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 Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa]

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Message(#) Sujet: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyVen 5 Juin 2015 - 16:19


HONNÊTES ACCORDS, AFFAIRES VÉREUSES (B)

CONTEXTE
    Alors que les accords commerciaux sont presque finalisés entre Hi no Kuni et Kaze no Kuni, quelques problèmes administratifs encore à régler semblent survenir, en espérant que ce ne soit rien de plus.

  • Ordre de mission de Aburame Mizuki :
    Citation :
    Après avoir découvert une coquille dans l’une des factures envoyées à Konoha de la part de l’une des plus grosses compagnies de transport de Kaze no Kuni basée à Odaichi, en prévision de l’accord commercial entre Kaze et Hi. Vous êtes chargée par l’administration du Village de vous rendre sur place et régler cette affaire afin de déterminer les origines de cette surfacturation. Suna a été prévenu de votre arrivée et vous accompagnera pour cette mission.

  • Ordre de mission de Yamada Akisa et Saibogu Oniri :
    Citation :
    Suite à la réception d’une missive Konohajin vous avez été dépêchées à Odaichi, ville portuaire du pays où vous devrez accueillir une envoyée de la Feuille du nom de Mizuki Aburame venue mettre au clair le contrat reliant Hi no Kuni à la compagnie de transport Ishikawa, contrat capital en prévision des accords commerciaux entre les deux pays qui sont en phase de conclusion actuellement. L’émissaire Konohajin se rendra sur place afin de vérifier l’intégrité des factures qu’ils auraient reçues. Veillez au grain, il ne s’agirait pas de voir le Pays du Feu se retirer à cause d’accords avec des compagnies véreuses.

RÈGLES
    Ø Pas d’intervention du narrateur, faites parler votre imagination.

PARTICIPANTS
    Aburame Mizuki
    Saibogu Oniri
    Yamada Akisa

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptySam 6 Juin 2015 - 19:16

    J'ai repris le boulot depuis 2 semaines mais mon organisme refuse de l'accepter et a décidé de manière unilatérale que non, il ne se reposerait pas la nuit, mais plutôt de 11H à 13H pendant mon tri des rapports de culture de Tsuchi no Kuni (passionnant au demeurant). J'essaie un peu de lutter mais mes paupières en plomb ont toujours raison de ma motivation. Alors, comme les éléphants qui se préparent quand ils sentent la mort arriver, j'accepte mon sort et je me prépare en adoptant la technique dite de « l'esprit en pleine réflexion » : coudes sur la table, la tête entre les mains genre « olala, j'ai mal à la tête à force de réfléchir » et pendant ce temps tu roupilles, tu baves sur Aoi et sur tous les transcendantalistes de la création. Bien fait, ils n’avaient qu'à pas écrire des pavés de 600 pages sur la fusion des Hommes et des cailloux. Il faut faire gaffe par contre que tes mains cèdent pas sous le poids de ta tête, la laissant choir lourdement contre la table. Ya aussi la méthode du roupillon décomplexé entre deux pauses, avec mon amie l'écharpe-coussin pour finir sa nuit tranquillou. Attention quand même aux Jônins pervers qui attendent que tu sois en plein sommeil paradoxal pour te demander de leur ramener « le rapport qu’il demandé ce matin ».

    J’avais donc la tête dans le flou, comme on dit par chez moi, lorsque je reçus un carton plein de nouveaux papiers en provenance de Kaze no Kuni. Avec une note : « Important : à garder précieusement ». On me met rarement de notes dans les papiers qu’on m’envoie, signifiant donc que celui-ci devait VRAIMENT être important. A tout bien y réfléchir, j’ai entendu une conversation sur un possible partenariat inédit entre Kaze et Hi, une alliance privilégiée entre Konoha et Suna. Peut-être que ces papiers étaient les prémices de cette alliance. Quoiqu’il en soit, il restait deux heures avant la fin de la journée, il fallait donc que je m’attèle à ce nouvel arrivage. Factures, contrats, rien de bien passionnant…

    Rien sauf cette facture. Elle provenait d’une entreprise portuaire du nom d’Ishikawa, et qui se chargeait de faire transiter les produits du pays du vent vers le pays du feu. C’était le plus gros contrat en termes de déplacements de marchandises de Konoha. Or, il s’avérait que cette facture, validée par la compagnie, totalisait une somme astronomique par rapport à ce qui aurait dû être. Le prix d’un aller pour des marchandises basiques atteignait des sommets. Je restai à examiner cette facture, la comparant aux autres. Un même chargement avait été facturé près de vingt fois moins quelques jours auparavant. Quelque chose clochait, et je décidai d’en informer mes supérieurs. Enfin, tout du moins ceux chargés des relations avec Suna et des accords diplomatiques. Je leur expliquai la situation, leur montrant les différentes factures. Moi qui pensais pouvoir rentrer tôt, cela semblait mal embarqué, parce qu’on me fit traverser tout un dédale de couloirs pour arriver à un bureau où une vieille dame du nom de Kaminari se trouvait.

      - Asseyez-vous, madeloiselle Aburame, je vous prie.

    Elle portait des lunettes, un bandeau de Konoha sur le front, et ne semblait pas perturbée par ma présence ici, continuant à griffonner sur du parchemin tout ce qu’elle avait à écrire. Elle portait des lunettes et, au bout de quelques secondes, les enleva pour me regarder et reprendre le discours qu’elle venait de me tenir.

      - Le… Problème que vous avez rencontré est en effet un gros problème. Les relations diplomatiques entre Suna et Konoha sont encore précaires, tout juste naissantes. Ce détournement est un problème car elle est orchestrée par une société tierce. Si cette société est manipulée par Suna, il serait regrettable que Konoha en soit le dindon de la farce. Si elle n’agit pas pour le village du sable, alors deux problèmes se posent : soit Suna peut se méfier et annuler tout bonnement tout rapprochement entre les deux villages, soit – et c’est un problème de toute manière – Konoha paye pour des services qu’on ne reçoit pas. Enfin, le plus problématique reste que cette facturation titanesque peut faire vaciller les relations entre les deux villages. J’ai déjà contacté le village du sable, et chacun de nous va envoyer des émissaires sur place, à Odaishi. Vous comprenez, Mademoiselle Mizuki ?
      - Heu, oui.

    Comprendre, ça, oui. Mais… Quel intérêt de me dire à moi tout ça ? La vieille dame se leva, porta une branche de ses lunettes à la bouche, et contempla le spectacle que le coucher de soleil offrait à sa fenêtre. Le coucher de soleil ? Déjà ? Mais ça fait combien de temps que je crapahute dans ces couloirs, à passer de bureau en bureau pour expliquer le problème ?

      - Vous comprendrez qu’une affaire comme celle-là ne doit pas être trop ébruitée. Et comme votre travail aux archives est quasiment terminé, Konoha a décidé que l’émissaire chargé de mettre au clair cette histoire, ce serait vous, Mademoiselle Aburame.

    Mes yeux s’écarquillèrent. Ca faisait très longtemps qu’on ne m’avait pas donné de missions, et encore moins une mission de cette envergure qui demandait de quitter le pays. Je bafouillais légèrement, mais Kaminari m’informa que l’affaire était déjà décidée avec l’administration et que je partais à l’aube le lendemain à bord d’un navire commercial qui, justement, se rend à Odaishi.

    Le matin, je m’étais levée de bonne heure. J’étais restée longtemps sous ma douche, laissant l’eau chaude couler sur ma peau. Dans quelques temps, je foulerais le sable du pays du vent, la chaleur de cette contrée allant sans doute me monter à la tête. Je n’avais jamais apprécié la chaleur du soleil, et Kaze était connu pour ses déserts… De longues journées en perspective. J’avais préparé mon sac avec des tenues légères, mais pour le moment, la traversée en bateau s’annonçait froide. Le seul gilet que j’emporterais serait donc sur moi. Soufflant en me regardant dans le miroir, comme pour me donner du courage, je partis en direction du port d’Hi no Kuni, pour prendre le large.

    La traversée fut bien plus plaisante et bien plus rapide que je ne l’aurais imaginé. J’avais une grande cabine rien que pour moi, et même des marins aux petits soins. La chaleur se faisait de plus en plus ressentir, et devint presque étouffante lorsqu’on longea les rives de Kaze. Elle ne diminua pas lorsque je débarquai, me retrouvant face à face avec deux Sunajins, deux jeunes femmes. Je leur souris.

      - Salut ! Enchantée de vous rencontrer. Je m’appelle Mizuki. Aburame Mizuki.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyDim 7 Juin 2015 - 19:10

J'enchaînais les missions depuis quelques jours déjà. Ne connaissant pas vraiment de répit, m'évertuant à sillonner tout Kaze en chevauchant ma moto. Je me rendais sans cesse d'un point à un autre afin d'accomplir divers tâches qui m'étaient confiées autant en ma qualité de conseillère à la défense que de Kunoichi. Tantôt administratives, tantôt plus tactique.s Je n'étais pas retournée à Suna depuis plusieurs semaines et je commençai à fatiguer. Le désert et son climat aride parvenaient lentement à avoir raison de ma volonté. Je pus faire une halte à Odaichi, cette somptueuse ville portuaire qui n'était d'autre que la capital du pays du vent.

Quelques heures après m'être effondrée sur le lit de ma chambre d'hôtel, on me fit parvenir une missive. Il s'agissait encore d'une nouvelle mission, mais d'un genre particulier cette fois. En effet, cette dernière concernait les accords commerciaux que notre nations avait récemment conclu avec celle du feu. Il était visiblement question d'une erreurs de facturation au montant exorbitant. Présenté ainsi, il ne semblait s'agir que d'une procédure routinière cependant, je savais que les malfaçons étaient parfois de légions lorsqu'il était question de la plus grande zone marchande de tout Kaze.

J'avais rendez-vous avec une chuunin de Konoha du nom d'Aburame Mizuki. Il était également question d'une certaine Yamada Akisa qui devait m'accompagner. Hormis son nom de famille, je ne connaissais rien d'elle. Le rendez-vous était dans quelques heures, je pris donc le temps de me reposer et de me restaurer puis attrapais une tenue légère, une simple tunique et un pantalon beige, avant de m'en aller. La ville d'Odaichi avait la chance de jouir des vents marins qui rafraîchissaient la région. Nous étions encore loin du climat aride du désert, même si la température n'en demeurait pas moins négligeable. Je portais évidemment toujours sur moi mes holsters à ma taille dans lesquelles reposaient docilement mes deux pistolets. Ma paranoïa ne me quittait jamais tout comme mes armes.

Parvenue sur les quais, j'attendis patiemment la venue de notre hôte. Le soleil était haut dans le ciel et laissait ses rayons se refléter sur mes lunettes de soleil noir. Tout autour de moi c'était l'effervescence, comme d'habitude. Les quais ne désemplissaient pas. Les bateaux amarrés déversaient leur flot de marchandises, d'imposantes caisses de bois, transportant denrées et objets venues des quatre coin du monde. Les marins s’attelaient à transporter le tout jusqu'aux caravanes qui iraient les acheminer aux quatre coins du désert.

De temps à autre il passait au-dessus de ma tête une mouette ou deux, piaillant, prête à se repaître du dur labeurs des pêcheurs. L'odeur du poisson planait fortement dans l’air, sans que cela soit pour autant désagréable. L'heure de midi approchait, il faisait de plus en plus chaud et les lieux se vidaient progressivement. Je dus me placer à l'ombre d'une établie pour ne pas roussir sur place. Quelques minutes plus tard j’aperçus finalement une femme venir dans ma direction. Le climat ne semblait nullement la déranger et pour cause, elle devait être ma coéquipière.

-Yamada Akisa je présume ? Saibogu Oniri, enchanté de faire votre connaissance, je ne pense pas que nous ayons eux le plaisir de nous rencontrer.

Je lui adressai un sourire simple de derrière mes lunettes tout en détachant la gourde à ma taille pour en boire quelques gorgées.

-J'envie parfois votre clan. Pouvoir vivre aussi facilement dans le désert, ce n'est pas donné à tout le monde.

Et pas seulement. C'était également à croire que les Yamada étaient tous mignons. D'abords Kioshi, puis Tetsui et maintenant cette Akisa. De mémoire, je n'avais vu que de beaux visages parmi les leurs. Je penchai légèrement la tête sur le côté, enfin de mieux regarder la mer derrière elle. Un navire venait d'apparaître sur l'horizon lointaine, il s'agissait logiquement de celui que j'attendais depuis maintenant plusieurs heures

-Cette affaire devrait-être réglée rapidement. J'espère que vous avez le sens de la diplomatie. Cet accord inter-nation et de la plus haute importance. Nous devons tout faire pour le préserver...

Il ne fallut que quelque minute au navire pour être amarré. Ainsi nous pûmes toutes les deux accueillir la Konohajin qui ne tarda pas à se présenter. Je fis de même avec toute la courtoisie et le savoir être qui m'était du. Après quoi je ne perdis pas de temps pour entrer dans le vif du sujet. Je n'aimais guère laisser traîner les affaires importantes et ce malgré le regard intrigué de cette Aburame sur tout ce qui l'entourait. A en sujet par sa réaction il s'agissait probablement de la première fois qu'elle mettait le pied sur ces terres.

-Pourriez vous nous en dire davantage concernant cette entreprise de transport et de cette soi-disant erreurs de facturation ? Cela concernait quel genre de marchandises ? Y'a-t-il déjà eux d'autres problème avec par le passé ?

Je posais toutes ces questions tandis que nous quittions lentement les quais pour nous diriger vers les entrepôts. La plupart des sociétés liées aux trafiques maritimes s'y trouvaient.
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Yamada Akisa
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyVen 12 Juin 2015 - 8:46

Comme à son habitude, Akisa se leva bien avant l'aube pour aller courir dans le désert. Dès qu'elle eut terminé, elle vagabonda un peu ici et là en dehors du village puis alla se mettre à un endroit pour réfléchir profondément à beaucoup de choses avant de se décider à rentrer. Comme elle n'avait pas d'entraînement prévu en ce jour, elle prévoyait d'aller se prélasser quelque part à l'ombre du côté des Oasis où elle avait l'intention d'y terminer sa journée. N'ayant personne qui l'attendait où que ce soit, elle pouvait bien se permettre de réaliser un projet de ce genre. Décidée à se cantonner à son idée de prélassement, la belle rose entama son avancée vers les Oasis. Dès qu'elle y parvint, elle ne se gêna pas pour totalement se mettre à l'aise et à s'allonger à même le sable, à l'ombre d'un palmier.

Alors qu'elle prenait plaisir à profiter de l'air environnant, la rose sentit une présence. Celle-ci l'obligea à ouvrir ses yeux et à se relever. Au départ, elle pensait que la présence était celle d'un inconnu, en y regardant de près, elle se rendit compte qu'il s'agissait de son ami Kôtaro. Dès qu'elle l'aperçut, elle soupira légèrement en se rallongea. La voyant agir de la sorte, Kôtaro soupira à son tour de lassitude puis la rejoint. La seconde d'après, il sortit de sa poche un courrier pour le lui tendre en lui disant qu'il était question d'une missive certainement importante. Se redressant totalement pour dévisager son ami, la demoiselle au corps ardent arqua légèrement un sourcil puis ouvrit la missive pour lire ce qui était écrit.

« Eh bah voilà, ça va être l'occasion pour moi de refaire mes preuves en tant que kunoichi...Hum... », formula-t-elle d'une voix dépourvue d'entrain en rangeant la lettre.

L'instant d'après elle se releva pour revenir au village en compagnie de son ami, qui ne lui fit aucune remarque même après qu'il ait remarqué qu'Akisa ne semblait pas être très enthousiasmée par cette idée de mission. En chemin il voulut lui demander la raison pour laquelle elle était ainsi, le visage pensif de la demoiselle le dissuada de dire quoi que ce soit. Peut-être était-ce la façon qu'elle avait trouvé de dissimuler son anxiété, songea le jeune Samurai qui lorsqu'ils arrivèrent à leur habitation, lui offrit un sourire en lui tapotant amicalement l'épaule. Il lui conseilla d'effectuer quelques exercices d'inspiration et d'expiration histoire d'évacuer une partie de son stress.

« Je ne suis PAS stressée, du tout ! Tu entends ? Je vais très bien ! », lança la jeune rose d'une voix furibonde.

Elle s'éloigna ensuite de son ami pour aller se doucher tout en continuant à bougonner. Lorsqu'elle se retrouva toute seule, Akisa marmonna quelques instants puis se calma. Après une brève pause, elle prit une grande inspiration puis inspira longuement et expira. Elle fit ceci à plusieurs reprises. Au moment où elle arrêta, elle se sentit étrangement bien. Toute l’anxiété qui s'était logée en elle, s'évapora. Elle n'avait pas osé le divulguer à son ami mais après qu'elle ait lu la missive, elle avait senti une angoisse s'éveiller en elle. Spontanément elle s'était remémorée l'époque où son instructeur était encore de ce monde. Non pas parce qu'il avait trépassé face à Konohajin mais plutôt parce qu'il avait été son seul compagnon de mission. Cela faisait tellement longtemps que la rose ne s'était pas attelée à travailler en binôme avec quelqu'un qu'elle ne savait pas si elle en était encore capable.

Sentant son appréhension s'accroître, la belle rose ravala sa fierté et alla se confier à son ami Kôtaro sur ce qui la turlupinait. Ne lui sortant aucune phrase du genre « je m'en doutais » Kôtarô rassura son amie. Il lui proposa ensuite de l'accompagner. La belle rose n'émit aucune objection à la proposition de son ami. Ils partirent donc ensemble jusqu'au lieu où elle devait rencontrer ses deux collègues. Lorsqu'ils atteignirent Odaichi, la ville portuaire de Kaze no Kuni, la rose des sables prit une grande inspiration. Elle laissa l'air marin venir s'engouffrer dans ses poumons pour ainsi lui procurer une sensation de bien-être. Elle réitéra dans le même temps ses exercices d'inspiration et d'expiration. Avant de la laisser se rendre toute seule vers les quai standis que lui allait réserver une chambre pour eux deux quelque part en ville, Kôtaro lui glissa à l'oreille un dernier, « Je suis certain que tout se passera bien, reste toi-même surtout... ».

En regardant son ami s'éloigner, Akisa esquissa un mystérieux sourire. L'instant qui suivit, elle rejoint le débarcadère avec sa démarche totalement décontractée. À peine parvint-elle au lieu, qu'elle se fit apostropher par une jeune femme ayant une apparence dans le genre marquant. Le type d'aspect ne pouvant laisser aucun homme indifférent. D'ailleurs si la demoiselle au corps ardent avait été de l'autre bord, elle aussi aurait à volontiers laissé la tentation l'emporter... Après lui avoir demandé si elle était Yamada Akisa, la demoiselle qu'elle contemplait, déclina son identité. Elle était donc la personne de Suna avec laquelle elle devait travailler en équipe le temps de la mission.

« Effectivement je suis Yamada Akisa et il ne me semble pas que nous nous soyons déjà croisées quelque part... », rétorqua la jeune rose de sa voix la plus charmante en inclinant sa tête par respect avant de la relever pour écouter la suite du discours de la charmante Oniri. Cette dernière offrit un sourire auquel la belle rose répondit avant de détacher une gourde qu'elle avait autour de sa taille pour boire quelques gorgées de ce qu'elle contenait. Elle fit ensuite un genre de compliment en rapport avec le don inné des Yamada. « C'est assurément plaisant de pouvoir aisément vivre dans le désert... »

Akisa eut envie de rajouter quelque chose à sa phrase mais se retint de le faire. Tenant à rester bienséante, elle se garda d'exprimer la partie hors sujet qu'elle avait envie de glisser dans la conversation. Pour ne pas que sa consœur ne se doute de quoi que ce soit, elle adopta un aspect naturel en fixant l'horizon. Au loin la rose put apercevoir un navire. Alors qu'elle le regardait, sa camarade s'exprima. Elle insista sur l'importance de la préservation de la cohésion liant leur pays à celui du feu, d'où devait certainement provenir le navire qu'elle voyait. Avant cela, elle énonça le fait qu'elle espérait que la rose avait le sens de la diplomatie. Dévisageant sa comparse, Akisa détourna légèrement le regard puis se plongea dans ses pensées. L'époque où elle était capable de faire preuve de diplomatie, était encore plus loin que l'époque où elle était candide. La diplomatie et elle étaient totalement hétérogènes.

S'attardant longuement sur le fait qu'elle manquait cruellement de légation, la rose des sables baissa son regard. Elle s'engouffra ensuite dans ses pensées lointaines et n'en sortit qu'au moment où elle entendit la voix d'Oniri lui parvenir aux oreilles. La jeune femme s'adressa à une jeune brune, qui était manifestement la personne que sa collègue et elle devaient accueillir. Aburame Mizuki de Konoha. Au vu de son aspect, il n'était pas difficile de savoir qu'elle était encore très jeune. Fixant la demoiselle un court moment, Akisa fit preuve de courtoisie à son égard. Elle lui offrit un sourire amical en guise de salutation. Quelques instants après, nos trois héroïnes quittèrent les quais pour se rendre vers les lieux de stockage. Avant d'atteindre l'endroit, Oniri posa plusieurs questions, auxquelles Akisa n'aurait pas songé, à la jeune Konohajin.

Attendant avec impatience la réponse de Mizuki, la jeune rose continua son avancement aux côtés des deux camarades. Vu l'importance de cette mission, la rose avait bien l'intention de ne rien faire qui pourrait ruiner les efforts de ceux qui avaient durement travailler afin qu'un accord entre le pays du vent et le pays du feu voie le jour. Mettre de côté ses ressentiments ainsi que sa maladresse, faire preuve de tact, voilà ce qu'Akisa devait faire pour s'assurer que tout se déroule bien jusqu'à la fin...
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyDim 14 Juin 2015 - 11:26

    Il faudra m’expliquer pourquoi moi je suis du genre à passer sous une échelle un soir de pleine lune avec un chat noir dans une main, un miroir cassé dans l'autre et un parapluie ouvert dans l'autre ? (Ouais, t'as remarqué, j'ai trois mains. C'est parce que j'ai trop pas de chance). Parce que sur Terre, il faut vous dire que la personne qui déteste le plus le soleil et la chaleur, c’est moi. Et là, chaque pas que je faisais dans ce magnifique pays du vent me faisait me demander « Merde, qu’est-ce que j’ai fait dans une autre vie pour mériter ça ? ». Parce que mon moi ancien devait être vachement un connard pour qu’on m’oblige à faire ça aujourd’hui.

    Mais pas de soucis, le sourire, toujours. Nous quittions les quais à trois, en direction de l’entrepôt en faute. La Saibogu enchaina ensuite pour savoir ce qu’il se passait exactement. Toujours en marchant, j’ouvrai mon sac et fouillai dedans, en sortant les factures incriminées et les donnant à Oniri.

      - Sur le document que je vous ai donné, vous verrez que les ressources envoyées sont facturées à une somme exorbitante. Je pensais que c’était peut-être le prix. L’inflation, tout ça. Même si je n’y croyais pas trop. Du coup, je me suis demandée si les autres factures de ce genre étaient aussi hautes.

    Sortant une deuxième facture de mon sac, je la donnai également à Oniri. Marcher en expliquant et en donnant des documents donnait quand même l’air vachement sérieux, comme si la situation était dramatique et que nous devions nous dépêcher d’arriver à destination pour sauver le monde.

      - Comme vous pouvez le voir, la même ressource, à une semaine d’intervalle, est facturée plus de vingt fois moins cher l’unité. Il y a donc un réel problème.

    J’essayais de me souvenir de ce qu’on m’avait dit sur Ishikawa, la société de transport dont il est question. On m’avait fait un rapport complet sur cette entreprise avant mon départ.

      - Et concernant cette entreprise, je sais juste que Hi no Kuni l’a choisi et parce qu’elle était idéalement située, ici à Odaichi, et parce qu’elle était l’une des plus grosses de Kaze, et que l’affiche était donc intéressante. C’était un premier relai, un début vers des accords commerciaux plus larges et une alliance plus grande. Et je pense que c’est pour ça que c’est inquiétant : Ishikawa est le fer de lance de ce traité, et il peut aussi tout détruire en un clin d’œil.

    Oniri et Akisa semblaient de bonne foi, preuve, s’il en fallait, que Suna n’avait rien à voir là-dedans. Mais il ne fallait pas pour autant se dire que Kaze no Kuni n’avait rien à voir là-dedans : certes, à Hi, Kaze et Kami, les pays sont surtout dirigés par les villages, mais il y a toujours la part d’influence du Damyo qui entre en jeu. Ce n’est pas parce que la Kazekage n’a rien à voir avec ces problèmes et souhaite une alliance que le Damyo de Kaze partage cet avis. Je ne connaissais pas les relations qu’entretenaient Suna avec son gouvernement fédéral.

    On arriva devant le siège social de l’entreprise : un immense bâtiment de plusieurs étages au cœur de la ville. Le prestige transparaissait dans la démesure de cet immeuble : la société avait de l’argent, et souhaitait le montrer. Plus j’en apprenais sur cette société, plus je me demandais pourquoi l’avoir choisie comme vitrine de l’accord : tout laisse à penser que ce n’est qu’une société tape-à-l’œil attirée par le profit et bien loin d’avoir des valeurs ou des principes. Mais peut-être que je m’avance un peu trop… Rentrons, et voyons ce qu’on nous y apprendra…
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyDim 14 Juin 2015 - 19:22

Ishikawa... Ce nom ne m'était pas étranger. Mon père avait à de nombreuses reprises travaillée avec cette entreprise de transport par le passé. Était-ce lié ? Je l'ignorai. J'espérai simplement qu'il ne serait pas impliqué dans cette affaire. Une partie des Saibogu avaient récemment élu domicile à la capital, formant un nouveau département de recherche indépendant de Suna et ayant pour but de promouvoir la technologie à utilisation humanitaire. La construction des locaux avaient nécessité de nombreuses ressources et l'essentiel des matières premier avait été acheminé à Odaichi par cette entreprise spécialisé dans le transport de matériaux d'usinage dont l'essentiel provenait du Pays du Feu.

-Savez-vous si cette entreprise à conclu d'autres accords commerciaux envers d'autres pays récemment ? Konoha a-t-il déjà fait appel à elle par le passé ? Y a-t-il autre chose que nous devrions savoir au sujet de cette histoire ?

J'essayai de rassembler un maximum d'informations pour tenter d'avoir une idée global de la situation, malheureusement dans l'état actuel, nous ne pouvions rien savoir. Après quelques minutes de marche nous nous retrouvâmes devant le siège social d'Ishikawa. Un bâtiment de plusieurs étages se dressait devant nous. Nous entrâmes à l'intérieur en nous dirige directement à l'accueil. L'hôtesse nous accueilli avec toute l'hypocrisie que lui incombait son salaire tandis que j'entrais rapidement dans le vif du sujet.

-Je me nomme Saibogu Oniri, conseillère à la Défense de Suna accompagnée de Yamada Akisa et de Aburame Mizuki. Nous venons au sujet d'une erreur de facturation qui à été adressé à Konoha dans le cadre d'un transport de marchandise soutenu par votre entreprise.

Je lui tendis le document que m'avait donné la Konohajin tout en arborant un ton sévère. J'avais volontairement fait usage de mon titre de sorte à faire comprendre que nous n'étions pas là pour perdre notre temps tout en espérant que cela suffirait à nous ouvrir de nombreuses portes. Après quelques instants passé à lire la fiche, elle se mit à vigoureusement pianoter sur le clavier de son ordinateur. Elle nous informa alors que la marchandise n'était pas encore partie, mais que la notre de la facturation était bien à cet effet et, qu'étrangement, il n'y avait pas d'erreur possible.

-Pourriez-vous nous faire part des relevés comptables concernant cette facturation, ainsi que le coût actuel des marchandises censées êtres transportées ?

Elle m'expliqua alors qu'elle n'avait pas l'habilitation pour accéder à ce genre de donnée, qu'il nous faudrait rencontrer un responsable. J'adressai un regard entendu à l'encontre de mes coéquipières avant de demander à m'entretenir avec ce fameux supérieur.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] Honnêtes accords, affaires véreuses (B) [Mizuki/Oniri/Akisa] EmptyJeu 6 Aoû 2015 - 1:43

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Sunajin était investie dans ce qu’elle faisait. C’était peut-être une ruse de Sioux pour m’amadouer, mais j’étais désormais sûre que Suna n’avait rien à voir avec cette facture surtaxée. Près de la destination, elle me posa de nouvelles questions, auxquelles je répondis avec le peu d’informations que je disposais : parce qu’au fond, nous n’étions qu’aux prémices des accords commerciaux, et je doute que Hi ou Konoha connaissaient parfaitement le terrain. Ou alors, ils se sont bien gardés de me le dire, puisque je suis ici pour enquêter.

    - Malheureusement, je n’ai pas eu tant d’informations que ça. Les accords sont encore confidentiels. Je ne suis ici que pour enquêter sur ladite facture, ni plus ni moins. Par contre je suppose que Hi a choisi cette entreprise avec parcimonie. Du moins je l’espère…

Je n’osais croire que le Pays du Feu et Konoha avaient pris cette chose à la légère. Un accord aussi important et inédit, qui relierait sans doute les deux pays et les deux villages d’une manière aussi forte… Nul doute que des gens compétents se sont occupés de ce dossier, et que l’entreprise choisie a été scrutée au peigne fin (je vous entends rire, vous là-bas. On ne sait rien sur cette facture, alors avant de se moquer allégrement du stagiaire de troisième qui a tiré au sort l’entreprise, on attend d’en savoir plus. Mais ne vous en faites pas, si vraiment l’entreprise est véreuse, je me rendrais personnellement au palais du Daimyo pour pointer du doigt le responsable et rigoler).

Oniri s’approcha de la jeune femme qui tenait l’accueil, lui tenant un discours ferme et réclamant un responsable. La dame balbutia, apparemment prise de court de recevoir des shinobis dans son entreprise. Il faut dire que le transport n’était pas réellement le domaine de prédilection des ninjas. La Saibogu semblait avoir été très convaincante car, aussitôt, la jeune femme se leva et se dirigea vers un escalier au pas de course qu’elle grimpa avec toute la vitesse que son tailleur un eu trop serré lui incombait. L’occasion pour moi de remarquer que la chaleur à l’intérieur du bâtiment était supportable. Voire même très agréable. Je levai les yeux en l’air, cherchant la source de cette fraîcheur (comme vous pouvez le voir j’ai des passe-temps élaborés quand j’attends. Certains comptent les dalles au plafond, moi je recherche la source d’une fraîcheur inconnue. Wouhou. Danse de la joie pour moi !!!).

Le temps fut assez long pour quelqu’un qui allait juste chercher un responsable, et un regard envers les Sunajins m’assura qu’elles aussi avaient remarqué l’attente un peu longuette pour une mission aussi simple que « Monter les escaliers et dire au responsable qu’on veut le voir ». Un homme assez étrange, barbu mais dégarni, très maigrelet et dans un costume au moins deux fois trop grand pour lui, se présenta aux côtés de la jeune femme qui refit finalement son apparition. Il tendit les bras vers nous, comme s’il nous connaissait depuis des années et qu’il était heureux de nous revoir.

    - Mesdemoiselles ! Que me vaut cet honneur ?

J’arquai un sourcil, tournant légèrement ma tête vers la secrétaire. Il ne fallait pas douter d’une chose : si elle avait pris autant de temps, c’est qu’elle avait prévenu ledit responsable de la raison de notre présence. Et, je cite Oniri : « Nous venons au sujet d'une erreur de facturation qui à été adressé à Konoha dans le cadre d'un transport de marchandise soutenu par votre entreprise ». Alors je sais pas vous, je sais que certains souffrent d’un léger retard de compréhension, mais ça me semblait assez clair.

Mais je ne pris pas la peine de faire la remarque, adressant un large sourire à mon nouvelk interlocuteur.

    - Bonjour ! Nous sommes vraiment, vraiment désolées de vous déranger, mais il se trouve que nous avons un problème concernant une facture.

Je sortis la facture de mon sac et lui tendit. Il la prit et commença à la lire. Toujours un grand sourire aux lèvres, j’attrapai ma main gauche avec ma main droite et tendis mes bras vers le bas, ressemblant dès lors à une gamine de douze ans qu’on vient de complimenter sur sa coupe de cheveux. Mieux valait paraître le moins dangereux possible, même si je sentais mes insectes bourdonnaient dans chaque cellule de mon corps.

    - Comme vous le savez sans doute, Hi et Kaze sont actuellement en discussion. Il serait dommage de rompre une si belle promesse d’alliance pour une erreur de facture, non ?

Puis, regardant autour de moi, je m’empressai d’ajouter :

    - Mais peut-être vaudrait-il mieux en parler quelque part de moins… Public ? Vous avez un bureau non ?
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