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 Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly]

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Message(#) Sujet: Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 19:33

Marchant dans les ténèbres de la nuit, il faisait chaud et avec un petit air frais. Ça faisait tellement longtemps que Tsukiyo marchait dans ce monde, elle avait quitté Konoha depuis quelque temps déjà. La vipère ne savait même plus depuis quand elle se balade ainsi sans que personne aille la chercher de force, Pô n'avait pas encore donné signe de vie. Pour le moment, ce n'était pas son véritable souci et il y avait pire en ce moment comme mourir de faim et de soif. La kunoichi avait visité quelques pays avant de se retrouver à Yu tout comme elle avait rencontré certaines personnes comme Miko ou Kibô. Ces rencontres étaient des plus intéressantes et amusantes même si ce Kibô semblait spécial, mais elle ne savait pas quand ils se reverront. Afin d'éviter de se faire retrouver si facilement pour son père ou un membre des unités spéciales de Konoha, Tsuki ne s'était jamais arrêté dans les villages importants des pays. Malheureusement, elle ne connaissait pas trop les lieues de certains pays. La Hebi empruntait des chemins très peu fréquentés et impossibles de s'orienter facilement pour trouver un endroit où se reposer où se remplir sa penche. Cela faisait quatre jours qu'elle n'avait rien bu ni avalé et la jeune adolescente touchait au plus bas de ses limites.

Marchant aveuglément et prête à tomber dans un malaise ou un coma, mais dans tous les cas, elle ne se relèvera pas de sitôt. Tsukiyo espéra que quelqu'un la trouve et s'occupe bien d'elle, en espérant ne pas tomber sur un pervers non plus. La vipère aimerait garder sa virginité encore un peu plus longtemps et se faire abuser n'était pas dans ses fantasmes. Le lever de soleil, il était magnifique à regarder et surtout dans ce pays, c'était plutôt bizarre. La bleutée s'avança plus loin, elle voyait floue, elle ne marchait plus droite et ses forces commençaient à l'abandonner. Aucun espoir pour elle d'être retrouvé dans ses lieux, personne ne devait passer par ici. La Gekei tomba à genoux et lourdement, son corps s'écrasa contre le sol sans la moindre résistance de la part de Tsuki. La jeune adolescente avait abandonné, c'était selon elle, sa fin de son existence avant d'avoir pu réaliser quoi ce soit. Ses yeux se refermèrent lentement, ses sens étaient comme coupé et plus rien. Tsukiyo s'était évanouie, elle avait perdu connaissance et à présent, impossible de savoir ce qui allait lui arriver. Pô aurait été furax d'apprendre cela, il l'aurait bien corrigé et même si c'était sa fille adoptive. Les gêoles de Konoha ? Sans doute, elle aurait sans doute plongé dedans pendant une semaine ou deux, peut-être, voire plus selon son humeur.

Seule et au sol, impuissante avec un état d'inconsciente la plus totale à cause du malaise qu'elle venait de faire. Tsukiyo était perdu dans ce vaste monde sans avoir donné signe de vie à son père depuis longtemps. Ce dernier devait être inquiet et pas content de la savoir quelque part sans rien savoir, de plus, elle avait quitté Konoha sans rien lui dire. La bleutée avait prévue de rentrer à Konoha le plus rapidement possible afin de le taquiner et d'entendre le verdict de sa punition. Malheureusement, ça ne serait peut-être pas le cas au vu de sa situation actuelle. Sur ce coup, la Gekei avait fait l'erreur d'esquiver la plupart des villages afin de se nourrir et de boire pour éviter cela. Mourir un si bon matin, c'était plutôt stupide comme mort surtout et la prochaine fois, elle dévorera un humain. Mais, il n'y aura pas de prochaine fois sans doute, quelqu'un pour la sauver . Il y avait de quoi douter, personne ne semblait vraiment s'intéresser à elle, les humains sont si cruels. La chaleur commença à monter, c'était l'été et à Yu no Kuni, il faisait chaud dans ces périodes-ci. Adieu monde qu'elle n'aurait pas eu le temps d'exploiter à sa guise. Sous ce rayon de soleil matinal, le corps de Tsukiyo était au sol et inerte pour l'instant. Est-ce quelqu'un allait la trouver ? Et lui sauver la vie ? Seul un avenir très proche le dira.


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] EmptyVen 27 Mar 2015 - 14:22

Quatre-vingt seize, quatre-vingt dix-sept, quatre-vingt dix-huit, quatre-vingt dix-neuf … Punaise ça doit être aussi grande que ça une boutique ? Je veux bien croire que l’idée parait farfelue, surtout quand on y connait rien. Mais bon, ça fait vachement grand là, nan ? Quatre-vingt dix-neuf pas pour le moment. Ça fait combien ? Sachant qu’avec ma taille, une enjambée, donc un pas, fait un petit peu moins d’un mètre … oula les chiffres. Pourquoi Tsubaki n’est jamais là quand j’ai besoin d’elle ?! Ah oui, parce que sinon on serait constamment ensemble, héhé.
Bon, revenons à nos moutons. Pour monter un petit commerce de sculpture en os il faut quoi ? Des planches de bois pour le présentoir, sans doute un bureau derrière. Une vue dégagée sur le paysage, il parait que ça, les gens aiment bien. C’est pour ça aussi que j’avais choisi cet endroit, sur la pente d’une des montagnes de Yu no Kuni, avec la mer au loin. C’est tranquille, y a pas de bruit, c’est bien ensoleillé. Je pourrais même proposer un petit bar sans alcool à côté, histoire d’attirer la clientèle. Une seconde, c’est ça qu’il manque ! Oh la conne … y a personne ici ! A qui tu vas les vendre tes sculptures, banane ? Aux écureuils ? Parce que dans ce trou pommé il n’y a rien d’autres hein. Enfin, sans doute quelques sangliers, des cerfs et autres bestioles mais pas ce qui pourrait s’appeler client.

Je m’affalai contre le tronc d’un arbre en soupirant profondément. Quelle cruche quand même. J’avais presque tout prévue, sauf le plus important, les gens. Finalement je devrais peut-être plutôt me rapprocher d’une ville, au moins au début. Le temps de me faire connaître, de faire quelques ventes et amasser un peu d’argent. Oui faisons ça. Voyons voir, où se trouve la civilisation la plus proche ?
Mouais … ça aurait été trop simple si on pouvait la voir d’ici. Mais je ne suis pas si stupide ! Sortons le plan prévu au cas où. Nous sommes normalement par ici, la zone sud du pays mais assez loin de tout rassemblement de client potentiel, dans une région montagneuse. Donc je dirais plutôt par là, au nord de la ville nommée Doketsu, mais à mi-chemin entre cette dernière et Shiheisen. Tiens tiens, c’est là-bas qu’on avait fait notre mission avec Nozomi d’ailleurs. Enfin ça c’est une autre histoire.

Je rangeai mes affaires dans un petit sac à dos, détail très important de part sa rareté. Oui c’est extrêmement rare que je porte quoi que ce soit sur moi, à part de l’argent. Pas de kûnai, pas de parchemins explosifs, juste un petit porte-monnaie qui fait en général la gueule tellement il est vide. Doketsu me voilà !
A moi les sous, la renommée, les flatteries sur mes chefs-d’œuvre ! … Oui je me brosse le poil, oui je m’envoie des fleurs toute seule mais que voulez-vous, faut bien de temps en temps. Oh, attendez c’est quoi ce truc couché là-bas ?

« Un premier client ! » Hurlai-je à voix basse, en imaginant que ce soit possible.

Je m’approchai en douceur, tout en créant une petite sculpture dans chaque main. Celle de droite ressemblait à une licorne en fin de vie, celle de gauche un éléphant anorexique.
La personne au sol était une jeune fille qui ne devait même pas avoir atteint la vingtaine d’année, cheveux bleus, peau pale. Elle était face contre terre. Pas de trace de blessure, elle faisait donc sans doute une sieste. Je m’agenouillai à côté et pris une voix qui se voulait gentille et attractive :

« Bonjour. Excusez-moi de vous déranger, je vend des petits babioles faite main. Ça vous intéresse ? »

Pas de réponse. J’attendis un peu, avant de me permettre de tâtonner le bras de la jeune fille. Histoire de la faire réagir. Toujours rien. Mince alors, ça peut pas être si un gros dodo que ça. En la faisant rouler sur le dodo, elle ne semblait pas endormie mais inconsciente. Flute, pas mon premier client ! Je la redressai un petit peu afin qu’elle ait sa tête sur mes genoux. Les figurines se retrouvèrent sur son ventre, le temps que je sorte une bouteille d’eau. Elle respirait toujours donc pas besoin de faire du bouche-à-bouche ! Et nan les pervers, je vous ai coupée l’herbe sous le pied ! Quelques gouttes glissèrent sur ses lèvres gercées dans un premier temps, puis dans sa bouche.

« Aller, aller. Ça la fout mal si je perd mes acheteurs dès le début, avant même d’avoir commencer en fait. Aller on se réveille, s’il vous plait … Mademoiselle ? »
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Message(#) Sujet: Re: Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] EmptyVen 27 Mar 2015 - 18:12

Allongé sur le sol, inconsciente et impossible de dire quand est-ce qu'elle compte reprendre ses esprits. Tsukiyo avait longuement voyagé dans ce monde, Taki no Kuni, Kusa no Kuni, Ame no Kuni ou encore Kawa no Kuni. La belle bleutée avait pu voyager sans aucun souci d'être traqué par qui ce soit ou à affronter des ennemis puissants sur son chemin. Deux rencontres avaient été intéressantes pour Tsuki, Aburame Miko et Kibô, deux personnes susceptibles d'être retrouvé plus tard pour la Gekei s'ils restent vivants. Malheureusement, on dirait que la situation à changer et c'était à savoir si c'est elle qui allait devoir survivre pour les retrouver un jour. Manque d'eau et de nourriture pesait chez la Hebi, ça faisait plusieurs jours qu'elle n'avait rien avalé et les effets secondaires se ressentaient beaucoup. La preuve, à présent, la kunoichi était au sol dans les montagnes de Yu no Kuni en train de mourir de faim et soif dans un chemin désertique où elle n'avait rencontré par une seule personne. Le prochain village n'était pas loin, mais impossible, elle n'avait plus aucune force pour continuer le trajet. Un petit matin, un serpent se dessèche au milieu des rochers sous un soleil qui tapait un peu bien sur le pays.

Plus rien, c'était le noir totalement et malgré son inconscience, elle était capable d'entendre des petits bruits autour de son corps. Ça restait tout de même flou, difficile de différencier les bruits et d'où ils pouvaient provenir. Tsukiyo savait avant de s'évanouir qu'elle sera au final seul dans ce recoin de ce pays, personne ne viendra la sauver. Pô ne sera pas là pour la sauver encore une fois, elle avait fait l'erreur d'éviter la plupart des villages en pensant trouver un petit coin avec de la nourriture. C'était stupide de sa part d'esquiver les villages surtout qu'à Konoha, seul Pô connaissait la signature de chakra de la Hebihime. Il y avait peu de chance qui la trouve si rapidement ni même des membres de l'ANBU, ils auraient mis du temps avant de la retrouver à cause de ses déplacements. En tout cas, elle ne regretta pas trop d'être parti de Konoha sans rien dire à qui ce soit ni même demander l'autorisation à un supérieur pour sortir. Mourir comme un animal, une belle mort pour la Gekei qu'elle était. Une petite voix se fit entendre dans ses ténèbres, difficile de savoir si c'était une femme ou un homme qui lui parlait. Le corps de Tsukiyo avait changé de position enfin pas vraiment, mais sa tête se trouvait sur les douces cuisses d'une inconnue. Des babioles s'étaient incrustés sur le ventre de la kunoichi de Konoha, cette femme avait l'air de vouloir l'aider à la faire revenir.

Des gouttes d'eau sur les lèvres de la Konohajin et ses gouttes s'infiltrèrent dans la bouche de Tsukiyo. Le manque d'eau allait être une histoire ancienne, la voix se fit mieux compréhensible pour la Gekei. Une femme s'adressait à elle et lui demandait de se réveiller. Sans chercher à comprendre ni même à la remercier sur le coup, la Hebihime chopa la bouteille d'eau et le but comme si cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas bu. On aurait dit un bébé en train de téter le sein de sa mère, elle mourrait vraiment de soif. Les bibelots sur son ventre tombèrent à terre sur les côtés, elle buvait un peu mal en s'en mettant sur ses vêtements. Elle avait vidé la bouteille et reprit son souffle, de l'eau coulait sur son menton, des gouttes tombèrent sur son haut. Tsukiyo transpirait à cause du soleil et elle sentit une présence derrière elle. La bleutée se retourna un peu et semblait fatiguée.

« Je...Je te remercie de ton aide. Je...Je meurs de faim...» Disait-elle avec des larmes et son ventre gargouiller très bruyamment.

Des larmes, Tsukiyo n'était réellement pas prête à mourir si jeune et elle avait eu peur de ne plus revoir son père. La kunoichi enlaça alors sa sauveuse à qui la vipère lui devait la vie, une lourde dette. La belle blonde pourrait lui demander tout ce qu'elle lui voulait même la pire des choses, elle fera tout son possible pour le faire. La kunoichi recula un peu et reprit alors ses esprits en frottant un peu son dos vu qu'elle était allongée au sol. Maintenant, il était temps de rembourser cette dette qu'elle lui devait.

« Je m'appelle Gekei Tsukiyo et je suis une kunoichi de Konoha enfin pas trop m'enfin... Je voudrais te remercier infiniment pour m'avoir sauvé la vie ! J'aimerais t'être utile pour n'importe quoi, en rapport avec ce que tu m'as fait. Je te dois la vie, comment t'appelles-tu ravissante jeune femme ? » En lui adressant un tendre sourire.

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Message(#) Sujet: Re: Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] EmptyMer 1 Avr 2015 - 14:45

Il fallut plusieurs minutes pour que la miss ouvre enfin les yeux. Et soudainement elle attrapa le récipient, me faisant d’ailleurs sursauter, et engloutit sans attendre la totalité de ma réserve. Heureusement qu’on n’est pas dans un désert, ça aurait été bien plus emmerdant. Pouah en plus elle s’en met partout ! Je reculai un petit peu pour lui laisser plus d’espace, récupérai mes sculptures tombées au sol par les gigotements de l’assoiffée, et attendis. Silencieusement, j’observai alors un peu mieux sa tenue. D’où peut-elle bien venir ? Certainement pas du coin, on a pas ce genre d’accoutrement par ici. Une voyageuse donc. Des cheveux bleus - un détail qui ne passe pas inaperçu - et des yeux bleus. Un style vestimentaire qui rappelait un côté militaire sans pour autant être affilié à quelconque système connu. Et puis elle est jeune … Bon d’accord Kohei l’est bien plus mais lui c’est un autre sujet.

La bleutée, on va l’appeler comme ça, me remercia pour mon aide après avoir reprit son souffle, et annonça qu’elle mourrait de faim. C’est curieux, ça sonne comme une réclamation. Les bruits de son estomac confirmèrent cela. Une seconde, elle pleure en plus là. Pourquoi ? Sur quelle dingue je suis encore tombée moi … ? Je dois vraiment avoir un talent pour ramasser les cas spéciaux. Pour ne pas dire autre chose.

« Je m'appelle Gekei Tsukiyo et je suis une kunoichi de Konoha enfin pas trop m'enfin … Je voudrais te remercier infiniment pour m'avoir sauvé la vie ! J'aimerais t'être utile pour n'importe quoi, en rapport avec ce que tu m'as fait. Je te dois la vie, comment t'appelles-tu ravissante jeune femme ? »

De Konoha ? Tiens donc, ça fait un bail que je n’ai pas eu la moindre rencontre avec des ninjas de ce village. La dernière date d’il y a quasiment deux ans, avec Yusei Kurokami. Il avait tout pleins de petits repas super bon dans son sac. Cette fille-là ne possède rien de tel bien sûr, mais peut-être qu’elle s’y connait en cuisine. Cependant sa réplique me mit grandement mal à l’aise, de là à me demander si je n’aurais pas mieux fait de passer mon chemin.
Roulant des figurines entre mes doigts, la réponse qui suivit fut aussi peu réfléchit que celles dont je suis capable de sortir du tac au tac :

« Milly, je m’appelle Milly et nan je ne t’ai pas sauvé la vie voyons, ne me fait pas passer pour une divinité tombée du ciel. La flatterie c’est cool mais pas là, nan … »

Ça se voit que je cherche mes mots en même temps que je les débite ? En même temps, qu’est-ce que vous voulez répondre à ça ? C’est pas banale comme situation.
Je lui tendis mes deux petites œuvres en os :

« Je suis sculpteuse à mes heures, et je m’apprêtais à aller ouvrir une boutique dans la ville d’à côté. Il y a certaines des resto et des fast-food là-bas, si jamais ça peut t’intéresser. » Question rhétorique bien entendue. « Tu dis vouloir m’être utile, tu veux bien me les acheter ? Cinquante ryos chacune. C’est authentique et purement artisanal. Aucune chance de trouver la même chose ailleurs. »

Je me relevai et fis un pas dans la direction de Doketsu, avant de me retourner vers la bleue.

« Intéressée ? Et d’ailleurs, que viens faire une kunoichi de Konoha ici ? Seule en plus. Tu es tirée pour éviter d’épouser un gros veuf boutonneux et richissime finement sélectionné par ton paternel ? »
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Message(#) Sujet: Re: Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Famine quand tu nous tiens, oh, ma sauveuse ! [Pv : Kaguya Milly] Empty

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