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 6. Surpris ?

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Kyoshi Rei
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Message(#) Sujet: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyDim 8 Mar 2015 - 12:10

    « C’est fini. »
L’homme était plongé dans le noir le plus complet. Fatigué, aussi bien physiquement que mentalement, il avait compris que sa défaite contre les trois Sunajins était inébranlable. C’était une défaite, assurément, et il n’y avait aucun élément qui puisse attester d’une éventuelle victoire de sa part. Non, il avait échoué.

Mais son échec avait été pris en compte dans ses plans.
    « A Suna ? »
Kyoshi Rei s’allongea tranquillement, et ferma les yeux. Assise non loin de lui, Anami ne lâchait pas son beau-frère du regard. Il devait se reposer et elle le savait. Mieux encore, elle y veillerait.
    « Oui. Je n’aurais même pas pu effleurer le village. Mais apparemment, ils sont persuadés d’avoir capturé le vrai Homme Masqué.
    Comment pourrait-il en être autrement ? Personne n’est au courant que tu t’es fabriqué un Nibai, un corps identique au tien. Même Howaito… »
L’ancien Kazekage soupira. Elle avait raison. Même si certains auraient pu l’apprendre, ou le déduire par des preuves historiques, Anami et lui étaient les deux seules personnes à avoir pleinement connaissance du Nibai. Ce corps artificiel semblable en tout point à l’original, qui lui avait autrefois permis de jouer parfaitement le double-jeu entre le Yondaime et le criminel qu’il était.
    « Je dois récupérer mon chakra. Concernant ce que je t’ai dis à propos des corps pendus… tu as pu vérifier avec l’Artefact ? »
La jeune femme se leva de sa chaise et se rapprocha de l’immense sphère. L’Artefact, fruit de la corruption des Ombres, et machine qui liait les pouvoirs des plus grands clans des différentes grandes nations. Elle plaça un cheveu dans l’orbe, le cheveu de la taupe. Et une petite lumière apparut dans Kaze no Kuni. La taupe était toujours en vie.
    « C’était une mise en scène. Ton espion est toujours en vie. Mais il n’est pas en dehors du village.
    Ces Sunajins… Ils ne reculeront devant rien. Mais maintenant qu’ils croient m’avoir capturé, le village va être vulnérable. Quant à ma taupe… A l’intérieur du village, elle ne m’est d’aucune utilité.
    Tu crois qu'elle a pu se faire avoir ? Il te faut sûrement changer ton plan. »
Ses bras s’en allèrent supporter sa tête. Il réfléchit, mais savait bien ce qu’il fallait faire. Un soupir, toujours les yeux fermés.
    « Tu iras attaquer les avant-postes de Suna dès que j’aurai recouvré mes forces. Les Sunajins qui n’étaient pas en repos ou en mission sortiront tous du village. Pendant ce temps, j’attaquerai de front la Voie Illusionnée, et je frapperai si fort que j’entrerai dans le village. Ils se rendront compte que mon plan était aussi grand que ma peine. »
Et il se contenta de récupérer son chakra petit à petit.

Kaze no Kuni.

Les quelques pièges que Kyoshi Rei et Anami avaient déposé près des avant-postes de Suna furent déclenchés en chaîne. Si aucune des bâtisses de repérage et de communication du Sable ne fut détruire, l’alerte fut logiquement donnée. Et petit à petit, des équipes de Suna sortirent pour accourir dans tout le pays.

Sous un masque blanc, Anami s’en alla continuer de créer de l’agitation un peu partout. Même si elle ne disposait pas de la puissance nécessaire pour faire des dégâts réels, l’agitation qu’elle se contentait de maintenir permit au village de se vider peu à peu de ses hommes.

D’autres brigands et Nukenin de pacotille furent recrutés pour l’occasion. Ils se devaient de courir un peu partout, de laisser des petits explosifs, le tout pour que diverses traques soient lancées. Le gain de temps devait être optimal, pour permettre à Kyoshi Rei d’attaquer directement Suna et de s’occuper des rares shinobis qui devaient y être restés.

Voie Illusionnée.

Sous les regards ébahis des deux gardes de la Voie Illusionnée, l’Homme Masqué était apparu. Il avait flotté quelques instants, avant que ses pieds ne se posent sur le sable chaud. Au même instant, deux kunaïs se plantèrent dans la gorge des deux Sunajins. En s’écroulant, l’espoir d’une alerte rapide tomba avec eux.

Ancien Kazekage, celui qui avait été Yondaime savait où frapper pour désorienter les mécanismes Saibogu de l’entrée du village. Une décharge Raïton bien ciblée permit de faire apparaître le village et forcément les quelques shinobis restés à l’intérieur.

Ils n’étaient que quatre. C’était logique qu’ils ne soient plus qu’une poignée : entre ceux qui étaient en mission dans le pays, ceux qui étaient envoyés dans d’autres pays et les quelques équipes envoyées là où des explosions avaient retenti près des avant-postes du village, il ne pouvait plus en rester beaucoup. Mais après eux, il devait forcément y avoir encore quelques obstacles : Habashi Zanshi, Howaito et d’autres gardes.
    « Eh bien… Etes-vous surpris ? »
Derrière son masque blanc, le criminel sourit. Il avait longtemps attendu ce moment. Et il était enfin arrivé. Le plan qu’il suivait depuis le départ… allait fonctionner.
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Katano Raion
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyDim 8 Mar 2015 - 17:01

Le temps n’était pas à la réflexion. Partout dans le village régnait la peur, l’amertume. Tous se demandaient s’ils allaient survivre à cette crise. Au début, je ne m’y étais pas intéressé. Je n’avais jamais rencontré l’homme masqué mais ce dernier avait, apparemment, dans le village, une réputation d’ennemi public. Comme quoi il n’y avait pas que moi comme criminel incapable de rester dans l’ombre. Mais tant d’agitation, tant de bruit pour si peu. La menace avait plané quelques temps sur le village, jusqu’à l’arrestation du fameux criminel. Mais en lisant la presse, je trouvais cela trop simple, trop bien imprimé. Le criminel attaque le village, son attaque échoue et il se retrouve en prison. Cela ne ressemblait-il pas comme deux gouttes d’eau à mon propre plan d’attaque sur le Shukaï ? J’étais mort là-bas et pourtant, ce n’était qu’un stratagème pour infiltrer plus facilement le village de Suna. Oui, vraiment, un pressentiment me torturait l’esprit. J’étais donc sorti de ma demeure avec une envie pressente d’en apprendre plus. Mais je ne savais pas où commencer. Je ne savais à qui m’adresser. Une fois de plus, il allait me falloir tendre l’oreille dans les rues du village et me contenter de ce que je pourrais bien acquérir comme information.

Mais à ma plus grande surprise, je découvris que les rues étaient vides. Et lorsqu’au détour d’une avenue je fis signe à l’un des fameux ninja de ce village et me risquais à lui poser la question qui pendait à mes lèvres, il me répondit qu’une série d’évènements avait forcé tous les ninjas du village –ou en tout cas un très grand nombre- à se déplacer hors des murs. Je compris alors que mes doutes étaient en fait réalité. Quelque chose se préparait. Quelque chose d’éminemment grave. Mais lorsque l’on est un criminel, on ne sait jamais si les évènements graves sont en notre faveur ou, au contraire, en notre défaveur. Je continuais donc de marcher dans les rues en me demandant pourquoi je n’avais pas été mobilisé. Je réalisais ensuite que les grandes instances du village ne me connaissaient pas véritablement. Elles n’avaient aucune idée de mon existence si ce n’était pour le formulaire insérer dans les archives subrepticement. J’étais à la vérité un véritable fantôme sur le plan administratif. Pire qu’un membre de la racine de Konoha, mon existence devait être inconnue à mon propre village.

Soudain un bruit tonitruant se fit entendre. Le dôme de protection autour du village se perdit tout d’un coup dans le vide et son invisibilité également. Quelque chose venait de se produire. Mon cœur se mit à battre plus vite et mon âme résonna curieusement à l’approche d’un danger qu’elle avait identifié. Sans réfléchir et sans aucun besoin d’information supplémentaire, je me mis à courir comme un enragé vers la voie illusionnée. Fort heureusement, je ne me trouvais pas très loin et je ne mis donc que quelques minutes pour y parvenir. Il y avait déjà trois autres ninjas devant les imposantes portes de Suna. Sans poser la moindre question je me retrouvais à leurs côtés et remarquai alors qu’ils regardaient tous dans la même direction. Au loin un homme se rapprochait, il portait un masque blanc et arborait des vêtements amples. Il ne me fallut qu’un instant pour comprendre dans quelle situation je m’étais moi-même embourbé.

Alors ce fut comme si le temps s’était arrêté. Nous étions là, soldats du sable, ébahi devant le spectacle qui devant nous prenait petit à petit forme. A mes côtés, le capitaine Kioshi dont j’avais entendu parler puisqu’il était le chef du service de renseignement de suna, un jeune garçon que je ne connaissais pas et une espèce de gros chat entouré d’explosif que j’identifiais comme un ninja. Mais sans que je ne demande quoi que ce soit, un autre chat apparut derrière moi, me tendant un sac rempli de matériel : Deux explosifs dont je me servis allègrement et un micro et une caméra que je laissais dans le sac. Le chat parti et je me replongeais dans ma réflexion.

Sans le savoir, je me rendais compte de la véritable gravité du moment présent. Un ennemi mondial se trouvait en face de nous, il avançait pour détruire le village. Tout le monde le savait et je ne faisais pas exception, les desseins de Kyoshi Rei étaient bien connus. Néanmoins, à ma droite et à ma gauche se trouvaient des soldats de l’ordre, de la paix et du respect des lois. Où se trouvait véritablement ma place ? Faisais-je partie des ninjas de ce village ou est-ce qu’au contraire, est-ce que je faisais partie des criminels du camp adverse. Ne connaissant que trop le genre d’homme que sont les nukenins, je savais que je ne pouvais espérer me faire tuer par les sunajins et Rei si jamais je tentais le diable en révélant ma véritable identité.

Le silence s’installa dans mon esprit et le criminel continua d’avancer. Une seconde passa, elle prit en réalité toute une vie. Mes yeux prirent alors une expression plus sérieuse et mon corps une posture plus propice au combat. Le criminel quant à lui était arrivé à notre hauteur et, derrière son masque aux allures lugubres, nous demanda si nous étions surpris. Je lui lançai un regard amusé accompagné d’un sourire en coin.

« Tu ne sais vraiment pas à qui tu as à faire… »

De mon bras s’extirpa un sabre métallique. En absence de mes très chers Aurore et Crépuscule, c’était le seul moyen que j’avais de me battre correctement selon ce qu’il me restait de facultés techniques. J’activais rapidement l’une de mes techniques secrètes sans que personne ne s’en rende compte avant de charger une quantité astronomique de Raiton dans mes jambes. L’attaque suivante allait être particulièrement intéressante. Une seconde s’égrena dans le sablier du temps et j’apparus derrière le capitaine Kioshi pour lui enfoncer mon sabre dans le corps. Le pauvre n’avait pas dû voir venir l’attaque. Je n’avais pas envie de commencer avec de petites techniques cette fois-ci, il fallait en finir vite. J’en profitais d’ailleurs pour glisser dans la poche arrière de sa sacoche les deux explosifs du chaton sans qu’il s’en aperçoive. Ainsi, j’avais visé un organe vital directement. Si le pauvre survivrait peut-être, il serait incapable de continuer le combat et dans les quelques secondes, tomberait dans les bras de Morphée ou de la faucheuse. N’étant cependant pas satisfait, je prolongeais mon attaque par un canon qui sortit de mon épaule gauche pour prendre en ligne de mir le jeune homme en trop dans cette équipe. Du canon s’éjecta une balle à la vitesse éclaire et qui allait entrer dans le corps du jeune homme pour en déchirer les entrailles.

J’avais choisis mon camp. J’étais un criminel. Le pire criminel qui soit. Celui qui n’a pas de patrie. Qui n’appartient à aucune nation. J’étais le monstre qui trahissait tout le monde sauf ses véritables alliés. J’étais l’homme qui dégoutait le bourgeois et le Kage. J’étais l’homme qui vous foutait un couteau dans le dos à la première occasion. J’étais un chasseur solitaire qui chassait sa propre mort. J’étais Yusuke Katano !

Je ne pouvais me permettre de laisser tomber une telle opportunité de me rebeller. Au début, en arrivant dans le village, mon plan avait-été de trouver un moyen d’assassiner Zanshi, d’épargner les autres ninjas. Mais au fur et à mesure que je passais du temps dans cette forteresse, je me rendis compte que je n’y arriverais pas. Pas tout seul. Je n’étais pas assez apprécié et ma désinvolture m’aurait poussé à précipiter les choses. Alors j’avais choisi une fois de plus d’être uniquement moi. Même si cela me coutait la vie. J’étais Katano Yusuke, un homme mauvais et pour qui l’instinct était maitre de religion.

« Comme je l’ai dit, tu ne sais pas à qui tu as à faire… Pose donc la question. »


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Dernière édition par Saibogu Yu le Lun 9 Mar 2015 - 14:51, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyDim 8 Mar 2015 - 23:19

    La taupe découverte. De façon un peu étrange d’ailleurs. Elle avait tué les autres suspects… Elle ne pouvait espérer être innocentée en faisant porter le chapeau à autrui, vu qu’elle avait tué tous les autrui. Avait-elle déjà accompli ce qu’elle devait faire dans le plan de l’homme masqué ? Car si ce n’était pas le cas, son comportement était dénué de toute logique. Un peu comme si elle était manipulée par quelqu’un d’autre…

    Rei capturé. Son plan ? Se pointer face au village sur le qui-vive et tenter de lancer une attaque destructrice et demandeuse en temps de préparation. Pourquoi tout ce stratagème pour si peu ? Il aurait mieux fait de s’approcher en rampant, discrètement, et de préparer sa technique avant d’entamer un combat de front non ? Il y avait quelque chose de louche. Rei n’était pas ce genre d’homme. Il avait su devenir Kazekage et jouer en même temps un criminel recherché en dupant tout le monde. Un personnage de cette fourberie ne saurait trouver un plan meilleur ? Pourtant, la personne capturée semblait bien être Kyoshi Rei. Aucun doute là-dessus.

    Et voilà que les avant-postes sont attaqués. Coïncidence ? Etait-ce ça son plan au final ? Nous attaquer afin de montrer qu’un homme seul peut se soulever face à tout un village, et ainsi ouvrir la voie à tous les criminels n’osant pas passer le pas ? Plusieurs hommes furent envoyés sur les lieux, d’autres restèrent, à la fois pour protéger le village et surveiller Rei dans le cas où il s’agirait d’une tentative de sauvetage. Nous divisions nos forces, mais avions-nous vraiment le choix ?

    Peu de temps après, c’était Suna qui était attaquée, encore une fois. L’assaillant était vêtu d’un masque blanc, encore une fois. Il avait à peu près la même stature que Kyoshi Rei… Etait-ce une duperie ? Une façon de nous déstabiliser ? Nous avions le vrai Rei dans nos geôles ! A moins que… Je me souvenais une autre attaque de ce type, quelque année auparavant. L’homme masqué et Rei en tant que Kazekage, tous deux présents au même endroit… Un clone ? Un frère jumeau ? Il nous avait déjà sorti le coup du duplicata ! Comment pouvions-nous retomber dans le même subterfuge ?

    Alors qu’un autre homme, plutôt robotique, vint nous rejoindre et que l’homme au masque blanc marchait tranquillement vers nous, je joignis mes mains afin d’invoquer cinq clones. Pensait-il être le seul à savoir jouer à ça ? Sauf que de nous six, j’envoyais l’un de mes sosie à l’intérieur du village, en direction de l’Ergastule tout en alertant un maximum de personnes au sujet de la situation. Il avait pour mission de vérifier si notre prisonnier était toujours là, attester de son identité et contrôlait s’il s’agissait d’un clone ou d’un vrai corps. Du reste, nous ne serions pas trop de cinq pour affronter le potentiel Kyoshi Rei.

    J’avais sur moi quelques armes et outils apportés par des chats que je connaissais bien. Sitôt que l’homme robotisé parvint à notre niveau pour défendre le village à nos côté, Oniri me prévint qu’il s’agissait en fait de Yusuke, un criminel ayant un passif en lien avec Goren. Pourquoi me le disait-elle que maintenant si elle le savait ? Pendant une attaque ? Pourquoi se trouvait-il dans nos rangs d’ailleurs ?

    Mais je n’avais pas le temps d’y réfléchir. Le cyborg disparut de mon champ de vision, et une ombre apparue derrière moi. Aussitôt, méfiant et prévenu par Oniri, je débutais la formation d’une armure corporelle. Je sentis un son métallique percuter la paroi Doton qui se créait en commençant par mes organes vitaux. La lame fut déviée sur le côté, où l’armure n’eut le temps de se former, et perça légèrement mon flan avant la défense vienne bloquer l’arme afin qu’elle ne s’enfonce pas plus loin. L’attaque fut même plus rapide encore que l’apparition de la douleur. Aucun son ne sortit de ma bouche, uniquement une gerbe de sang. Ma tête se retourna alors que je posais une main sur ma blessure. Je reconnus les pourtours du cyborg… Au final, était-ce lui… la taupe ?

    Un nouveau crachat de sang convulsa mon corps. Une main autour de la lame, derrière moi, couverte de sang. Je réalisais alors ma situation. J’avais froid dans le dos. En plein désert et l’une des rares fois de ma vie, j’avais froid. Un froid de peur, dû à un coup de traître. Dame la Mort me présentait ses bras ? Froid, alors que je suis un Yamada ? Ce ne serait pas digne… Cœur, corps, esprit, laissez-moi brûler et chasser ce sentiment ! Mes poings raffermirent leur prise autour de la lame, mes muscles se crispèrent, luttant un instant contre la douleur et la peur. Mon corps me répondait… Le sang continuant de jaillir prouvait que le cœur continuait de pomper. Et cette chaleur que je sentais monter prouvait la volonté de l’esprit. Ayons chaud comme nous n’avions jamais eu chaud, avant ce froid prenant.

    La température augmenta subitement alors que les clones s’éloignèrent d’un bond. La lame du cyborg toujours plantée dans mon corps et bloquée par l’armure corporelle, il se trouvait sans doute encore là. L’air se distendit sous la chaleur. Le sable fondait en verre sous mes pieds nus. Le métal de la lame devenait liquide. La terre me couvrant devint plus dur, plus sèche. Et cet homme derrière moi ? Ce lâche attaquant dans le dos des gens ? Avant qu’il ne puisse me jeter dans les bras froids de la grande Dame, je voulais lui faire sentir l’enfer brûlant d’un Yamada en danger.

    Ce n’était pas un soleil ardant et perpétuel, mais une étoile brillant puissamment. Une étoile naissante et éclipsant un instant la chaleur même de l’astre solaire. Inspirant profondément, je fis un pas en avant tout en grimaçant. La lame ne se trouvait plus dans mon corps mais la douleur persistait, le sang s’échappait. La vue devenait moins précise, mais je me retournais vers ce lâche afin de lui faire face et constater de son état. Les quatre clones étaient dos à moi, afin de prévenir toute action de l’homme masqué continuant de s’approcher. Et même une autre ruse du cyborg, ou plutôt une autre lâcheté.

    Spoiler:
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyLun 9 Mar 2015 - 21:17

Musique ♫:

L'alerte était donnée. Rapidement, les effectifs du village s'amenuisaient pour tenter de reprendre en main chaos qui s'était emparé du pays. Les Shinobis étaient débordés et se déployaient de toutes parts afin de tenter d'endiguer la menace, de limiter les dégâts et surtout de protéger les civils. De mon côté j'étais restée au Kenkyuujo afin de superviser les opérations. Le système de sécurité maintenant le village caché avait été court-circuité, sans doute via une attaque Raiton. Les réseaux de communications atteignaient leur limite. Certains étaient saturés, tandis que l'onde de portée d'autre n'était pas suffisante pour contacter des renforts. Pianotant à vive allure devant l'écran de mon ordinateur, j'essayai d'accéder au caméra de surveillance présente le long du mur, mais aucune ne fonctionnait.

Les scientifiques et chercheurs s’affairaient de toutes parts autour de moi. Nous n'avions plus accès à aucune information. M'efforçant de rester calme, je donnais des ordres dans mon micro, mais les liaisons de communications semblaient s'effondrer une à une. En retour je recevais qu'une série de grésillements à peine audible. Énervée, je retirai mon oreillette et m'appuyai contre le moniteur principal, cherchant à rassembler mes idées. Lançant un regard tout autour de moi, je réalisai alors avec horreur que j'étais la seule Kunoichi présente dans le centre. Tous les autres n'étaient que des civils. Quelque chose était en train de se passer, quelque chose de terrible. Je compris que je ne pouvais pas rester là à rien faire. Prenant la peine d'expirer calmement, je levai les yeux aux plafonds pour lancer un regard entendu à Crazy et Kohei, les deux chats de Yami qui me « surveillaient » depuis l'attaque de Kyoshi Rei sur le village.

Suite à quoi je partais en courant, rapidement suivit par les félidés, jusqu'à mon atelier afin de prendre mon équipement. Je ne portais sur moi qu'une simple tenue couleur sable qui n'étais pas nullement faite pour combattre, en de telles circonstances je n'avais pas d'autre choix que de m'adapter. J'attrapai mes cinq pistolets, mon fusil à canon scié, mon sniper ainsi que le restant de restant de mes gadgets et explosifs avant de partir, prenant préalablement la peine d'attacher plusieurs bandoulières sertis d'explosifs autour des deux chats afin qu'il les transmette à qui de droit. Les micro-casques s'y trouvaient également. Si les réseaux de communications étaient hors service alors j'allais devoir moi-même les rétablir d'une façon ou d'une autre.

Puis je sorti en toute hâte, prenant alors la direction de la voie illusionnée en compagnie de mes deux compagnons. Ignorante de la nature du danger et sachant que ma place n'était point au cœur du combat, j'allais me positionner sur un toit situé à quelques centaines de mètre faces à l'entrée du village. De là, je fixai la lunette à mon sniper afin d'aviser de la situation. Crazy et Kohei quant à eux continuaient leurs courses jusqu'à rejoindre les rares Shinobi encore présent dans le village pour nous défendre de cette soudaine attaque. La crainte me gagna lorsque je reconnue au travers de ma lunette de mon arme, le visage de Kyoshi Rei. J'étais surprise sans vraiment l'être. Sa dernière tentative d'attaque sur le village avait échoué de façon bien trop lamentable...

Les chats de Yami continuèrent de tracer leur route jusqu'à rejoindre trois Shinobis. Je ne connaissais pas le premier contrairement au deuxième qui n'était autre que Kioshi. En soit cela, me rassura de savoir qu'il était présent pour cadrer la situation. Cependant, mon cœur s'arrêta de battre lorsque je reconnu le troisième individu, Saibogu Yu. Je sentis une boule se former dans ma gorge. Rien ne se passai comme prévu. Au début je n'avais pas voulus le croire, mais je savais que je ne pouvais mettre en doute la parole de ma Sensei. Pourtant cela ne m'empêchait d'appréhender la situation. Je ne comprenais pas comment il avait put en arriver là. Était-ce pour me retrouver ? Non, évidemment. Je le savais, il n'était pas ainsi. S'il avait fait en sorte de rejoindre Suna, cela n'était que dans un but pernicieux. Je me rendis alors compte que mes mains, agrippées à mon arme, tremblaient.

Lorsque je vis les chats donner une part de mon équipement aux Shinobis présents et au cyborg qui se contenta simplement d'attraper les explosifs, je m'installai, m'allongeant sur le sol du toit après avoir stabilisé mon sniper sur ses trépieds. De là, je pouvais voir tout ce qui se passait et me tenait prête à faire feu à tout instant. Profitant du fait que Kioshi et le marionnettiste s'était équipé des micro-casques, je m'adressai directement à eux.

-Ici Saibogu Oniri. Je suis en position pour vous soutenir. Prenez garde à l'homme masqué, mais aussi au cyborg. Il s'agit de Katano Yusuke...

J'avais encore peine à croire ce que je racontais. Comment avions-nous put en arriver là ? Le destin se montrait si cruel... Depuis que la vérité était connu, Zanshi s'était appliquée à fomenter un piège à l'encontre du Nukenin. L'Unité se serait alors chargée de l'éliminer. Cependant l'attaque du Yondaime Kazekage sur le village avait bouleversé tous ces plans. A présent nous nous retrouvions là, submergé par la crainte, tandis que moi je tentai de refouler mon amertume pour me concentrer sur ma mission. Il m'incombait de protéger mon village. Alors, je braquai le canon de mon arme en direction de l'ennemi le plus dangereux en cet instant présent. Lui qui n'était d'autre que mon amour déchu. Je savais se qu'il s'apprêtait à faire. J'avais appris à connaître et à appréhender son caractère versatile. Celui-là même qui nous avait brisé. Et malheureusement, les deux explosifs qu'il s'était contenté de prendre au déprimant du micro-casque témoignait de sa futur tentative. Kyoshi Rei pouvait attendre. Il me fallait résoudre un problème à la fois et celui que représentait Yusuke demeurait dans l'immédiat, et à mon sens, le plus important. Désormais il était trop tard pour revenir en arrière. Il avait fait son choix et j'avais fais le mien...

Le système de verrouillage de mon arme était focalisé sur sa personne. J'étais prête à agir, prête à en finir s'il le fallait. Cependant, dans la seconde qui suivit il disparut pour réapparaître derrière Kioshi afin de lui enfoncer une lame dans le dos. Je réprimai un cri avant de constater que le chef du Kakumeigun avait anticipé cet assaut. Une carapace rocheuse commençait lentement à couvrir son corps. J'inspirais longuement, stabilisant le calibrage de mon arme, l’œil rivé dans la lunette de visée puis pressai finalement sur la détente. Suite à quoi je me redressai brusquement, gardant mon sniper en mains et déployai mon système de camouflage avant de m'éloigner de mon point de tire. Il me fallait en trouver un autre plus adapté.

Courant, haletant, je ne pouvais m'empêcher de penser cette balle inesquivable ainsi que toutes celles qui succéderaient, filant à vive allure entre les immeubles pour partir se loger directement dans le dos de celui qui jadis avait tant représenté pour moi.

Résumé:
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Chikamatsu Akage
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyMar 10 Mar 2015 - 23:02

Les derniers événements avaient porté un bien triste nuage sur le village. Les alertes avaient été déclenché, et de nombreux shinobis avaient été envoyé à l'extérieur du village. Quelques rares ninjas avaient reçu pour ordre de rester et de garder le fort. Akage n'était pas l'un d'entre eux. Envoyé à l'origine avec une équipe lambda -probablement pour faire le nombre-, le jeune marionnettiste vit son ordre changer au dernier moment. Sa grande sœur, chef des Chikamatsu à Sûna, avait dû changer son affection au dernier moment, une bien bonne nouvelle pour le jeune marionnettiste qui n'aimait que peu patauger dans ce désert rugueux. Les deux marionnettistes avaient naturellement changé leurs affectations, avec l'aval des autorités. Les portes du village enorgueillissaient d'un aspirant à la place d'une classe moyenne.

Akage prit donc place, rapidement à la place de son aînée. Il était de faction devant les portes aux côtés des rares ninjas encore sur place. Il y tapota le sable avec son pied, esquissant un sourire. Il savait parfaitement où il était. Il se souvenait de sa précédente affection, et il vit sur place son précédent capitaine, Yamada Kioshi. Après leurs actions sous terre, les deux ninjas se retrouvaient ici, sur terre cette fois. Deux missions importantes, deux fois réunis. Attention, le destin n'essayait pas de faire passer un message ?

Au côté de ses coéquipiers du jour, le jeune marionnettiste prit connaissance de ses consignes. Un chat, plus effrayant que sa grande sœur, vînt lui donner de l'équipement. Le sourire du félin fut si terrifiant que le jeune Chikamatsu s'en souviendrait pour quelques temps.. à moins que cette journée ne lui réserve quelque chose de pire.. Il ne le souhaitait pas. Pour s'ôter ce terrifiant sourire de son esprit, le marionnettiste ouvrit le sac dont on venait de lui faire don. L'intérieur du mystérieux réceptacle contenait des objets, sans aucune note explicative. C'était bien les Saibogu.. toujours à dénigrer les gens normaux. Et pourtant, on ne nait pas tous avec une affinité -étrange- avec la technologie. Observant les objets, il pensa immédiatement à la fonction des objets. Les explosifs avaient une fonction logique, et ce fut les premiers cadeaux à être récupéré par le jeune marionnettiste. Il s'équipa ensuite du casque, laissant le reste au félin qui disparu rapidement avec le sac. Akage éprouva un plaisir coupable d'être équipé par des objets portant le label Saibogu. Il avait l'impression d'être la première étudiante ayant autour du cou le dernier collier à la mode. Swag qu'elle disait..

Dès le départ du terrifiant animal, Akage songea à sa mission. Être de garde n'avait jamais été sa plus grande passion, et pourtant aujourd'hui il devait prendre son rôle au sérieux. Malgré les nombreuses alertes, la journée semble bien calme. Le répit du devoir fut courte durée. Il était là. Nerveux, le jeune aspirant bondit d'un saut en arrière tout en laissant glisser son parchemin durant son éloignement. Akage n'avait point le temps de réfléchir. Il s'était mis en garde. Il le reconnaissait. C'était lui. Lui dont le « nom » était sur toutes les lèvres. Il était … Akage avait oublié son nom. Il était l'homme masqué. Atterrissant en glissade, façon ninja, le marionnettiste fit glisser sur parchemin et dans le même temps fit apparaître son « ami ».

« J'ai pas le niveau ! » pensa immédiatement Akage. Et c'est exactement à ce moment que ses oreilles bourdonnèrent. Une voix lui parlait. Etait-ce enfin sa marionnette, l'imposant Shirôrô, qui se daignait à lui accorder un mot ? Les vieux le disaient. Si ta marionnette devient ton meilleur ami, alors elle te parlera.. Sôtise. Cette voix était féminine. Akage eu à peine le temps de saisir le sens des paroles de la Dame. Le ninja fit un pas immédiat sur le côté et tira frénétiquement sa marionnette afin qu'il se mette entre lui et Yu. Trop tard. Il avait fait l'impardonnable.

Dans le même temps, le nouveau traite fit apparaître ce qui semblait être un canon. Pas le temps de réfléchir. La nervosité l'empêchait d'être serein. Agitant frénétiquement ses doigts, l'imposant chevalier blanc, le merveilleux Shirôrô, leva ses bras et en fit sortir deux boucliers. Immédiatement, ceux-ci tournèrent sur eux-même tout en produisant une lumière bleu. C'était la seule protection qu'Akage pouvait utiliser à l'heure actuelle. Très rapidement, avant qu'il ne pu se rendre véritablement compte de la situation, le marionnettiste senti ses boucliers vibrer. Il ne savait ce qu'il se produisait. Heureusement, les rares expériences qu'il avait en la matière lui procurèrent le bon réflexe. Inclinant légèrement sa marionnette, dont les boucliers semblaient perdre pied, la technique du traître fut dévié vers ce qui semblait être un mur. L'explosion résultant de cette déviation fit apparaître un nuage de fumée.

« La fumée ..» pensa alors le marionnettiste. Oui. Il avait la solution. Son cerveau avait réagit au quart de tour, et désormais c'était son instinct qui guidait le jeune homme. Qui pouvait lui reprocher ? Il n'était qu'un genin, et probablement la meilleure chance de ce village. Seulement, personne ne devait en avoir encore connaissance. D'un mouvement bien maîtrisé de son doigt, la marionnette activa son mécanisme. Quant à lui, il n'avait plus de temps à perdre. Tirant la lourde armature de Shirôrô, Akage ne pouvait avoir qu'un espoir : des renforts. Des renforts puissants et salvateurs. Pendant ce repli stratégique -et non fuite-, la marionnette cracha son venin. Le mécanisme plaçé dans la bouche du pantin irradia la position d'Akage de fumée. L'épais nuage devait maintenant recouvrir la zone. Akage était-il invisible aux yeux de ses ennemis ?

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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyJeu 12 Mar 2015 - 17:51

Le premier shinobi aux quelques allures d’automate se fit connaître en premier. En ouvrant la bouche, il ne fit que confirmer ce que l’Homme Masqué redoutait de sa part : un énième artiste de la provocation. Ne savait-il pas à qui il avait affaire ? Bien sûr que si. Des Sunajin, et parmi eux des experts de tous les domaines. Mais qu’importe. Son plan avait été minutieusement préparé et l’agitation causée à l’extérieure ajoutée au fait que tous avaient cru qu’ils avaient capturé le criminel lui donnaient raison. La suite n’en serait que plus belle.

Mais comme tout shinobi, comme tout homme, il pouvait se tromper. Et c’était exactement ce qui lui était arrivé avec cet énergumène, qui ne l’avait finalement pas offert une provocation inutile. Il s’était volontairement rebellé et retourné contre ses coéquipiers. Sa rage, sa force et sa rapidité avaient été impressionnantes, presque plus que l’horreur de son geste. Pendant un instant, Kyoshi Rei détesta cette situation.

Déjà qu’il avait prévu de rencontrer les dernières dizaines de shinobis pouvant défendre le village caché du Sable, voilà que ça en devenait encore plus simple. Les shinobis pouvaient se trahir, les shinobis et ce malgré leurs pouvoirs, ne valaient pas du tout mieux que les civils. Ils restaient des hommes pourris jusqu’à la moelle.

Et l’Homme Masqué en était bien entendu un parfait exemple, mais en connaissance de cause. C’est pourquoi il se refusa de pleinement profiter de la situation. Il recula d’un pas.
    « Depuis le début, je sais à qui j’ai affaire. Les shinobis ont toujours eu tous les pouvoirs, tous les outils pour réussir à réguler ce monde. Mais ils l’ont détruit, écrasant les inférieurs jusqu’à être eux-mêmes écrasés. Aujourd’hui, je vous suis supérieur. Aujourd’hui, c’est moi qui vous écraserai. Mais la différence entre vous et moi… »
Trois mudras vinrent précéder une dévastation d’éclairs. Toute la zone devant lui allait être ravagée.
    « … c’est qu’une fois que les shinobis ne seront plus, je me suiciderai. Il ne restera alors que les civils, que des gens ayant les mêmes armes, les mêmes capacités. Et le monde ira mieux, sans traître, sans vous, sans moi. »

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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyJeu 12 Mar 2015 - 21:26

Un sentiment incroyablement paisible m’envahit alors que ma lame s’enfonçait dans les flancs de mon ennemi. Ce dernier avait senti le coup venir, il m’avait vu arriver. Sans doute n’avais-je pas assez couvert mes traces. Ils devaient être au courant pour ma duperie… De toute façon, c’était fini. Mon attaque était désespérée mais consistait en une charge puissante et efficace. J’avais joué ma vie sur cette offensive et si elle ne réussissait pas à éradiquer au moins tout mes pseudos alliés, j’étais pour ainsi dire déjà mort. Malheureusement, ce fut bel et bien le cas. Mon attaque ne fonctionna pas, pas totalement en tout cas. Mon sabre, à défaut de s’enfoncer dans le corps de mon adversaire et de lui détruire un organe vital, s’introduit dans l’un de ses flancs et lui permit de m’immobiliser avec mon sabre. Cependant, je sentis soudain une montée énorme de chaleur, une chaleur menaçante et de ce que je savais du capitaine Kioshi, il appartenait à un clan qui avait justement pour particularité le contrôle de cette énergie singulière. Ma technique de perception me prévenant juste au bon moment, je fis un bond énorme en arrière et tentai de me recouvrir de mon armure de carbone. Cependant la chose ne réussit pas. La chaleur était trop intense, la distance trop infime. La face postérieure de mon corps commença à brûler et à fondre. Mon précieux acier débuta sa fonte avec une rapidité déconcertante et bien que j’eus sorti deux boucliers de carbones de mes bras pour me protéger encore de cette attaque bien trop violente, ces derniers fondirent aussi.

Cependant mon armure, de son côté pile me protégea d’une attaque que je ne sentis que trop tard, une balle lancée dans mon dos. L’attaque ne me fit aucun dégât mais je réalisais soudain quelque chose. Entre toute la douleur qui me harcelait le visage et l’avant du corps ; entre mes bras qui n’existaient plus, fondus sur le sol et mes jambes qui, par la seule force de ma volonté me tenaient debout : il y avait un espoir de mourir correctement. J’étais certainement encerclé et cette balle dans mon dos était véritablement le signe que je n’allais pas pouvoir m’en sortir cette fois. Je croyais me battre contre deux adversaires et un ennemi public mais les variables avaient changés. Il était maintenant temps de définir des priorités.

« JE SUIS UN MONSTRE !!! »

De nulle part ma voix s’éleva dans les airs tandis que mes jambes, usant de mes dernières forces pour augmenter ma vitesse au maximum effectuèrent une dernière charge sur l’ennemi public numéro 1. Au même moment il fit jaillir de son corps des centaines d’éclaires qui s’abattirent sur la zone. L’attaque me déstabilisa et me fit tomber à ses pieds alors que j’étais encore dans mon élan. J’étais à l’article de la mort, prêt à passer de l’autre côté. Je jetai un dernier regard au monstre de seconde zone qu’était cet homme qui ne s’assumait pas criminel. Un regard plein de haine, emplit de toute la noirceur de mon cœur.

« Tu es pathétique… l’homme est fait pour être un tueur et mauvais, ça ne rend le monde que plus intéressant ! »

A cet instant je tapai fortement sur mon thorax avec mon moignon bionique. Une explosion incroyable survint, détruisant ce qu’il restait de mon corps. J’étais parti dans une dernière détonation. Je n’avais pas pris le temps de faire de longs adieux. Je n’en avais pas envie. J’avais juste le besoin viscéral de dire à cet enfoiré qu’il n’avait à mes yeux aucun mérite. Que c’était lui que j’avais choisi comme dernière cible, au-delà de ces shinobis de villages que j’exécrais de haine. Il était pitoyable à vouloir purifier et à vouloir se venger. Il ne servait rien d’autre que sa vision puérile de la vie. Moi, j’avais été un bâtisseur. Mais à cet instant, je ne fus plus rien.

Une dernière pensée me traversa l’esprit avant de mourir cependant. Je me souvins ainsi de Yuki, de Kakeshuou, de mon ami Goren, de mon traitre d’élève Arekushi, de mon ancien frère Demon et de mon nouvel amour qu’était Oniri. Tous ces gens qui avaient enrobés mon quotidien. Je leur devais tous de m’être bien amusé. Mais au fond, est-ce qu’ils étaient vraiment conscient de ce que j’étais ? Un monstre… du début à la fin. J’étais bel et bien le criminel et le traitre. Mais j’avais aussi sauvé des vies. Néanmoins on ne se souvient jamais des bonnes actions d’un criminel. Ainsi c’est comme cela que je mourus définitivement cette fois. Katano Yusuke, le criminel, était mort !


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyVen 13 Mar 2015 - 9:21

    Face à l’original, le clone à moitié fondue ne prit pas longtemps pour disparaître à nouveau de notre champ de vision. Face aux clones, l’homme masqué continuait de s’avancer tout en prônant une nouvelle fois l’abomination que sont les ninjas… Il nous détruira tous avant de s’ôter la vie en dernier. Une idéologie tout à fait… stupide. Cela ne ramènera pas la paix. Ce n’était pas la solution ! Les armes changeront simplement, ils chercheront à développer d’autres moyens de destructions. Ce sera alors simplement le pays le plus riche, ou bien le plus évolué, qui sera le plus puissant. Il y aura toujours une pyramide, quelqu’un ou un groupe en haut, un cycle alimentaire. Ce qu’il faut, c’est mettre les bonnes personnes en haut… Mais pour cela, il faut d’abord trouver ces bonnes personnes. Pas quelqu’un de sournois, mais une personne d’honneur, sincère et juste.

    Le cyborg disparut et l’homme masqué envoya des éclairs dans notre direction. Je me retournais face aux foudres s’approchant. Akage s’était dissimulé à l’aide d’un fumigène, rendant sa localisation exacte un peu compliquée. Oniri étant plus loin, je pensais qu’elle aurait tout le temps de s’en sortir. Ce qui n’était pas forcément le cas du jeune marionnettiste. Il y avait quatre clones et moi-même, encore enveloppé de terre sèche sur l’avant de mon corps. Deux des clones vinrent se placer derrière-moi afin que je leur serve d’abri. Les deux autres se mirent côte à côte, devant la fumée et les bras levées sur les côtés afin de prendre la plus grande surface possible. Au contact avec la foudre, ils disparaîtront, mais ils atténueront la puissance de la foudre allant dans cette direction, en espérant que le jeune marionnettiste soit bien par-là.

    L’électricité arriva sur nous en même temps que le cyborg apparut face à l’homme masqué. Les éclairs frappèrent le reste de mon armure qui, moins adhérente à cause de la chaleur d’avant, s’amoncela sur le sol. L’instant suivant, une explosion eut lieu. Il ne restait plus que deux clones et moi-même, et c’était l’occasion rêvé d’agir ! Un clone allait rester là et faire face aux survivants de l’incident. L’autre me prit dans ses bras. La blessure dans le dos me ralentissant et m’handicapant, je n’aurais pas été suffisamment rapide tout seul. Il se mit à gravir les parois de part et d’autre de la voie illusionnée pour m’amener en hauteur, à l’abri des regards, le temps que la fumée de l’explosion nous couvre. L’objectif principal de ce combat était de repousser l’homme masqué. Mais à défaut, le retenir suffisamment longtemps pour que des renforts arrivent fonctionnera aussi.

    Le clone restant courba légèrement son dos vers l’avant. Il n’était pas blessé et ne saignait pas, mais le coup de l’original se trouvant dans le dos, il suffisait que le sosie adopte la même posture pour qu’on puisse y croire de face. Akage s’en était-il sorti ? Profitant de la fumée, le clone n’attendit pas sans rien faire que nous montions nous mettre à couvert. Du bout de ses doigts, cinq loups de foudre se matérialisèrent et coururent vers l’explosion. Ils se placeront en cercle tout autour et attaqueront les survivants, s’ils en voient. Akage et Oniri s’en étaient-ils sortis ?

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Dernière édition par Yamada Kioshi le Sam 14 Mar 2015 - 0:02, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyVen 13 Mar 2015 - 13:44

Et le chaos appela au chaos.

De nouveau postée sur le toit d'un immeuble, mon camouflage toujours actif. Mon sniper se retrouvait équipé d'un autre type de munitions. J'avais constater avec horreur le corps cybernétique de Yusuke se prendre mon dernier projectile avant de littéralement se liquéfier sous la puissance de la dernière attaque de Kioshi. Je réalisai alors à quel point le pouvoir des membres du clan Yamada pouvait être effrayant, mais je n'eus point le temps d'en constater davantage que Rei préparait une attaque dévastatrice. J'avisais d'un œil hagard la vagues d'éclaires strié englobant et détruisant tout sur son passage. Le champ d'action s'élargissait à mesure qu'elle se déployait et je me trouvais encore dans sa trajectoire. Mon seul réflexe fut de fuir.

Ainsi, je m'élançai à nouveau, entre les immeubles tentant de mettre le plus de distance entre moi et la déferlante de foudre. La grande distance qui me séparait initialement de Kyoshi Rei, et par conséquent de son attaque, ne fut pas suffisante pour jouer en ma faveur. Inévitablement elle me rattrapa après quelques secondes. Je me laissai alors tomber dans le vide pour atterrir sur le sable chaud d'une ruelle en contre bas. Puisque je n'avais aucune possibilité de contrer cette attaque, je n'avais d'autre choix que d'utiliser le décor en espérant que les nombreuses bâtisse du village qui, à une à une, se retrouvaient balayée par ce flot destructeurs, suffiraient à me servir de protection. J'activai également mon bouclier afin de rajouter une maigre protection, mais cela ne fut guère suffisant et l'environnement autour de moi vola totalement en éclat alors que je me recevais ce puissant assaut de plein fouet. Rendue confuse par la douleur et les éclaires, ce déchaînement de puissance m'éjecta en arrière tandis que je perdais conscience.

La douleur vive me fit retourner, sans doute quelques instants plus tard, à la réalité. Mes paupières s'ouvrirent. Il me fallut un temps d'adaptation avant de pouvoir discerner quoique ce soit. Je me sentais si fébrile. Une vive douleur m'élançai sur tout mon flanc droit. Je voulus bouger, mais la souffrance fut décuplée et je ravalai un cri de douleur qui se transforma en gémissement. Serrant les dents, je regardai autour de moi afin de comprendre ce qui s'était passé. J'étais allongée contre la façade d'une bâtisse en ruine. Mis à par cela, tout n'était plus que destruction et désolation dans le sillage de ma vision. L'attaque avait soulevé d'épais nuage de sable qui occultait la vue à partir d'une dizaine de mètre. Le village semblait grandement souffrir de l'attaque. Et moi, j'étais au milieu de tout ceci, les vêtements en lambeau, le corps également. Toute la partie gauche de ce dernier enseveli sous de maigre décombres alors que cet énorme tige de métal rouillée me traversait le flanc par l'arrière. L'odeur du sang parvenait jusqu'à mes narines tandis que ce dernier se plaisait à couler à flot depuis l'origine de ma plaie pour se répendre sur ma jambe ainsi que sur les gravas terreux, qui rapidement, s'attelèrent à l'éponger.

Tremblante et haletante, je sentais des sueurs froides me glisser le long de l'échine. L'adrénaline faisait son œuvre, mais la souffrance était à peine atténuée. Un simple tremblement suffisait à me faire tressaillir de douleur. J'avais peur, mais je ne voulais pas renoncer pour autant. Le village... Il me fallait tous les protéger... Quoi qu'il m'en coûte, plus qu'une simple Kunoichi j'étais avant tout une fille de Kaze. Je ne pouvais me permettre de renoncer aussi facilement, pas sans avoir tenté quoique ce soir pour empêcher Rei de tout détruire. L'enfer nous tendait les bras en souriant, mais il ne savait pas à qui il avait affaire. Il ignorait qui nous étions. Ce faisant, je replaçai mes jambes de sorte à pouvoir prendre appuie et attrapai de ma seule main valide la barre de métal qui traversait ma chair. Serrant les dents plus fermement que jamais, crispant le peu de muscle que j'avais, je commençai à me redresser de sorte à laisser l'acier rouiller glisser dans mon corps pour l'en faire ressortir. Je ne pus réprimer un hurlement lorsque je parvins à m'extraire à ce joug alors que des gerbes écarlates venaient à se répandre sur le sol, dès alors que la plaie était ouverte.

Perdant pied, je retombai en avant, alors que la partie gauche de mon corps s'extrayait d'elle-même des gravas. Tombant à genou, je pris appuie sur ma main valide pour ne pas m'écraser au sol. Le souffle court, le goût acre du sang me brûlait la gorge. Échevelée et couverte du liquide écarlate qui coulait avec abondance de mes blessures, je me rendis compte que mon bras gauche était également touché. Les éclats métallique de mon propre bouclier s'étaient enfoncés à l'intérieur. Des monceau de chairs manquaient, rendant par endroit les tissus des muscles apparent. Il m'était totalement impossible de le bouger. Ce n'était plus qu'un poids mort décharné et endolori. Du sang coulait en abondance depuis une blessure que je m'étais sans doute faite au front, mais qui, face à tous ces tourments, me semblait dérisoire. Les battements de mon cœur semblait tourner en ralenti. A genoux sur ce terrain de couvert de poussière je découvrais les tourments de la guerre...


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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptySam 14 Mar 2015 - 3:17

Le vent soufflait sur ses épaules. Il n'était guère frais, et laissait un sentiment terrifiant prendre forme. Courir. Courir. C'était sa seule vérité actuellement. Que pouvait-il faire d'autre ? Derrière lui, il y avait Kioshi Rei, Yondaime Kazekage et terroriste ninja extrémiste. Entre ce monstre et lui, il y avait deux ninjas, talentueux certes mais il n'était pas comme l'homme masqué. Shirô-Rônin, qu'il surnommait désormais vulgairement mais affectueusement Shirôrô, crachait une fumée grisonnante. C'était un nuage salvateur, du moins le jeune ninja ne pouvait que l'espérer. Depuis bien longtemps, la fumée blanche du pantin rassurait le jeune homme. Il trouvait, face à cet étrange artifice poétique, salvateur.. Entouré par la technique grisonnante, le marionnettiste retrouvait peu à peu ses esprits.

Alors que ses pas se comptaient en unité, le jeune ninja perçu un petit strident étouffé par des voix lointaines. Il ne pouvait se retourner pour voir les événements. C'était inutile de toute manière. Shirô-Rônin avait craché sa malédiction. La petite zone près d'Akage était obstrué visuellement. Si Rei ne pouvait le voir, il ne pouvait non plus voir le terroriste. C'était l'envers de la médaille. Le bruit -et sa perception- stressèrent le jeune ninja, qui immédiatement, stoppa sa course. Se retournant soudainement vers l'origine des bruits, Akage garda ses appuies forts comme on lui avait appris. L'esprit solide, cette fois, le marionnettiste était prêt pour ce qui allait arriver.

Les jambes du jeune ninja étaient légèrement courbé, prêtes à donner une impulsion générale pour un grand saut. Néanmoins, le Chikamatsu ne savait ce qui allait arriver. Cette disposition étrange ne lui rappella que son dernier entraînement sur un toit de Sûna. Brave entraînement. Cette fois-ci, le silence était pesant. Bien plus stressant que les bruits, le chaos relatif aux moments de vide était suffisant. Sentant une pression extraordinaire peser sur ses épaules, le jeune ninja avait l'impression de percevoir les nombreuses rides se former sur son beau visage. La mort rôdait. Il ne pouvait que sentir son inexorable aura chantante, un chant magnifique mais un peu trop lugubre pour celui qui désormais, ne songeait qu'à survivre. C'était un formidable moyen de reconcentrer ses forces, et probablement une fabuleuse force de caractère que montrait le jeune aspirant.

Les voix étouffantes se faisaient de plus en plus faible. Les bruits mystérieux étaient changeants. La pression devenait étouffante. Akage percevait la lame tranchante de la faucheuse se poser sur son cou blafard. Avec frénésie, le jeune marionnettiste mania son pantin. D'un coup sec, ses bras ramenèrent à lui le brave « chevalier blanc », seul esprit salvateur dans un combat dont l'issue ne faisait guère de doute.

L'ombre du pantin apparu devant Akage, et le geste du marionnettiste s'amplifia. Les doigts formèrent une combinaison. Il utilisa une défense, une défense qu'il avait mis au point lorsqu'il était un jeune enfant. Des bruits métalliques s'activèrent. Le grand corps de la marionnette se scinda en deux. Des fils relièrent indubitablement les deux parties de la marionnette, empêchant cette dernière de devenir un poids mort. Le jeune manieur, quant à lui, sauta vers sa marionnette non sans faire un denier geste frénétique.

A l'extérieur de cette mystérieuse scène, la fumée perdait de son épaisseur. Le pantin avait cessé de cracher son venin. Le fumigène qu'il avait diffusé était probablement vide, ou le mécanisme s'était enrayé. Difficile de savoir. Dans tous les cas, il n'était qu'évident que le jeune ninja avait l'esprit occupé par d'autres considérations.

Désormais à l'intérieur de son pantin, les doigts du ninja modifièrent la structure de la marionnette. Comme il s'était ouvert, il se referma protégeant le jeune ninja des éventuels dangers extérieurs.. du moins l'espérait-il. Le dernier mouvement frénétique d'Akage, quant à lui, fit lever les bras à Shirôrô. Un cran sauta sur chaque bras. D'autres boucliers vinrent apparaître, se déployant dans leurs splendeurs circulaires. Avant de pouvoir piper mot, les protections entamèrent une rotation puissante. C'était une énième protection pour celui qui ne savait ce qui allait venir, mais il savait qu'il allait venir. Désormais, il pensait à la survie, juste à la survie. Au diable le village.

Il ne fut pas déçu. Une vibration apparu, dangereuse et puissante. Projeté contre la structure de sa marionnette, Akage serra les dents. Etait-ce fini ? Les divinités n'étaient pas si miséricordieuse, qui qu'elles soient. Un assaut de plus grande envergure frappa le jeune ninja. La structure même de la marionnette s’affaissa. L'attaque abîma jusqu'au métal de Shirôrô. Les boucliers avaient probablement cédé. Toutes les protections déployées, même celle dont Akage n'avait conscience, n'avait suffit. Le choc fut violent. La marionnette s'ouvrit, post-offensive, pour laisser tomber un Akage gravement blessé. Les blessures étaient méchantes, mais il était en vie. Rampant sur le sol sur quelque mètres, c'est avec horreur que le jeune observa sa magnifique marionnette abîmé. Maintenant, entre lui et Rei, c'était personnel. Attaquer le village, c'était une chose. Attaquer une œuvre d'art chère au cœur de l'aspirant, c'était une déclaration de guerre. Et la guerre ne se joue pas sur une bataille...

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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptySam 14 Mar 2015 - 12:11

Comment avaient-ils tous pu se faire avoir de la sorte ? Pour le coup, le Ketsueki n’était pas simplement en colère : il avait perdu le contrôle. On l’avait assigné à s’occuper d’un des avant-postes qui avait été apparemment touché, il avait refusé. Il ne savait que trop bien ce qui allait arriver. Il ne avait que trop bien que toute cette agitation permettrait de rendre le village moins peuplé, moins protégé. Comment Kyoshi Rei pourrait-il s’en sortir ? Il n’en avait aucune idée. Et lorsqu’il vit ce « deuxième corps », il ne put s’empêcher de se demander s’il n’en avait pas d’autre. Non, il semblait bien plus puissant et déterminé que la veille.

Il était néanmoins arrivé trop tard pour commencer le combat comme les autres. Certains bâtiments à l’entrée du village avaient été détruits. Une kunoïchi croulait sous les décombres, le chef du Kakumeigun était en mauvaise posture, un marionnettiste était touché et des restes de corps métalliques parsemaient le sol déjà ensanglanté et poussiéreux. La guerre avait été déclarée. Et cela semblait déjà être un attentat.
    Ah ça pour être intelligent, tu l’es. T’es un putain d’enfoiré intelligent. Mais bordel ce que t’as fait là…
Il avait remarqué les loups de foudre qui entouraient l’Homme Masqué. Quel but avaient-ils ? Qu’importe, faire bouger le terroriste de sa position permettrait sans doute de faire comprendre à ces créatures de chakra de foncer dessus.

Le chef des Ketsueki retira sa capuche et dévoila un visage effrayant. Ses yeux étaient ensanglantés. Tout en se rapprochant, ce dernier envoya des vagues de sang successives sur son ennemi. Sa haine était profonde. Sa rage était palpable.
    La Kazekage arrive, Rei… Tu n’as aucune chance !
Il s’arrêta sans même regarder le résultat de ses attaques répétées. Il sortit un kunaï qu’il enveloppa dans une couche de sang. Son pas s’accéléra. Il fonça vers le terroriste, l’arme à la main. Qu’importe le danger, qu’importe la force de l’adversaire, qu’importe l’intelligence ou les autres paramètres qu’un shinobi assez réfléchi devrait prendre en compte.

Il fallait qu’il paie. C’était tout.
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptySam 14 Mar 2015 - 12:38

Un monstre ? En tout cas, cet idiot en avait tout l’air. Il s’était élancé malgré toutes les blessures mortelles qu’il avait reçues, dans une attaque rapide vers l’Homme Masqué. Non seulement il n’était qu’un vulgaire barbare, mais en plus il venait de montrer que même à la fin de sa vie il avait été un homme indécis, la pire chose qui soit pour l’honneur d’un Homme.

Un mur en métal suffit à Kyoshi Rei pour se protéger de ce qui avait assurément été l’ultime offensive de cet homme, qu’importe qui il eut été. Le mur partit en suite en morceaux, tout comme certains bâtiments en face de lui. Son attaque Raïton avait fait de lourds dégâts à la Voie Illusionnée. Et également à ses adversaires, visiblement tous mal en point.

Derrière les trous de son masque blanc, les yeux du Nukenin s’abaissèrent pour regarder ce qu’il restait de cet énergumène métallique aux airs de faux traitre. Il soupira, très clairement.
    « Qui est pathétique, maintenant ? »
Ses yeux se reportèrent vers le décor qu’il avait devant lui. Ses adversaires restants étaient mal en point. Sauf celui qui venait d’arriver. Le chef Ketsueki. Quelles drôles de retrouvailles. Une ironie s’installa dès lors. Celui qui avait cru le mettre hors d’état de nuire pouvait voir à quel point il s’était trompé. Et à quel point il allait continuer de le faire…

Les vagues de sang qu’il envoya ne furent pas simples à esquiver. D’ailleurs, lorsqu’il esquiva la troisième, des créatures de foudre lui sautèrent dessus. Il ne put bien entendu pas se débarrasser de toutes ces dernières et se sentit brièvement immobilisé. La quatrième vague de sang lui valut une belle plaie au niveau des côtes. Il grimaça, derrière son masque.

Mais il n’avait pas le temps de réfléchir à ça, ou de se soigner. Ketsueki Yaherô fonçait sur lui. La situation était critique. Malgré la gêne liée à sa blessure, l’Homme Masqué composa un signe incantatoire alors que le manipulateur de sang n’était plus qu’à quelques mètres de lui. Et ce dernier s’arrêta net.
    « Qu… Qu’est-ce que…
    Un sceau d’immobilisation, voyons. »
Kyoshi Rei se releva. Sa main gauche s’enroula d’un voile de chakra curatif et se posa sur sa plaie, tandis qu’un filet de métal s’épaississait dans la paume de l’autre. Pas après pas, l’homme au masque blanc se rapprocha du Ketsueki complètement paralysé.
    « Quand…
    Quand tu as cru arrêter mon vrai corps la veille. Je ne tâtonnais pas le sable et ton corps uniquement parce que j’étais mal en point… je guettais une ouverture. »
Malgré le sceau d’immobilisation, un léger sourire vint s’afficher sur le visage de Yaherô à la vue du katana créé par son ennemi.
    « T… vraiment… foiré… »
Mais il ne put en dire plus. Large mouvement de bras de la part du Nukenin. La tête du Ketsueki roula au sol.

L’Homme Masqué se retourna tandis que le reste du corps du Sunajin s’écroula. Il leva sa main droite. Dans sa paume, une énergie massive de Raïton s’accumulait. Puisque la Kazekage arrivait, il ne fallait pas trainer.
    « J’avais tenté cette technique la veille et j’avais échoué uniquement parce que j’étais trop loin et parce que c’était une bonne chose pour mon plan… Mais aujourd’hui… »
Sous son masque blanc, Kyoshi Rei affichait un sourire à la hauteur de l’attentat qu’il avait si longtemps préparé.
    « … qui m’arrêtera ? »

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptySam 14 Mar 2015 - 23:35

    C'était arrivé il n'y a que quelques minutes, un homme avait surgit dans ma maison alors que je préparais mon départ pour un autre endroit. Oui j'avais prévu de quitter le village sous peu. Non pas que je fuyais les actes répréhensibles que j'avais pu réaliser. Mais plutôt parce que j'avais vaincu le plus grand ennemi de ma vie et que maintenant celle-ci se retrouvait dépourvue de sens. Car quoi de mieux qu'un ennemi pour vous forcer à avancer. Quoi de mieux qu'une cible à abattre pour vous motiver. Avec la capture de Kyoshi Rei par mes soins et ceux des deux autres Sunajins, j'avais vengé mon petit fils, du moins c'est ce que je croyais.

    Car cet homme venait de m'annoncer l'apparition de l'homme masqué. C'était impossible. Nous l'avions capturé, nous avions capturé cet homme. Comment pouvait-il se présenter devant le village. Apparemment il serait même déjà dans la voie illusionné. La colère me gagnait à nouveau. Malgré tout ce qui se passerait ensuite, malgré tout ce que je risquais d'endurer à rester ici dans ce village, je devais le faire, encore une fois. Je devais arrêter cet homme à nouveau. Je fis alors quelque chose que je n'avais pas fait depuis des années. J'enfilais le vêtement de Kazekage, un vêtement que je possédais en plusieurs exemplaires. On pouvait le reconnaître parmi les autres puisque sur le chapeau orné du motif de Suna on pouvait lire les Kanjis signifiant Nidaime.

    Je me rendis donc après ce petit instant cérémonial à l'entrée de notre village. Là je trouvais un homme vêtu du célèbre masque blanc. Cependant l'âme de l'homme était la même que celui que j'avais affronté. J'étais incapable de les dissocier, je ne parvenais même pas à comprendre comment cela était possible. Qui étaient-ils ? Quelles différences existaient entre ces deux êtres. La personne dans les geôles n'était pas un clone, nous nous en étions assuré. J'étais arrivé au moment où l'homme avait prononcé des paroles demandant qui l'arrêterait, ce fut donc tout naturellement que je répondis la chose suivante.

      « Moi, évidemment, après tout je suis le plus féroce de vos opposants. »


    J'étais arrivé en invoquant un démon à l'aide du Fuinjutsu, un démon qui venait de lui lancer un Genjutsu permettant de l'immobiliser. Un Genjutsu qui n'était là que sous la forme d'un test. Je souhaitais voir si son double et lui-même entretienne une mémoire commune. Ce genjutsu me laissait le temps de lui lancer les paroles suivantes.

      « Qui es-tu vraiment Rei, voilà la question que je me suis posé des centaines de fois pendant ces sept longues années. J'ai essayé de te comprendre, toi le meurtrier de ma descendance. Je n'y suis jamais parvenu.

      Lorsque tu m'as laissé la vie tu m'as dis ceci '' la paix, ce seront les villages et les shinobis eux-mêmes qui la créeront. Et j'espère que tu vivras assez longtemps pour voir que ce que je viens de te dire est vrai. '' J'ai vécu sept longues années de plus et tout ce que je vis ne fut que de la mort, de la haine et du sang. Tes idéaux aussi bons soient-ils ont échoué, je pense qu'il serait temps de le reconnaître au lieu de persister dans cette voie erronée.

      Je dois bien le reconnaître, si j'ai encore cette colère contre toi ce n'est pas parce que tu as tué mon petit-fils, enfin pas totalement, comme tu t'en doutes je l'ai déjà ramené à la vie. Non la vérité est sans doute que je te hais autant que je t'admire pour t'être montrer plus intelligent que je ne l'ai été. Enfin, quand sera venue l'heure de ta mort, je prendrai le temps de discuter avec ton âme. Sur ce stoppons cette technique une fois encore. »


    Je claquais du pied et à nouveau les trois murs du Rashoumon apparaissaient devant moi fixant Kyoshi Rei de leurs têtes démoniaques qui ornaient ceux-ci. Je lançais deux Kunaïs à cet instant, un vers la gauche et l'autre vers la droite. Avec celui marqué en gros sur la porte cela faisait trois sceaux permettant d'absorber le chakra. Avec cet enchaînement de techniques, j'allais pouvoir absorber la quasi totalité de la technique et sauver le village. Une fois encore. Les Sunajins présents n'étaient cependant pas tous protéger par les portes puisqu'ils se trouvaient pour la plupart sur les côtés à terre. Ils allaient pour la plupart mourir. Mais ils mourraient en héros. C'était déjà ça. Et je ne les réanimerai pas, après tout la jeune Oniri me considérait comme un monstre, Kioshi me méprisait quant au dernier je ne le connaissais même pas.

    J'invoquais enfin les ailes du démon afin de m'envoler jusqu'à l'avant des portes où se trouvait Rei et l'esprit qui le maintenait en captivité, je m'asseyais sur la porte la plus avancé afin de m'adresser à celui qui fut un jour, un Kazekage de ce village.

      « Dans d'autres circonstances, nous aurions pu nous comprendre, j'en suis sûr !»


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Citation :
Pour ceux qui veulent lire le rp d'où je tiens les paroles de Rei

Amertume
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptySam 14 Mar 2015 - 23:57

    Je ne pouvais prendre vraiment le temps de vérifier l’état de mes congénères. Dans ce genre de lutte, il suffisait d’un moment d’inattention pour perdre la vie. Une seule seconde. C’était comme aux échecs : la victoire revenait à celui qui maintenait sa concentration le plus longtemps possible. Surtout que je savais Rei capable de se déplacer très vite également, à l’aide du Raïton. Il était même capable de se téléporter ! Je l’avais déjà vu dans ces deux cas de figure…

    Un nouveau combattant, une nouvelle défaite. Mais bien plus mortelle cette fois. Un chef de clan était tombé… Celui-là même qu’il avait mené à Suna. Quelle ironie. Un gradé était tombé, encore un… En comptant les suspects potentiels, la liste commençait à se faire grande. Même si nous nous en sortions, c’était un triste jour pour le village…

    L’homme masqué prépara une technique dont on connaissait la nature. Nous avions lu le rapport indiquant cette tentative de l’autre fois. Une attaque bien dévastatrice, mais qui consommera une grande partie de son chakra. Sauf que pour s’en parer, il fallait nous aussi en user un grand nombre… Mais une défense était bien trop facile à contourner. Surtout si proche, il pouvait tirer dans n’importe quelle direction qu’il détruirait tout de même une partie du village malgré l’épaisse paroi rocheuse. Il fallait l’empêcher de lancer l’attaque, ou au moins le déstabiliser suffisamment pour enrayer sa concentration ! Justement, il demanda qui allait l’arrêter…

    « Moi ! »

    Le clone en face de lui, toujours sur la voie illusionnée. Celui-là même qui avait pris la posture de l’original. Les mains jointes, une forme aquatique se matérialisa derrière lui. Une pieuvre qui plaça ses huit appendices en demi-cercle autour du clone. Puis, la troisième en partant de droite se mit à fuser brusquement en direction de Rei, ou plus précisément vers son cœur.

    « Moi ! »

    Dans le même temps, le clone qui m’avait mis à l’abri en hauteur prit de l’élan et sauta en direction de l’homme masqué plus bas. Armé d’un kunaï pour parer tout projectile, il attendit d’être à moins de cinq mètres pour lancer sa technique alors qu’un nouvel arrivant vint s’occuper des défenses de la voie principale. Le clone usa d’une illusion qui débutera en faisant apparaître plusieurs clones du sol, autour de l’ennemi. Ces derniers le toucheront en plusieurs points afin de l’handicaper d’une affinité primaire. Cependant, rien que la présence visuelle de tous ces clones autour de lui devrait suffire à le déstabiliser. Le clone continuant de tomber vers lui tenta de planter le kunaï dans le bras qui se chargeait.

    « Moi… »

    Un murmure et non un cri dévoilant sa position. L’original, assis en tailleur en haut des remparts, recroquevillé vers l’avant à cause du dos douloureux. Ses réserves en chakra commençaient à s’amenuiser fortement. De grosses gouttes perlaient son front. Les mains jointes, une ultime tentative pour atteindre l’ennemi s’activa. Un pic Dôton se créant de dessous et fonçant droit vers la tête de l’homme masqué.

    Trois attaques, trois buts, une seule cible. Si ce plan ne fonctionnait pas, il faudra alors s’en remettre aux défenses d’Aare et de prier…

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyDim 15 Mar 2015 - 18:41

Musique ♫:

Ma volonté tressaillait, ma vue chancelait et le décor oscillait autour de moi. Je ne distinguai bientôt plus grand chose. Rompant sous le poids de la fatalité je m'effondrai sur le sol. La conscience qui me quittait lentement. Plus rien n'avait de sens. Autour de moi tout n'était plus que chaos et déchéance. La colère de Rei était en train de s'abattre sur Suna et nous étions tous en train d'en payer le prix. Était-ce donc notre destiné ? Tenter d'aimer pour souffrir en retour?

Depuis leur création, les villages shinobi n'avaient eux de cesse d'être victime des guerres, attentats et actes terroristes. Certain combattait pour la paix, d'autre pour la vengeance et enfin certain pour le pouvoir. Ainsi, Suna comme tous les autres se présentaient comme tel un entonnoir de la haine où venait se concentrer tous les maux du mondes. Ces derniers même, qui ne cessaient de s'abattre inlassablement sur nous. Si Suna n'avait pas existé, les choses auraient-elles étés différentes ? Ou d'autres individus semblable à Rei aurait jeté leur dévolu sur des innocents ? Lui qui vivait seul avec sa rancune ne pouvait réaliser le poids de toutes ces vies qui pesaient sur nos épaules et qui nous permettaient d'aller de l'avant. Parce que j'étais en mesure d'aimer j'allais devenir plus forte, parce que j'avais quelque chose à protéger j'allais me battre jusqu'au bout quitte à faire appel au pouvoir de cette créature présente en moi.

Et la douleur s'en alla d'elle-même. Je sentis la fureur galvaniser mon être. De ma main valide je me redressai lentement, laissant dans mon sillage de long flot sanguinolent qui, goutte à goutte suintait de chacun de mes blessures encore ouverte. Je sentis les iris de mes yeux se fendre à la vertical et recouvrai la vue de mon œil gauche. Un sourire sombre s'afficha sur mon visage. Malgré-moi je ne pouvais m'empêcher d'éprouver une certaine complaisance dans cette situation. Je n'étais pas morte, pas encore ce qui allait me permettre d'abattre une dernière carte.

J'arrachai parmi les décombres mon sniper dont la lunette de visée avait été réduit en miette. En réalité, il ne restait plus grand chose de mon équipement en état, mais cela n'avait plus d'importance car je n'en avais plus besoin. Comprenant qu'il me serait impossible de faire feu avec mon fusil en le tenant d'une seule main, j'arrachai quelque pans de tissu de ma tenue pour en faire de longs bandages afin de les enrouler autour de mon arme et de mon bras invalide de sorte à les attacher ensemble. Après avoir resserré le nœud avec mes dents je posai un genou à terre pointant le canon de cet instrument de guerre mit au point par le savoir faire de mon clan. Fermant un œil, je laissai véhiculer mon chakra dans le second de sorte à lui permettre d'évoluer pour mieux s'adapter à la situation.

Il me fut dès lors possible de voir tout ce qui se passait en détail à plus de trois cent mètres de là ainsi que les fluctuations de chakra dans les corps de chacun. Rei se préparait pour une ultime attaque tandis que trois immenses remparts de fer jaillirent du sol pour lui barrer la route. Ce vieux fous d'Aare... N'allait-il donc pas se décider à enfin mourir ? Sauver le village une première fois semblait ne pas suffire à cet homme qui osait encore se pavaner en tenue de Kazekage. Incontestablement, je détestai les individus aussi borné que moi. Néanmoins, et pour cette fois uniquement, il avait toute ma gratitude. Dans ma grande mansuétude je voulais bien concéder à ne pas le tuer aussi parce que, la tête d'un autre Kazekage m'était prioritaire. Kyoshi Rei, le bras tendu en avant, se trouvait désormais prit dans le système de verrouillage de mon arme tandis que Kioshi tentait d'enchaîner notre ennemi dans une synchronisation parfaite d'attaques.

J'expirai longuement de sorte à stabilisé ma visée. Le vent fouettait fort sur mon visage, mais le temps n'avait désormais plus aucune emprise sur le monde. Il ne restait plus que moi, mon arme, ma cible et cette ultime balle qui fendait l'air. Je voulais qu'elle soit mienne ; forte, implacable, porteuse d'espoir et de volonté. Le projectile fusait à vive allure, passant à plus d'une dizaine de mètres à côté de l'homme masqué. Tout danger aurait put, à son sens, être écarté. Malheureusement, il lui était impossible de prendre en compte ce détail, à savoir que je ne manquai jamais ma cible. En effet, la balle, l'ayant raté de loin, dévia tardivement de sa trajectoire pour passer dans son dos. Oui, la cible était verrouillée et qu'importaient les circonstances, la balle atteindrait toujours son objectif, à savoir le bras de Rei qui lui servait à accumuler le chakra pour lancer sa technique. Il s'agissait de mon dernier atout, la preuve de ma détermination. Car tel avait toujours été ma décision, celle de protéger ceux que j'aimais.

Et moi, j'étais là, allongée sur le dos, propulsée en arrière par le contre coup de mon tire. Les bandages avaient été arraché, mon arme s'était perdu je ne savais où, mais à présent cela n'avait plus d'importance. J'avais fais ce que j'avais à faire. Le feu présent dans mon regard s'éteignit et l’alanguissement gagna mon corps.

J'éprouvai tant de regret. Malgré tout ce que j'avais pus dire où penser, je ne me sentais pas prête à mourir, pas encore. J'aurais souhaitée pouvoir accomplir tant de choses. J'aurais voulus comprendre mon père. J'aurais voulus rencontrer ma mère. J'aurais voulus apprendre à mieux connaître Tsukiko, J'aurais voulus fabriquer des gadgets avec l'oncle Rany. J'aurais voulus construire un monde aux côtés Zanshi. J'aurais voulus faire rougir Kioshi, Et par dessus tout, j'aurais voulus continuer d'aimer Yami.

Mais cela n'aurait jamais lieu. A présent il ne me restait plus qu'à leur confier l'avenir. En soit, je savais qu'il reposait entre de bonne main. La fin approchait tandis que mes yeux restaient rivés vers ce magnifique ciel bleu.

-Qui l'aurait cru ? C'est une belle journée... Murmurais-je à l'encontre de tout Kaze.

C'était étrange. En dépit de toute la souffrance et l'adversité. Malgré ces nombreux remords je me sentais partir le cœur léger en m'autorisant même à mourir avec le sourire aux lèvres.

Je n'étais plus. Le monde continuait de tourner, pousser par la curieuse mécanique de la vie, mais aussi par cet indriguant sentiment que l'on appelait « l'amour » qui meut le soleil et les autres étoiles.


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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyLun 16 Mar 2015 - 1:16

La rage.

Grattant le sol, le jeune marionnettiste sentait atrocement la douleur mutiler son corps. Il n'en tenait pas compte. Son esprit était focalisé sur une chose: l'Homme masqué. Il devait mourir. Non pas pour avoir attaquer Sûna, ni pour avoir menacé le village, non.. ces éléments étaient accessoires. Le seul crime de Rei.. le seul crime qui méritait une véritable punition, c'était la honteuse offensive fait à l'encontre du brave Shirôrô. Ce gars était le pire homme sur terre, et désormais le Chikamatsu voulait le tuer. Personne ne touchait à ses marionnettes, personne..

Mais la volonté était une chose bien morne. Le marionnettiste avait été sévèrement touché par l'attaque de l'homme au masque. Il souffrait. Sa haine l'empêchait de penser à la douleur, mais elle restait bien présente. L'arrivée salvatrice de cet étrange individu ne changea rien à cette condition. Rampant sur le sol, accrochant le sable avec ses ongles, Akage glissait vers le corps inanimé de sa marionnette, de son « chevalier blanc ». Il laissait derrière lui une traînée de sang cramoisi. Le sable était bien vermillon derrière lui.

Plus il avançait, plus il luttait. La douleur se faisait bien trop intense. Au loin, bien au delà le squelette inanimé de son pantin, Akage pouvait voir trois ombres se combattre. Il ne distinguait point les individus, mais le combat faisait rage. Il pouvait le sentir. Il sentait le danger occuper le champs de bataille, et lui il ne pouvait rien faire.

La rage avait disparu. Son ressentiment à l'égard de Rei n'était plus qu'un lointain souvenir. Il ne voyait que sa propre faiblesse. Il tapa du poing. Une fois. Deux fois. Rien n'y faisait. La douleur s'amplifiait. En bon marionnettiste, le jeune shinobi n'avait pas l'habitude d'être blessé. Il laissait ce privilège aux mécréants. Il tourna son regard vers le pauvre pantin. Le corps de la marionnette était ouvert, comme si la technique de Rei dépassait l'entendement. La puissance de son Raîton était incroyable. Personne n'avait atteint ce niveau auparavent, jamais en face d'Akage. Est-ce que Shirô-Rônin n'était point aussi fort qu'il le pensait.. C'était pas important. Aujourd'hui, maître et pantin avaient échouer.

Le village lui paraissait tellement être une perte de temps. Son avenir ne le concernait point. Akage ignorait absolument tout d'une « volonté du vent ». Il ne combattait que pour lui. C'était sa force, et aujourd'hui il avait été vaincu. Il avait été humilié.

La haine avait cessé, et il s'en rendait compte. Il ne pouvait que maudire sa faiblesse. Un jour, il rigolerait de cet homme masqué, il rigolerait devant sa prétendue puissance. Jamais il ne se retrouvera à nouveau dans une position aussi inconfortable. Jamais il ne rampera dans le sable face à un ennemi. Sur ces pensées, Akage commençait à perdre connaissance. Avait-il perdu trop de sang ?

A cette idée, il se retourna. Désormais à côté de son pantin, le marionnettiste regardait le ciel bleu. Il était paisible, si beau. Il pouvait s'endormir, car à son réveil tout aura changé. A cette pensée, la douleur s'intensifia une dernière fois contraignant le marionnettiste au sommeil forcé. Mais il reviendrait.. il reviendrait.

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyLun 16 Mar 2015 - 23:32

Ces derniers jours, Suna avait dû faire face à de nombreux dangers. Entre l'arrivée d'Howaito et ses invraisemblables révélations, l'arrestation du traitre qu'il nous avait permis de confondre et l'attaque contrecarrée du Kyoshi, nous étions sur le qui vive. Tout s'était calmé jusqu'à ce que subitement des communication venant d'à peu prés tout Kaze ne parviennent à Suna. Nos avants postes et autres relais avaient été victimes d'une série d'attaques. Que cet évènement survint quelques jours après l'assaut de l'homme masqué me laissait dans la bouche un arrière goût étrange, comme si un schéma se répétait à nouveau mais que j'étais incapable, à cet instant, de deviner.

Néanmoins je doutais que tout ceci ne soit qu'une coïncidence. Nous devions donc rester aux aguets le temps nécessaire jusqu'à ce que l'orage passe, s'il daignait bien sûr se déclarer. A Kaze, les orages survenaient souvent en début de soirée, et ce jour-ci ne dérogea pas à la règle. Tout semblait à peu prés calme au village, avec l'absence d'une bonne partie des effectifs soit partis en mission à l'étranger ou en mission spéciale auprès des sites ayant subis les différents attentats; cette place forte semblait bien vide. Je feuilletais les dossiers posés sur mon bureau, c'était sans doute le dernier de cette journée d'ailleurs.

Cependant, je ne m'étais pas attendue une seconde à ce que ma fin de journée entre les murs du palais se termine ainsi. Un Sunajin fit irruption dans mon bureau, sans frapper. Son intrusion soudaine voulait deux choses; soit il était totalement déchiré, soit quelque chose de grave se passait en moment même au village. Inconsciemment je désirais qu'il soit bourré et qu'il ait en fait perdu un pari, mais son visage pâle, déconfit; me laissa rapidement deviner qu'il s'agissait de l'autre solution. Je me levai d'un trait, prenant déjà la direction de l'extérieur. Derrière moi le chuunin m'expliquait la situation. Sur le chemin de la voie illusionnée, le visage fermé, je me préparais au pire.

Je ne pus emprunter la voie illusionnée qui semblait avoir sur bit de lourds dommages. Dans ces conditions je n'avais plus qu'à passer par les remparts. Fort heureusement pour le village, il y avait plusieurs moyens de rejoindre le désert. Quelques bonds, quelques mètres de plus et j'arrivai devant un champ de bataille mémorable. Loin devant se tenait Kioshi Rei, d'immenses portes avaient été dressées alors que les différents combattants semblaient attaquer inlassablement l'unique et même cible. Je supposai que l'ex Kazekage m'avait vu de là où il se trouvait. Je fis quelques signes en sautant du rempart et cinq clones apparurent à mes côtés.

Aussitôt, nous nous mîmes chacune à l'œuvre, formant des séries de signes, nous préparant à employer simultanément de puissants jutsu. Alors que les quatre portes apparaissaient de part et d'autre de Rei, des sceaux à leur surface s'illuminaient. Du sable, on put voir des particulaires étincelantes au soleil s'élever pour obscurcir le ciel pour s'abattre soudainement sur l'homme masqué alors que de leur côté, les sceaux faisaient pleuvoir une nuée de projectiles fusant à une vitesse effroyable sur l'ennemi public de Suna. Je ne savais pas ce qu'avait prévu le Kyoshi, mais quoi que ce soit, nous n'allions pas le laisser faire...

La puissance de Suna s'abattait sur lui.

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Message(#) Sujet: Re: 6. Surpris ? 6. Surpris ? EmptyMar 17 Mar 2015 - 15:45

Il n’attendait pas de réponse à sa question. Mais il en obtint bien plus. Tel un sauveur, Araakoa Aare était revenu. Il s’opposait une nouvelle fois au Nukenin, qui avait cette fois décidé d’y mettre toute sa volonté, toute son énergie. Il avait réussi à éviter le drame la veille, mais il n’arriverait pas à réitérer cet exploit. Pas aujourd’hui.

Symboliquement, Yamada Kioshi se montra lui aussi de la partie. Totalement concentré dans son art, Rei n’écoutait même plus ce qui se disait. Mais vu que deux des plus puissants shinobis de Suna étaient encore debout, il exécuta un mudra de sa main gauche, qui avait terminé d’apporter les soins primaires à ses côtes touchées.

Tout autour de lui, un épais dôme de métal s’érigea. La volonté de l’Homme Masqué était à toute épreuve et à l’intérieur, il sentait que sa défense prenait des coups. Les offensives Sunajin ne tardèrent pas à fissurer le métal. Mais heureusement pour lui, il gagnait encore du temps pour sa technique. Il ne pouvait pas échouer. Pas cette fois.

Les techniques successives du chef du Kakumeigun finirent par détruire la défense de métal du criminel, qui se sentit immobilisé, perdu. Son corps s’illumina petit à petit, déclenchant au fur et à mesure des Fûinjutsu ayant le même principe qu’un kaï. Il avait compris les erreurs de la veille. Les Genjutsu ne lui faisaient quasiment rien. Devant le désespoir Sunajin se dressait un ennemi véritablement décidé à détruire la cité qu’il avait autrefois dirigée.
    « Alors tu es venue, finalement… »
Dit-il lorsqu’il vit Habashi Zanshi. Si elle était là, alors le moment était venu et ce qu’importe l’accumulation de chakra qu’il avait pu accomplir.

Soudain, une balle perdue arriva sur lui, mais manqua finalement sa cible. Une légère goutte de sueur traversa le visage masqué de Kyoshi Rei, qui finalement… lança sa technique.
    « C’est trop tard. »
Mais le projectile était revenu sur son bras. Il déchira la peau. Il déchira les muscles. Il déchira les os. L’avant-bras vola, et toute l’énergie Raïton fusa vers le ciel, tel un déchainement de foudre.

Tout en tombant à la renverse, l’homme au masque blanc vit son œuvre à la fois aboutir… et échouer.
    « Non ! Kioshi, Zanshi... Vous avez été sous mes ordres ! »
Il avait perdu. Et la folie sembla le gagner un court instant, avant que son intellect ne reprenne inutilement le dessus. Sa vue était perturbée par des copaux de métal. Habashi Zanshi maniait elle aussi le Kinton ? Impossible. Malgré son bras manquant, Kyoshi Rei se releva plutôt rapidement, balayant le sol avec ses pieds à plusieurs reprises. Il bondit à l’extérieur du village.

Mais il fut rapidement rattrapé par l’Ombre de Suna et ses clones. Mais il ne put pas aller plus loin, des immenses portes le bloquant. Il trébucha, et son regard chercha celui de la dirigeante de la cité qu’il voulait détruire.
    « Pitié… »
Mais avait-il eu de la pitié lorsqu’il avait manipulé les Kages ? Avait-il eu de la pitié lorsqu’il s’était joué des shinobis et de Kadoria Uriô ? Avait-il eu de la pitié lorsqu’il avait capturé des shinobis importants de chacun des quatre villages shinobis ? Avait-il eu de la pitié pour tous les assassinats qu’il avait commis ?

Non.

Alors pourquoi Suna en aurait ?

Voilà ce qu’il pensa. Avant d’être transpercé de toute part par un élément qu’il connaissait si bien.

Voilà ce qui lui arriva. Avant de mourir.
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6. Surpris ?

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