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 Dans l'expression des haines recuites, le parler cru n'est jamais bien loin [PV Nara Kakugyô]

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Jisetsu Sazael
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Message(#) Sujet: Dans l'expression des haines recuites, le parler cru n'est jamais bien loin [PV Nara Kakugyô] Dans l'expression des haines recuites, le parler cru n'est jamais bien loin [PV Nara Kakugyô] EmptySam 3 Jan 2015 - 19:03


Un jour nouveau s'avance au-delà des horizons. Peu à peu, les nuages montent dans le ciel et ce, tour à tour. Doucement, le soleil réchauffe les cœurs et les plaines vertes. Une saison chaude comme beaucoup peuvent les aimer. Une période idéale pour s'adonner à un léger voyage... rien de bien dangereux, non ; le genre de petite vadrouille doucement menée ; respirer l'air pur, entendre les oisillons chanter, sentir les feuilles planer autour de soi... une sensation hors du commun, n'est-ce pas, Nichigo-san ? Un personnage de manga tel que vous, seriez ravi d'une telle escapade en ma charmante compagnie. Dommage que vous n'êtes que l'encre sur la planche de papier... malgré ça, mon amour sera éternellement votre, Nichigo-san. Prenez-en soin. Cependant il existe plus grand amour encore que celui que je vous accorde. Je ne peux vous le révéler par unique peur de vous blesser.

Une journée tout à fait normale dans le passé de cet homme mystérieux. Ses petits pas traversaient les verts pâturages de ce pays si lointain... occupé à lire l'un de ses mangas favori (Pleach), il laissait penser qu'il n'était aucunement sur ses gardes... Qu'il délaissait la réalité autour de lui... mais, la vérité était tout autre. Il observait, oui, secrètement il contemplait le monde et ses spécimens. Il les étudiait au plus profond de lui-même, dans son vaste esprit à la folie démesurée. Évidemment, il n'était pas genre d'homme à se laisser surprendre... bien au contraire, soyez sûr que jamais il ne sera surpris par quoi que ce soit.

Il arrivait à hauteur d'un petit village marchand... aucune présence militaire n'était à escompter. C'était sans attendre, qu'il rangeait son manga dans sa poche et avançait au travers de la foule en s'aidant de son parapluie dans son attitude désinvolte. Il abordait un visage souriant, gracieux, regardant à droite, puis à gauche, émerveillé par les quelques figurines de manga et autres jeux vidéo, il se retrouvait comme un enfant à Noël ; une joie indicible que l'on pouvait tous comprendre... mais son obsession ne s'arrêtait pas là, malheureusement. Telle ne fut pas sa réaction, quand ses yeux se posèrent sur la porte d'une bâtisse de bois, fraichement tenu au propre : un bar fort poussé dans la culture manga, avec un certain style cartoonesque et bien évidemment de nombreux thés faits à l'occidental. Rien de plus ne pouvait épanouir cette journée faite de toute beauté.


La satisfaction... la joie d'avoir accompli quelque chose. La sensation d'avoir parfaitement réussi à mener son existence... tel est le sentiment qui s'infiltre au travers de mon corps. Un bar d'une si belle beauté... dois-je pleurer, Nichigo-san ?! Baruto-san, Nakura-chan, Nasuke-san, est-ce là une larme de joie qui coule au travers de mes yeux et qui longe mon visage si soyeux ?! Je ne peux la contenir. Je ne peux exprimer la joie qui me transperce... mon cœur chavire ; vite, vite, il me faut me retenir... il faut que je contienne " ça ", avant de tâcher ce merveilleux pantalon que je porte aujourd'hui. Le rêve de toute une vie, enfin à portée de main.

~ Oh, Nii-san... tu dois être l'homme le plus heureux de ce monde.
~ Splendide ! Magnifique ! Bravo ! Hâtons-nous dans cette taverne !

Son timbre de voix changeait. On pouvait y discerner un accent fort occidental qui prouvait son immense joie. " Nii-San " ? Vous vous interrogez surement sur ces paroles-là. Il s'agissait là du " petit frère " de Sazael, qui se trouve être un hamster... qui peut parfois se montrer bien plus effrayant que l'homme avec qui il voyage. Ce dernier ne se privait pas. Ses mains recouvertes par ses gants enfin étoffe violette agrippèrent la poignée de la porte qu'il ouvrit. Il pénétrait doucement le bâtiment, jusqu'à prendre place sur l'un des fauteuils écarlates, soigneusement disposé devant de petites tables de bois bien brillantes. C'est sans se presser qu'il commandait un thé à l'orange bien chaud, qu'il adorait tant. Mais bien sûr, Sazael avait déjà remarqué l'homme qui se tenait au comptoir... pourvu d'une coupe qui pouvait révolutionner le monde.

~ Omoshiroi (intéressant) chuchotait-il, tout en portant un œil circonspect à l'encontre de l'homme assis au comptoir, dos à Sazael.
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Kaguya Takeda
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Message(#) Sujet: Re: Dans l'expression des haines recuites, le parler cru n'est jamais bien loin [PV Nara Kakugyô] Dans l'expression des haines recuites, le parler cru n'est jamais bien loin [PV Nara Kakugyô] EmptyMer 7 Jan 2015 - 0:16

Journée de repos. L'astre de feu s'élevait peu à peu dans le ciel. Des nuages le rejoignaient au fur et à mesure, mais l'on pouvait toujours voir ce bleu si clair régnant sur les hauteurs. Le tout était accompagné d'une légère brise. En cette saison de chaleur, un jour comme celui-ci valait bien que l'on se détende. Je ne pouvais rêver mieux pour mes « congés ». On ne pouvait pas réellement appeler cela de cette façon, puisqu'en tant que Genin de Konoha je devrais répondre à l'appel de ma patrie si un problème se profilait à l'horizon. Mais mis à part cela, aucune mission n'était prévue, ni même une entraînement. Une journée pour moi-même, mais pas que. Dans quelques jours, un évènement important prendra place. L'anniversaire de ma petite sœur. Et je savais déjà où me rendre pour faire d'elle la fille la plus heureuse. J'avais entendu parler de ce village par des connaissances. Il n'était pas si loin de Konoha, je ne perdais rien à m'y rendre. Il fallait bien évidemment trouver des excuses. Je ne comptais pas gâcher la surprise, si jamais elle advenait à connaître ma destination elle trouverait sans efforts son cadeau. Je fis donc mine d'avoir été envoyé non loin de notre patelin pour une besogne plutôt ingrate. Après tout elle n'était pas dans la confidence pour mon arrêt ce qui me facilitait encore plus la tâche.

Je n'aurais jamais pu penser qu'un village pareil pouvait exister. Je n'avais même pas encore franchit les limites de celui-ci que je pouvais déjà apercevoir tous les jouets, toutes les lumières émanant des stands. J'en étais bien loin et pourtant je pouvais sentir cette vie, cette convivialité. J'esquissais presque un sourire, chose plutôt rare. Peu importe où mon regard se posait, je ne pouvais m'empêcher de penser à ma sœur. Sa chambre était remplie par des objets similaires à ceux que je pouvais voir. Peut-être que la prochaine fois je devrais l'amener ici. Elle ne sortait pas souvent de Konoha, cela pourrait être l'occasion pour elle de voir du pays. Il y avait tant de paysages que j'aimerais lui montrer, et puis je ne pouvais imaginer combien elle pourrait être heureuse en voyant ces rues bondées de stands.
Je ne savais plus où donner de la tête. Je n'étais pas du tout un amateur pour ce genre de chose, mais je pouvais faire confiance à ma mémoire pour ne pas acheter ce qu'elle avait déjà. Je devais juste trouver un cadeau convenable, qu'elle appréciera. Bien sûr j'avais prévu le coup en prenant une grande partie de mon argent, je ne pourrais surement pas trancher en faveur d'un présent précis. Plusieurs livres, un ou deux jeux vidéos. J'étais tiraillé, pour un inculte comme moi c'était un véritable enfer. Mais je voulais lui offrir le plus possible, voir son sourire resplendissant et cela peu importe le prix et la quantité. Je ne voulais que le plaisir de ma petite sœur.

Ce fut un véritable soulagement lorsque je pus m'extirper de la foule avec mes achats. Je ne m'en étais pas rendu compte mais le temps que je déambulais dans la majorité des boutiques une quantité affolante de villageois avait afflué dans les axes piétons. Une horreur pour se frayer un chemin. Je fus poussé jusqu'à un bar. Deux solutions s'offraient à moi : entrer, me poser et pourquoi pas boire, ou bien me mêler une nouvelle fois à l'attroupement. Je n'y réfléchis pas plus d'une quinzaine de secondes, ma main étant déjà sur la poignet de l'enseigne. Par chance une place était libre au comptoir, je m'empressais donc de prendre le tabouret en posant les cadeaux à mes pieds.

« Un Shōchū, honkaku si vous avez. Avec des glaçons s'il vous plait. »

La serveuse s'exécuta et me servit la boisson alcoolisée avec des cubes glace. Par chance ils avaient exactement le bon type de shōchū que j'avais demandé. D'un sourire, je remerciais la jeune femme tout en la payant. J'attrapais le verre avant de le porter à ma bouche, laissant s'échapper une gorgée pour goûter le breuvage. Après l'avoir senti dans ma gorge, je me mis à le boire normalement. Si je ne devais m'en fier qu'à leur shōchū, je pouvais dire sans hésitation que ce bar était de qualité. En revanche, sa clientèle. Je ne pouvais le blâmer pour cela. Mais l'homme qui se dirigeait vers la porte. Pensait-il vraiment que je ne l'avais pas vu prendre ma poche ? Je n'appréciais pas qu'on me prenne pour un idiot, et encore moins que l'on me vole. Le pauvre fou fut stoppé net dans sa lancée, il ne pouvait plus bouger. À l'instant où je me retournais pour voir son visage, il fut contraint de faire de même. Mon regard se plongeait dans le sien. Il craignait pour sa vie, mais je n'allais pas lui faire du mal. Ou du moins pas directement. Je me penchais d'un mouvement rapide en arrière. Pourquoi cette acrobatie ? Pour moi, cela ne faisait rien. Mais pour lui...Il y avait la porte juste derrière. Autant vous dire que sa tête n'apprécia pas cette subite rencontre avec l'entrée. Il tomba au sol. Je relâchais ma manipulation à l'instant où il s'effondra, mais le bougre était coriace. Il tenta de se relever tant bien que mal, causant par la même occasion la chute d'un serveur et du thé qu'il tenait. Par chance le gérant fit son apparition pour donner une leçon à cet énergumène. Il convia d'ailleurs les autres clients à se remettre à leurs occupations. Je me dirigeais vers la sortie, m'approchant d'un homme peu banal. Son accoutrement était particulier, et certains signes physiques étaient différents des humains lambdas.

« Désolé pour votre thé monsieur, je vous en offre un autre. Serveur, apportez-en un second s'il vous plait. »

J'hésitai longuement à me joindre à lui. Il m'intriguait, mais je ne voulais pas le déranger. Je me contentais de récupérer le sac que le brigand m'avait pris, espérant que rien n'était cassé. Je repassais devant la table de l'inconnu pour retourner au comptoir, le fixant dans les yeux. N'étant pas friand des interactions sociales je n'osais pas lui parler, mais au fond de moi j'espérais une intervention de sa part.
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