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 Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami]

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Saibogu Tenmei
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Message(#) Sujet: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyLun 29 Déc 2014 - 16:16

Une journée venteuse, mais agréable, quelques heures de tests plus ou moins fructueux et surtout l'assurance que ce nouveau modèle est des plus stable. Encore une nouvelle avancée dans la technologie aérienne et tout cela aider et possible grâce à une nouvelle paire de bras. Qui ? Une cousine qui un jour par hasard est repassé me voir dans l'espoir qu'elle pensait vain que je ne l'envoie pas bouler trop méchamment comme les dernières fois. Sauf qu'entre-temps j'ai eu beaucoup de choses pour évoluer : Une équipe, un grand frère et une grande sœur de cœur et celui qui m'attend et que j'espère vite revoir au shukai. D'ailleurs, je ne serais pas surprise de constater que je m'acharne autant sur cette technologie dans le but d'aller le voir plus vite et dans de meilleures conditions.

Étapes obligatoires à chaque pays traversé et non plus à chaque ville pour le ravitaillement, vitesse maximale d'environs 40 km/h, altitude intermédiaire pour un dirigeable pouvant supporter une vingtaine de personnes au maximum. Autant dire que le projet à bien avancer, même s'il est loin d'être terminé encore. Si bien qu'une grande ombre, massive et silencieuse plane au-dessus du centre-ville, a force les gens sont habituer même si beaucoup se demandent si cela ne finira pas par leurs tomber dessus où servir de bien sombres intentions.

"Himawari, soit plus délicate avec la barre."

Himawari est une jeune genin, tour juste diplômée et pourtant des plus brillante que j'ai prise sous mon aille. On partage toutes les deux ce besoin de ne pas aller trop directement vers une sur militarisation ou des concepts trop guerriers... On peut parler des heures durant de l'amélioration de la condition de vie et du confort des gens de notre pays et je vais même demander à grand-frère l'autorisation de la faire passer par notre quartier général pour qu'elle puisse venir dans mon laboratoire.

Un nouveau tour et c'est alors que non loin du quartier général, que je vois en utilisant le longue vu notre nouveau collègue, le nouveau membre de l'équipe que je n'ai pas encore vue de près. Une petite conversation et la bienvenue s'imposent donc.

"Je largue l'encre ?"
"Oui s'il te plaît."

BOOM !

J'observe mon apprenti en haussant un sourcil et en perdant mon sourire qui pour une fois était naturel jusqu'à présent, avant de l'observer en silence, elle s'excuse et coupe le moteur alors qu'en soufflant je m'accroche et m'assure qu'elle face de même, aux cordages pour descendre en rappel. Une fois au sol je constate qu'il n'y a aucun blessée et heureusement, par contre l'encre d'une bonne centaine de Kilogrammes a bien failli écraser notre coéquipier comme un fruit trop mûr.

"Désolé..."

Dit la plus jeune des deux en se cachant à moitié derrière moi, consciente de son erreur. Nous retirons tous les deux notre casque pour montrer nos *visages* Alors que je lui ébouriffe les cheveux dans une mimique de geste affectueux que j'ai déjà vu ailleurs.

"Escuse là, elle a beaucoup de mal avec la poulie de l'encre. Enfin j'oublie mes bonnes manières : Je suis Saibogu Suzuka, enchanté. J'espère que l'on s'entendra bien et que nous évoluerons tous les deux pour devenir de bon ninja."

Himawari elle continue de sa cacher derrière moi comme si elle s'attendait à recevoir une vive remontrance.
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyMar 30 Déc 2014 - 12:16



Musique d'ambiance:


Cela faisait quelques jours, maintenant, que j'étais rentré de Odaichi. Une belle petite ville portuaire où on devait récupérer – avec mon partenaire – des cadeaux pour une petite famille. Ce n'était pas une si bonne mission que ça, on devait se coltiner une dame peu élégante. M'enfin peu importe, je m'étais remis et en tant que genin on ne pouvait pas demander la lune. Je m'étais pris un petit sandwich à la cafeteria du quartier général avant de monter sur le toit pour le manger tranquillement. Je me plaisais bien ici, disons que j'avais toujours quelque chose à faire. Si je n'étais en mission, je pouvais bien sûr m’entraîner au sous-sol. Si j'avais une petite faim, je pouvais alors rejoindre l'endroit adéquat. Il y avait tout aussi pour nous permettre de nous épanouir ; A chaque fois que je m’entraînais, je me rappelais de l'examen de mon maître.

Un examen qui était fort mouvementé, il s'était soldé par un petit séjour à l'infirmerie de l'établissement des Midorhato. J'avais peut-être un peu forcé la main en voulant faire le têtu et ne s'en sortir que par moi même. Résultat des courses, je m'étais retrouvé pendant quelques temps avec une sorte de bandage. M'enfin comme on dit le passé est passé et je n'avais plus aucune marque ni séquelle de cet examen. Le temps avait passé depuis, j'ai « évolué ». Maintenant je peux parler avec des personnes, je suis beaucoup plus sociable dans l'ensemble. J'avais réussi à me lier d'amitié avec un alcoolique alors je pouvais tout traverser maintenant. Tout en mangeant mon sandwich sur le toit, je pouvais observer une machine volante qui faisait des tours au dessus de notre beau village.

Je m'étais habitué à ce genre d'excentricité, la technologie de ce genre venait des Saibogu. Je n'avais eu que des mauvaises expériences avec ceux-là, lors d'une réunion je m'étais fait humilié par deux d'entre eux premièrement. Je ne pouvais les encadrer maintenant, malgré ça il y avait une Saibogu dans mon équipe. Et je ne pouvais nier le fait que se lier avec un membre de l’équipe était presque obligatoire pour une bonne ambiance. Je ne pouvais aussi, pas gâcher la chance qu'on m'avait accordé en rejoignant cette organisation à buts si louables. En parlant de ma coéquipière, c'était elle qui se trouvait dans les airs, s'amusant avec sa machine. Ce n'était peut-être pas le meilleur moment pour aller lui parler et essayer de faire connaissance. Mon sandwich terminé, je descendis aussitôt pour trouver la porte de sortie du bâtiment. J'allais faire un petit tour, histoire de profiter de ma pause avant de reprendre l'entraînement.

Il fallait le savoir, je n'étais quelqu'un ne connaissant rien au social. Je ne pouvais pas apporter réellement quelque chose dans un groupe, ne sachant pas comment m'exprimer avec eux. Mon ton était peut-être un peu autoritaire, je n'avais aucun tact tout en étant très honnête. J'avais acheté un livre pour m'améliorer mais malheureusement il ne m'avait pas vraiment servi. J'avais encore du travail devant moi, il ne fallait pas abandonner. Après avoir vérifié si j'avais une lettre dans mon compartiment à l'accueil. Je n'avais rien de prévu, aucune lettre pour m'annoncer une future mission alors je pouvais repartir à mes occupations. Après quelques mètres à l’extérieur, j'entendis comme un bourdonnement comme si un objet était élancé à toute vitesse. Et à mes côtés je voyais une grande ombre noire, j'étais habitué comme les villageois alors je n'y faisais plus attention.

Que cela me serve de leçon puisqu'une encre géante tomba à une trentaine de centimètres de moi. Mon cœur battait si fort que j'eus cru qu'il allait s'échapper. L'impact avait creusé un trou sur le sol en me salissant du au choc. Un boom si impressionnant se fit entendre, que ça aurait pu me rendre sourd. Je restais figé de peur, je ne bougeais plus. Mon visage ne laissait paraître aucune expression. C'est limite si on pouvait entendre mon cœur vu la peur que l'objet avait provoqué en moi. J'expirai alors un grand coup pour me détendre, ça ne m'avait pas blessé il ne fallait pas que je panique ni que je montre trop mes émotions. Alors deux personnes arrivèrent, dont ma partenaire. Celle-ci s'excusa, il y y avait de quoi en effet, j'aurais pu en mourir après tout.

« Eh.. ce n'est-n'est.. rien, je ne suis pas bless-ssé.. »


Après un petit soupir et m'être essuyé mon kimono noir que je portais comme à mon habitude, je fixai dans les yeux la Saibogu ne laissant transparaître aucune émotion.

« Il faut quand même faire attention, si jamais il y avait des enfants ou même des adultes après tout.. On fait parti de la force du village, on le protège on est surtout pas sensé se blesser entre nous. Même si c'est une erreur, ça prouve que même une chose de ce genre peut causer de gros problèmes.»

Je me repris alors, je n'allais pas sermonné quelqu'un éternellement déjà qu'elle semblait assez gêné en se cachant derrière ma coéquipière.

« Mais bon, il n'y a pas eu de problèmes si ce n'est une possible crise cardiaque pour ma part, ne t'en fais pas »

Ma partenaire se présenta alors, j'étais content qu'elle le fasse ça rendait le dialogue plus facile entre nous. Je n'étais pas doué, alors qu'elle prenne l'initiative m'envoyait ravi.

« Je me nomme Toshiro Ogami, j'ai omis de me présenter aussi. Je l’espère aussi, j'ai hâte de pouvoir travailler à tes côtés. Et comment se nomme ta partenaire?»

C'est tout de même la première fois que je voyais une Saibogu aussi gentille, le point commun avec la précédente rencontrée, c'est qu'elles étaient toutes deux mignonnes. Je pus le déceler quand celle-ci enleva son casque. Je repris alors la parole pour parler honnêtement.

« Je dois avouer, Saibogu Suzuka, que tu es la première de ton clan qui me semble gentille et abordable. Je te remercie de ta sympathie, c'est un honneur de t'avoir dans mon équipe. »

Je me penchai légèrement pour gratifier pour respect envers elle avant de me redresser doucement. Mon visage par contre restait inchangé, toujours vide et je la fixai avec mes yeux de glaces. On me reprochait souvent d'être vide et sans sentiments, pourtant je peinais à faire le contraire.
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyJeu 1 Jan 2015 - 14:12

Pas de blessés, pas de dégâts matériels trop aigus mise à part le sol et quelques objets renversés. Néanmoins, il avait totalement raison d'indiquer que cela aurait pu être pire s'il n'y avait pas eu la chance que personne d'autre ne soit sous l'engin ce qui fit rougir et presque verser des larmes de culpabilité à ma jeune apprentie. Situation gênante que j'évite en frottant une main réconfortante sur son épaule, enfin j'essaye de l'être en tout cas, mais c'est des habitudes que j'ai du mal à intégrer même si pour le coup ça semble avoir fonctionné.

"C'était aussi ma faute, j'aurais dû mieux te surveiller et m'assurer que tu avais bien compris."

Je préfère éviter de faire la moindre remarque sur le fait qu'il est en mon sens trop jeune pour faire une crise cardiaque, car, d'un je ne suis pas sûr qu'il n'a pas de problèmes au cœur et de deux c'est peut-être une expression populaire, il y en a tellement qu'il utilise ce genre d'image pour dire tant de choses que je mis perd je dois bien l'avouer. Il se présente, il a le droit à deux révérences en retour et à deux enchantés en cœurs presque parfaitement synchronisés. Une fois qu'il demande son nom, c'est un bras contre son dos que je la pousse en avant ce qu'elle rechigne à faire.

"Saibogu Himawari..."

Je l'observe une seconde, elle me regarde timidement, je lui tire la joue après avoir haussé un sourcil et elle s'y reprend.

"Je suis Saibogu Himawari, cousine de Suzuka et enchantée de vous remontrer Toshiro-san."

Dit-elle avec un petit sourire, ce qui lui va bien mieux avouons le.Dit-elle avec un petit sourire, ce qui lui va bien mieux avouons le. J'évolue encore sur la route des sentiments, mais tout de même. Je semble gentille et abordable ? C'est un beau compliment, mais cela révèle aussi que je fais partie d'une grande famille assez lugubre dans un autre sens.

"Être sociable et agréable est parfois aussi une question de pratique. J'ai un problème mental qui m'interdit de ressentir les émotions comme vous autres et pourtant, j'essaye de combler ce manque."

Ma cousine roule des yeux, je me contente d'observer mon coéquipier avec un sourire amical, juste assez petit pour être naturelle sans trop en faire et pourtant je ne me force pas. Habitude mécanique ? Non ce n'est plus le cas, j'ai réussi à force d'entrainement à créer un lien entre ce qui pour moi est ce sentiment d'être en agréable compagnie et ce petit sourire sympathique qui montre ce que je ressens. Pour d'autre c'est normal, pour moi c'est le fruit d'un entrainement pour forcer mon corps à petit à petit traduire mes émotions bien qu'elles soient bien moins fortes que celles des autres. D'ailleurs je range mes gants, puis sors un miroir et reflète mon coéquipier dedans.

"Parfois, le visage ne montre pas ce que le cœur ressent, dans ces cas-là il faut s'entraîner."
"Suzuka, ce n'est pas un peu bizarre à dire ?"

"Certes."

Himawari me chuchote quelque chose, je lui réponds d'un mouvement de tête par l'affirmative et elle remonte alors dans l'engin. Il va bien falloir accrocher le dirigeable si on veut éviter qu'il ne percute quoi que ce soit au moindre vent violent et en plus le toit du quartier général est aménagé pour cela. Cela ne m'empêche pas de l'observer pour m'assurer qu'elle ne fasse pas d'erreur même si elle l'a déjà fait plusieurs fois sans accident.

"Maintenant que les présentations sont faites, tu veux faire quelque chose de particulier ? Manger un bout, discuter ? Bricoler une chose ou t'entraîner ?"

Je me demande bien comment tu occupes ton temps, j'espère un jour pouvoir m'améliorer, mais s'améliorer c'est aussi apprendre des autres ce que l'on ne sait pas de soit et pour ça il va bien falloir que l'on passe un peu de temps ensemble. Bon je regarde encore en l'air, aucun problème, rien de percuter et aucun câble qui va heurter quoi ou qui que ce soit.
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyVen 2 Jan 2015 - 20:26



Musique d'ambiance:

Devant moi se trouvait ma partenaire, Saibogu Suzuka. Elle était donc accompagnée d'une amie à elle, peut-être était-elle même sa sœur je n'en savais rien. Je n'y voyais aucune ressemblances, mais disons que je ne ressemblais point à la mienne aussi. Ma petite sœur était blonde et avait des yeux violets, moi une chevelure noire et mes yeux de glaces. On peut dire qu'on était pas vraiment accordé nous deux. Enfin bon, elle semblait la traiter comme tel et lui rappelant de mieux se présenter à moi. Himawari était son nom, je hochai la tête de haut en bas pour lui faire comprendre que je l'avais écouté. Elle était comme sa semblable, enchantée de me rencontrer. C'était un peu rare d'entendre ça, je n'avais eu pratiquement que des mauvaises approches à Suna. En plus de ça elle me souriait, peut-être aurais-je lui renvoyer un sourire en retour, j'en étais incapable, je n'avais pas cette habitude là.

Les minutes passèrent et Suzuka prit à nouveau la parole pour me faire part de son handicap. Elle ne pouvait ressentir les émotions comme nous, disait-elle. Je me sentis alors un peu plus proche d'elle, moi je pouvais ressentir certaines choses. La différence entre elle et moi, c'est qu'elle ne pouvait pas et moi je n'y arrivais pas. Je me dis alors à ce moment là, que j'avais peut-être une chance de pouvoir sentir certaines choses. Cependant, c'était plus fort que moi, il m'était difficile de comprendre les autres et de m'intégrer aux groupes. Je pris le temps alors de lui répondre, je me dis que c'était le bon moment pour essayer de nouer un lien avec ma partenaire. De plus Kibo serait sûrement content d'apprendre le fait, que deux de ses élèves arrivent à se parler malgré leurs problèmes respectifs.

« Je vois, dans ce cas pouvons-nous peut-être nous épauler. J'ai des problèmes à comprendre autrui, alors une aide mutuelle pourrait sûrement nous aider. »

Mon regard, mon visage n'avait pas changé. Je paraissais vide, très vide et je voyais que ce détail semblait interpeller Suzuka. Avait-elle comprit que je n'étais pas abordable moi ? Après tout elle ne comprenait pas les sentiments, alors peut-être qu'elle allait faire impasse sur cela. J'avais envie à ce moment là, de la comprendre et qu'elle me comprenne pour qu'on puisse travailler ensemble pour l'avenir. Il faut avouer que malgré ses interrogations, elle persistait à afficher un sourire amical à mon égard. Je ne pouvais que le remarquer, son visage semblait des plus naturel. Elle ne se forçait peut-être pas à sourire. La question des sentiments me trottait, je me demandais ce qu'elle pouvait ressentir et ce qu'elle ne pouvait pas. Du moins, selon moi, elle s'en sortait très bien. Après avoir rangé ses gants, elle sortit une miroir pour me le mettre devant mon visage. Je fus étonné, me reculant un petit peu je me demandais ce qu'une Saibogu pouvait bien me préparer. Ses paroles infirmèrent mes doutes, elle dit alors des mots de bons sens.

Mon visage semblait inexpressif, « Parfois, le visage ne montre pas ce que le cœur ressent, dans ces cas-là il faut s'entraîner » dit-elle, ses mots raisonnèrent alors dans ma tête. Malgré ses problèmes j'eus l'impression qu'elle était bien plus forte que moi à ce niveau là. C'est vrai qu'en regardant à travers ce miroir je compris le sens de sa phrase. Apparemment, j'avais complimenté honnêtement ma partenaire mais mon visage lui restait fixe. Peut-être devrais-je changer cela, elle me parlait d'entraînement alors elle avait tout à fait raison. Je ne pouvais que respecter une personne de ce genre, d'une clairvoyance à toute épreuve, selon moi. C'est avec un petit sourire en coin que je lui répondis avec une voix amusée.

« Suzuka, tu es une drôle de fille, ta partenaire a bien raison. Cependant, tu dis vrai j'ai peut-être beaucoup d'entraînement devant moi . »

Himawari chuchota quelques mots à l'oreille de la membre des Midorhato avant de rejoindre le bâtiment volant. Celui qui avait failli m'ôter la vie, malgré le sourire et l'effort fait, mon visage revint à son état d'origine. Elle me demanda alors ce qu'on pouvait bien faire, manger un morceau, s'entraîner ou bien seulement discuter. C'était un bon exercice pour me relancer à la conquête de la sociabilisation, en plus avec une membre de l'organisation ; Que demander de mieux, sérieusement ! Alors je pouvais opter pour l’entraînement, mais j'en revenais et les courbatures se faisaient sentir. Dans ce cas, je n'étais pas optimal pour ce genre d'activité. Par contre, se nourrir tout en discutant pourquoi pas après tout. Mon petit rituel, c'était de prendre un sandwich à la cafétéria pour ensuite le déguster sur le toit en admirant la vue. Cela était bien sûrement, de lui montrer mes petites habitudes. Après tout, elle habitait normalement le même établissement que moi. Il fallait donc que je puisse établir un certains lien avec celle-ci. Je la fixai de mes grand yeux de glaces, la main droite dans mes cheveux pour ensuite lui répondre.

« J'aime bien manger sur le toit du quartier général, un petit sandwich. Ceci est mon rituel, avant chaque mission ou alors quand j'ai besoin de me détendre. Peut-être est-ce absurde ? Mais c'est en effet ce que j'ai envie de faire. »


Je venais d'en manger un et je venais aussi de descendre de celui-ci, mais c'était l'endroit où j'étais le plus à l'aise alors je ne voyais pas le mal à proposer cela. Je mis la main devant ma bouche avant de tousser pour ensuite rétorquer.

« Je vais aller quelque chose pour nous nourrir, attends moi sur le toit. J'en prends aussi un pour la tueuse à l'encre. A tout de suite. »

On était pas bien loin du quartier général des Midorhato, alors sur ces mots je me dirigeais à la hâte dans le bâtiment. Je le connaissais maintenant par cœur, alors il ne m'était pas difficile de le rejoindre rapidement. Je ne voulais pas faire attendre, même si aucune heure n'était fixée je n'aimais pas être en retard. La ponctualité est un critère essentiel dans la vie d'un Shinobi, je tachais jour après jour de m'imposer des règles pour pouvoir avoir une vie saine et respectable. Après tout, je venais d'une grande famille les « Toshiro de Suna ». Il fallait donc bien évidemment que je m'instaure des règles. Les sandwichs prit, je pris alors le grand escalier pour grimper sur le toit. Je trouvai alors ma partenaire, qui m'attendait. Je lui mis deux sandwichs dans ses mains -j'en avais gardé un évidemment- pour ensuite poser mes bras sur la rampe.


« J’espère avoir été rapide. Voici l'endroit dit, c'est peut-être très simplet. Mais j'adore me retrouver ici, c'est aussi à cet endroit qu'un grand homme me fit comprendre certaines choses. Il dit être de ma famille maintenant, je ne pourrais peut-être jamais lui dire mais je le considère tel quel depuis ce jour.

Dis-donc, c'est peut-être sous le choc de l'encre que je te parle de tout ça. Normalement, je ne parle à personne de ce genre de choses tu sais Saibogu Suzuka. »


Malgré ça, mon regard ne changeait pas, rien de plus ni de moins. Je disposais toujours d'une expression vide de sens. Certaines choses me rappelaient de bons souvenirs, mais je n'en montrais rien. Les Midorhato, d'après mon maître, étaient ma famille. Je posai alors mon regard sur ma partenaire, est-ce que ça voulait dire que je devais la considérer comme une sœur ? Ça par contre je connaissais, j'avais eu une sœur dans le passé, emportée par la mort certes mais j'avais une attitude plutôt correcte avec elle.



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Saibogu Tenmei
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptySam 3 Jan 2015 - 12:24

Une aide mutuelle n'est-ce pas ? Kibo serait ravi de nous voir nous entraider pour ce genre de chose, de nous voir collaborer. Mais même sans penser à lui, cela nous fera certainement du bien de ne pas nous laisser aller et de marcher l'un vers l'autre.

"Oui, ça sera toujours mieux d'y remédier ensemble. "

C'est avec de l'aide que j'ai avancée, c'est avec cette même aide que j'ai déjà évolué et c'est dans cette même voie que j'attendrai un nouveau stade... Pour le moment j'arrive à sourire, bientôt je suis sûre que j'arriverai à montrer une palette plus large de sentiments, à les ressentir même ou plutôt à les reconnaître. Il reconnaît avoir besoin d'entrainement, en réponse mon sourire s'agrandit et j'émets un petit rire, j'espère qu'il ne va pas penser que je me moque de lui.

"On ne peut qu'aller en avant dans ce genre de cas, je dis vrai surtout, car, j'ai vécu cela et que je suis où j'en suis grâce à mon vécu. En multipliant les rencontres et en me poussant à évoluer je suis passé de la plate machine humanoïde bonne qu'a rester des heures dans un atelier, à une jeune fille bizarre qui à peu d'expression ce qui est déjà bien mieux. "

Je suis persuadé que j'aurais dû dire cela avec plus d'enclin, qu'a l'écris un petit point d'exclamation aurais fait bon ton et pourtant, je ne peux pas encore le faire. Il décide alors qu'une collation sur le toit pourrait être agréable, j'accepte d'un simple hochement de tête avec de me servir de ma maitrise du chakra pour simplement monter sur le toit en passant par l'extérieur. Parfois la ligne droite est la plus simple des manières, si bien que j'arrive avant lui et l'attends à peine. Tu ne parles pas de tout ça normalement n'est-ce pas ? C'est un honneur alors.

"C'est simplement s'ouvrir et ce fut le premier pas vers un meilleur lendemain dans mon cas. "

Il a bien fallu que je m'ouvre à grande sœur et grand frère avant de décider du meilleur chemin à suivre, c'est tout simplement la meilleure chose à faire Je prends alors l'un des sandwichs avec un petit sourire qui est toujours le même. À force de le voir, il va surement se rendre compte qu'à ne jamais changer d'expression, c'est comme ne pas en avoir, j'ai déjà fait un pas en avant, mais je n'ai pas parcouru tout le chemin loin de là.

"Merci et bon appétit."

Alors que je croque dans la source de nutriment, Himawari a fini d'accrocher notre prototype et nous rejoint sur le toit qu'elle pouvait pleinement observer depuis là-haut.

"Un garçon et une fille seule sur un toit, on croirait presque à un rendez-vous galant, heureusement que je suis là !"

Dit-elle en s'incrustant et en me volant littéralement le pain de la bouche.

"Le ciel est beau et au moins il ne me juge pas."
"Les machines non plus, j'imagine que c'est pour cela j'imagine que les Saibogu on tendance à se complaire dans la bizarrerie et des comportements asociaux."
"Toshiro-san, toi aussi tu as était très seul ?"

Je lui mets une petite tape derrière la tête, elle se retourne et gonfle les joues comme une gamine pour me montrer qu'elle boude en croisant les bras ce à quoi je réponds en la collant à moi dans une étreinte en lui caressant la tête qui la calme alors qu'elle se blottit contre moi les yeux clos.

"Je ressens mal les émotions, elle les ressent trop fort et toi, tu n'arrives pas à les exprimer... Au fond, la normalité est surement un mythe et je n'en ai rien à faire, je veux juste être heureuse et m'épanouir. C'est à toi de voir si tu te sentirais mieux ou non en affichant tes émotions, avant de savoir le comment, peut-être que tu devrais d'assurer en toi que c'est ce que tu veux, non ?"

Je continue d'étreindre ma jeune cousine tout en l'observant avec un sourire doux, ce genre de sourire que je ne contrôle pas et qui arrive systématiquement quand je suis avec une personne que j'adore dans un rapport dit "doux" comme en ce moment avec Himawari
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptySam 3 Jan 2015 - 15:11



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Une aide mutuelle était en effet le bienvenue, j'avais déjà changé ; Dans le passé, je n'aurais pu travailler en collaboration avec une personne. J'avais toujours préféré avancer seul après tout, je n'avais eu presque pas besoin d'assistance. Je nécessitais seulement de temps en temps d'avoir un supérieur pour m'entraîner sinon je faisais toujours route tout seul. La conversation avec l'homme aux yeux de glaces, elle m'avait amené à réfléchir sur une autre direction à prendre. De plus les paroles de mon ancien clan ne faisait que confirmer ces dires, je devais désormais apprendre à vivre en société et à travailler en équipe. Il me semblait être chanceux, après tout j'étais tombé sur une personne appréciable. Nous étions donc sur le toit, avec nos sandwichs.

Tout de même ses précédents mots me faisaient réfléchir, elle disait d'être passée d'une machine humanoïde à une jeune fille étrange. Elle avait donc fait un bout de chemin, elle me semblait plus sage que je ne pouvais le penser. Sage dans le sens ou je la vois comme une voix de la sagesse. Ça peut paraître spécial après tout, mais ses mots étaient réfléchis et j'y voyais des vérités. Elle était peut-être entrain de me faire un cours particulier, j'en avais de la chance dis donc. Ses mots retentissaient dans ma tête, décidément elle semblait être dotée de la même particulier que notre maître. Les mots qu'elle prononçait me faisaient réfléchir, je ne savais pas si c'était l'effet Midorhato, en tout cas elle y parvenait. Son sourire ne s'effaçait pas, elle prit les sandwichs donc avant de me remercier et de me souhaiter une bonne appétit.

C'est alors que survint la petite Himawari, après tout j'avais aussi pris un sandwich pour elle. Elle dit alors une phrase en rapport avec notre situation, un rendez-vous galant qu'elle pensait ? Je me sentais un peu gêné, j'avais les joues rouges. J'avais peut-être fait une gaffe, est-ce qu'on pouvait vraiment considérer ceci comme tel ? Je ne voulais pas en venir là, j’espérais ne pas avoir froisser ma partenaire. J'observais les deux femmes d'un air gêné avant de dire quelques mots.

« Non, ce n'est pas dans ce genre, fin je ne voulais pas-.. »

Cette petite ne manquait pas d'air, en plus de cela elle prit le sandwich à Suzuka. Décidément, Himawari me paraissait très active, voir même un peu trop. Ma sœur n'avait malheureusement pas eu cette chance, elle ne pouvait pas trop bouger et faisait que très peu d'efforts.Pourtant elle me disait avoir voulu faire tout ça, bouger de droite à gauche, courir, faire des bêtises. Disons que ça me rendait un peu nostalgique tout ça. Le ciel ne jugeait pas n'est-ce pas, en effet elle n'avait pas tort. Je partais sur la philosophie que personne ne pouvait me juger, je me fichais de l'avis de quinconce, après tout je ne vivais que pour mon village et moi. Puis vint la question de savoir si j'avais été très seul, elle touchait un point sensible ? Disons que sa question semblait honnête et je n'avais pas honte à y répondre. Je n'en étais pas gêné comme aurait pu l'être de nombreuses personnes.

« J'ai choisi une certaine solitude en effet, après avoir quitté mon clan. C'est la seule fois où j'ai pu choisir mon chemin. C'est le seul choix dont j'étais maître. Tandis que à contrario, le destin avait emporté ma famille proche. »


Je m'étais retourné pour regarder dans les yeux Himawari. Cette fois j'affichais un petit sourire, je suppose naturel aux deux jeunes femmes. C'était ma partenaire alors tôt ou tard, elle allait connaître mon passé. Habituellement j'étais du genre à répondre « Ces choses, ne te regardent pas Himawari ». Mais je ne voulais pas faire comme ça, cette fois-ci du moins. Je lui répondis donc et je m'ouvrais donc un petit peu par la même occasion à Saibogu Suzuka. Celle-ci d'ailleurs mit une petite tape à la surexcitée avant de rétorquer. Ses paroles semblaient à nouveau d'une sagesse à toute épreuve, décidément. Je doutais, peut-être étais-je moins humanoïde qu'elle au final. Elle me disait grosso modo de savoir si je voulais réellement comprendre les autres et afficher mes émotions au grand jour. Après une bouchée, je vins m’asseoir aux côtés des deux jeunes filles pour ensuite répondre.

«  Je.. je pense que c'est en effet ce que je souhaite. Après tout, on est partenaire depuis peu et je pense qu'il est nécessaire de comprendre son entourage. Je ne suis pas quelqu'un de facile, il m'est donc pas aisé de m'acclimater à certaines personnes.

Cependant, j'aime ce toit pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il y a une vue magnifique portant sur le village entier. Ensuite, c'est ici que j'eus un entretient avec Kibo. Et d'ailleurs, il m'a fait comprendre certaines choses importantes. »


Un petit sourire et je me mis à nouveau à discuter sérieusement à Suzuka.

« Si je suis indiscret arrête moi, je ne connais pas les limites d'accord ? Quels sont tes buts dans la vie ? Je veux dire, que veux-tu faire concrètement ?

Le maître m'a clairement dit qu'on était une sorte de famille et ensuite que chacun avait ses propres objectifs et qu'on devait s'entraider pour les réaliser. Alors quels sont les tiens dans ce cas Suzuka, veux-tu me le dire ? »

Je mis la collation sur mes jambes avant de rejoindre mes deux mains sur ma tête, regardant le ciel avec un petit sourire en coin. Finalement, je n'étais pas si mauvais que ça, j'arrivais tant bien que mal à discuter sereinement.



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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyDim 4 Jan 2015 - 14:24

La situation avance, je trouve cette discussion agréable, enfin, c'est l'effet que cela fait à mon organisme qui me semble donc positif. J'ai encore du mal à reconnaitre bien des choses, mais la c'est clair, dommage que je n'ai pas d'appareil photographique, j'aurais bien immortalisé ce sourire bien que je lui préfère largement celui d'Arekushi pour des raisons évidentes. Alors qu'il rougit par rapport à la boutade de la cousine, je ne peux m'empêcher d'ajouter.

"C'était une plaisanterie, une raison pour s'incruster ou les deux ne t'inquiète pas."

Même si j'étais normale je n'aurais pas rougi, pour la simple et bonne raison qu'il n'y a aucune raison que je confonde une entrevue amicale entre membres d'une même équipe et ce genre de rendez-vous que je réserve à une personne bien particulière. Ainsi la discussion va bon train, il parle de son choix de la solitude et Himawari est pareille à elle-même. Je ne sais pas i c'est une journée normale, mais j'aime bien ce temps passer ensemble en tout cas et j'espère que nous aurons plus d'occasions de passé du temps ensemble par la suite.

"J'aime à penser qu'on a toujours le choix, même si parfois ils sont subtils et nébuleux."

Pour ce qui est de la solitude, en venant dans notre équipe il n'est pas sorti de l'auberge, il y a peu de chance qu'il puisse être trop souvent seul même si je respectais son choix si c'est le sien. D'ailleurs, je me demande quand auront lieu nos premières missions en équipes et entrainements, c'est que je commence à rouiller à force de manquer d'exercice, enfin je ne rouille pas vraiment c'est une expression. Il s'installe près de nous alors que je continue de cajoler la pauvre enfant à la sensibilité exacerbée alors que je l'écoute. La raison pour, ou plutôt les raisons qui lui font apprécier ce toit et tout le reste, ce petit sourire qui lui va bien mieux que cet air froid qu'il arbore à d'autres moments. Mes buts dans la vie, s'il souhaite l'entendre ça ne me gêne pas de le dire, alors que je m'agenouille sur le toit toujours avec ma cousine contre moi qui est sur le point de s'endormir.

"Je n'ai pas réellement d'objectif précis, je me contente d'avouer, de vivre bien et peut-être que je trouverai le mien. Je cherche juste à protéger notre pays et à affaire avancer sa technologie dans le bon sens, je n'ai pas envie d'innover dans les armes, je cherche plus à aider les autres. En réalité mes dirigeables évoluent dans ce sens, ils ne sont pas faits pour la guerre, mais bien pour la logistique et le confort personnel."

Je l'observe alors, engin volant permettant de transporter pour le moment une vingtaine de personnes dans un certain confort, bientôt il pourra le faire pour plus de personnes et moins d'escales nécessaires j'en suis persuadée.

"Sinon fonder une famille et avoir une vie simple, mais heureuse ça fonctionne aussi."

J'ai un petit rire après avoir dit cela, je ne renonce pas à mon envie d'une paix durable, mais je suis aussi réaliste sur ce point, le monde shinobi n'est pas fait pour la paix.
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyDim 4 Jan 2015 - 17:46



Musique:

J'appréciais la compagnie de ces damoiselles, si je pouvais dire, je m'impressionnais moi même. L'effet Midorhato n'avait que du bon dans ma vie, j'observais les deux jeunes femmes côte à côte et je ne pus m'empêcher de sourire. J'avais l'impression de faire un bond en arrière, dans le passé évidemment. Je me trouvais aux côtés de mes proches de cette même façon, je n'arborerais pas pour autant de si grand sourire mais j'appréciais la compagnie des miens. M'assoir à côté de ma sœur ou de mon père, c'était quelque chose de banal il y a quelques années ; Je ne savais pas à quel point c'était important et comme on dit « C'est une fois qu'on perd les choses, qu'on se rend compte de leurs vraies valeurs ». Cependant, je m'étais fixé quelques buts, des objectifs pour réussir dans ce monde. Suzuka avait l'air d'avoir des points en communs avec moi, plus que je ne le pensais.

Elle disait ne pas avoir d'objectifs mais à travers ses mots elle se trahissait, les objectifs de notre maître étaient vastes mais un était primordial : la paix, protéger notre village. Alors évidemment que si elle avait un objectif. De plus elle ne cherchait pas à créer des armes de destructions, elle aspirait plutôt à des moyens de transports pour le confort des usagers. Elle n'était pas toute à fait normale, elle sortait du lot des Saibogu plutôt. Je n'avais pas eu non plus l'occasion de discuter profondément avec ses semblables, mais j'avais eu déjà de très mauvais aperçus. Je décidai donc de lui répondre et de lui prouver qu'elle avait des objectifs.

« D'après ce que j'ai entendu, Saibogu Suzuka, tu as des objectifs. Tu veux défendre le village, aider les autres. Je trouve que c'est déjà beaucoup à faire, disons que je réfléchis de cette façon. »


Dans la conformité des dires de mon maître, dans l'esprit de l'organisation des Midorhato, je me levai pour reprendre la parole.

« Moi, Toshiro Ogami, je promets de faire mon possible pour que ces objectifs soient réalisables. Je suis un homme d'honneur, je ne recule devant rien ni personne. Alors, permets moi de marcher à tes côtés pour t'assister dans tes projets. Ma force est tienne. »


Dis-je en me baissant légèrement comme pour la saluer. Le respect était important, après tout je venais d'une bonne famille. Je naquis dans un clan à traditions, il fallait que je les respecte. Pour moi l'honneur était très important, vivre dans le déshonneur ou mourir avec honneur. Le choix était vite fait. Je me rappelais à ce moment là, des frasques de mon ami Shinji. Il m'avait amené dans de nombreux établissements pas très fréquentables, m'amenant même devant une fille de joie. Même sous l'effet de l'alcool, j'avais décliné sa proposition à « passer du bon temps » avec une damoiselle à l'étage. Je ne pouvais me comporter de la sorte, on m'avait appris, dans ma jeunesse, à respecter les femmes et à faire un seul bon choix. Le choix devait se porter sur une seule femme, ça devait être réfléchi et accompagné de réels sentiments.

Suzuka dit aussi qu'elle voulait être heureuse, fonder une famille. Ou alors, simplement être heureuse ; Ces objectifs sont louables, j'avais moi même l'objectif de refonder les Toshiro de mon côté mais c'était loin d'être gagné. Un doux rire accompagna ses dernières paroles. Je me tenais devant elle -vu que je m'étais levé comme pour prêter serment-. J'étais content de cette discussion, elle avait duré un peu plus longtemps que celle avec Kibo en ce même lieu. Je devais donc commencer à me renseigner sur les capacités de ma coéquipière, après tout j'allais devoir travailler en équipe il me fallait connaître ses possibilités. Je pris un air sérieux et attentif avant de rétorquer.

« Suzuka on sera amené à travailler ensemble, donc je vais te poser quelques questions qui me semblent importantes.

Tout d'abord quelles sont tes capacités en combat réel, t'es plutôt à distance ou au combat rapproché ? Ou peut-être à mi-distance. Je n'ai que très peu d'informations sur les capacités Saibogu, donc je dois t'avouer que je suis un peu novice sur ce coup.
Quelle est ta spécialité, en quoi excelles-tu ? »


Je croisai les bras, il est vrai que je parlais peut-être un peu trop et ça pouvait ressembler à un interrogatoire mais je n'en voyais pas le mal. Après tout, on allait se battre côte à côte alors il valait mieux connaître ses capacités avant un combat que pendant celui-ci.

« Je me permets de te demander des informations, alors je vais t'en donner à mon tour.

Je m'entraîne au Taijustsu pour améliorer mes attaques en combat rapproché cependant, j'excelle à distance pour le moment. Je maîtrise l'affinité foudre, le Raïton. La maîtrise qui me rend différent, c'est celle du Shôton que je contrôle depuis tout petit. »


Je mettais de la passion dans mes mots, dans mes paroles ; J'aimais parler de tactique, de combats, c'était une chance de pouvoir en discuter. J'avais eu quelques expériences en missions notamment, alors je pouvais dés à présent en parler plus sereinement et plus librement.

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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyMer 7 Jan 2015 - 14:15

J'ai un objectif alors ? Soit, c'est une nouvelle, cela ne changera pas ma conception de la vie, mais c'est tout de même une information bonne à connaitre et qui me permettra de mieux répondre à grand-frère s'il repose la question, à moins qu'il l'a lui-même compris ce qui est certainement le cas en fait. Son envolé juste après me prend de cour par contre, sa conviction, ces mots... Je reste stoïque un long instant puis sans avoir la moindre idée de pourquoi, mes joues commencent à devenir rouges sans que cela ne change quoi que ce soit à mon sourire, je tâte mes joues légèrement plus chaudes.

"Merci beaucoup, j'apprécie beaucoup, enfin je crois ?"

Bien que fatiguée, elle est suffisamment éveillée pour lancer un "Owwwwwwww ♥" qui ne veut rien dire de bon, ce genre de petit son coquin qui veut dire que j'ai une réaction étrange, le genre de réaction bizarre qu'a une femme avec un homme et ce n'est pas du tout le moment.

"Comment ça Oww ?"
"Tu rougis c'est trop meugnon .♥"
"Non je ne rougis pas."

Un petit levé de miroir plus tard de ma petite traitresse dans mes bras.

"Bon d'accord, je rougis, mais il y a une explication logique j'en suis sûr."

Non il n'y en a pas, surement un enchevêtrement d'événements qui m'a fait penser de la mauvaise manière et mon corps à réagis, après pour savoir pourquoi c'est un autre sujet alors qu'Himawari pouffe de rire toujours lové contre moi tendrement. Rougeur qui s'accentue alors qu'il me fait ce geste de respect qui semble complètement hors du temps ! Heureusement, il reprend la parole ce qui me permet de me concentrer sur autre chose et calmer mon inflammation cutanée non contrôlée. Mes spécialités ? Cela ne sera pas difficile à dire, je n'en ai pas beaucoup.

"Principalement le fuinjutsu qui me permet d'emporter tout mes appareillages assez lourds, eux-mêmes fonctionnent sous Raiton. Sinon principalement longue voir moyenne distance avec des armes utilisant le principe de pression de chakra et je me tâte à m'orienter plus tard sur l'utilisation d'armures motorisées, ou de tourelle bien que je n'y ai pas beaucoup réfléchi puisque je n'aime pas trop les engins à but destructeur."

Deux alternatives surement hautes en couleur et en essais divers, surtout les armures si j'arrive à en apprendre plus sur les marionnettistes grâce à la connaissance de Kibo, je suis sûr que cela pourrait donner des résultats surprenants !

"Il nous faudra certainement avoir de l'expérience ensemble avant de former un tout cohérent, une équipe qui comble ses faiblesses et se soutient efficacement."

Puis je me lève, portant ma petite marmotte qui fait quand même son poids, accroché à moi comme à une boué de sauvetage et dormant maintenant. Puis dans un élan sans réelle justification fait, une bise sur la joue de Ogami.

"J'apprécie beaucoup de discuter avec toi, merci."

Une manière annexe de dire merci en somme, sans aller aussi loin que mon premier "merci" fait à Are alors qu'il était encore nukenin.
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Message(#) Sujet: Re: Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] Les encres et les demoiselles volent aussi [PV : Ogami] EmptyJeu 8 Jan 2015 - 11:50

Elle me remerciait, peut-être était-elle en quelque sorte contente de mes mots ? Je n'en savais rien, il me semblait avoir fait les choses dans les règles de l'art. Elle appréciait du moins elle croyait, je voyais donc une nouvelle fois la limite à ses émotions. Suzuka n'était même pas sûre de ses propres émotions, quelque chose qui devait être plus que handicapant. Mon problème était de les montrer et de les partager si je devais résumer grossièrement, contrairement à elle qui ne savait même pas quoi ressentir. Ses mots ne me choquèrent pas après tout elle m'avait exprimé son problème, je ne devais pas être gêné quelque soit les propos de celle-ci. J'avais peine à comprendre quelque chose par contre, je regardais de haut en bas ma partenaire. Des petites rougeurs sur ses joues, pourquoi ? Peut-être à cause de mon discours plus tôt ? Il est vrai que ça faisait un peu formel, grossièrement on pouvait penser à des vœux. Mais il n'en était pas cas, seulement j'avais peut-être fait un faux pas ? Décidément, il me semblait vraiment difficile d'accéder à une sociabilisation correcte.

« Tu n'as pas à me remercier, après tout je n'ai dit que ce que je pensais » Dis-je d'un ton sérieux, tendant vers le froid.

Pour ne pas calmer la situation qui me paraissait peu à peu de plus en plus gênante, la petite Himawari lâcha un petit son de sa bouche. Elle était tout de même mignonne cette petite, elle faisait bien plus petite qu'elle en avait l'air. J'avais vite fait le lien, certes je n'étais pas l'expert en traduction de signaux féminins, mais j'ai compris que cela était d'une certaine façon lié aux rougeurs de ma camarade. Apparemment, il n'y avait que la petite et moi qui avions remarqué les rougeurs de la Saibogu. Celle-ci douta même jusqu'à sortir son miroir pour s'y regarder, ce qui confirma évidemment. Je suis de nature honnête et je n'ai pas vraiment de tact, c'est pour ça que je dis quelques mots.

« En effet, tu rougis comme une petite fille. Ai-je dit des mots déplacés ? Dans tous les cas, ça te donne un petit air mignon. »

Sur ces mots, elle essayait de trouver une explication logique à tout cela, il y en avait sûrement une, je suppose. Je ne pouvais pas l'aider, on dit souvent que les femmes sont compliquées. Et malgré moi, je n'avais pas l'encyclopédie pour répondre à ses possibles questions. Si elle était gênée par mes mots, j'avais sûrement fauté quelque part. Le livre que j'avais jeté sur l'amitié, était mauvais certes, mais je pensais réellement à en trouver un autre plus détaillé. Certaines situations me dépassaient honnêtement, comme celle-ci par exemple. La petite Himawari, elle arrivait à comprendre certaines choses alors que moi, qui faisait plus âgé, je n'y voyais rien. Je ne répondis pas à ça, je ne savais pas quoi répondre alors je ne faisais que m'abstenir. Plutôt ne rien dire que dire une bêtise, je tâchai juste de lui faire un sourire plus ou moins naturel. Je faisais de mon mieux après tout.

La question qui suivit, était la mienne. Je m'interrogeais sur les capacités de ma coéquipière la Saibogu. Je n'avais eu que très peu l'occasion d'en voir à l’œuvre donc si je pouvais seulement apprendre quelques choses sur son clan. La question était bien sûr plus orientée « personnelle », oui je voulais connaître plus ses possibilités à elle que celles de son clan. Même si les deux choses étaient bien sûr liées. J'eus les réponses, je n'en attendais pas mieux. Elle utilisait le Raïton elle aussi, à travers ses équipements qui étaient invoqués grâce au Fuinjutsu. Le raisonnement était juste, en effet comment utiliser une tonne de matériel si ce n'est à travers le Fuin. Hochant la tête de haut en bas pour lui montrer ma compréhension, je pris à nouveau la parole.

« Ce sont des informations précieuses à mon sens, je vais le garder dans un coin de ma tête. »

Continuant sur sa lancée, elle exprima sa pensée sur le groupe. Il nous fallait évidemment de l'expérience, j'avais eu l'honneur de faire quelques missions. Celles-ci n'étaient pas avec les membres de l'organisation, mais je comptais utiliser toutes les leçons apprises durant mes aventures. Si je pouvais aider à quelque chose, je le ferais avec le plus grand des plaisir.

« Je suis tout à fait d'accord avec toi Suzuka. Je pense qu'on sera souvent amené à se battre et à œuvrer ensemble. Le temps et le dur labeur nous permettront d'arriver à remplir nos objectifs. »

J'observais les mouvements de ma partenaire, elle se leva avec toujours la petite Himawari qui semblait s'être endormie. Celle-ci était vraiment une sorte de bébé après tout, c'est en me remerciant encore qu'elle me fit un bisous sur la joue. Je ne compris pas réellement le sens de ce geste, affectif ? J'étais dans son équipe et donc de sa famille ? Ou peut-être quelque chose dont je n'avais aucune connaissance. Les joues rouges, je répondais donc à ce geste et aux mots de la Saibogu.

« Ce fût un.. un plaisir. »

Me penchant légèrement en avant, je la saluais une nouvelle fois avec respect. Les joues rouges et l'air gêné étaient à nouveau remplacé par mon visage simple et vide. Il était donc temps qu'on se quitte, mais j'étais sûr qu'on se reverrait assez vite pour de nouvelles aventures.

« Je te dis à la prochaine Saibogu Suzuka. Si tu as besoin de quelque chose, de n'importe quoi tu peux me faire quémander ou même venir me voir en personne. J'essaierai avec plaisir de répondre à tes requêtes quelles qu'en soient le genre.

Au revoir. »


Je relevais ma tête, entendant sa réponse pour ensuite repartir en saluant de la main la petite Himawari, qui ne me voyait peut-être même pas vu son état.
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