Ma présence était fortement requise à l'hôpital de Suna pour prêter mains fortes ces derniers temps. Les consultations se succédaient. Au moins il ne s'agissait pas de grosses interventions mais surtout des bilans pour constater de l'amélioration de l'état de santé des patients ou bien l'inverse... Celui qui se trouvait face à moi par exemple, était devenu borgne suite à l'assaut de Rei duquel il avait reçu des gravas. L’œil n'avait pas pu être sauvé mais des soins avaient été pratiqués pour qu'il puisse vivre malgré ce nouveau handicap. Aujourd'hui tout semblait aller bien : il n'y avait pas d'infection apparente ni sous cutanée et le bandage ne saignait plus ce qui montrait une bonne coagulation de son hémoglobine et une bonne cicatrisation des tissus altérés dont les nécrosés avaient été retiré.

Finalement, après lui avoir changé ses pansements et lui avoir prescrit des herbes médicinales qui sauraient calmer ses douleurs, je le congédiais pour m'entretenir avec le patient suivant.

« Zenzaburô Ema »

M'écriais-je devant l'assemblée. Personne ne semblait se lever suite à quoi je réitérais ma demande pour finalement voir une jeune fille se lever en toute hâte avec un livre en main, s'excusant de sa rêverie. Je ne répliquais pas, l'invitant simplement à entrer pour s’asseoir face à mon bureau.

« Que puis-je faire pour vous Mademoiselle Zenzaburô ? »

Je ne connaissais pas cette patiente mais nulle doute que cette jeune recrue était une shinobi : je pouvais presque percevoir son chakra mêler à son sang pulser à travers ses veines. Je m'installais face à elle pour l'aviser de mes yeux rubis, cherchant d'ores et déjà à déceler le problème qui était à l'origine de sa visite.

Finalement, je me redressais et m'approchais d'elle en même temps qu'elle me fournissait des explications, apposant mes mains baignées d'un halo verdâtre chaleureux sur le haut de son torse pour détecter le mal qui la rongeait. Je me concentrais un instant, réajustant ma blouse blanche ouverte avant d'affirmer :

« Avez-vous été mise en contact avec du poison dernièrement ? »

Je percevais en effet non pas quelques traces mais des preuves de sa présence dans son corps. Elle ne semblait pas en souffrir mais certains de ses tissus avaient été quelque peu endommagés par la toxine.

« Comment vous sentez vous ? Etes vous fiévreuse de temps à autre ? Avez vous des maux de têtes assez récurrents ? »

Ces interrogations me permettraient d'établir un premier diagnostique. Si je demeurais implacable et inflexible dans ma manière d'être tout en demeurant quelque peu froide, il y avait nul doute que je n'en étais pas moins consciencieuse sur le diagnostique de son état de santé.

Ema fut un peu déroutée, intriguée. Le médecin qui venait de l'emmener paraissait froide, mais ce n'était sans doute que de l'habitude. Elle paraissait... très douée et réellement belle. Tout en suivant la femme et en s'asseyant, Ema ne pouvait écarter son regard de la silhouette féminine devant elle. Elle était imposante et sûre d'elle. Le genre de confiance en soi qui ne trompe pas, Ema avait devant elle une Kunoichi très puissante

« Que puis-je faire pour vous Mademoiselle Zenzaburô ? »

Ema sortit de son extase grâce au son de la voix de la femme. En voyant les yeux de son interlocutrice, Ema revoyait les yeux d'Ogami. De couleurs différentes, certes, mais d'une intensité jamais égalée. Peut-être ceux de Kibō? Sans plus attendre la jeune femme commença à osculter le jeune Kunoichi encore assise et silencieuse.

" Je suis venue pour une visite médicale pour vérifier la toxicité de mon sang, il me semble. " dit-elle en montrant un papier justificatif.

« Avez-vous été mise en contact avec du poison dernièrement ? Comment vous sentez vous ? Etes vous fiévreuse de temps à autre ? Avez vous des maux de têtes assez récurrents ? »

Ema fut surprise d'entendre ces paroles. Avait-elle deviné? Comment les médecins pouvaient-ils percevoir ce genre de choses en une seule approche, sans se tromper. Elle devait vraiment être très puissante...

" J'ai été empoisonnée durant une mission. Heureusement que mon équipier, Ogami, a pu m'amener rapidement à l'hôpital. Sinon je ne serais plus là... " marmonna-t-elle à la fin.

"C'était il y a un mois de cela, environ." fit-elle, plus fort.

Ema marqua une pause, soucieuse.

" Je pensais que c'était déjà résolu pourtant. Je... Je suis en bonne santé... Je pense. Je n'ai pas eu de fièvre... Je me sentais un peu fatiguée après certains entraînements avec Ogami, mais ça devait vraiment être parce que... j'essayais de donner mon maximum... je crois... " balbutia-t-elle.

Ema commençait à jouer avec ses mains, signe flagrant d'une montée de stress de sa part. Il était évident que la jeune fille ne s'attendait pas du tout à de telles paroles. Elle pensait sincèrement qu'elle n'avait plus aucun résidus dans ces veines. Finalement, la visite médicale n'était peut-être pas si inutile dans certains cas...

Elle était venue pour une simple visite médicale de routine pour faire contrôler son sang et attester que tout allait bien or cela ne semblait pas être le cas. Je ne l'avais ausculté que trop brièvement pour en tirer des conclusion mais bien que le poison ne semblait plus exister dans son organisme, ce dernier avait créer des lésions sans doute irréversible dans son organisme : encore fallait-il mesurer à quel point.

Je l'écoutais donc attentivement répondre à mes questions. Elle avait bel et bien été empoisonnée il y a de cela un mois : Ogami l'avait emmené à l'hôpital. Ainsi donc ils se connaissaient tout deux. Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire lorsqu'elle avançait que sans son intervention elle ne serait probablement plus là.

« En effet... Mais Ogami est bienveillant, son geste ne m'étonne pas de lui. »

A vrai dire c'était faux. Ogami avait comme moi connu des difficultés à établir des relations sociales et si sa gentillesse dépassait notre propre relation fraternelle c'était sans aucun doute qu'il avait fait encore plus de progrès que je ne l'avais cru sur ce point.

Elle n'était guère rassurée par mon interrogatoire, jugeant que tout allait bien pour elle semblait-il exceptée un grande fatigue due, à son avis, à ses entraînements intensifs.

« Il est vrai qu'il ne fait pas semblant lorsqu'il s'entraîne. Pourtant, je t'assure qu'il retient ses coups lorsqu'il affronte quelqu'un qu'il connaît et estime. »

Je le savais parce que je le lui avais reproché. J'avais voulu qu'il s'entraîne sérieusement face à moins et qu'il ne retienne pas ses coups, pourtant il n'en avait fait qu'à sa tête, abrégeant notre affrontement. J'avais, à travers ce dernier, voulu surtout lui faire part des capacités de mon clan et des utilisateurs de ninjutsu pour qu'il soit ne mesure d'anticiper et savoir comment agir face à un Ketsueki ou un pro des attaques à distance.

« Ecoutez. Voilà comment on va procéder. Je vais récolter une goutte de votre sang et l'analyser. Je serais ainsi en mesure d'affirmer ou non la présence restante de poison dans votre organisme et j'agirais en conséquence. »

Je l'observais dans les yeux tout en prononçant le programme : je ne voulais pas qu'elle soit surprise ou apeurée par mes méthodes. Ceux qui ne connaissaient pas les Ketsueki avait en général une réticence voir une aversion pour nos façons de procéder. Puisque le but n'était pas de l'effrayer, je n'utilisais pas mes crocs pour prélever une goutte de son fluide écarlate mais bel et bien un kunai que je plantais au bout de l'un de ses doigts. Une mince goutelette vermeille y fit son apparition et je portais celle-ci à ma bouche, apposant son doigt sur ma bouche que je relâchais aussitôt une fois cela fait. Je fermais dès lors les yeux et récupérais le filament carmin en m'humectant les lèvres pour en déceler la saveur. Le sang d'Ema avait une saveur assez fruité et respirait l'innocence tandis que venait s'y greffer l'arôme ferreux que tout le monde était en mesure de sentir lorsqu'il goûtait du sang. J'ouvrais alors les yeux, affichant un fin sourire satisfait tout en l'observant :

« Votre sang ne présente plus aucune trace de poison : je peux l'affirmer. Cependant, les lésions que j'ai pu percevoir sur vos tissus internes ne me paraissent pas anodins et je vais rectifier cela. »

Aussitôt avais-je dis cela que j'apposais de nouveau mes mains sur la demoiselle pour l'envelopper d'une aura chaleureuse et verdoyante qui apaisait ses maux. Elle ne sentait peut-être pas la différence mais moi je la percevais à travers elle, concentrant mon chakra pour reconstruire les tissus détruits par le passage du poison.
La jeune fille ne pouvait décemment pas savoir que par cette simple goutte que j'avais ingéré je serais en mesure de lui causer bien du tord... Mais je ne comptais pas le faire : je n'utilisais pas mon pouvoir sur mes alliés.

« En effet... Mais Ogami est bienveillant, son geste ne m'étonne pas de lui. »

Le docteur connaissait Ogami? Cela paraissaît logique... Ema n'était pas la seule à faire des visites médicales.

« Il est vrai qu'il ne fait pas semblant lorsqu'il s'entraîne. Pourtant, je t'assure qu'il retient ses coups lorsqu'il affronte quelqu'un qu'il connaît et estime. »

Pourtant cette phrase ne coïncidait plus. La Kunoichi qu'elle avait en face d'elle connaissait Ogami, ou du moins, ils avaient déjà combattu ensemble.

« Ecoutez. Voilà comment on va procéder. Je vais récolter une goutte de votre sang et l'analyser. Je serais ainsi en mesure d'affirmer ou non la présence restante de poison dans votre organisme et j'agirais en conséquence. »

Ema, toujours un peu stressée, tourna au blanc quand elle vit le médecin goûter le sang. Elle n'avait aucune idée que la femme qu'elle avait en face d'elle était une Ketsueki. Déjà, si il rstait du poison dans son sang, ne serait-elle pas, elle aussi, contaminée ensuite? Et puis... Elle venait de boire son sang... C'était... bizarre. Ema se sentait encore moins bien qu'avant, encore un peu, et elle tombait dans les pommes. Cependant, Ema, de son éducation, avait appris à respecter toute chose. Ainsi, elle resta maîtresse de son corps, même si son sentiment se lisait sur son visage. Puis le verdict tomba :

« Votre sang ne présente plus aucune trace de poison : je peux l'affirmer. Cependant, les lésions que j'ai pu percevoir sur vos tissus internes ne me paraissent pas anodins et je vais rectifier cela. »

Des lésions... ?

Ema ne comprenait pas. Pourquoi était-elle restée dans ce fichu hôpital pendant des jours dans ce cas. Elle n'était pas énervée, mais plutôt ne saisissait pas ce que, du coup, les médecins avaient fait durant son séjour. Pris d'un élan de courage ou d'idiotie, Ema lança :

Pourquoi les médecins ne s'en sont pas occupés auparavant, de mes lésions? Et hum... Si j'avais encore eu du poison dans le sang, n'auriez-vous pas été atteinte du poison également?

La demoiselle semblait paniquée à l'idée de ces « lésions » dont je lui parlais et je ne pouvais m'empêcher d'étirer un sourire devant sa tête ahurie et ébahie.

« Il s'agit de lésions internes qui ne sont pas très importantes et à côté desquelles nous avons vite fait de passer à côté. Ma maîtrise du sang combiné à mes connaissances en médecine m'ont permis de détecter aussitôt que certaines de vos veines et artères avaient été abîmées. En soit ce n'était rien d'important mais cela aurait pu, à terme, vous posez quelques soucis comme des essoufflements ou dans un cas plus grave : des hémorragies internes. »

Elle s'était étonnée que les médecins qu'elle avait vu précédemment n'avaient pas eu connaissance de ces problèmes.

« Vous savez il y a deux types de médecins : les civils et les shinobis. Les premiers constituent la majeur partie de l'effectif de l'hôpital de Suna alors que les seconds sont souvent envoyés en mission et travaillent ici de façon bénévole pour apporter leur aide : comme c'est mon cas. Les civils sont très doués dans leur domaine et on plus de connaissances techniques que les shinobis mais, sans chakra, ils ne parviennent pas à faire des examens si approfondis que nous le pouvons. »

Voilà que j'étais en train de lui expliquer le fonctionnement de l'établissement... S'il était vrai que je travaillais ici bénévolement après mon propre travail au sein du Kakumeigun, ce n'était pas tant pour aider mais bien pour parfaire mes connaissances et maîtriser ma soif de sang en étant en contact régulier avec ce dernier : j'avais d'ailleurs fait beaucoup de progrès sur ce point. Je devais être le shinobi médecin le plus égoïste de la planète : mais je m'en contrefichais pas mal. Tant que le travail était fait, ce n'était pas mes patients qui s'en plaindraient.

Un nouveau sourire s'étira sur mes lèvres suite à ses dernières paroles :

« Vous vous souciez de mon état maintenant ? Si poison il y aurait eu... Je suis une Ketsueki. Je ne risque pas de mourir à cause d'une quelconque substance traversant mon sang puisque je peux la bloquer et même la retirer si je le souhaite et ma médecine me confère la possibilité d'agir comme un anti poison. Cela serait assez hilarant que je m'avoues vaincu face à une toxine au vue des prédispositions dont dispose mon organisme... »

Finalement, je me rasseyais derrière mon bureau face à elle et concluais :

« Voilà mademoiselle Zenzaburô. Pour moi, tout le reste semble normal et vous êtes désormais débarrassée de ces lésions qui vous tourmentent tant ! »

Je remplissais une déclaration attestant de son bon état de santé et les soins pratiqués pour qu'elle le remette aux instances shinobis qui pourraient de nouveau l'envoyer en mission.

Ema écoutait attentivement son médecin. Ces informations étaient tellement intéressantes. Et oui, elle se souciait de l'état de santé des gens qu'elle fréquentait. Ema était une personne très attentive et attentionnée. Elle s'en aurait voulu si la femme devant elle eut été empoisonné à cause d'elle. Mais c'était une Ketsueki... La jeune Kunoichi avait déjà entendant ce nom de famille quelque part... Cela avait à voir avec le sang... Mais... Il y avait autre chose. Ema ne pouvait mettre le doit dessus...

« Voilà mademoiselle Zenzaburô. Pour moi, tout le reste semble normal et vous êtes désormais débarrassée de ces lésions qui vous tourmentent tant ! »

Elle fit un signe de tête, contente d'être guérie, mais elle n'était pas très concentrée. En effet, elle réfléchissait toujours sur ce nom : Kestueki.

*Kestueki... Kestueki... Ketsu... Oh!*

Ema se souvenait. Ogami lui avait parlé de Yami Ketsueki, il y a un mois de cela, lorsqu'il l'avait cherché à sa sortie d'hôpital. La jeune Kunoichi avait demandé à son ami de parler de lui, afin de mieux le connaître et le comprendre. Et, dans sa narration, il avait mentionné Yami. Pourtant, depuis le temps, Ema n'avait jamais rencontré cette personne. Elle désirait vraiment connaître cette femme qui avait été un tel soutien pou Ogami, qu'elle n'osa pas attendre plus longtemps. Elle avait enfin une Ketsueki devant elle, ainsi elle demanda avec fougue.

Ogami m'a parlé d'une Yami Kestueki, c'est de votre famille? Il tient vraiment à cette personne, et je me demandais si vous la connaissiez étant donné que vous être une Ketsueki. Désolée, si cela est trop indiscret... Je.. Je tiens beaucoup à Ogami à vrai dire, et je voulais voir la personne qui a su prendre soin de lui. Et peut-être la remercier si cela n'est pas trop bizarre. finit-elle en riant. Je n'ai jamais l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes avec les missions et les entraînements, du coup, j'en profite. dit-elle penaude tout en justifiant sa question.

Cela devait paraître bizarre. Ema avait balancé son texte d'une seule traite comme si sa vie en dépendait. Elle était tellement excitée de rencontrer enfin une Kestueki qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'enthousiasmer comme une enfant.

J'en avais terminé pour ma part mais je remarquais alors que la demoiselle semblait éprouver de nombreuses interrogations. J'attendais donc de savoir ce qu'elle voulait ajouter avant de la laisser partir. Finalement, je m'attendais peut-être à toute question sauf à ça... J'avais déjà compris qu'elle était une amie d'Ogami, c'était d'ailleurs pour cela que j'en avais parlé plus tôt mais visiblement elle n'avait pas compris que je le connaissais aussi malgré mes propos et ne le réalisait que maintenant.

Je ne pouvais m'empêcher d'afficher un sourire devant ses paroles. Elle n'avait pas vraiment compris que j'étais la dite Yami finalement. Elle voulait me remercier pour « avoir pris soin de lui » comme si ce n'était plus d'actualité. Pensait-elle que maintenant qu'elle le connaissait j'allais lui laissé à elle ce rôle ? Elle se trompait lourdement s'il en était ainsi.

« En effet je la connais plutôt bien... puisqu'il s'agit de moi. Yami Ketsueki, enchantée. »

Me contentais-je de lui répondre avant d'ajouter.

« Je n'ai pas besoin que l'on me remercie de prendre soin de celui que je considère comme mon petit frère. Je continuerais à le faire tout au long de ma vie. »

Elle ne pouvait pas savoir tout ce qui nous liait. Toutes les épreuves que nous avions surmontés ensemble, les difficultés que nous avions éprouvés à nous faire comprendre ses autres, n'étant pas doués pour les relations sociales, alors même que tout était facile entre nous : nous n'avions pas besoin de nous forcer. Elle ne savait pas non plus tous les instants de complicité que nous avions eu : les soirées passées à jouer du piano en duo et les cadeaux mutuels que nous nous étions offerts. Non, elle était bien loin de connaître le fondement de notre relation et je n'avais pas envie de le partager avec elle.

Je l'avisais désormais avec un regard un peu plus dur et un peu plus froid qui en disait long : si tu lui nuis d'une quelconque façon, tu auras affaire à moi. Nul doute que le message devait être clair. Il était l'une des personnes les plus chères à mon cœur et Dieu seul savait qu'on pouvait les compter sur les doigts d'une main. Toutefois, elle ne risquait rien si elle ne lui causait pas de tords. J'étais sûre que, de part son attachement pour Ogami ou bien l'évolution de sa carrière shinobi, nous serions amenées à nous revoir.

Ema fut enchantée de la réponse, elle avait enfin rencontré Ketsueki Yami. Elle voulut lui dire à quel point elle était heureuse de la rencontrer et à quel point elle était admiratrice de cette personne, mais elle fut coupée dans son élan. En effet, malgré les dires de Yami, celle-ci avait changé. En effet, cette dernière semblait froide et très dure. La jeune Kunoichi ne comprenait pas. Avait-elle dit quelque chose de travers? Ou bien avait-elle insulté le médecin d'un quelconque manière? Le regard de la jeune femme avait changé, et Ema l'avait remarqué. La Kunoichi prit peur.

Pardon si je vais ai offensé d'une quelconque manière. dit-elle, se levant de sa chaise et se baissant avec tout le respect qu'elle pouvait.

Ce n'était pas mon intention, Kestsueki Sama. Je suis réellement contente qu'un personne ait pu se rapprocher d'Ogami.

Et elle était sincère. Ema n'avait pas eu l'occasion d'avoir de frère ou de sœur, ni même d'amis proches. Elle était seule avec sa mère, puis seule quand sa mère est décédée. Tout recommençait à nouveau et se faire des amis était difficile de nos jours. Alors, lorsqu'Ogami lui avait raconté son histoire, tous les problèmes qu'il a eu, elle fut reconnaissante en entendant qu'une Ketsueki Yami avait été là pour lui.
Ema était humble devant Yami, jamais elle n'aurait pensé quoi que ce soit de mal. En aucun cas, la jeune Kunoichi désirait faire du mal à Ogami ni à Yami. Elle respectait trop bien ces deux personnes.

Je vous demande pardon. finit-elle, toujours abaissée.

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