Escorte Ft Kisen [Rang B]

"Un riche joaillier de Kumo souhaite prendre des vacances dans le Nord du pays, mais se trouve une cible potentielle de nombreux voleurs, citoyens banals comme shinobis. Il vous est demandé de prévenir tout dommage à sa personne et de porter sous bonne escorte la cargaison qu'il souhaite secrètement déplacer à sa destination."

Une nouvelle mission de rang B pour Kisen, il n’arrêtait ainsi jamais de travailler. Il essayait de faire de son mieux pour servir le village à la fois comme chuunin et comme responsable provisoire du Kazai en l’absence de Sho. Son rôle n’était pas non plus indispensable à la sérénité du village puisque ses subalternes étaient pour la plupart parfaitement capables de se gérer eux-mêmes. C’est pourquoi, il arrivait de plus en plus fréquemment qu’il soit envoyé en mission à l’autre bout du pays. Et c’était une nouvelle fois le cas puisque sa nouvelle mission lui demandait d’aller jusqu’au nord du pays.

Il s’agissait d’une mission en duo, mais pour des raisons inconnues, il n’avait pas reçu d’information sur l’identité de celui qui allait l’accompagner. Cela n’était pas très important car il était indiqué le lieu de rendez-vous et il savait qu’il y retrouverait son coéquipier ainsi que le joaillier en question. Il se prépara rapidement pour s’y rendre le plus vite possible. Il arriva donc plus tôt que les autres. Il n’avait plus qu’à attendre l’arrivée des deux autres. Il avait une description du joaillier et il espérait que l’autre shinobi en possédait une également.

Un shinobi arriva juste avant l’heure du rendez-vous, Kisen en conclu ainsi qu’il s’agissait de celui qu’il attendait. Mais l’individu ne semblait pas lui prêter attention, il était peut-être venu pour autre chose et Kisen ne voulait pas le déranger inutilement. Il n’avait qu’à attendre le troisième homme pour être fixé. Celui-ci ne mit d’ailleurs pas bien longtemps à arriver, il trainait derrière lui un chariot qui contenait une caisse, la fameuse cargaison qu’il souhaitait amener à son lieu de vacances. Kisen s’approcha alors, remarquant au passage que l’autre shinobi semblait également intéressé. Il s’addressa alors au joaillier, en faisant tout de fois attention que le shinobi proche d’eux pouvait l’entendre.

- Bonjour à vous, je me nomme Bannin Kisen et je ferai partie de votre escorte pour votre voyage.

Le joaillier ne répondit pas à la présentation du chuunin, il se contenta de lever les yeux au ciel comme-ci la nécessité d’une escorte l’insupportait au plus haut point. Kisen réalisa alors immédiatement que la mission n’allait pas être aussi agréable qu’il l’imaginait.

Spoiler:

"Salut, je suis Kadoria Kuroba. Apparemment, nous serons alliés durant cette mission. Bonne chance !"

Alors qu’il se présentait au joaillier, Kisen aperçut l’homme qui était arrivé plus tôt s’approcher. Ce dernier se présenta comme étant Kadoria Kuroba et annonça qu’il était ici pour la même raison que lui. Voyant que le jeune homme lui tendait sa main, Kisen la serra. Il ne le connaissait pas vraiment, mais il savait qu’il serait un allié de choix lors de cette mission. Il était même content de réaliser cette mission avec un autre shinobi après avoir vu le comportement du joaillier.

- Je suis enchanté de vous rencontrer, je pense que nous pouvons effectuer cette mission sans encombre !

Il se tourna alors vers le client qui semblait impatient de partir. Il patientait depuis seulement quelques secondes alors que Kisen attendait depuis bien plus longtemps. Il lui fit alors signe d’emboiter le pas. Le groupe était sur le départ, ils n’avaient aucun préparatif à faire avant de partir.

En temps normal, Kisen aurait gentiment proposé au client de s’occuper du chariot contenant la précieuse cargaison, mais il voyait qu’il s’en occupait déjà très bien, et il n’avait pas vraiment envie de lui faire plaisir. De toutes façons, ce dernier n’avait pas particulièrement envie de se séparer de sa marchandise. Kisen s’adressa alors au groupe pour ne pas passer pour un asocial une nouvelle fois.

- Le voyage va être long, nous allons donc passer un bout de temps ensemble, je pense que ce serait une bonne chose d’adopter des règles de sécurité maintenant. Kisen se tourna alors vers le joaillier. Je pense surtout au fait que vous ne devrez être seul sous aucun prétexte, vous nous avez demandé une protection et c’est à nous de nous en occuper.

L’absence de hiérarchie entre Kuroba et lui, le perturbait un peu. Il n’avait pas l’intention de prendre la place de leader car elle n’existait pas, mais il espérait surtout que ses paroles ne donnaient pas l’impression à son coéquipier qu’il voulait lui donner des ordres. Pour en être sûr, il se tourna vers lui pour l’inviter à ajouter quelque chose.

Le genre de type qu'était Kisen, c'était un gars sympa à première vue. Il a l'air d'être quelqu'un qui respecte beaucoup les règles, ce qui n'est pas un défaut en soi, au contraire, mais la plupart du temps. Toujours à fond dans leurs règlements. Toujours à fond dans leurs règlements. Là, ça n'a pas trop l'air d'être le cas, mais bon. Enfin, le joaillier impatient, les shinobis et lui-même partirent aussitôt vers le point de rendez-vous. Kisen prend la parole dire ce que l'on voulait entendre. Ne laissez seul en aucun prétexte le joaillier.

"Tout à fait d'accord avec lui. D'ailleurs, je vous trouve bizarre. C'est vous qui avez demandé une escorte et on dirait que vous avez été forcé à la prendre. Ne laissez seul en aucun prétexte le joaillier. Essayons de faire en sorte de bien s'entendre."

Le joaillier ne prend pas trop compte de ce que Kuroba venait de dire et continue sa route en mode stoïque. Le jeune Kadoria se place derrière dans la formation.

"Bon, sur ce, je propose qu'on accélère, car le chemin est assez long tout de même. Je vais me mettre derrière pour couvrir nos arrières. Kisen, tu devrais aller devant pour voir tout ce qui peut se passer. À moins que tu veuilles aller derrière ?"

Il laisse bien sur, à Kisen le choix d'allé derrière si il veut, en tout cas ce qui est sur pour Kuroba, c'est que le client sera lui, en tout cas au milieux, ça c'est clair et net. Pour relancer la discussion, Kuroba demande la chose qui l'intéressait le plus dans cette mission.

"Mais, dites moi ? Qu'est-ce qu'il y a dans votre cargaison ?"

Le joaillier se tourne vers Kuroba, le regarde fixement pendant 3 ou 4 secondes puis se retourne en disant.

"Çà ne vous regarde pas."

Puis il continuait sa route.

Kuroba marquait un point, pourquoi donc le joaillier avait demandé l’aide de Kumo pour effectuer ce voyage s’il ne voulait pas être accompagné. Kisen ne l’appréciait pas et il trouvait même stupide son comportement. Il comprenait que la nécessité d’une protection pouvait être très contraignante pour certaines personnes, mais ce n’était pas une raison valable pour être hautain envers ceux qui l’assuraient. De manière générale, il ne valait mieux pas être antipathique avec les personnes sur lesquelles reposaient sa propre vie. Mais bon, Kisen s’en moquait un peu, il voyait bien que Kuroba était déjà bien plus sympathique et c’était suffisant pour supporter le voyage. Ce dernier proposa un placement stratégique et d’accélérer le rythme.

- Je suis d’accord avec vous et je pense que tout le monde ici est pressé d’en finir avec ce trajet. Kisen se tourna alors vers Kuroba pour s’adresser uniquement à lui. Surveiller l’avant du trajet me convient parfaitement.

Kisen se dirigea alors vers l’avant du convoi qui augmentait la cadence légèrement. Il voyait bien que le joaillier, malgré ses protestations, n’était pas aussi pressé qu’il le laissait penser.

Le jeune chuunin marchait en tête du convoi se rendant compte que c’était stratégiquement une bonne idée puisqu’il faisait plus de deux mètres et que cela pouvait suffire pour dissuader d’éventuels brigands d’attaquer le convoi. Il n’écoutait plus depuis longtemps ce que le client disait, ses paroles n’avaient aucun intérêts puisqu’elles n’étaient que critiques et plaintes. Un shinobi devait répondre aux exigences de sa mission et rien n’indiquait dans la missions qu’ils devaient être à son écoute, ils devaient uniquement s’occuper de sa sécurité et de celle de sa cargaison.

Au bout de plusieurs heures de trajet, alors que tout se passait tranquillement, Kisen repéra un groupe d’individus qui venaient à leur rencontre. Rien ne semblait indiquer qu’ils étaient agressifs, mais il était quand même sur ses gardes. Il fit alors un signe de la main pour indiquer au convoi de faire attention tandis qu’il continuait d’avancer.

Kisen accepte tranquillement de passé devant. Apparremment cette idée lui était passé à lui aussi par la tête. Normal, étant donnée que c'est une des meilleurs solution a apliqué pour une formation à deux. Si il faut couvrir un homme et qu'il n'y a que deux personne affilié à ce travail, il n'y a pas mieux qu'un devant et un derriere. Qui plus est, Kuroba étant le plus rapide des deux, il sait qu'en restant derrière, il sera plus utile pour agir s'il y a une attaque dans le dos par simple reflexe. Kuroba a surtout choisi d'être derrière pour observé ce qu'il y a dans cette cargaison.

Malheureusement pour Kuro, la cargaison est bien verouillé, impossible de savoir ce qu'il y a dedans sans la forcé, et ce n'est pas le role qu'il a dans cette mission. Non, c'est plutôt le contraire. Il dois empêché qu'on la force. Tout à coup, Kisen fit signe pour que Kuroba et le joallier puisse faire attention. Kuroba regarde patiemment pour voir ce qu'il se passe. Apparemment, un groupe d'individu se rapprochait.

"Ils n'ont pas l'air menaçant à premier vue. Laissons les passés."

Kuroba touche son dos. Il prévoit toujours tout alors il vérifie que tout est en place. Les gens qui passent continue leurs routes sans sourcillé. Ils ne font même pas attention à la présence de Kuroba et ses collègues. Le trio continue donc d'avancé avec toujours en tête de file Kisen.

"Plus de peur que de mal. Pas d'inquiètude. C'est un groupe de jeune qui font leurs balades. Je crois que cette mission est bien plus facile et fastidieuse que je ne le pensais."

Kuroba disait-il d'un air ennuyé tout en continuant de marché en trainant les pieds. Il commençait à se comporté comme le client. Il était de mauvais humeur. Il n'aime pas trop s'ennuyé.

Alors que Kisen était sur ses gardes, il regarda le groupe qu’il avait repéré passer tranquillement à côté du convoi. Il ne s’agissait donc pas d’un danger immédiat, mais juste d’un groupe de jeune. Cela n’empêchait pas le Bannin de rester attentif à chacun de leur mouvement pour être sûr qu’il ne s’agissait pas d’un piège, mais lorsque le groupe disparut à l’horizon, force était de constater que le groupe n’avait rien de dangereux. Kisen n’était pas contre un peu d’action, mais il préférait tout de même que la mission se passe sans accroc. Mais il restait honnête avec lui-même, aucune mission de protection ne pouvait se dérouler sans qu’il n’y ait aucun problème. Peu importait la situation, un élément perturbateur finissait toujours par arriver. Peut-être que la loi de Murphy s’exerçait aussi sur le monde shinobi ou bien tout cela n’était qu’un complot d’une force supérieure pour éviter que les ninjas ne réussissent le mission trop facilement. Évidement, tout ceci ne traversa pas l’esprit du chuunin qui était bien loin de se rendre compte de la magnificence des mystères du monde qui l’entourait.

Kisen restait concentré sur son objectif et donc sur la route qu’ils empruntaient, il ne réfléchissait pas beaucoup, se contentant de vérifier constamment qu’ils étaient bien seuls dans les environs. Logiquement, lorsqu’au bout de plusieurs heures de voyage sans rencontrer la moindre personne il aperçut au loin un individu seul, son esprit se mit immédiatement en alerte. Avant de juger le niveau de la menace, il voulait voir à quoi ressemblait cet individu et lorsqu’il se rendit compte qu’il ne s’agissait que d’un vieil homme, il fit signe à Kuroba par mesure de sécurité avant d’ignorer l’individu.

Le vieil homme ne semblait même prêter attention au convoi, il continuait de marcher avec sa canne, se rapprochant de plus en plus de Kisen. Ce ne fut que lorsque ce dernier le croisa, qu’il se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Il avait relâché sa garde ne pensant pas qu’il s’agissait d’un danger et il n’aurait pas dû. Il n’eut malheureusement pas le temps de réagir à temps lors que l’inconnu le chargea, lui donnant un coup d’épaule qui le propulsa à une dizaine de mètres sur le côté. Le visage du Bannin lorsqu’il reçut le coup était assez risible et il ne pouvait rien faire mise à part continuer sa course jusqu’à ce qu’il percuta un arbre, créant une douleur vive dans son dos. Il se releva avec peine, espérant que Kuroba avait mieux réagi que lui face à l’ennemi.

Le trajet était vraiment sans encombre. L'ennui se lisait sur le visage de Kuroba. Il regardait les alentours. Une forêt. La route qu'ils empruntent maintenant est une route propice pour se faire dépouillée. A travers une forêt sombre. Il pensait que c'était un endroit parfait pour se faire attaqué, mais malheureusement, non. Personne à l'horizon. Des heures de trajets avec Kuroba a l'arrière qui commençait à regretté le fait d'avoir laissé Kisen devant. Etant donnée qu'il surveille les arrières. Il n'y a rien d'intéressant à voir. Kisen quant à lui, sera le premier à réagir si une opportunité se montre et c'est ce qui ne va pas tardé à se passé.

Kisen fit tout à coup signe a ses deux collaborateurs de faire attention car il y avait une présence dans les parages. Kuroba saute alors sur un arbre tout proche pour apercevoir la silhouette lorsqu'il voit un vieil homme avec une canne. Encore une fois, pensait-il, plus de peur que de mal. Il avançait sans faire attention aux hommes et à la cargaison qu'ils trimbalaient avec eux. Kuroba, au même moment que Kisen, tous les deux se rendent comptes trop tard en tout cas, que le vieil homme n'est pas si innocent qu'il en a l'air.

"ATTENTION KISEN !!!!"

Au même moment, l'épaule du vieux vient surprendre Kisen et le projette sur plusieurs mètres. Kuroba imagine qu'il ne doit pas être seul et il ne va pas tardé à comprendre ou est caché le deuxième protagoniste qui va lui en vouloir. Du bruit se fit entendre dans son dos. Il tourne la tête pour regardé.

"Occupe toi de ton cas avant de pensé à ton ami."

L'homme s'apprêtait à donné un coup dans le dos de Kuroba qui n'avait pas le temps de se retourné, mais une rafale de kunai frappait le type de plein fouet le faisant tombé de haut. Kuroba disparaît aussitôt pour réapparaître auprès du vieux qui allait attaqué le joaillier. Il l'interrompt dans son geste en l'envoyant en l'air d'un coup de pied dans le menton puis il saute à son niveau pour lui mettre un coup de pied qui lui fera rejoindre la position de son allié.

"Vous êtes mal tombé les gars."

Dit-il en faisant des mouvements de tête brusque faisant ainsi claqué sa nuque.

Hrp:

Alors qu’il se relevait, se remettant assez rapidement du coup qu’il avait reçu, Kisen put voir que son coéquipier avait réussi à réagir suffisamment rapidement pour protéger le client des attaquants, malgré l’arrivée d’un autre antagoniste. Après un enchaînement impressionnant, le Kadoria réussit à repousser l’assaut du vieillard et de son complice mais ceux-ci semblaient résistants. Il était temps pour le Bannin d’entrer en scène et de se venger du coup de traître qu’il avait reçu. Il se précipita alors entre le convoi et les adversaires pour protéger le joaillier qui semblait totalement paniqué par la situation. Le chuunin fit alors un signe de la main à celui-ci pour lui ordonner de reculer.

- Nous allons assurer votre protection pour vous montrer pourquoi vous avez besoin de nous, si vous voulez bien nous excuser et vous écarter de notre lieu de travail.

Kisen prononça ces mots avec un ton très sarcastique, ce n’était pas son genre de parler de cette manière à un inconnu mais le client lui prenait la tête depuis des heures et il ne pouvait plus le supporter. Il regarda alors le duo en face de lui, qui se remettait peu à peu de la réponse de Kuroba à leur attaque. Le jeune Bannin se mit alors à concentrer son chakra, il n’avait pas l’intention de combattre les perturbateurs, il voulait en finir rapidement. En utilisant sa maîtrise du Kinton, il créa une lance métallique dans sa main. Visuellement, la lance n’avait rien de particulier, mise à part un léger flot de chakra qui s’en dégageait en continu et qui témoignait de la puissance qu’elle possédait. Mais cette lance avait une particularité étonnante que ses deux cibles apprirent à leurs dépends.

Le Bannin ne visa pas l’un des deux individus lorsqu’il lança sa lance, sa cible était l’espace qui les séparait. Le duo qui voyait bien que la lance ne les atteindrait pas, effectua tout de même un petit mouvement sur le côté en guise de sécurité. Mais ce fut à ce moment que la particularité de la lance entra en oeuvre. À l’instant même où le projectile fut entre les deux individus, une myriade d’aiguille métallique en jaillit de toutes parts pour aller se loger dans les côtes du duo. Déjà blessés par les attaques précédentes du Kadoria, ils ne réussirent pas à esquiver suffisamment l’attaque.

Le Bannin fut surpris de voir qu’ils étaient malgré cela toujours en étant de continuer le combat, mais il était surtout content lorsqu’il aperçut un filet de sang coulait le long de la jambe du vieillard qui l’avait attaqué.

Spoiler:

Les coups de Kuroba avait réussi à repoussé l'attaque des deux mercenaires qui étaient présent sans nul doute pour dépouillé le joaillier. Les deux hommes se tenaient côte à côte lorsque Kuroba avait l'intention de les terminés, mais Kisen fit interruption dans son champ de vision. Apparemment, il voulait se vengé du coup reçu par le plus âgé. Une lance apparu dans sa main. Une lance de métal. Celle-ci était chargé en chakra et lorsqu'il la lance, Kuroba remarque un problème dans son lancé. Il y a deux cibles, donc deux fois plus de chance de touché, mais il vise entre les deux.

"On dirait que ce n'est pas son fort la visée."

Les deux hommes ont le temps de s'écarté un peu pour être sur de ne pas être touché, mais à ce moment précis. Surprise. Boom, la lance du collègue explose et se transforme en un essaim d'aiguille qui frappe les deux hommes. L'effet de surprise a permis qu'il ne puisse pas esquivé et ont donc encaissé la quasi-totalité de la technique, mais c'est qu'ils sont coriace les deux bougres. Ils arrivent encore à tenir debout après ça. Ils peuvent encore combattre ? Kuroba ne pensait qu'il pouvait en arrivé jusque la, mais il pouvait quand même fuir. Kuroba ne leur laissera pas le temps. Les malfrats déjà bien blessés, il manque un rien pour en terminé avec eux. Kuroba les regarde attentivement lorsqu'il commence à tourné pour prendre la fuite. Il leurs jette un kunai chacun. Ces attaques vont anormalement rapidement pour les empêché de prévoir quoi que ce soit. Il vise directement la nuque pour qu'il ne puisse vraiment plus être apte à bougé. Ni même respiré. Ils sont bel et bien mort.

"Bon continuons notre route. Nous sommes bientôt arrivé. Ne perdons plus de temps ici. J'ai une soudaine envie de mangé. Pressé d'arrivé pour dégusté."

Alors que les deux attaquants se remettaient avec difficulté de l’attaque du Bannin, le Kadoria avait décidé de ne pas les laisser récupérer. Deux Kunaïs lancés avec force et précision furent suffisants pour finir le combat, laissant les deux personnes étendues sur le sol, dans l’incapacité de bouger ou de respirer. Ils moururent au bout de quelques secondes d’étouffement silencieux, sûrement dans une souffrance atroce.

- Je dois dire que ça m’a donné faim aussi ! Nous pouvons repartir.

Kisen partit alors chercher le joaillier qui s’était caché derrière le convoi. Il semblait traumatisé par l’incident, le Bannin nota alors qu’il s’agissait de la première fois où il passait autant de temps sans se plaindre. Il n’eut même pas besoin de lui adresser la parole pour qu’il retourne à sa position habituelle. Ce fut donc sans aucune plainte de sa part que le convoi repartit. Kisen était ravi que le client ait compris la leçon. La mission risquait fortement d’être plus simple, mais cela ne l’empêchait de rester totalement concentré sur la surveillance de la route. Il avait consommé pas mal de chakra pour sa technique et il ne pouvais pas l’ignorer.

La véritable délivrance pour Kisen fut lorsqu’il aperçut à l’horizon un petit village. Il n’était jamais venu par ici mais la position du village ne laissait aucun doute, il s’agissait bien de leur destination. Il le montra alors en levant le bras. Ce fut la première que le client sembla être content de partir en vacances. Le rythme s’accéléra d’un coup, les deux shinobis ne trainaient qu’à cause de leur client, quand celui-ci vit enfin la fin arrivait, il fut tout à coup pris d’une envie d’avancer plus rapidement. Cela ne dérangeait pas le Bannin, il était lui aussi pressé d’arriver.

Il restait attentif et alors qu’ils approchaient de plus en plus du village, il aperçut que les portes de l’enceinte du village étaient fermées. Comme il ne s’agissait pas d’un village shinobi, il était déjà étonnant qu’il dispose d’une enceinte, alors si les portes étaient fermées, il devait y avoir un problème. Trois gardes armés semblaient garder les portes.

Les deux mercenaires sont morts sur le coup. Kuroba était sur la même longueur d'onde que Kisen apparemment. Lui aussi avait assez faim. Il savait qu'ils étaient pas très loin du village. La destination était à vu d'oeil bien qu'elle comptait encore quelques heures de trajet vu la lenteur du joallier qui stressait. Il fait mon son malin depuis l'attaques des deux malfrat. Heureusement pour Kuroba et Kisen. La fin du trajet était très simple et sans encombre. Enfin, jusqu'a ce qu'ils arrivent. Mais une fois sur place, ils se rendent compte que c'est pas si simple que ça. Il y a quelque petit problème. Déjà, pour commencé. Le premier problème c'est qu'ils arrivent près d'un village qui a une enceinte assez protégé. Choses peu habituel. Voir complètement inhabituel. Le deuxième point qui fait que le plan begaye. C'est le fait que la cloture de cette cité est fermée. Ce qui est aussi inhabituel en pleine après midi. Il y a beaucoup de chose qui sortent de la routine dans cette mission. Déjà, que le vieux agile n'était pas un cadeau, mais la... Et le dernier points qui clochait pour Kuroba. C'était le fait que la porte soit fermée, mais qu'il n'y avait personne pour la surveillé apparemment et ça, c'est vraiment vraiment bizarre et Kuroba ne se gène pas pour le faire remarqué.

"Bon, maintenant, vous allez nous dire qu'est-ce qui cloche avec cette cité."

"Je ne vois pas de quoi vous parler."

Dit-il en se tournant vers le joallier. Celui-ci semblait stressé, mais on pouvait voir qu'il cachait quelque chose. Le kumojin va lui faire comprendre que c'est dans son intéret de lui dire ce qu'il veut entendre.

"Très bien. Vous voulez jouer à ce petit jeu la ? Et bien ça ne me dérange pas plus que ça. Notre mission était de vous escortez jusqu'ici. Maintenant, nous n'avons plus rien à faire la. Bonne continuation pour la suite et bonne chance. On vous laisse. A plus."

Puis Kuroba se retourne pour partir.

Le trio arrivait au village de destination lorsque Kuroba s’arrêta. Il semblait vouloir des explications quant à la situation étrange qui se déroulait. Le Bannin ne comprenait pas vraiment pourquoi il faisait cela, après tout leur mission était de l’escorter au village pas de comprendre ce qu’il se passait. Son équipier annonça alors au client qu’il s’en allait car il ne voulait pas continuer plus loin. Kisen se demanda alors s’il était entrain de bluffer ou pas. Cela n’eut pas beaucoup d’importance puisque le joaillier sembla tout d’un coup pris d’une envie de communiquer.

- Attendez ! Je m’excuse pour tout ça, à vrai dire, je n’ai pas été très honnête envers vous. Je savais très bien que nous pourrions pas entrer dans le village facilement. A vrai dire, je n'ai pas vraiment le droit d'entrer dans le village, mais je me suis dis que si je demandais à des shinobis de m'aider, cela ne poserait pas de problème.

Kisen écoutait les paroles du client avec attention, il n'appréciait pas la tournure des évènements.

- Vous êtes complètement stupide en fait, vous nous avez fait faire tout ce voyage pour qu'on vous aide à entrer clandestinement dans un village ?

Le joaillier semblait tout d’un coup pris d’une grande honte.

- En fait, vous allez trouver cela stupide mais je me suis dis que c'était un bon plan.

Kisen n’en croyait pas ses oreilles, il perdit alors patience et gifla le client suffisamment fort pour qu’il trébuche et tombe sur le sol.

- Effectivement, je trouve cela stupide. Maintenant nous allons partir, faites ce que vous voulez, cela ne nous regarde plus, nous ne pouvons pas enfreindre la loi de ce pays pour une mission.

Il se tourna alors vers le Kadoria qui n’était finalement pas encore parti.

- Bon, apparement la mission est terminée, on rentre ?

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Laissé seul dans ce village hostile, ce village qui l’attendait, mais le rejetait, Kaizô ne pouvait rien faire sinon demeurer impuissant face à son sort. Il ne pouvait plus que trouver foi dans une dernière négociation. Il se dirigea vers les gardes, leur demandant poliment :

« Bonjour, je souhaiterais parler à Sorai, s’il vous plaît.
- Madame la chef vous interdit de rentrer dans le village. C’est clair ?
- Demandez-lui juste de venir en haut des murs, j’aimerais lui parler. »

Devant le mutisme du soldat, le marchand ne fit que répéter encore et encore sa demande, la poussant à la supplication, dans la détresse qui l’avait fait venir dans ce lieu perdu. Il ne voulait rien d’autre que rentrer en ces lieux, rien d’autre qui pourrait lui procurer le bonheur. Il ne sentait plus rien qu’une immense envie de se lancer par-delà ce bois pour rechercher ce qui l’avait conduit ici.

La sentinelle finit par céder, allant demander audience à la dirigeante, qui, quelques minutes plus tard, montrait un visage méprisant et hautain par-delà le mur.

« Alors tu es là. Je t’avais dit que je ne voulais plus te voir. Qu’elle ne voulait plus te voir. Qu’est-ce que tu espères encore.
- J’espère qu’elle vienne me le dire elle-même. »

Le marchand montrait un aplomb résolu, laissant deviner une conviction sans faille d’un sentiment fort.

« A quoi ça te servirait, si elle venait te le dire clairement, à part te faire encore plus de mal. Tu es déjà venu pour rien.
- Si tu penses aussi fort qu’elle ne veut pas me voir, dis-lui de venir le prouver. Si elle me dit de m’en aller, tu ne me verras plus. Plus jamais. »

L’offre parut alléchante, aussi la dénommée Sorai fit mander la jeune femme en question, ou du moins en donna-t-elle l’ordre. Elle s’éclipsa également, laissant encore seul, si l’on peut dire, le pauvre commerçant.

Elle revint quelques minutes après cela, un sourire aux lèvres.

« Elle ne veut plus te voir, mais elle ne viendra pas le dire elle-même. Maintenant, tu peux quitter les lieux, si tu ne veux pas que mes gardes ne t’y obligent par la force.
- Elle devait me le dire elle-même, tu…
- Assez ! Pars, ou bien je te fais abattre. »

S’arrêta là la discussion. La femme tourna les talons et s’en alla sans autre forme de procès, alors que le pauvre homme, abattu, s’éloigna, établissant le camp non-loin une fois la nuit tombée. Et c’est par le temps du feu et des flammes que se suivit la nuit, alors que cette cargaison si spéciale partit elle aussi, mais par fumée, réduisant rempart et quelques maisons à l’état de gravier.

On vit, cette nuit-là, l’ombre d’un homme, qui ne tenait pas plus qu’une seule ombre dans les bras : celle de sa fille, dont il n’avait pas encore abandonné l’espoir d’affection. Nul ne peut savoir si la mère disait vrai, ou si, dans sa rage envers son ancien époux, elle le tenait éloigné de ce qu’il avait encore de plus cher. Mais morale se fait, car nul ne rachète avec le feu ce que sa flamme a engendré, et que le travail a maudit.

Car l’effort appelle l’effort, l’amour appelle l’amour, mais sans amour, le partage n’est rien, et tout tourne à l’aigre. Dans une séparation brutale, on prend science de l’importance de ce qui nous était alors caché, et c’est à ses dépens qu’on les voit regrettés.

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