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 [Post-Acte#5] La fin du cauchemar... Tous à l'hôpital [Libre]

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Aika
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Message(#) Sujet: Re: [Post-Acte#5] La fin du cauchemar... Tous à l'hôpital [Libre] [Post-Acte#5] La fin du cauchemar... Tous à l'hôpital [Libre] - Page 2 EmptyLun 16 Fév 2015 - 16:28

Son regard remonte jusqu'à moi, et il choisit la béquille. Béquille qui fat s’effondrer le fauteuil en se posant dessus. Bon hé bien finalement il n'a pas trop le choix je crois. Il s’agrippe à moi sans faire d'histoires et me complimente même. Et je rougis légèrement en détournant le regard. Une pilote d'exception, hein ? Mis à part l'arrivée... Il a l'air de marcher à peu près bien c'est déjà ça. Même s'il s'appuie sur moi. On parcourt de nouveau le couloir, mais à pieds cette fois ci.

Et je me prends toute la gravité de l'attaque en pleine figure. Tant de noms... J'essaie de ne pas lire ce qui est inscrit sur les portes. Mais impossible d'esquiver les familles en deuil ou inquiètes. Ni les médecins désemparés et surbookés. Et plus l'on marche, plus j’agrippe fermement le shinobi que je soutiens. Même si là on peut dire qu'il me soutient aussi, de façon différente. C'est agréable d'avoir sa présence à mes côtés dans des temps si troublés. Et c'est agréable aussi de le savoir en vie et à peu près en bonne forme. Mon regard se tourne parfois vers son visage, pour m'assurer que c'est bien lui que je tiens, et qu'il est bien là. Même si nos corps se soutiennent, j'ai besoin de vérifier quand même. Pourquoi ? J'en sais rien. Peut-être que je veux juste voir un visage familier et rassurant.

Je le sens qui s'arrête, et j'en fais de même. Je regarde le nom inscrit sur la porte. Van et sonnomquitousse. Je ne lui ai parlé qu'une seule fois. C'était à mon arrivée au Shozaishi, le lendemain plus précisément. Il m'avait offert une carte faite de ses propres mains, et permis de me retrouver dans la ville. Je l'ai ensuite croisé lors de l'examen chunin. Mais c'est tout. Sa carte, je l'ai ensuite donnée à Fumetsu, un autre Jisetsu que j'ai croisé et qui n'arrivait pas non plus à se repérer. Je me demande ce qu'il devient, et s'il a retrouvé sa sœur. Je ne l'ai jamais revu. Concernant Van, je ne le connais pas assez pour aller lui rendre visite. Enfin, une seule conversation et c'était il y a longtemps... Se rappelle-t-il seulement de moi ? Mikami semble le connaître d'avantage puisqu'il veut aller le voir. Il me demande un peu de temps et je lui en accorde volontiers. Puis avant de rentrer dans la pièce, il se tourne vers moi et me demande de lui faire un bouquet en kinton. Je n'y ai jamais pensé, mais je suppose que oui. Je lui souris quand il ajoute qu'il me le rendra en nature. Qu'est-ce qu’il veut dire par là ?


- « Bien sur que je peux faire ça. Je peux tout faire avec mon pouvoir. Demande moi ce que tu veux... »

J'ajoute un petit sourire ainsi qu'un clin d’œil à ma dernière phrase. Puis :

- « Passe lui le bonjour. »

Je forme quelques signes et un bouquet de fleurs se créé entre mes mains. Des fleurs de toutes les sortes. Des roses, des jonquilles et même des fleurs des champs. Peu importe, je ne suis limitée que par mon imagination. Ok c'est moins joli que les Samui et leur glace, mais moi au moins ça fond pas. Et quand je créé quelque chose, c'est du solide ! Je lui tend le bouquet et il me dit une phrase qui me fait rougir de nouveau. Quand il rentre dans la chambre, je jette un coup d’œil dedans par la porte entrouverte, afin de regarder dans quel état est Van. Mais je ne vois pas grand chose. La porte se referme sur les deux hommes et je me retrouve seule. Je croise les bras, me renfermant sur moi-même et reste quelques temps là à observer les gens. A observer leur malheur. A revivre des souvenirs similaires.

Je finis par baisser les yeux sur tout ça. Et puis c'est une pression sur mes épaules qui me sort de mes sombres pensées. Je me tourne vers le shinobi et lui adresse un grand sourire, heureuse de le revoir. Il se met à rire et j'en fais de même, avant de l'aider de nouveau à marcher. Nous reprenons notre chemin vers le repas gratuit, et nous croisons de nouveau des gens abattus. Et de nouveau je tiens fermement Mikami. Pour ne pas qu'il s'en aille, peut-être... Et sans que je m'y attende, il ouvre une porte et s'engouffre dans la salle, m’entraînant avec lui. A peine la porte est-elle refermée que l'on se jette passionnément l'un sur l'autre. Je ne sais pas quelle est cette pièce mais j'entends quelques objets tomber. Il n'y a pas trop de place, ici... Il fait noir, on ne voit rien en plus de ça. Mais on a pas besoin de voir. Seulement ressentir la présence l'un de l'autre. Et puis Mikami ne tient pas encore bien sur ses jambes, et doit s'appuyer sur moi. Quel dommage...


- « Tu n'étais pas obligé de me rembourser en nature tout de suite, tu sais... »

Nous sortons de la pièce le plus furtivement possible. Ce qui est plutôt difficile vu qu'on rigole bêtement. Il se recoiffe et je rajuste ma veste. On se regarde de nouveau et échange un regard complice.

- « Oui, allons-y. »

De nouveau avec le charmant jeune homme appuyé sur moi, on se dirige vers la sortie de l’hôpital. J'espère qu'ils ne sont pas allés trop loin. On a mit un peu de temps... Mais c'était pour la bonne cause ! Et puis on peut toujours dire que c'était de la faute de Yanosa. Le pauvre... Nous passons la porte et j'inspire une grande bouffée d'air frais. De l'air qui ne sent pas les médicaments ni les antidouleurs. Un coup d’œil à gauche puis à droite, mais je ne les voit pas. Où sont-ils donc passés ? Tant pis, on se fera payer le resto une autre fois. Je me dirige vers un banc et laisse mon compagnon s'asseoir, avant de m'installer à côté de lui. Je le regarde, hésite un peu, puis pose ma tête sur son épaule, la main dans la sienne. Il n'y a pas besoin d'ajouter grand chose d'autre. J'apprécie juste sa présence. Ensuite, il faudra que je le ramène dans sa chambre. Et moi je rentrerais chez moi. Quand est-ce qu'on se reverra ensuite ? Je ne sais pas. Alors, pour l'instant, je profite. Car je sais que je devrais bientôt le laisser se reposer, et repartir seule.

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