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Le clope au bec j'étais en train de faire les dernières vérifications de l'attelage que je devais conduire jusqu'au pays du Riz. Le début de la mission était assez simple, il me fallait simplement m'occuper de tous ces chariots en m'assurant que rien ne devait leur arriver, en effet de grande quantités de provisions et de médicaments s'y trouvaient et je devais protéger la cargaison du mieux possible. Je n'avais pas vraiment peur de ce qui pouvait se passer jusqu'à Ta no Kuni mais c'est en entrant dans le pays que j'aurais le plus à craindre pour mes hommes et la cargaison. C'est pourquoi une équipe spéciale de Kiri avait été dépêchée et devait nous retrouver à la frontière du pays. Je ne connaissais pas du tout les personnes qui composaient l'équipe Kirijin étant donné que leur identité ne m'avait pas été fournie dans l'ordre de mission, et j'espérais ne pas avoir de difficultés avec eux. Je crachais une bouffée de fumée puis donnais les dernières instructions au chef de la caravane, nous devions aller vite et ne pas attirer l'attention sur notre convois. Celui-ci était composé de 5 gros chariot, trois de nourriture et deux de médicaments. Je prenais place sur le premier véhicule avec le conducteur qui alimenterait surement la conversation pendant les trois jours de voyage que nous avions à faire avant d'arriver au point de rendez-vous avec les Kirijins.

Le voyage se passa sans danger mais fut très laborieux. La neige commençait à recouvrir les chemins et nous dûmes faire plus de pauses que prévus pour nous réchauffer et nous reposer. C'était en fait surtout pour le bien des bêtes et pour ne pas qu'elle nous lâche, et généralement je profitais de ces courtes pauses pour inspecter les environs et voir si personne ne s'intéressait à notre convois. Nous n’eûmes même pas à déplorer quelconques attaques de bandits ni de déserteurs ce qui me permis de rester calme et de me reposer tout en pensant à ce qui allait surement m'attendre en entrant dans le pays en proie à la guerre. J'avais bien sur profité du trajet pour vérifier mon paquetage et voir si rien ne manquait, il me fallait être sur d'être en possession de tous mes moyens pour pouvoir être efficace. Une multitude de feuilles de papier était donc caché ça et là dans des poches de ma tenue peut conventionnelle. J'avais en effet révisé un peu mes vêtements depuis que la température avait baissé et je ne portais plus ma traditionnelle chemise ample et blanche comme à l’accoutumée. Tout en continuant de m'inspecter je m'allumait une nouvelle cigarette puis tout en la fumant je terminais mon inventaire, j'étais donc heureux d'avoir avec moi mes trois jeux de cartes. deux normaux, et un composé de cartes explosives.

La fin de notre voyage arriva bien vite et nous arrivâmes les premiers au lieu de rendez-vous. Le convois s'était automatiquement mit en position défensive formant ainsi un cercle presque parfait, et un feu de quand brillait en son centre. Je me trouvais quant à moi à l'extérieur du cercle à guetter les Kirijins qui devaient arriver sous peu. Bientôt une toute petite troupe fit son apparition, de loin je pouvais très bien voir que chacun des membres de l'unité qui arrivait était un guerrier corrompu au combat. De vraies brutes, c'est ce que je pensais en tout les cas. C'est lorsque le groupe de Kiri approcha plus près qu'un sourire s'étira sur mes lèvres, je reconnaissais l'homme qui était à leur tête. C'était un redoutable shinobi que j'avais affronté en combat amicale plusieurs mois plus tôt, il était alors plus fort que moi et j'avais le sentiment qu'il avait de loin gardé son avance. J'enlevais mon chapeau pour me faire reconnaître et partais à la rencontre du Kirijin, nous n'étions pas vraiment des amis, mais j'étais heureux de voir une tête connue dans cette expédition. La clope à la bouche je prenais la parole alors que je serrais la main au Shinichi.

"Quelle joie de voir une tête connue ! Je suis heureux de te voir participer à cette mission Shinichi ! J'imagine que vous allez vous occuper de l'escorte du convois, sache tout de même que je serai là aussi au cas ou. Nous reprendrons la route quand votre groupe sera prêt à repartir !"

J'étais sincère et j'avais hâte de reprendre la route tout en ayant en tête que ce ne serait pas si facile que ça.

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Mon chapeau trônait à nouveau sur ma tête occultant ainsi en partie le vent glacé qui fouettait mon visage. Je quittais Shinichi pour inspecter les hommes qui avaient été mis à ma disposition, j'étais le seul shinobi de Kumo pour représenter la force du village alors que Kiri avait carrément envoyé une unité d'élite. Je me sentais alors tout petit, voir peut être honteux, mais ce sentiment passa rapidement et je me disais que c'était sans doute l'occasion de faire mes preuves et de prouver aux Kirijins que Kumo pouvait envoyer des personnes de valeur. Encore fallait-il prouver que je faisais partie de cette catégorie. Rien qu'à cette pensée un sourire traversa mon village, la mission allait être difficile et pourtant j'éprouvais une certaine excitation à l'accomplir. Je terminais à peine mon inspection que mon ancien adversaire était venu me voir pour me signaler que c'était bon, nous pouvions partir. Il donna donc le pas et le convois se mit en marche. Je repensais alors à notre affrontement, le Kitase m'avait à l'époque battu de justesse car j'avais pu user de ruses par mes quelques techniques peu puissantes, et plus j'y pensais plus j'avais du mal à imaginer une nouvelle joute entre nous. Il semblait avoir tant évoluer, pourtant moi aussi, mais surement pas suffisamment. Finalement, je considérais Shinichi comme un véritable rival, l'homme à battre si un jour je voulais prétendre à l'élite. Mais le moment n'était pas du tout opportun mais je gardais dans un coin de mon esprit cette idée, affronter à nouveau ce ninja de Kiri.

Au bout d'une heure de route sous la neige je décidais de rejoindre le sabreur pour l'aborder amicalement. Je sortais une cigarette de ma poche sans lui proposer sachant qu'il en avait horreur, si ma mémoire est bonne c'est d'ailleurs en partie à cause de cela que nous nous étions battu. J'aurais pu en rire rien qu'en y pensant. Je l'allumais donc puis prenais soin de souffler la fumée à l'opposer de mon acolyte. Entre deux bouffée je décidais de prendre la parole, toujours d'un ton amical.

"L'élite hein ... Il semble que tu as fais un bon bout de chemin depuis que nous nous sommes vu. Si je me souviens bien tu étais chunin à l'époque. J'ai dans l'idée que je dois encore beaucoup évoluer pour ne serait-ce qu'atteindre ton niveau..."

Je laissais cette réflexion en suspens en attendant de voir ce qu'il allait bien répondre. Suite à cela nous continuâmes notre chemin pendant une heure encore. Je demeurais aux côtés du ninja de Kiri, pourtant peu de paroles s'échangeaient comme si le froid mordant de l'air nous l'empêchait. Le chemin que nous empruntions était un peu vallonné mais l'épaisse couche de neige nous faisait avancer lentement ce qui commençait à ruiner petit à petit le moral des hommes. De plus malgré le jour, les nuages sombres et les hauts pins qui entouraient la route assombrissaient notre chemin ce qui bien sur encourageait l'inconfort global de la troupe. Je me tournais vers le Kitase pour lui faire part de mes observations.

"Mieux vaut faire des escales plus souvent qu'à l'habitude, je pense que la plupart des hommes auront bientôt besoin de se reposer. Et puis... J'aime pas trop tous ces arbres là, je préfère les montagne."

Bateau. En tout cas prouvait que je venais bien de Kumo. Une envie de parler me prit ensuite.

"Alors, qu'elles nouvelles de Kiri ? Je n'ai guère eu le temps de m'informer de la situation mondiale, et encore moins pays par pays."

Malheureusement le gradé de Kiri n'eut pas le temps de me répondre car un arbre tomba en plein sur notre chemin bloquant ainsi notre avancé. Ce qui me préoccupais devint alors une évidence ! Nous étions pris dans une embuscade ! Des flèches commencèrent à pleuvoir et j'ordonnais à mes hommes de se cacher dans les chariots le temps que Kiri s'occupe de ce merdier. mais je ne comptais quant à moi pas me laisser faire, malgré l'escorte j'étais responsable du convois. Je fonçais donc à toute allure prêt à en découdre mes cartes en main.

L'as de pique siffla dans les airs et alla se planter directement dans le crâne d'un de nos assaillants. Un petit groupe de fantassins s'était dressé en travers de notre route pour protéger la ligne d'archers qui faisait tomber une pluie de projectiles sur le convois. Il fallait donc réagir rapidement, je jetais un oeil aux alentours et constatais avec plaisir que le groupe de Kirijins semblait vouloir s'occuper des archers. Je décidais donc de ne pas entraver leurs mouvements et de me concentrer exclusivement sur les fantassins qui, si je les laissait faire, allaient prendre à revers notre groupe et attaquer directement les chariots remplis de denrées et de médicaments. Je fonçais donc vers le petit groupe qui s'était détaché des autres pour nous contourner, ils étaient une bonne dizaine, une petite unité donc comparé au groupe total qui nous avait assaillit. Leurs mouvements étaient approximatifs et lents, je ne mis donc que très peu de temps pour les rejoindre et planter une de mes cartes dans la gorge d'un des bandits ce qui réduisit le groupe de mes ennemis au nombre de 9. Je m'approchais lentement maintenant qu'ils m'avaient repérés, ils semblaient troublés de voir une telle résistance ce qui insinua le doute dans leur petite caboche. Je tenais mon paquet de cartes dans ma main gauche et trois dans la main droite prêt à les faire partir sans qu'ils ne puissent rien faire. La situation était assez inhabituelle puisqu'ils me faisaient face au milieu d'arbres enneigés, ils étaient chez eux et en surnombre et pourtant ils avaient peur de moi. Mais je pensais aussi que je n'avais rien à craindre d'eux qui étaient de simple bandits, le rapport de force n'était donc pas du tout équilibré. Cependant un des hommes surement plus hardi que les autres tenta sa chance et fonça vers moi lame à la main dans l'intention surement de me trancher la gorge, plus rapide et plus fort que lui j'évitais son attaque sans difficulté et lui tranchait la jugulaire de l'as de carreau qui se trouvait maintenant dans le creux de ma main droite, tacheté de sang. L'homme essaya de dire quelque chose mais le seul son que j'entendis avant qu'il s'écroule fut une sorte de gargouillis, mélange entre l'essai de parler avec la bave et le sang. La plaque de neige que nous foulions alors s’imprégna rapidement de sang. D'autres bruits attirèrent mon attention et j'entendis les huit derniers se concerter sans pourtant bouger.

"Il est trop nombreux pour nous les gars, on peut rien faire !"
"Tu proposes quoi hein ?! Fuir ? Ce serait pure folie !"
"Mais nous ne pouvons le vaincre."
"Il y a un proverbe que j'ai toujours voulu vérifier, on dit que l'union fait la for..."

Le reste de la discussion me fut impossible à entendre à cause du sifflement du vent dans mes oreilles et du bruit métallique qui résonnait plus loin, surement causé poar le tranchant des épées de Kiri contre la résistance adverse. Je n'eu pas trop le temps de me poser plus de questions car les huit survivants foncèrent tous en même temps vers moi arme à la main. Je comprenais alors la signification de leur dernières paroles, ils avaient décidé de tenter le tout pour le tout. Je rangeais donc mon paquet de cartes dans ma poche et gardais en main seulement l'as de carreau qui m'avait pour l'instant fort bien servit. J'évitais le premier assaut d'un mouvement de côté tout en plongeant la carte tranchante dans le coeur d'une de mes cibles, dans le même temps j'avais effectué une rapide balayette à un autre pour me débarrasser d'un des gars le temps de m'occuper des autres. Le suivant lança une attaque frontale à laquelle je répondais avec une esquive parfaitement maîtrisée pour me retrouver derrière lui et lui briser la nuque d'un poing bien placé. Je tuais rapidement l'homme que j'avais précédemment fait tomber, il n'en restait plus que 5 ! Je constatais avec un déplaisir certain qu'une entaille avait fait son chemin jusqu'à mon bras. Le combat au corps à corps n'était donc vraiment pas ma spécialité, il me fallait donc abréger ce combat. Je sortais mon paquet de cartes pour en décocher 5 tout en évitant les quelques attaques qui m'étaient adressées. Je chargeais dans les objets cartonnés et tranchants mon chakra raïton et les lançaient une après une sur mes cibles. Tous tombèrent, blessés, ou morts. Je prenais conscience alors du carnage que j'avais fais, mais des cris me ramenèrent à la réalité.

J'arrivais rapidement au convois ou je constatais que les assaillants étaient en fuite sous les assauts répétés des Kirijin. J'adressais un salut à Shinichi qui m'avait aperçu revenir des fourrés. Mais était-ce vraiment terminé ? N'y avait il que des bandits ? Ce n'est que lorsque je sentis mon corps décoller du sol que la réponse me parvint. Un ninja venait d'envoyer vers moi une décharge futon qui me fit littéralement envoler pour aller m'écraser durement contre l'arbre voisin. Je relevais la tête puis en crachant un léger filet de sang je plongeais mon regard dans celui qui m'avait attaqué et qui était autre qu'un Nukenin.

J'avais du perdre connaissance car quand je récupérais mes esprits le convois était en marche. Je m’assaillais difficilement tout en constatant qu'une formidable douleur me fit gémir, c'était comme si on m'enfonçait une sorte de pieux dans les côtes. J'étais dans un des chariots à l'abris du vent, je portais rapidement mon regard tout autour de moi, quelques lampes brûlaient et je compris que je me trouvais dans le chariot de tête, celui-ci le plus remplit de provisions. Sentant le vent frais pénétrer l'endroit je vis un des responsables du convois me rejoindre, il n'était pas combattant mais se souciait de ses hommes et de sa mission. De plus j'avais sympathisé avec lui, j'espérais juste ne pas me faire renvoyer dès le début de la mission pour incompétence. Il s’assit juste en face de moi et fit couler le thé, son regard était compatissant. Je formais une sorte de grimace et il sembla comprendre que je ne voulais pas de sa pitié, je commençais à enfiler mon manteau et c'est à ce moment que l'homme décida de prendre la parole.

"Vous avez deux côtes fêlées, une tasse de thé vous fera du bien."

Sans tenir compte de son invitation je terminais tout d'abord d'enfiler mon manteau, j'avais mal mais je désirais rejoindre le froid au plus vite ce qui aurait je pense pour effet d'atténuer la douleur. Finalement je reprenais ma position initiale puis pris la tasse de thé, buvais une gorgée puis pris la parole.

"Ça fait combien de temps ?"
"Une petite heure que nous sommes repartis, les hommes de Kiri se sont très bien débrouillés. Ils n'ont que deux blessés légers, l'attaque a été repoussée. Vous savez, vous pouvez rentrer chez vous si vous n'êtes plus capable de continuer cette mission, ces Kirijins suffiront maintenant."

Je terminais la tasse sans répondre. j'avais donc perdu conscience pendant plus d'une heure, tout le monde avait pu me voir évanoui à côté de ces Kirijins victorieux. ce n'était pas très glorieux de ma part d'autant plus que je comptais prouver la valeur des shinobi de kumo. Et voilà que cet homme me proposait maintenant de rentrer, de faire la route inverse tout seul. J'espérais qu'il trouvais ces propos lui même drôles. J'affichais ensuite un sourire compatissant tout en posant ma main sur son épaule.

"Ce que vous me demander, c'est abandonner. Et cela, je ne peux accepter, je suis le responsable de convois et je le resterai jusqu'au terme de cette mission. Vu ?! Maintenant si vous voulez bien m'excuser, il doit nous rester trois bonnes heures de route si en effet j'ai bien dormis une heure. Car je n'ai rien fais d'autre, une sieste !"

Je sortais suite à cela une cigarette de ma poche puis l'allumais à l'abris du vent. Je passais ma tête hors du chariot et le froid mordit presque immédiatement ma peau devenue trop douillette. Shinichi était devant comme à son habitude, je sautais sur le sol en réprimant une grimace de douleur suite au choc du saut. Je rejoignais mon compagnon tout sourire tout en fumant ma cigarette. L'air de rien je prenais la parole.

"Il fait beau hein ? Blague à part, une fois que ce convois est arrivé à destination je propose de nous charger de cette affaire en quatrième vitesse ! J'aime pas qu'on me prenne pour un con."

Le ton était donné. Maintenant clôturer cette mission rapidement était ma priorité, mettre quelques déculottées pouvait être sympa aussi.

Arrivé à la basse je pris le temps de me faire faire un bandage bien serré au niveau de mes côtes afin de limiter mon mal lors des mouvements plus compliqués que la simple marche, de plus le fait de comprimer la blessure me permettait de moins la sentir. Cela semblait peut être contradictoire mais c'était ainsi, c'est souvent ce qui arrive lorsqu'on se coupe, il faut appuyer sur la plaie pour éviter que le sang s'écoule, dans mon cas il n'y avait pas de sang mais bizarrement, la douleur ne s'écoulait plus. C'était le principal. Suite à cela j'étais allé m'entretenir avec les responsables du camp de base, Shinichi semblait être pressé de partir, il fallait donc que ma réunion ne dure que quelques minutes. J'apprenais par ma collecte d'informations que les mercenaires que nous allions chasser se terraient dans un camp similaire au notre, à l'Est de notre position. Une bonne centaine de mercenaires s'y trouvaient avec une dizaine de shinobi, Nukenin surement qui ordonnait tout cela. Je comprenais donc rapidement qu'il était inutile pour nous de s'en prendre aux mercenaires, c'était trop dangereux et nous perdrions trop de temps. Tuer les chefs de cette pseudo rébellion était l'objectif, sans chef qui commande les sous fifres seront perdus.

La position de nos ennemis en tête j'allais vers le chef de la caravane qui m'avait déjà bien aidé jusque là. Je lui adressait de chaleureux remerciements et lui souhaitait bonne chance pour la suite. Je vérifiais que mes cartes étaient toujours dans ma tenue juste avant de me faire interpeller par le Kitase. Je lui faisais un signe de tête suite à son appel puis nous nous mîmes en route. Il faisait toujours froid et la neige se faisait de plus en plus forte, c'était parfait, nous allions pouvoir nous infiltrer sans nous faire repérer et peut être tuer les principaux concernés sans attirer l'attention de leur petite armée. Shinichi semblait savoir vaguement ou se trouvait notre destination, je lui faisait donc part de mes propres connaissances en lui indiquant le lieu exacte et le nombre de personnes s'y trouvant. A la vue de son expression je comprenais aussi que même lui ne pouvait se défaire d'une centaine de mercenaires, en même temps qui le pouvait vraiment ? Cent hommes, mêmes dénués de talents de Shinobi, c'était meurtrier. Bref j'allumais une cigarette puis prenais la parole pour exposer mon plan à mon allié.

"Nous attaquer au gros de leurs troupes serait une erreur à mon avis. Nous devons nous infiltrer discrètement dans leur camp et trouver les chefs de cette insurrection semble être notre priorité. Je pense qu'une fois ces personnes neutralisées, les mercenaires quitteront le navire, sans solde ils n'auront plus coeur à se battre. Le temps est avec nous, et puis j'imagine que tu peux créer un genre de brouillard de guerre, ce serait encore mieux. Après ce sera à toi de me guider pour trouver nos cibles et les éliminer."

Mon plan tenait la route, et c'était sans doute en plus d'être la plus simple des façons de procéder, la moins dangereuse et la plus rapide. Encore fallait-il que Shinichi approuve.