Voyez-vous, l’emmerde est un art. Si si, un art. C’est une phase abattue et amorphe où l’esprit cherche désespérément un phénomène pour briser cette monotonie, sortir des tréfonds de l’ennui. En soit, l’emmerde apporte inévitablement un acte de destruction qui est sa propre conclusion, sa fin enchaînant des conséquences sur le monde extérieur… Et ce pavé à tournure philosophique n’a absolument aucun sens. Tout comme la philosophie elle-même, hein !

Si vous ne l’avez toujours pas deviné – oui, vous, lecteurs, sombres idiots que vous êtes – je m’emmerde. D’un ennui à un niveau supérieur à neuf milles. Pourquoi donc les mortels souffrent-ils d’une maladie si cruelle et inhumaine ? Il y a le cancer et le sida, mais il faut que je subisse la pire d’entre elles. Ne peut-on vivre dans un plaisir éternel ? Ah non, c’est vrai. Si l’humanité vivait dans un stade de jouissance impérissable, alors je ne pourrai plus me délecter des tourments des pauvres humains.

Pour anéantir cet état de stase, j’ai décidé d’entreprendre quelque chose avec mes deux mains. Comme les ancêtres le disent si bien, « il faut poursuivre nos rêves ». Certes, aujourd’hui n’est pas la meilleure journée pour aller à l’extérieur. Alors qu’il fait bien chaud dans mon chaleureux appartement, dehors, le ciel est grisé et il y a cette merde blanche que l’on nomme neige partout. Par chance, je ne vis pas au Québec. Sinon, je serais morte engloutit sous quelques pieds de neige, ahah ! Oh, wait…

Grâce à mon imagination accrue, j’ai mis au point un plan de la mort qui tue pour me divertir. Malheureusement, ce plan m’oblige à sortir de mon pyjama – qui est composé uniquement d’un t-shirt ainsi que d’un jogging, la précision est nécessaire pour les lecteurs qui ont des pensées plutôt douteuses – et de m’habiller. Une veste blanche pour des raisons de camouflage ainsi qu’un nouveau jogging, gris foncé cette fois-ci ! La couleur du pantalon de sport n’a aucune importance, vraiment, malgré le contraste évident qu’il procure dans cet environnement. Une fois cela fait, direction à l’extérieur, plus précisément en dehors du village de la Feuille ! Eh non, pas d’étage toilettage pour se mettre belle ou autre, même en matinée. La beauté naturelle est un don que peu de jeunes filles possèdent. Pas besoin de se cacher derrière une brique de maquillage ainsi que des heures de peignage, comme la grande majorité des bitches qu'on croisent dans la rue !

Le soleil se lève, les oiseaux chantent et tout le blabla qui vient avec, vous avez bien compris que nous sommes tôt le matin. La majestueuse forêt, parsemée d’une couche de neige, traversant le pays du feu est le terrain de jeu parfait pour mettre en exécution mon obscur dessein. Peu importe l’univers, dans un environnement où il y a de multiples arbres, il y a toujours un chemin de terre qui est très commode. Un passage qui mène directement à Konoha, ceci dit. Un peu plus loin des Grands Remparts, j’ai décidé de creuser des trous dans le sol. De profondes cavités d’une dizaine de pieds. Comment je fais ça ? Je suis un Shinobi, bordel.

Wallah, tout est en place. Je fous ma capuche sur ma crinière zinzoline et plonge dans un banc de neige un peu plus loin, dans un angle que je peux observer le déroulement de mon plan, bien entendu. Certes, je me gèle les ovaires, mais ça vaut le coup. Le trou principal, au beau milieu de la route, n’est pas invisible. Il faut être aveugle pour ne pas apercevoir ce rond camouflé par des branches et des feuilles sur un tapis opalin. Quiconque voyant ça se demanderait à quoi bon foutre ça. Cependant, là est le génie de ma machination : le véritable piège n’est pas ce trou, mais bien ceux camouflés sous la neige aux côtés du subterfuge ainsi que devant. Si la victime décide de contourner ce faux trou ou bien de sauter par-dessus, il tombera dans l’un des creux où des pics de bois reposent au fond, attendant le malheureux. Ordinaire, mais efficace. Si un Shinobi se prend le piège, ce sera très marrant. Si c’est un paysan… Bah, un accident est si vite arrivé de nos jours, m’voyez ?

Tant d’efforts pour si peu, au final. L’on ne peut dire que je ne suis pas fainéante !

De bon matin, alors que le soleil n’était pas encore debout, notre jeune héros de vingt six ans revenait tout juste d’une mission de rang A, une mission bien périlleuse qu’il avait effectué avec Akamis. Celui-ci avait cependant prit de l’avance lors du retour de cette mission, car Pô lui protégeait les arrières d’Akamis en plus de vérifier sur tout le pays si des shinobis adverses s’approchaient des deux hommes. La mission avait consistée à virer par la force un homme s’étant autoproclamé « roi des morts ». Il avait élu domicile dans l’un des grands cimetières de Konoha, de tous ceux qui étaient morts pendant les grandes guerres, dont les claniques. Le battre sur son lieu de prédilection n’avait pas été de tout repos et les deux hommes étaient blessés, pas grièvement, mais mentalement éreintés. Ils n’avaient qu’une hâte, c’était de rentrer dans leur demeure, se reposer un peu avant de reprendre le service, dans quelques heures quoi..

Cependant, à l’approche du village, le polymorphe sentit une présence, la résonnance d’un chakra en ébullition. Curieux, il approchait lentement, et mit tous ses sens en alerte. Mais il avait déjà sentit ce chakra, s’était celui d’un des clans de Konoha, un manipulateur du bois, un Hayashi. En s’avançant lentement, il sentit soudainement à travers la neige des cavités, assez profondes dans la neige, recouverte. Un piège ? Sans attendre, le Gekei fit un mudras avant de se diriger en direction de ce piège. Il s’arrêta pile devant la surface du piège avant que le clone qu’il venait de créer n’attrape la personne qui se cachait dans le tas de neige. Puis d’un simple coup de pied du plat du pied dans le dos, envoya le spécimen directement dans le trou qu’il avait lui-même créé.

« Et qu’est ce que tu crois faire gamine ? »

Dit-il avec dédain alors qu’il s’approchait du trou dans lequel se trouvait la jeune femme. Une jeune femme des plus étranges, une coupe de gay avec des cheveux violets et en plus de ça, le comble du comble, elle avait les oreilles pointues. Quel être étrange.. Mais soit, Pô attendait patiemment, debout hors du trou alors que elle, cette jeune femme était à l’intérieur du trou qu’elle avait elle-même confectionnée. La question que le serpent avait posée ne voulait pas réellement de réponses, car en fin de compte, il s’en fichait. Comme dit plus haut, Pô était légèrement éreinté physiquement et mentalement de sa mission et il souhaitait simplement rentré. De plus, il devrait bientôt s’occuper du jeune Nara Kakugyô, le premier élève de la nouvelle version de Densakusen.

« Quel est ton prénom jeune fille du clan Hayashi ? »

Citation :

Désolé pas trop d'inspiration

Voilà qui arrive la victime du jour ! Un homme, jeune, certainement âgé dans le début de la vingtaine. Une longue chevelure dorée étincelante sous les rayons de l’astre solaire, digne d’une femelle venant d’user un shampoing revitalisant. Si ce n’était pas de son équipement de combat ainsi de sa carrure, je l’aurais facilement pris pour une donzelle. Du coup, son apparence témoigne de son métier : un ninja. Aussitôt, je me recroquevillai dans mon banc de neige. Le piège était plutôt simple dans l’ensemble. Un faux piège au milieu de la route alors que sur les côtés et derrière le subterfuge se cachent les véritables cavités. Un Shinobi d’expérience peut-il déceler à l’œil nu simplement ce genre d’artifice ? Non, peut-être pas. En voyant un truc pareil, un individu lambda tentera uniquement de contourner le traquenard, surtout qu’il ne voudra guère perdre son temps avec un truc inutile de ce genre après une éprouvante mission. Ce n’est que la théorie, néanmoins.

Cet homme saccagea mes plans. Ou plutôt, je suis tombé contre le mauvais quidam. En voyant le piège, il effectua un signe incantatoire et stoppa aux pieds du piège recouvert de branches et de feuilles mortes du temps automnal. Mais il fait quoi ? Ne me dis pas qu’il a découvert le véritable sens de ce piège ? Même si ce type possède ce sixième sens dont j’entends parler à l’occasion, la sensorialité qu’ils appellent ça, il ne peut tout de même connaître la position des autres creux. À moins de… Ouais, voilà quoi. Si ce mec maîtrise l’affinité de la terre, alors il y a un lien logique à faire. Bon bah, mission échouée. Avant qu’il se doute que quelqu’un l’observe, il vaut mieux tirer les voiles et dégager le plus vite possible loin d’ici. Pas envie de recevoir la fessée par un connard qui fait cinquante fois ma puissance, vous voyez ? Il est temps de déguerpir sans faire de bruit…

Pile au moment où je me dis ça et que je m’apprête à émerger en douceur de ma cachette, je reçois un coup au milieu du dos qui nique ma race et m’envoi valser quelques mètres plus loin. La prochaine chose que je remarque, c’est que j’atterris direct dans le faux piège, quelques pieds sous terre. Putain ! Un mètre plus loin ou un peu avant et je serais tombé dans un trou où il y a des piques ! Je rabaisse ma capuche, toujours un peu sonné, laissant libre à ma soyeuse chevelure violacée. Cet enculé, il a utilisé un clone à un moment et a réussi à se faufiler derrière moi. C’est pas n’importe quoi hein ? Un mortel qui prend de surprise ainsi un Lutin, c’est un exploit pour quiconque. Je me remets peu à peu de ma piètre chute alors que le blondinet prend la parole au sommet de mon art, m’interpellant sous le nom d’Hayashi. Aussitôt, je fige sur place. Il vient de m’appeler comment, lui ? Azy, je lui fais sa fête.

Je me retourne vivement et crache des boules de feu dans sa direction, l’obligeant à faire un saut en arrière et libéré le passage pour me permettre de faire un bond pour sortir de ce merdier. Je fixe d’un regard menaçant ce pils de fute qui a osé proliférer de tels blasphèmes. Je pointe mon index dans sa direction et je commence à beugler comme un véritable tocard.

• Écoute-moi bien, insolent petit bâtard de mes deux ! Je porte le nom de Senju. Sera est mon prénom. Plus jamais tu ne prononceras le nom « Hayashi » en ma présence, t’as compris ? Plus jamais !

Je fous l’emphase sur ma dernière tirade en tapant durement du pied sur le sol. Ce n’est pas qu’un simple geste engendré par la rage, mais bien un acte nécessaire pour entamer la suite des événements : un pieu de bois qui allait émerger du sol enneigé pour empaler efficacement le tas de chaire pris comme cible. Comment la violence n’est jamais la réponse à tout ? Bien sûr que si ! Et comment les événements avancent bien trop rapidement pour en arriver là ? À vous de suivre avec votre médiocre niveau de compréhension alors !

Spoiler:

Debout face à ce trou que la jeune fille avait creusée, le polymorphe de Konoha regardait la scène, avec une pointe d’amusement. C’était vraiment un phénomène celle-là. Déjà, elle avait les cheveux violets sa mère ! Violet quoi ! Mais passons sur ses oreilles pointues.. Le pire, ce n’était pas son apparence assez étrange, mais la façon dont elle parlait. Elle ne devait pas être stupide au point de ne pas voir que Pô était hiérarchiquement supérieur à elle, mais malgré cela, elle lui parlait comme s’il était un pote, ou le premier chieur venu, au choix. Prenant un ton réellement insolant, elle lui demanda de bien écoter, en utilisant l’impératif, qu’il était un « petit batard de mes deux ». Mais finalement, le pire du pire, c’était là ! Elle venait de dire qu’elle portait le nom de Senju, et elle l’interdisait de prononcer une nouvelle fois le nom d’Hayashi. S’en fut trop pour le serpent qui se mit, sincèrement, à rigoler. Vous savez, le rire vexant, qui vous met mal à l’aise même si la blague n’est pas tournée contre vous ? Et bien c’était le rire actuel de Pô.

Cependant, la gamine ne l’entendit pas de cette oreille et comptait bien en découdre. En se retournant brusquement, elle envoya quelques boules de feu en direction du polymorphe qui se contenta d’arquer son corps vers l’arrière pour les esquiver. Il avait donc eut raison, le niveau de cette gamine portant le nom d’HAYASHI était bien en dessous du sien. « Dis donc gamine, tu sais que tu fais pitié ? » dit-il, taquin, avant qu’il ne se remette droit, reculant de quelques pas pour qu’elle puisse sortir de son trou. Mais sans attendre, elle continua son attaque, frappant du pied sur le sol, elle fit apparaître un pieu de bois sous le sol. Cependant, maîtrisant l’affinité Dôton, d’un simple mouvement de la main gauche, le serpent envoya deux congénères de terre dévier le trajectoire du pieux qui partit s’écraser plus loin dans la neige. Autant dire que pour le moment, cette Hayashi n’avait pas de quoi casser trois pattes à un canard. « Tu es sûre que ta mère ne t’attends pas quelque part Ha-ya-shi ? » répondit-il, en décomposant correctement le dernier mot, en articulant bien que cela irrite la gamine qui, selon son caractère, continuerait de l’attaquer.

Après ces quelques bribes irritantes envers la gamine, Pô reconnut cependant qu’elle avait un certain cran. Il ne fallait pas être senseur pour savoir qu’une personne était puissante. Sur le corps de Pô se trouvaient une multitude de cicatrices en tout genre, plus ou moins imposantes et importantes, signifiant son expérience au combat. Lui avait déjà connu plusieurs guerres, des situations délicates par lesquelles beaucoup de shinobis ne passeront jamais, il avait même faillit mourir, avec un trou béant dans le thorax, mais il était encore là. De plus, le polymorphe ne cherchait pas du tout à cacher la signature de son chakra, qui, de par son expérience, devait être bien plus élevée que celle de Sera. Et même avec tout ça, elle avait quand même cherchée à l’attaquer, à le blesser, ou pire.. Mais peut-être était-ce simplement de l’impulsivité, doublé d’une bonne dose de connerie. Comment réagirait-elle à une attaque ? Sans hâte, Pô prononça une incantation, en décomposant bien chaque caractéristique :

« Ninpo : Hebi no Dôton »

Puis malaxant un peu de chakra, il imita la gamine, il frappa du pied le sol avant que deux serpents de terres ne se jettent directement sur la gamine aux cheveux violets. C’était exactement la même technique qu’il avait utilisé pour dévier le pieu de l’Hayashi. Une technique de rang B dôton, une attaque de base. Aucune surprise pour elle, mais peut-être que finalement, elle était plus nulle que chiante. Si c’était le cas, Pô se contenterait juste de recouvrir le trou avec elle à l’intérieur, ni vue, ni connue. La base quoi ! Mais plus sérieusement, si elle arrivait à se défendre, et selon sa réaction, cela voudrait dire qu’elle serait aussi forte que chiante. Mais bref de plaisanteries, voyons voir comment l’Hayashi du ghetto se débrouille pour contrer une technique de rang B. Le serpent n’avait pas voulu lancer de Raiton pour ne pas trop la surprendre, il ne voulait pas non plus blesser le petit bébé.

Citation :

Hrp : Esquive C
Défense B ( Serpent )
Attaque B ( Serpent )

Je l’admets. Parfois, malgré mon intelligence ô supérieure à celle du commun des mortels en ce bas monde qui ne mérite que brûler sous le feu et le sang de l’humanité, je fais des conneries. Et pas n’importe lesquelles, mais bien de belles stupidités. Comme celle-ci, présentement : je sais très bien que le tocard face à moi est un senseur et qu’il peut ressentir les changements dans la terre. La preuve est que, même si mes cavités dans le sol sont tout à fait banales, il a su que quelque chose clochait. Alors que j’ai ses connaissances en ma possession, j’ai tout de même, sous le coup de la furie, tenté un assaut qui provient du sol. Voilà, je savais bien que la stupidité des humains allait dédaigner moi un jour ou l’autre à force de me tenir proche de la civilisation. L’androgyne n’eut aucun mal pour esquiver ma technique, la faisant dévier avec des serpents de terre avant que le pieu puisse l’empaler comme un saucisson.

Mes dents se serrent entre eux. Oh que si, je vais le niquer. Pas question de fuir la queue entre les jambes maintenant. Certes, ce mec a prouvé depuis le début de cette malheureuse rencontre qu’il est bien des niveaux au-dessus de moi. Néanmoins, pour l’affront qu’il a osé me faire, il mérite au moins que je lui foute une bonne biffle. Une nouvelle fois, il fait de la provocation, articulant bien le nom propre à la seconde branche des manipulateurs du bois, cette sous-race qui ne vaut pas mieux que la merde dans laquelle tu marches dans les ruelles. Je respire un bon coup. Inutile de répondre tel que je l’ai fait précédemment, vaut mieux garder son sang-froid.

• T’inquiètes, tu vas bientôt la rejoindre en enfer ! Tu pourras m’attendre avec elle et lui tenir compagnie.

Par réponse, je voulais dire « ne pas attaquer éperdument sans aucun plan et passer pour une conne ». Dans la sacoche d’outils accrochée à mon bassin, je vins chercher un kunai que je cachai sous la manche de ma veste. Le blondinet, quant à lui, prépara une attaque similaire à ce qu’il a utilisé plus tôt pour éviter la lance de bois. Deux serpents se lancent à ma poursuite. Bien, il compte répliquer. Une chance, sinon ce ne serait définitivement pas marrant. Je reste sur ma position et effectue le signe incantatoire du tigre. Le chakra malaxé dans mon œsophage, je l’expulse sous forme d’une grande boule de feu, incendiant les reptiles de terre, les transformant ainsi en cendre.

En vitesse, je sors le Kunai de ma manche et je le balance en direction du connard qui est à une dizaine de mètres face à moi. Le projectile utilisé n’est pas ordinaire : sur le manche, un sceau a été apposé au préalable. En le prenant plus tôt, j’y ai déversé mon chakra et transformé l’arme en bombe à retardement. Avec le bon timing, cette arme de destruction devient rapidement un atout considérable. Avant d’atteindre sa cible, le Kunai explose à un mètre de lui, créant ainsi un écran de sombre fumé. Aussitôt, je commence à courser en sa direction et balance une dizaine d’aiguilles de bois, matérialisées sur le bout de chacun de mes doigts. Je n’arrête pas mon attaque là : de ma bouche, je crache de nouveau dix boules de feu qui viennent se jumeler aux senbons, créant ainsi un jutsu combiné possédant une puissance double de l’originale. Oui, c’est un senseur. Par contre, lui qui s’attendait à une attaque, le voilà certainement un minimum confus. Il devra user de son sixième sens pour contrer tout ça.

Cependant, ma véritable intention réside dans la suite des événements.

Spoiler:

Une réaction immédiate, sans attendre, la jeune fille du clan Hayashi composa une série de mudras assez rapidement avant de répondre aux deux serpents de terre de Pô par le feu. La boule de feu s’écrasa sur les deux hebi’s qui finirent leurs jours ainsi. La technique en elle-même n’était pas très impressionnante, ni sa puissance pour une genin, car des ninjas de sous classes avec une grande réserve de chakra, il en pleuvait. Non ce qui choquait le plus, et dans le bon sens pour une fois, c’était la réactivité de la jeune femme. N’importe quel autre genin se serait littéralement chié dessus en voyant une attaque foncer sur lui, surtout une attaque lancée par un supérieur.

Cependant, la réactivité de cette Sera, et là dans le mauvais sens, était trop.. Prévisible ! Le polymorphe était en train de la faire rager, de la provoquer afin qu’elle ne réponde que par la violence. Et ce fut exactement le cas, elle répondit avec une grande virulence aux propos du membre des forces spéciales de Konoha, l’insultant ainsi que sa défunte mère. Bien qu’il n’en savait rien, le fait d’avoir insulté sa mère était une bonne chose, car l’adversaire l’obligera à sortir de ses gongs, à mettre fin à sa patience afin qu’elle fasse la boulette, cette dernière erreur qui fera d’elle une cible parfaite. Son sang coulerait alors sur la lame de l’adversaire, son cœur cesserait de battre et son âme rejoindrait celle de tant d’autres genins et ninjas de ce monde. En tant que ninjas de Konoha, Pô voulait lui éviter ça et donc lui apprendre comment l’on devait s’y prendre dans le monde des shinobis.

Sans attendre, elle attrapa un kunai qu’elle lança directement sur le serpent. Sérieusement ? Voulait-elle ou espérait-elle l’atteindre avec une simple arme de jet lancée frontalement ? Visiblement non.. Un léger sourire s’afficha sur les lèvres de Pô lorsqu’il vit l’inscription sur le kunai. Mais ce dernier ne bougea pas. Le kunai explosa un peu avant d’atteindre le serpent. C’était bien entendu fait exprès, un écran de fumée fit son apparition entre Sera et Pô, faisant en sorte que le polymorphe ne puisse pas voir les prochaines actions de la manipulatrice de bois. C’était une bonne stratégie, mais il fallait aussi penser qu’elle aussi s’aveuglait. Et si Pô lançait une attaque rapide en profitant de cet écran de fumée ? Huuum… Non, laissons plutôt, le polymorphe voulait absolument voir ce qu’elle préparait.

Pô trouva assez rapidement une réponse à son interrogation silencieuse. Car derrière l’écran de fumée, l’Hayashi avait jetée son senpai une bonne dizaine d’aiguilles qui, selon toute vraisemblance, se plantèrent dans le corps de l’adversaire. Une bonne tactique. Cependant, malgré la douleur apparente, le polymorphe ne bougea toujours pas de sa place avant qu’une bonne dizaine de boules de feu ne s’écrasent sur le corps déjà endolori de l’Anbu de Konoha…

Quelques minutes passèrent, mais lorsque l’écran de fumée se dissipa, l’Hayashi pouvait tout de même voir Pô, debout, toujours au même endroit. Il avait les aiguilles plantées dans le corps, certaines parties totalement brûlées, mais il était debout et son visage n’affichait absolument aucune souffrance, ni aucune émotion. Qu’était-ce donc ? Sur l’une des partie brûlée, de la peau tombait et crépitant, comme de la cendre d’une braise. La seule chose qu’elle venait de faire était de faire tomber la couche de mue qui protégeait le corps de Pô. Quand avait-il fait ça ? Et bien lorsque Sera s’était offerte une opportunité, mais aussi une faiblesse. Avec l’écran de fumée, elle n’avait pas vu que Pô avait malaxé son chakra pour créer cette mue. Une fois entièrement tombée, le nouveau Pô, dont le corps était intact, prit la parole

« C’est pas mal, mais c’est pas encore ça. Tu sais que je suis senseur, alors pourquoi avoir prit la peine de m’aveugler si c’était pour t’aveugler aussi sachant que je me sens de mes autres sens pour te voir ? »

Spoiler: