Quelque part dans le désert de Kaze no Kuni, une pièce froide avec une seule source de lumière. C'est là que se réveille le jônin de Suna.
- Enfin il se réveille, ça faisait pas mal de temps que je cherchais quelqu'un de ta tempe. Les expériences vont être intéressantes !
- Expériences ? Où je suis ? Qui es-tu ?
- Tu n'as pas besoin de le savoir... À tout à l'heure !
- Si je me libère, tu es mort ! Toi et tes complices ! Je vais réussir à me barrer tu entends ?!
Quelques heures plus tôt...J'avais reçu ce genre de mission, mission longue et complexe, recherche d'informations et interception d'une cible. Plusieurs shinobi avaient subi des tortures physiques et mentales assez complexe à base de sceaux et de substances étranges, on retrouvait leurs corps un à un, parfois démembrés, parfois même déformés, sans vraiment savoir ce qu'il s'était passé. C'était étrange mais plutôt passionnant. La difficulté de la mission était de rang A avec possibilité de complexification jusqu'au rang S si les événements amenaient à l'interception pure de la menace. Je ne savais pas trop quoi en penser et après tout je m'en fichais, j'avais une mission et j'allais l'accomplir, seul pour ne pas être gêné. C'est ainsi que je vagabondais d'oasis en campement de nomade pour obtenir le plus d'informations possibles. J'apprenais que pas mal de shinobi réputés puissants avaient été retrouvé inertes, ayant comme été aspirés par quelque chose. L'enquête s'annonçait très longue et je prenais note de tout ce que l'on me disait. La nuit descendait rapidement alors je préférais prendre une chambre dans une auberge, auberge où je m'installais surtout pour faire le point et commencer à écrire le rapport de la mission.
~ Jour 1 ~
Pas mal d'informations concordent par rapport aux marques sur le corps et au manque de vigueur de ses derniers. Comme si ils n'avaient pas supporté une puissance que je ne peux encore pas identifier. Demain j'irais là où la majeure partie des shinobis ont été retrouvé et je tenterais de remonter les traces.Je fermais mon carnet, le repoussant au bout de mon bureau et m'étirais longuement contre le dossier de ma chaise. Je retombais alors sur la surface plane où je me réfugiais dans mes bras en respirant doucement les yeux fermés, préférant réfléchir calmement. C'est dans ces conditions que je pensais le plus efficacement mais, dans le cas présent, rien ne me venait en tête, si ce n'était des réflexions sur ces fameux fûinjutsu que tout le monde me rapportait et ce qu'importe leur localisation. Peut-être que c'était comme de la manipulation de la façon d'un Edo Tensei ou alors un manieur du Kugutsu, car seules ces spécificités s'axaient sur des sceaux à même le corps pour obtenir du contrôle sur autrui. C'était donc vers là que je devais axer mes recherches. C'est dans mes pensées que quelqu'un frappait à ma porte. Je me relevais brusquement, fixant la porte alors que la personne derrière ne s'était pas présentée. Je ramassais mon crayon, suffisant pour planter quelqu'un avec un coup assez puissant. J'approchais doucement de la porte, je devais me méfier de tout, surtout vu les caractéristiques des disparus.
On m'a dit que vous cherchiez des informations sur les disparitions... J'en ai.Cette approche... Comment pouvais-je lui faire confiance ? Je plaçais ma main sur la poignée en la tournant doucement, laissant alors la porte s'entrouvrir doucement pour avoir un interstice assez grand pour observer mon visiteur : Un vieil homme, environ la soixantaine passée, barbe grisonnante et visage difficile à identifier. Des vêtements en lambeaux, une canne et un sac à dos léger. Rien de bien dangereux au premier abord. Je dévisageais le visiteur calmement avant d'ouvrir ma porte en grand, l'invitant à entrer en pressant ma main sur son épaule, amicalement mais assez fort pour défaire un possible Henge, rien ne se passa. Il était donc bien la personne qu'il montrait. Je lui faisais signe de s'asseoir sur ma chaise tandis que je me plaçais sur mon lit en tailleur, avec mon carnet et mon crayon sous la main. Les yeux de l'homme se fixèrent quelques instants sur mon bandeau de Suna. Je voyais bien que cela éveillait vraiment sa curiosité, il connaissait ce logo, c'est ce qu'on pouvait comprendre lorsqu'il me fixa à son tour en plissant les yeux, comme pour jauger son adversaire avant un combat, étrange, méfiance était de mise. Du moins jusqu'à ce qu'un rire sincère s'échappe de ses lèvres et que ses yeux se détournent de mon visage. Amicalement je le suivais dans ses éclats de rires.
- Excusez moi, je vois que je vous gêne. Vous êtes shinobi de Suna hein ? Quel grade ?
Jônin. Bien vous disiez avoir des informations ?
Jônin ? Vous devez être fort... Oui ! Je sais de source sûre qu'ils ont subi des expériences étranges pour leur implanter des données génétiques différentes et ce directement dans les cellules.Je relevais la tête de mes notes. Comment un homme lambda pouvait-il savoir toutes ces données ? Quelque chose clochait ou alors je me faisais de sérieux films. Je ne savais pas trop quoi penser, alors je faisais tourner le crayon entre mes doigts en regardant sévèrement le visiteur. Je ne répondais même pas à ses paroles, pas besoin du tout.
- Oui, ça peut paraître bizarre, mais j'ai une connaissance dans l'équipe qui a retrouvé deux des six corps, et ils présentaient les mêmes choses étranges, que je viens de vous donner. Sinon, vous avez quoi comme capacités hors du commun ? J'ai toujours voulu être un shinobi mais j'ai jamais réussi... Trop fébrile qu'ils disaient...
Je ne pense pas que cela puisse vous faire quelque chose si je vous le disais, mais je vous remercie. Sur ce, je ne vous raccompagne pas, la sortie est visible d'ici.Je fermais le carnet avec vigueur, gardant le regard fixé sur le vieillard. Il soupira avant de se lever difficilement en s'appuyant sur sa canne. Toute cette scène me paraissait vraiment trop théâtralisée, sans doute que je voyais trop loin, que je cherchais bien trop compliqué mais je ne pouvais pas me permettre d'échouer, pas sous mandat exceptionnel de Suna. Il ouvrit la porte, laissant son regard me transpercer une dernière fois et s'en alla en laissant la porte ouverte. Il ne savait pas fermer derrière lui ? Je me relevais pour aller fermer mais quelque chose clochait : il n'y avait aucun bruit de pas, ou de la canne dans le couloir... comme si il avait simplement... disparu.
Je laissais ma tête dépasser de la porte, rien. Il n'y avait rien. Je voulais descendre demander à l'accueil si ils avaient vu quelqu'un mais la fatigue m'encombrait sans doute l'esprit, je préférais mettre court à cette journée et aller m'allonger. Le sommeil se fit attendre, me laissant languir en réfléchissant à tout ce que j'avais sous la main et à ce visiteur étrange. Vraiment trop étrange. Je pourrais toujours chercher des explications le lendemain, c'est ainsi que libéré du poids de la réflexion, je fermais les yeux et m'endormais.
- Enfin il se réveille, ça faisait pas mal de temps que je cherchais quelqu'un de ta tempe. Les expériences vont être intéressantes !
Expériences ? Où je suis ? Qui es-tu ?
Tu n'as pas besoin de le savoir... À tout à l'heure !
Si je me libère, tu es mort ! Toi et tes complices ! Je vais réussir à me barrer tu entends ?!La porte se refermait. Mes yeux me brûlaient et je sentais de multiples blessures un peu partout sur mon corps. Que c'était-il passé ? Où étais-je ? Je m'étais endormi dans cette auberge, je me retrouvais dans une pièce semblant aseptisée, en sous-vêtements et ayant des douleurs affreuses. Je repensais à toute vitesse aux événements de la veille et cette visite étrange en ressortait comme étant l'erreur absolue que j'avais commise, l'erreur de trop ? Après tout j'avais dévoilé mon grade, ayant oublié quelques instants que la cible privilégié de ce tueur était des personnages puissants. J'en étais malgré tout un. Je balayais l'obscurité de mon regard et je ne pouvais absolument rien voir. Il n'y avait que ce froid glacial dans cette pièce, elle semblait vide. Une lumière rouge vint alors éclairer ce qui ressemblait à un bloc chirurgical complètement vide, j'étais sûr la possible table d'opération. Mes yeux me faisaient mal, mes oreilles, ma bouche... Je ressentais le chaud et le froid avec précision. Je fixais alors ce qui me paraissait être la porte quand une voix métallique sortit de nulle part... Saibogu ? Genjutsu ? Non car je sentirais mon chakra comme perturbé, ce n'était pas le cas. La voix annonçait des chiffres, comme un chronométrage, je ne savais pas pourquoi. Elle continua en donnant des informations médicales... Je commençais à comprendre qu'ils parlaient de moi. La logique et mon tempérament auraient voulu que je tente tout mon possible pour sortir, mais
je percevais facilement que la pièce bloquait les flux de chakra.
Je soupirais, comprenant que je m'étais fais avoir et attendant la suite. Je me plaçais sur la table, assis, en essayant de réfléchir à tout ça, trouver une solution. Je me fis vite interrompre par cette même voix qui désormais s'adressait à moi.
- Impressionnant jônin que vous êtes. Vous êtes le deuxième à passer l'étape de l'insertion de la marque. Vous devez déjà avoir entendu des Henka Akuma ?
- Ouais, et c'est quoi le but ?
Aucune réponse. Je sentais quelque chose me brûler au niveau du crâne, comme si mon cerveau était en surchauffe. Je me saisissais la tête à deux mains, sans gémir une seule fois pour ne pas montrer ma douleur. Que me voulaient-ils ? Alors que je levais les yeux vers la porte, ma vue se troublait étrangement, les couleurs changeaient et bientôt je voyais deux silhouettes derrières. Comment était-ce possible ? Surtout que je ne les percevais pas directement, on pouvait expliquer le phénomène comme si je ne pouvais voir que les températures froides. Mes yeux me faisaient mal et je dû les fermer rapidement, quand je les ouvrais à nouveau, plus rien... J'étais surpris mais je le serais encore plus après la nouvelle intervention de mes geôliers.
- Sunajin, vous voyez le marque sur votre omoplate ? Elle est belle vous ne trouvez pas ?
- Je vous demande ce qu'est le but de tout ça, donc balance moi la raison !
- Dominer le monde serait trop classique, retenez plutôt le fait qu'en bon scientifique, je cherche à trouver la nouvelle étape de l'évolution. Et fusionner les cellules d'humains déjà très doués avec un démon leur octroyant plus de puissance peut les rendre... Incroyables. Vous êtes cette étape.
- Grand malade... Putain...Tu attends quoi de moi là ?
- Que tu digères et éveilles tes capacités, et que ta deuxième personnalité prennent le dessus pour pouvoir te contrôler parfaitement. Les indicateurs me montrent que tu as déjà commencé à éveiller les capacités visuelles, intéressant n'est ce pas ? Tes cellules ont fusionné avec des morceaux de glace, ça va te donner des possibilités très puissantes ! Ahhh ! J'ai hâte !
La lumière cessa, le bourdonnement lui continua encore plusieurs minutes, me détruisant les neurones. J'avais mal, c'était comme si cet haut-parleur lançait des ondes pour me détruire le cerveau petit à petit. Je souffrais mais je ne voulais pas le montrer, même si je me doutais que ses instruments de mesures lui indiquaient l'inverse. J'essayais de m'allonger doucement sur la table, je savais pertinemment que c'est ce qu'il voulait, mais je devais attendre doucement la moindre faille pour pouvoir en profiter pour m'échapper. Une petite trappe s'ouvrait au milieu de la porte, laissant passer un trait de lumière dans l'obscurité. Il y avait mes vêtements, tout mes vêtements. Je me levais alors pour aller les prendre et m'habiller, j'avais enfin recouvert un peu de ma dignité. La nuit allait être agitée. D'ailleurs est-ce qu'on était vraiment la nuit et depuis combien de temps étais-je ici ?
Je ne pouvais rien faire, cela faisait désormais trois jours que je subissais leurs traitements cruels. Et je ne pouvais rien y faire ! Ils me brûlaient, m'électrocutaient, me coupaient, essayaient de me frapper. À chaque fois mon corps réagissait avant moi et me protégeait, se soignait, empêchait les blessures graves de saigner. Incroyable. Ce scientifique, je ne l'avais toujours pas vu en face à face, mais j'arrivais de plus en plus à affiner ma vision thermique pour déceler plus précisément les masses non-froides. Je me disais qu'à force de manier mon corps, je pourrais peut-être me libérer, mais c'était apparemment impossible : Ce scientifique m'avait installé une puce microscopique qu'il pouvait utiliser pour activer certaines fonctions ou surtout me bloquer dans mes mouvements, quand il le voulait, j'étais à sa merci. Et plus le temps passait moins je me reconnaissais dans mon corps. C'était si étrange... Comme si j'étais en collocation dans mon corps avec une entité étrange. On me faisait sortir de plus en plus de ma cellule, me laissant passer par-ci par là. Dehors, la chaleur me faisait souffrir. L'homme, souvent camouflé sous un Henge ou une grande cape à capuche, m'annonçait que je devais affronter cette douleur jusqu'à la maîtriser. Le soir même, on me donnait mon plateau repas, mais rien n'allait se passer comme prévu.
- Mange, il te faut des forces pour demain et la dernière épreuve !
- Si tu veux... vous allez mourir.
Mon corps s'approchait, je dis mon corps car je ne me sentais plus maître de tout ça. Il approchait du plateau que tenait l'homme qui nous l'apportait. En le saisissant, mon corps devint très très froid et bientôt on entendit le bruit d'une chute derrière la porte. Qu'avais-je fais ? Jamais je n'avais réussi un tel tour de force. J'entendais une voix au fond de mon crâne. C'était ça le fameux démon ? Je lâchais le plateau au sol, plateau gelé qui se brisa comme une plaque qu'on lance par terre. Je fixais ma main, curieux de ce qu'il venait de se passer. Allais-je enfin sortir ?
Quelques minutes plus tard, tout un groupe arriva pour venir me chercher, pour me faire sortir. On activa le mécanisme qu'on m'avait implanté qui me bloqua toutes possibilités de me défendre, on me fit sortir de la salle où je pu apercevoir, sur le chemin de ma destination, le corps inerte de l'homme m'ayant apporté de la nourriture. Ses yeux étaient d'un bleu parfait, le corps rigide, presque cassant. On me tenait fort, je le sentais, et ce fut la première fois que je pouvais voir le fameux Saibogu supposé... Le vieil homme de l'auberge, sans sa canne... Je le dévisageais, il rigola avant de se prononcer sur mon cas.
- Impressionnant, tout a fait impressionnant. Mes félicitations, tu es l'Alpha !
- Alpha de quoi ? De ta race de démon ?... Tu vas mourir.
Oh oui tu vas mourir ! Toi, et tout tes amis ! Cette invention dans mon corps me gênait, je me concentrais et bientôt mes cellules brisèrent ce petit objet d'entrave, en le faisant geler si fort qu'il explosa, me laissant libre de mes mouvements... À nouveau. Et comme prévu j'allais les tuer, un par un, sans pitié. Je saisissais le premier, et le tuait en le déchirant en deux après avoir gelé son ventre. C'était d'une facilité ! Incroyable ! C'était parfait ! L'un des homme me tira dessus avec une arme étrange, crachant du feu. Idiot. Nous étions encore dans le couloir mais j'arrivais à passer derrière lui en un mouvement, me contentant de le transpercer avec ma main et de laisser son corps se refroidir tellement que son corps ne circulait plus. Ils ne pouvaient plus rien faire contre leur création ! L'autre voulu me couper avec un katana, je ne prenais même pas la peine de bouger, son sabre vint se briser sur mon torse devenu extrêmement solide. Je souriais, c'était si... Facile ! Mais j'avais envie de les voir tous mort, oh oui, tous ! Je disparaissais visuellement, me camouflant avec une facilité incroyable dans la pénombre du couloir où la seule lumière résidait en ce spot qui clignotait désormais, laissant entrevoir mon avancée par accoue. Il allait lui aussi sombrer, pauvre petit scientifique...
- Passionnant... Regarde toi, ma parfaite créature ! Tu n'as plus rien d'humain, tu n'es même plus responsable de tes actes !
- Toi non plus, tu ne le seras bientôt plus. Merci de m'avoir crée.
Je le saisissais à la gorge, et c'est là que je pu voir ce qu'il avait fait de moi. Son corps me chauffait la main mais ce n'était pas lui qui était bouillant, c'était bien moi qui était glacé. Je ne ressemblais plus à l'homme que j'étais, il n'y avait que mes cheveux qui avaient la même teinte. J'étais plus grand, plus lourd, beaucoup plus fort, je sentais deux ailes sortir de mon dos, doucement, mes mains étaient gigantesques, mes jambes si puissantes et mon corps tellement solide. Une aura bleutée semblait d'ailleurs s'en échapper, une aura gelant tout sur son passage. Les murs par exemple devenait blancs de gel, et l'homme m'ayant fait subir tout ça... Il n'était plus rien qu'un glaçon, je serrais un peu plus fort, il éclata en mille morceau. Et j'en étais ravi ! Je souriais, heureux ! Pourquoi ?! J'étais si content de pouvoir tous les humilier, les tuer avec vigueur ! Mes sens étaient si aiguisés, tel un prédateur, j'entendais l'extérieur du complexe, je voyais les variations de température en ayant le froid comme référence, ne voyant que les absences de chaleur mais avec une précision chirurgicale. Je sentais des odeurs que je ne connaissais absolument pas. Je criais de tout mes poumons, le cri s'en échappant était si puissant qu'on aurait dit un monstre... Je l'étais ! Mais déjà tant de puissance me ravissait ! Je sentais le sceau maudit faire son effet sur mon omoplate désormais cachée par cette immense aile. Je progressais doucement dans les couloirs, restant camouflé au regard des humains.
Durant toute ma traversée du complexe, jusqu'à ce que le soleil devienne enfin ma réalité, j'avais dû tuer une dizaine d'homme, sans fatigue, sans même avoir eu besoin d'user de techniques, juste en passant proche d'eux, en les touchant, mes cellules glacées les pénétraient et les tuaient. Mais cet astre primordial... Ce soleil... Il me brûlait ! J'hurlais ma douleur que seul le désert pouvait désormais entendre, mes ailes fonctionnèrent instantanément et je m'envolais à toute vitesse, en hurlant, cette montée était suivie d'une traînée de neige tombant doucement au sol en pluie s'évaporant peu à peu. Je me sentais tellement différent ! Mais ce soleil qui me brûlait ! Je sentais également que quelque chose commençait à disparaître, et très rapidement j'en déduisais que je venais d'utiliser le maximum de mon énergie actuelle, les ailes semblaient peu à peu se rétracter. Je me dirigeais donc très rapidement vers le sol et je dû l'atteindre en chute libre d'une dizaine de mètres, que j'arrivais non sans mal à atténuer. Je devais m’entraîner à utiliser ce pouvoir, et aussi à le canaliser.
Sur tout le chemin du retour, j'y réfléchissais et plus ça allait plus j'entendais un bruit affreux dans ma tête, comme si quelque chose me demandait à nouveau de le libérer. C'était donc ça cette fameuse double personnalité dont parlait le scientifique ? En effet, mes motivations changeaient du tout au tout lorsque j'utilisais ces pouvoirs. D'ailleurs jusqu'où pouvaient-ils aller ? Que pouvais-je clairement faire avec ? Je m'étais senti si fort, si rapide, et cette fraîcheur incroyable. C'était prodigieux. Et j'avais hâte de m’entraîner à l'utiliser.
