Un épais brouillard entoure cette archipel sanglante, mes mains sur le bord du bateau, je me penche pour pouvoir admirer la grandeur de Feu Kiri. Cela donne la chair de poule de savoir que je suis sur les terres de Mizu no Kuni. Je ne sais pas s'il y a de la vie ou même des organisations inconnu au bataillon. Tout est possible dans un monde où des créatures divines peuvent ravager des pays ou des démons contrôlant le monde de leur poigne maléfiques. Baissant légèrement les lunettes, j'observe les vielles ruines de l'ancien port de Kirigakure. Il y a un ans, ce port vivait et avait le contrôle sur toutes les mers. Des marins aux bras imposant balançaient les gros filets de poisson sur la terre ferme, les vendeurs des bêtes aquatiques faisant la queue pour avoir des écailles fraiches. Une activité surpuissante effaçait par des créatures démoniaques. De loin, je n'arrive qu'à discerner les silhouettes des bateaux immobiles. La mort a un silence troublant. Ils n'ont plus aucunes âmes. Le navire du Capitaine approche lentement le littoral de la Brume Sanglante. L'équipage ne compte pas poser son bateau sur terre, de toute façon, je n'ai plus besoin d'eux. L'ayant déjà payé, je saute par-dessus bord et atterris sur l'eau. Un simple signe d'adieu et j'attrape une cigarette dans ma poche, ça faisait longtemps que j'attendais ça. Faut être prévoyant avec ce genre de marins, ils sont du genre à vous demander des cigarettes toutes les demi-heures. J'allume mon cylindre et observe les alentours. Un silence maléfique trône dans le port, on a l'impression d'être dans un film d'horreur. C'est flippant.

Je me retrouve dans un bateau de pêche à chercher quelques indices mais rien. Ils ont tout nettoyé derrière eux, des vrais portugaises, je fume une bonne latte. Une odeur immonde interpelle mes voies nasales, un filet avec des carcasses de poissons pourrissante, on peut même distinguer un nid de larve nécrophage. C'est plutôt dégueulasse. Ils ont mal fait leur travail, ce n'est les poilus qui sont auteur de ce nettoyage. Je me bouche le nez et quitte le chalutier mortuaire. La fumée grisâtre traçant mon vagabondage dans le port, je me retourne de temps en temps pour voir si personne me suit. On commence à être parano dans ce genre de situation. Les bars vides, autrefois, la musique mouvementé appelait la foule à consommer de l'alcool. Les belles kirijins dansant au rythme de la mélodie, on sait pourquoi leur puissance marine était aussi actif. Je traîne, finissant tranquillement ma cigarette et stoppe devant un marché vide. Le peu de reste dégage une émanation désagréable. Personne dans le port, je ne vais pas rester ici longtemps. Avant de partir, j'entre dans le bar et me choppe une petite bière pour la route.

Il y a plus d'informations dans le centre-ville, des anciens shinobis qui sont resté sur les terres, protégeant le peu qu'ils ont. Le Shukai doit surement séjourner de temps en temps sur ces terres. Le silence est parfait pour abattre des cibles. On se dissimule facilement et la lame érafle rapidement le cou de la victime. J'en ai de la chance, j'ouvre ma bière et prend mon parchemin afin de savoir où je suis. Je pose ma main sur le sceau et charge mon chakra sur ce dernier. Une plateforme bleu se forme et je distingue rapidement l'Archipel du brouillard sanglant. Je connais ma direction, je peux prendre la route en dégustant ma petite cerveja. Je range la carte et direction Kirigakure no Sato.