu’il était la cible de cette chose qui se préparait. Mais Takusanken allait-il réellement prendre le risque de blesser ses propres alliés ? Visiblement, oui. Une impressionnante vague déferlante en forme de croix jaillit alors des lames du samouraï.

« Repliez-vous ! Toi, la konoichi ! Fais… Et merde »

Il était bien trop tard. Aokiji enchaina donc une série de mudras et un dôme de glace le recouvra alors que l’aura fracassa la tour de plein fouet. Cette dernière vola en éclat dans une impressionnante explosion. Alors que sa coquille de glace s’effritait au milieu des débris, le Samui ne pouvait pas croire que le samouraï en soit arrivé à de telles extrémités. Le nuage de poussière soulevé par l’impact se dissipait, dévoilant ainsi les corps gisants de nombreux soldats touchés par la vague déferlante. La majorité d’entre eux faisaient du camp adverse. Parmi eux, Aokiji reconnu son adversaire d’un peu plus tôt. Son masque avait été soufflé lors de l’impact. Le jeune homme se précipita alors vers elle. Elle était mal en point, très mal en point. Il se tourna alors vers l’un des soldats encore debout.

« Toi là-bas ! Occupe-toi d’elle. Et par là je veux dire, amène la auprès de l’équipe médicale. Ne pose pas de questions. Je me charge du reste… »

Aokiji se tourna alors vers Takusanken. Ce dernier se trouvait encore à plusieurs mettre de lui. Son attaque avait quelque peu coupé le rythme de la bataille l’un temps d’un instant. Le Samui s’avançait lentement vers le Samuraï tout en effectuant une série de signe. Son regard était bien plus sérieux qu’au début des hostilités. Il progressait au milieu des soldats au sol alors qu’une étrange brume commençait à apparaitre sur la zone. Rien de bien surprenant étant donné qu’ils se trouvaient dans un pays connu pour sa météo humide. Mais ce phénomène n’avait rien de naturel. La température chuta brutalement et les soldats encore debouts aux alentours pouvaient ressentir leurs muscles se contracter sous le froid. L’extrémité des doigts, les membres, puis enfin leur corps dans son intégralité se retrouvèrent recouvert d’une couche de glace, les privant de toute mobilité.

Le samuraï fut lui aussi victime de la technique ultime du Samui. Celle-ci demandait une quantité de chakra conséquente et pour être franc, il ne pensait pas en avoir à arriver jusque-là. Au milieu de cette mer de statut de glace, Aokiji hâta le pas pour arriver au niveau de Takusanken, complètement recouvert de glace.

« Si on m’avait dit qu’un jour nous serions ennemis, je ne l’aurais surement pas cru… Takusanken. »

Le Samui se tourna ensuite vers la zone où Van menait son combat. Aokiji avait utilisé une bonne partie de son chakra, mais il pourrait surement se montrer utile. Du moins, si son camarade avait vraiment besoin d’aide.

HRP:

Enfermés à l'intérieur de la barrière, Van et Zwei toisaient leurs adversaires qui décidèrent à leur tour de contre attaquer. Malgré la courtoisie dont fit preuve le Lumineux de se présenter à son adversaire, celui-ci ne daigna point révéler sa véritable identité et se contenta de comparer son nom au jeu de l'ombre et de la lumière. Il mentionna aussi le fait d'être l'orage et le renouveau. En soit beaucoup de choses mais visiblement bien indécis.

Le Lumineux imaginait bien que son point de vue différerait de celui de l'homme masqué. Ils ne se seraient jamais retrouvés adversaires dans le cas contraire. Le tout ici était de respecté ce pour quoi les shinobis se battaient et les valeurs qu'ils défendaient à travers leur mort. Croire que chaque vie n'avait pas son importance et que ce qui les avaient conduits jusqu'ici n'étaient que pur folie, témoignait en soit du manque flagrant d'implication du jeune garçon pour sa cause.

Un monde en paix ne pourrait existé que sous le joug d'un seul homme. Celui qui le dirigerait importait peu pour le Hoheinheim, tant qu'il avait suffisamment d'ambition pour mener son plan à terme. Remettre en question le fait que tous les Shukaijins aient pu participer à cette conquête de leur plein gré, ne fit que conforter Van dans son idée d'en finir avec ce combat... " Bien... "

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Son sourire carnassier ne quittait pas le visage du Trentenaire qui se tint en garde. Kunai en main, il s'était dit qu'avec cela il parviendrait à contrer le sabre du Samurai si il venait à l'attaquer. Pour l'instant quatre hommes en noirs lancèrent des kunais dans la direction du Trentenaire. A l'aide de sa pince, Zwei vint parer les projectiles qui ricochèrent aussitôt après avoir frapper la solide carapace du Scorpion. Au même moment quatre autres s'employèrent à s'en prendre directement au Gouverneur, mais très vite, la queue de Zwei, vint repousser la vague et renvoyer les combattants à terre. Ces derniers ne reçurent que très peu de dégâts, le geste visait davantage à épargner à Van de se faire toucher.

Malgré tout, la rapidité du chef démontra sa supériorité face à celle de l'invocation. Comme par enchantement, le Samurai apparu juste derrière le Lumineux qui trop tard le vit frapper à l'aide de sa lame. Van interposa un bras au dernier moment afin de ne pas se faire trancher vulgairement en deux. Par chance il avait prévu un Fuinjutsu défensif plus tôt qui absorba une partie des dégâts avant que la lame ne se plante dans son avant bras. Blessé, le Trentenaire profita néanmoins de l'occasion pour attraper le garçon et le faire tomber de sa monture. " MAINTENANT ZWEI ! " S'écria-t-il pendant sa chute.

Bien agrippé à son adversaire, ses bras enlaçaient le garçon bien fermement en prenant soin de le tenir surtout aux bras. Le sol approchait lorsque soudain une multitude de petits scorpions surgirent du sol. Le dard reluisant de poisons, ils s'agitaient et prenaient soin d'envahir toute la zone entourée par la barrière. " Comment comptes-tu faire à présent ? "

Telle un véritable aquarium remplit par la masse sombre et grouillante, les hommes masqués furent très vite absorbés pour être piquer. Si le Samurai ne se sortait pas de là, il finirait piqué à son tour et mit hors combat. Le tout maintenant était de savoir si le plan du Lumineux fonctionnerait.

Spoiler:

Le regard vide, vidé de son sens, sans âme, je termine mon mouvement sans fierté ni joie. Les deux sabres retournent dans leurs fourreaux respectifs à la fin de mon attaque dévastatrice. L’énergie sortie de mes lames est projeté sur une longue distance, détruisant tout sur son passage. Des dizaines de Kumojins et de Shukaïjins s’envolent dans diverses directions. Je peux voir une jeune femme au visage familier s’écraser de tout son poids contre la tour qui, elle, sous la déflagration du second assaut s’écroule aussi.

À l’apogée de la construction, mon ami Aokiji s’est enfermé dans une sorte de boule de neige. Je connais qu’à peine l’étendu des capacités des Samui. Outre le fait qu’ils ont la possibilité de modifié la température ou de glacé des objets, je ne sais pas jusqu’où ils peuvent porter leurs compétences.

Je vois le Shinobi impérial se positionner, par la suite, et se diriger vers moi. J’attrape Froideur et déplace, grâce à mon pouce, le manche hors de son socle de fourreau. Prêt à l’utilisation, ce Katana fait du bras d’Eden, la jeune Kaguya qu’Aokiji et moi-même connaissons, sera officiellement parfait cette confrontation.

Soudainement, un froid énorme se lève. Mes yeux s’écarquillent. Il est déjà trop tard. Je mets un pied vers l’avant, difficilement. Mes sourcils se froncent. Je n’arrive plus à bouger. Je suis coincé, immobile, incapable de la moindre action. Ma température corporelle est en chute libre. Je sens chacune des pulsations de mon cœur parcourir mon corps.

Il s’avance jusqu’à moi.

« Si on m’avait dit qu’un jour nous serions ennemis, je ne l’aurais surement pas cru… Takusanken. »

Je tente de bouger les lèvres, d’expliquer la situation, mais j’en suis incapable. Je suis bloqué sur place, enfermé dans une prison de glace, à la bonne volonté du jeune homme, tout comme tous les autres soldats dans les parages.

*Nous ne sommes pas ennemis, Aokiji! Je ne fais que rembourser une dette. J’ai terminé ma tâche, les tours sont brisés, nous pouvons discuter.*

Il se retourne sans m’accorder d’avantage de temps.

Je crois que je vivrai cette fois-ci.

*Ma dette est remboursée, Goren.*

Résumé: