3. Patience

CONTEXTE
Le duo Yamanaka Hiro et Ozaï se dirigeait vers Kumo. Il fallait avouer que les deux Nukenins n’étaient pas en bons termes avec le village caché de la Foudre. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils n’eurent pas de mal à accepter une mission très bien payée qui consistait à se rendre là-bas pour communiquer une liste de Kumojins susceptibles d’être des Serviteurs. Par qui cette liste leur avait été transmise ? Par des hautes instances, mais pas de Kumo apparemment.
Le problème était que cela survenait alors que le village était en sous-effectif, et que les deux Nukenins n’étaient pas le bienvenue. Les deux Kumojins qui allèrent à leur rencontre sur le Sentier Perdu allaient-ils avoir de la patience ?

RÈGLES
Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
Ø Vous avez 36h pour poster lorsque c'est votre tour. Si vous ne le faites pas, le Maître du Jeu viendra poster pour vous laisser une seule et unique fois 12h supplémentaires. Si vous n'avez toujours pas posté, vous serez exclu du groupe.
Ø Chaque personnage a droit à un seul délai de 24h s'il le demande dans le Bureau de SNH.
Ø Le premier tour est un tour d'introduction, vous devez décrire tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. Pas de technique donc.
Ø Si combat il y a, résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide.
Ø N'hésitez pas à utiliser les Principes de combat, le Guide de Combat et l'Indicateur de Chakra pour vous aider en cas de combat.

ORDRE DE POST
Seki Akame
Tsukiyo Koémi
Ozai
Yamanaka Hiro

Une nouvelle mission plutôt simple et ennuyante, la surveillance du sentier perdue et elle n'allait pas être seule à le faire. Le Raikage et quelques hauts gradés étaient partis pour un ultime assaut sur l'île inconnue face à Monwa, le chef des armes des Furyous. La jeune Seki était un peu déçue de ne pas y participer et de surveiller le village enfin, c'était tout de même important. Au moins, elle protégeait quelque chose et cette chose, c'était le village de Kumo. Les Nukenin allaient surement en profiter de cette baisse d'activité pour attaquer ou infiltrer le village. Naoko était posté dans le village avec un autre groupe, que des Eisei'nin et des genins pour patrouiller. Cela allait être un moment assez long et stressant en ne connaissant aucun détail de ce qui allait se passer sur l'île. La jeune kunoichi avait prié pour que ses compatriotes surtout Sho en ressorte au moins vivant et sans trop de dommage. Sans trop de dommage, c'était peut-être beaucoup demander comme prière surtout face à des ennemis très puissant et connu pour leur férocité. La kunoichi se rappela de ce qu'avait dit Yakigote avant de mourir, elle espéra que les Kumojin ne tomberont pas sur ce Furyou capable de désintégrer une personne en le touchant qu'une fois. Si terrifiant et ils possèdent des pouvoirs hors du commun, rien à avoir avec ce qu'avait la majorité des ninjas de ce monde. La Seki n'en avait jamais vu un de près ni même combattu, mais les rumeurs semblaient être véridiques. Pour le moment, Akame devait tout simplement se concentrer sur sa mission.

Pour cette patrouille dans le sentier Perdu, Akame est accompagné de Tsukiyo Koémi, une chuunin et un membre du Conseil de Kumo. Trois personnes haut placé de Kumo qu'avaient connues la jeune Seki jusqu'à maintenant, le Godaime Raikage et à deux membres du Conseil, Koémi et Shinji. Akame espéra qu'un jour, elle fera partie d'un pilier important au village et être connu pour pouvoir réaliser son rêve. Pour le moment, elle allait devoir faire de son mieux et à continuer d'être déterminé pour réussir dans la vie. Pour le moment, il n'y avait rien de suspect, Koémi marchait à ses côtés et c'était tranquille. Les deux Kumojin ne se connaissaient pas trop et difficile d'entamer une discussion dans ce genre de situation où le village peut être attaqué à tout moment. Concentration et rester naturel, tout ce qui lui fallait pour ne pas être stressé ni même inquiète pour ses amis partis sur le champ de bataille. La kunoichi avait déjà vécu cette situation dans ses débuts en tant que Genin et tout allait bien se passer. Akame a tout de même confiance en ses techniques et à son style de combat, elle savait se battre correctement et agir avec diplomatie afin d'éviter un combat. Cela lui rappela aussi la venue de Goren et de Freya à Kumo lors d'une attaque, en espérant que Koémi ne soit pas comme Sanae et tout se passera parfaitement. Oui, car cette démone avait provoqué une bagarre avec la rousse et cela s'était mal terminé pour les deux. C'était du passé à présent et Koémi semblait être une fille calme et gentille, ainsi que mature avec l'air qu'elle donnait. De toute façon, Zennosuke n'était pas du genre à donner un poste important à quelqu'un de stupide, non plus.

En marchant tranquillement, Akame pouvait deux silhouettes au loin et cela venait de l'extérieur du sentier Perdu, des revenants de l'île ? Des furyous ? ou bien de simples nukenins ? Difficile à le savoir, mais autant aller à leur rencontre. La jeune Seki montra les deux personnes à sa coéquipière et elles y allèrent pour en savoir plus. La genin savait quoi faire exactement même si elle préféra que la chuunin prenne la parole et chose qu'elle allait faire. Oui, après tout, la Tsukiyo est la Chuunin et membre du conseil donc la mieux place pour parler à deux inconnus. La kunoichi prit un peu les devants pour être sûr que leur intention n'était pas mauvaise et au moins, Koémi ne risquerait rien pour l'instant. La genin arriva devant les inconnus, deux hommes et ils semblaient assez imposant physiquement. La kunoichi resta à distance, assez pour voir un coup arriver d'avance. Avant toutes choses, les bases en restant calme et courtois comme elle avait l'habitude de faire depuis très longtemps. Au moins, cela empêcherait surement une quelconque agressivité de leur part et de se donner une mauvaise image dès le début.

« Halte ! S'il vous plaît ! Bien le bonjour, pourriez-vous décliner votre identité ? Et la raison de votre venue, messieurs ? »

Koémi arriva quelques secondes après et la genin se plaça à ses côtés, lui laissant alors s'occuper du reste pour le moment. S'ils voulaient savoir des choses, peut-être que seul la jeune Chuunin pourrait leur répondre.

J'avais passé la matinée ou plutôt une partie de celle-ci à donner des ordres, à organiser ma mission pour le raikage et ce malgré son départ avec une grande partie de nos forces et du coup pas beaucoup à m'occuper de moi-même. Au vu des circonstances, j'ai même était contrainte d'envoyer tous les membres de mon clan en renfort ce qui est un comble, si bien que je suis moi-même sur les chemins de patrouilles dans une tenue classique si bien qu'elle ne montre pas mon grade et encore moins ma fonction et bien que je n'aie pas beaucoup grandi et qu'avoir sur le dos *Shirai Kozaru* du haut de ses deux mètres de haut est loin d'être normal encore. Enfin soit, ainsi je travaille et profite de croiser certains de mes collègues pour noter leurs impressions et leurs informations sur le travail de protection de Kumo.

Je suis également avec un binôme, mais rapidement j'ai compris qu'elle ne parlerait pas beaucoup et je suis censé rester sérieuse également. J'espère surtout qu'elle ne va pas s'écraser simplement à cause de mes responsabilités ? Je suis persuadé que malgré nos rangs respectifs notre écart de compétence est minime, d'ailleurs j'ai pu le constater depuis que je travaille avec elle. Grâce à mon grade, j'avais eu le droit à un bingo book même si je n'avais pas trop eu le temps de le consulter et que je ne suis pas sûre pour le coup qu'il soit réellement utile autant l'avoir et ne pas en avoir besoin que l'inverse.

Enfin soit, tout était particulièrement monotone, j'ai même eu l'envie d'ouvrir la discussion avec cette Akame, mais c'est à ce moment la comme le rebondissement dans un de ses romans populaires que nous avons remarqué ces deux personnes, bon je n'ai pas la moindre idée de qui ils sont et je ne pense pas que ce sont des criminelles, mais dans le doute je me dois à la plus élémentaire des vigilances si bien que je m'approche d'eux avec une main sur la garde de mon arme bien que je n'ai pas encore dégainé. Je ne compte pas agresser tous ceux que je croise non plus.

C'est ma collègue qui a parlé la première, c'est aussi elle qui a eu les réflexes les plus rapides et est arrivée la première, même si ce ne fut qu'à quelques secondes près. D'ailleurs, elle avait parfaitement résumé ce que j'aurais pu dire et je ne vois pas l'intérêt de saper ses paroles. Du coup, c'est avec un sourire poli et en restant calme bien que prête à rentrer dans l'action si nécessaire que j'attends la suite des évènements.

Joker brûlé pour Ozai. Néanmoins vu que nous ne passerons pas comme prévu ni demain le 31 ni le surlendemain le 1er, c'est le 2 janvier qu'il sera exclu si jamais il n'a pas posté avant.

Le destin est cruel. Il se joue de nous. Tout autant que le temps… J’avais beau repenser à cette curieuse éventualité, je ne pouvais comprendre pourquoi le destin nous menait à nouveau sur ces terres que nous avions quitté que depuis peu. A peine quelques mois. La vie est un cycle continuel dirait l’autre. Une roue qui tourne ramenant les gens et les événements invariablement à des situations déjà vécues. D’une manière ou d’une autre. J’avais pensé à cette éventualité le jour même où l’on nous avait fait cette curieuse offre. Nous avions reçu une confortable avance avant même que notre mission ne débute. Elle devait nous mener sur ces terres que nous avions espionnées en nous faisant passer pour des konohajins, alliés de Kumo.

La somme proposée ne nous laissait nulle opportunité sinon d’accepter la mission. Il s’agissait de transmettre une liste de noms aux ninjas de Kumo. Un truc simple. Bien trop simple et bien trop payé. Malgré le risque qui nous semblait évident, nous allions remplir notre part du contrat. Seulement, nous allions rester sur nos gardes. Prêts à faire face à n’importe quelle éventualité. Ni Hiro, ni moi, n’étions des enfants de cœurs. Et ces kumojins allaient à nouveau en faire l’expérience. Du moins, si jamais ils osaient tenter quoi que ce soit contre nous.

Nous étions arrivés au début de ce sentier perdu arpenté il y a peu. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour retrouver le bon chemin. Marchant calmement, j’ouvrais la marche en direction de ce village. Ce coup-ci, je me faisais passer pour un samouraï. Un homme allié à ce village. Encore une fois. Mon apparence était changée.

Les kumojins ne peuvent savoir quels sont tous les samouraïs qui leurs sont alliés ou affiliés. Dès lors, nous avions à nouveau la chance de le leur mettre à l’envers. Du moins, si l’occasion se présente et qu’ils nous en laissent gracieusement l’opportunité.

Nous étions arrivés devant les portes de Kumo. Je sentais la présence de diverses personnes. Des gardes, des shinobis veillant au grain. Je pressentais que leur faire un coup bas, aujourd’hui, dans ces circonstances ne serait pas aisé. D’autant plus que l’auto proclamé « Sa Majesté » avait de nouveau fait des siennes. Un appel au rush sur l’île inconnue. Les ninjas y avaient probablement répondu. En masse. Cependant, même si les villages étaient dégarnis d’une bonne partie de leurs forces, ils n’en étaient pas pour autant esseulés ; Laissés à eux-mêmes. Ces hommes, ces femmes, ces gardes devaient être sur le qui-vive. D’ailleurs les deux deux jeunes femmes se présentant à nous laissaient clairement comprendre que l’heure n’était pas à la visite.

Mon regard se porta sur chacun des protagonistes et il me sembla que c’était la moins gradé qui s’adressait à nous. J’allais lui répondre. De la manière la plus courtoise possible.

_ Mes hommages kumojins. Nagano Kurosawa pour vous servir.

Je laissais mon compère se présenter, puis je poursuivais.

_ Nous disposons ici d’informations qui pourraient intéresser Kumo. Telle est la raison de notre venue. Pourrions-nous nous entretenir avec quelqu’un proche du Raikage, si bien entendu nous ne pouvons avoir directement accès à lui ?

J’attendais sagement. Posture droite, main droite posée sur le katana ceint à ma ceinture j’attendais.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: 3. Patience Ven 2 Jan 2015 - 16:54

Ozaï et moi arrivions à un nouveau tournant dans notre vie de mercenaire. Jusqu’alors nous avions fais le sale boulot, mais un boulot qui n’avait eu qu’un léger impact sur l’extérieur. Un effet sur notre commanditaire, nos cibles, et presque rien d’autre. Mais désormais, nous venions de passer un cap, et j’étais certain que cette fois-ci, les conséquences de notre mission, si elle était un succès, seraient immenses. Quel qu’il en soit, ce retour m’importait peu, ce que je cherchais, c’était la notoriété, l’argent et la puissance. Et pour cela, il nous fallait nous rendre une seconde fois à Kumo.

Nous retraversions un pays qui ne nous était pas inconnu, celui de la foudre. Durant la traversée, pas un moment de nostalgie, mais plutôt une légère appréhension. Il fallait avouer que mon dernier passage à Kumo m’avait valu un flirt avec la mort, tout de même. Sauvé de justesse après un combat acharné avec Mihawk et une jeune Bakushô, j’avais vu ma vie défiler à plusieurs reprises avant d’être pris en charge à plusieurs kilomètres d’ici. J’avais eu chaud, et je ne tenais pas particulièrement à ce que cela se reproduise, mais le boulot exigeait que je remette les pieds là-bas.

Une chose avait cependant changé depuis notre dernière visite, et c’était un paramètre non négligeable : la situation dans le monde. Lors que notre premier passage, Kumo se portait bien, les villages étaient globalement en bon état et les Furyous avaient laissé un temps mort dans leurs actions. Mais désormais, la donne avait changé. Les êtres supérieurs et trop puissants qu’étaient les Furyous étaient ressortis de leur “cachette”, une île inconnue était apparue au milieu de nul part, et le monde tremblait. L’effectif kumojin allait être considérablement réduit, mais malheureusement pas au dépend de la vigilance, qui elle, allait être considérablement accrue. Cette fois-ci, il ne sera pas aussi aisé de rentrer furtivement, je le craignais…

Nous approchions du village, j’avais imité mon compère et j’étais moi même équipé comme un samouraï, mon apparence changée, une barbe de deux semaines et les cheveux mi-long, bruns. Il était quasiment impossible de nous reconnaître, après nous avoir vu si peu de temps au sein du village...

(#) Sujet: Re: 3. Patience Sam 3 Jan 2015 - 22:26

Patrouille dans le Sentier Perdu de Kumo, Akame était accompagné de Tsukiyo Koémi, Chuunin et membre du conseil du village de la foudre. Le village était en ce moment sous-effectif à cause d'une annonce faite par ce fameux Monwa et les plus forts étaient partis sur l'Île mystérieuse suite à ce message. Il ne restait plus beaucoup de bon ninja pour surveiller le village. La jeune Seki aurait bien aimé accompagner son Sensei sur l'île pour combattre à ses côtés, mais la protection du village était également une mission à haut risque. C'était important d'y prendre soin, empêchant quiconque de pénétrer à l'intérieur pour voler des documents secrets ou de commettre un massacre. Voilà ce qu'était la mission de la jeune Tomoe Gozen à ce jour avec Koémi et quelques ninjas encore au pays. Naoko était dans le village avec d'autres équipes, elle s'occupait de préparer des antidotes et des blessés ou de temps en temps, elle patrouillait. La mère adoptive de la kunoichi était présente non loin de la jeune Akame et c'était assez rassurant que de bons éléments comme elles, restait au village. La jeune épéiste l'était également, mais elle devait encore faire ses preuves pour l'instant en espérant pouvoir les montrer un jour. Depuis quelques heures, il n'y avait trop rien à craindre, aucun nukenin ni même de Furyou n'avait encore fait leur une apparition. Une petite patrouille sans trop de soucis, mais cela n'empêchait pas la kunoichi de rester vigilante et de bien observer les alentours pour repérer quoi ce soit de louche. Souvent le calme apporté la tempête et c'était loin d'être agréable comme tempête. La Seki avait appris à l'être depuis quelque temps, la vigilance.

Alors que les deux kunoichi marchaient dans le Sentier Perdu, Akame remarqua deux silhouettes se dirigeaient vers Kumo et ce n'était pas des ninjas de Kumo qui revenaient au village. C'était beaucoup trop tôt pour que ce soit le cas, le duo partit alors à leur rencontre pour savoir qui il était et ce qu'il voulait exactement. C'était après toute leur mission d'éviter que n'importe qui entre dans le village caché de la foudre et Aka n'allait pas faire son boulot à moitié. Étant donné que Koémi était un membre important du village au vu de son poste de conseillère du village, l'épéiste féminine décida de prendre un peu d'avance sur la petite brunette. Et comme dans ses habitudes, la jeune femme se montra alors sereine et courtoise devant les deux hommes. Elle leur demanda gentiment leur identité et la raison de leur venue à Kumo. C'était juste ça, rien de bien méchant et difficile de s'énerver juste pour si peu. Le mieux à faire, c'était de discuter tranquillement avec les gens pour éviter les conflits comme c'était écrit dans les bouquins. Deux Samouraï étaient en face d'elle, la Tsukiyo était juste à côté de la kunoichi et une discussion allait pouvoir être entamée. Bizarrement, Akame n'avait pas reçu d'information sur l'arrivée de deux personnes du pays du fer à ce jour et elle trouvait cela étrange tout de même. Pour l'instant, elle n'allait rien faire et voir ce qu'ils venaient faire si près du village de la foudre. L'un d'eux se présenta comme Nagano Kurosawa et tout ce qu'il voulait, c'était de transmettre des informations à Kumo et principalement au Raikage ou à un proche de lui.

Le Raikage ne semblait pas être présence en ce moment, il était parti sur l'île inconnue, mais impossible de leur dire ce genre de choses. Oui, il pourrait peut-être profiter de ce genre d'occasion pour attaquer si ce n'était pas de vrais samouraï, mais autant ne rien dire quand même. De toute façon, ce genre de choses ne regardait plus la jeune genin, mais sa coéquipière qui devait s'en charger vu son grade et sa place dans le village. Pour l'instant, Akame allait juste servir de garde du corps et de les observer, voire leur mimique et mouvement, tout en restant assez discrète dans sa façon de les regarder. La main de la Seki se posa sur la garde de son katana, Muramasa et ne montra aucun signe menaçant envers eux, ce n'était pas du tout son but, au contraire. Avant de laisser Koémi parlait, la kunoichi s'adressa à l'homme qui s'était présenté vu que son coéquipier semblait rester silencieux pour le moment.

« Mes salutations Nagano Kurosawa, je me nomme Seki Akame. Malheureusement, je ne me charge pas de ce genre d'informations, je m'en excuses. Je laisse ma collègue se charger de vous aider, elle vous sera plus utile pour ce genre de tâche. »

Akame ne voulait pas dire n'importe quoi ni se faire disputer par Zennosuke à son retour si elle faisait une mauvaise action et c'était tout à fait légitime. Le Godaime lui avait déjà fait comprendre qu'elle ne devait pas s'occuper de ce type d'information sans l'accord de qui ce soit, alors elle préféra laisser Koémi s'en charger personnellement. En tout cas, la Red Eye resta sur ses gardes et un oeil sur les deux samouraïs en se tenant prête à protéger la Chuunin. La vigilance était tout de même précieuse dans ce genre de situation, en espérant que la conseillère ne fasse pas de bêtise sinon la Seki sera obligée d'intervenir pour éviter les problèmes.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Dim 4 Jan 2015 - 13:22

Ainsi nous avons deux samouraïs devant non, pour être honnête le fait de savoir s'ils sont réellement ou non ce qu'ils semblent être ne m'effleure pas le moins du monde l'esprit. Manque de vigilance ? Certainement, mais je pense plus à leurs fameuses informations, c'est vague comme mots ce qui est normal de toute manière, cela serait idiot de montrer trop vite ce genre de choses. On dit qu'à cheval donner on ne regarde pas les dents non ? J'espère juste que le cheval ne va pas tenter de me tuer alors que je leur fais un sourire poli. Ce n'est plus la peine de faire semblant, si rien sur moi ne montre mon statut ou mon grade, le comportement de ma collègue montre clairement que je ne suis pas une simple gamine et dans un sens c'est mieux ainsi.

"Veuillez m'excuser, je ne me suis pas présenté même si je ne suis pas la seule."

À ce moment là, je jette un petit regard au plus muet des deux samouraïs, pas une provocation, mais bien une invitation à prendre la parole s'il en a le droit bien entendu. Le protocole, les règles et toutes ces choses sont parfois horriblement contraignants. Ainsi donc avec une révérence de politesse, sans trop courber en ses circonstances.

"Je suis Tsukiyo Kadoria Koémi, chef du clan Tsukiyo et membre du conseil de Kumo, même si je dois bien l'avouer cela doit être dur à croire en voyant mon âge."

Autant éviter tout de suite les malentendus et les discutions sur la véracité de mes propos, de toute manière s'ils sont ce qu'ils prétendent être ils savent déjà cela, s'ils doutent ou refusent de le croire cela voudra simplement dire que soi l'information à tarder à aller jusqu'à leurs supérieurs ce qui est très peu probable, soit... Enfin, ne pensons pas au plus mauvais dans l'immédiat et continuons notre travail.

"Malheureusement, le Godaime Raïkage n'est pas disponible, néanmoins, je suis tout à fait qualifié pour transmettre les informations que vous avez."

Une fois cela dit, je leur fais un sourire avenant et attends sagement leurs décisions, en espérant qu'ils prendront la bonne.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Mar 6 Jan 2015 - 10:35

Je regardais tour à tour les deux personnes s’étant présentées devant nous. L’une devait avoir un peu moins de vingt ans. Cheveux bleus, yeux rouge, corps svelte, elle disposait de forme coquette quoique sa tunique laissait entendre qu’elle devait être un ninja de bas étage. Aucun rapport ne me dirait vous. Je sais. Je ne fais qu’analyser ce que je vois. D’ailleurs cette kunoichi, qui se donne le nom de Seki Akame a confirmé indirectement mon analyse en avouant être un peu juste pour cette tâche. Okay ! Une indication du niveau de la femme… Du moins à priori.

L’autre kunoichi à laquelle nous avions affaire était plus jeune que la première. Au moins deux ans de moins ; voire plus. Une vraie adolescente, à la mine enfantine et au regard d’ange. Elle osait nous raconter le plus sérieusement du monde qu’elle était membre du Conseil de Kumo. La bonne blague ! Je jetais un regard neutre vers mon compère à cette nouvelle tout en me retenant du mieux que je pouvais de rire. Sérieux ? Membre du Conseil ? Même pas 18 ans je parie ! Au vu de l’air stoïque de la kunoichi aux yeux écarlate, je comprenais qu’elle disait vrai. Du coup, je ne pouvais m’empêcher d’essayer d’imaginer quel genre de Kage abruti irait nommer une innocente à un poste aussi important. À moins que cette gamine soit bien plus compétente qu’elle n’en a l’air… D’autant plus qu’elle affirmait également être chef de clan. Mon Dieu ! Il est vrai que la valeur n’attend point le nombre d’années et que dans ce monde, il est parfois courant de trouver des enfants dont la force, la puissance ou l’intelligence dépasse largement celui d’un adulte normal…

J’observais à nouveau l’ado sous toutes ses coutures sans que mon expression faciale ne change. Stoïque, visage inexpressif, à la manière des samouraïs. Je l’écoutais poursuivre. Une fois qu’elle eut terminé, je lui répondais. Je n’avais pas bougé d’un poil, mis à part de légère rotation du buste, afin de regarder par moment Hiro et voir quelles seraient ses réactions. Nous n’avions besoin que d’un coup d’œil pour nous comprendre. L’avantage des vieux lascars qui font régulièrement les 400 coups ensemble. Je savais ce qu’il pensait de la situation. Soit.

Je m’avançais vers l’ado tout en sortant de la manche gauche de mon uniforme un parchemin que j’y avais dissimulé. Je remettais le parchemin à cette… gosse membre du Conseil de Kumo. Mais je ne lâchait pas pour autant le document. J’avais encore une requête.

_ Le Seigneur du Fer, que nous servons, serait honoré que Tetsu no Kuni puisse également savoir quelles sont les noms qui sont inscrits à l’intérieur de ce document. À vrai dire, il s’agit d’une liste de shinobis susceptibles d’être des serviteurs de… Sa Majesté.

Je tenais toujours le document, regard rivé sur l’adolescente. Non, aucune intimidation. J’essayais de lui faire comprendre avec courtoisie que la requête ne pouvait être refusée.

_ Par courtoisie et par respect vis-à-vis de Kumo, mon frère d’arme et moi n’avons pas voulu obtenir ces renseignements avant vous. Vous êtes les premiers concernés après tout... Cependant, nul besoin de vous faire un dessin, Koémi San, les furyous et leurs serviteurs étant une menace mondiale…

Un regard entendu. Entre "adultes" l'affaire devrait être entendu. Une décision devait être prise par la kunoichi. Et vite. Prendre l’engagement de lire le document devant des alliés ayant été loyaux jusqu’ici ? Ou refuser et prendre un autre risque. Aurait-elle les épaules assez larges pour prendre la bonne décision ? Personnellement, j’en doute.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Jeu 8 Jan 2015 - 17:30

Si j’avais bien une chose à avouer, c’était que l’accueil que nous avions reçu cette fois-ci était bien plus chaleureux que lors de notre première visite. A la place d’une dizaine de gardes sur les dents, commandés par un gamin aussi nerveux d'inexpérimenté, nous avions deux charmantes et jeunes kunoichi qui nous attendaient. Une des deux, celle aux cheveux bleus, n’avait pas l’air très à l’aise, tandis que la seconde, encore plus jeune, clamait haut et fort qu’elle faisait partit du conseil de Kumo. Elle ? Elle avait pourtant l’air encore si innocente, si peu aguerrie. Le village de la foudre avait été déserté au point que le Raikage avait du chercher ses conseillers directement à l’académie ? Ahah, que c’était mignon.

Bref, l’heure n’était pas à la rigolade. Curieux et avide d’informations, j’avais longuement hésité à ouvrir la lettre que l’on nous avait confié. J’avais cependant renoncé. Je ne savais pas si le parchemin n’était pas protégé, ou même piégé, et la probabilité qu’il le soit était énorme. Après tout, c’était évident que des mercenaires comme nous allaient tenter de percer les secrets de ce parchemin. Par crainte d’un coup préjudiciable de la part des Furyous, qui étaient intimement liés à cette requête, j’avais choisi de rester professionnel. J’étais… le Transporteur.

La jeune conseillère m’incitait à dévoiler moi aussi mon identité. Je la regardais avec un regard profond, puis détournais les yeux, toujours muet. J’avais décidé de ne pas parler lorsque cela n’était pas absolument nécessaire. La pression ? Peut-être. Mais je me donnais plutôt un genre. A la manière d’un samouraï, ce pour quoi je me faisais passer, je me concentrais sur l’essentiel, restant imperturbable.

Ozaï avait prit les devant et s’était approché des deux kumojins, tendant le bien que nous devions délivrer. Notre mode opératoire était bien ficelé, d’un simple regard, on se comprenait. Il agissait de façon à inciter la jeune conseillère à ouvrir la lettre devant nous. Notre honnêteté, contre la sienne. J’attendais sa réponse, et me gardais prêt à agir au moindre problème.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Jeu 8 Jan 2015 - 22:40

Dans le Sentier Perdu, Akame accompagnait de Koémi, les deux filles avaient eu pour ordre de patrouiller dans ce secteur. Évidemment, tout ceci n'était pas très excitant comme mission donnée par le Raikage, mais bon, il fallait bien servir à quelque chose. Alors que tout semblait être perdu à voir que rien ne semblait alertant, les deux femmes avaient pu repérer deux inconnus. C'était deux samouraïs qui venaient au pays de la foudre et vers Kumo pour discuter avec le Godaime. En tout cas, la Seki trouvait ça bizarre que le pays du fer envoie deux de leurs soldats après la mort de leur souverain et à Kumo, sans avoir prévenu Zennosuke. Le chef du village aurait dû être mis au courant de l'arrivée de deux samouraïs comme ils étaient alliés et plutôt courtois l'un envers l'autre. Surement une décision prise à la dernière minute à cause du message de Monwa et c'était tout à fait normal enfin autant rester sur ses gardes. La kunoichi trouvait tant bien mal que cela semblait louche et difficile à croire de voir ce genre de déplacement à l'improvise. Ils devaient sans doute le savoir, mais Kumo était tout de même en mode surveillance et craintif des arrivants venant dans leur village de la sorte. Goren et Freya en avaient déjà eu l'occasion de goûter à la méfiance de Sanae par exemple. Akame espéra tout de même que Koémi sera un peu plus diplomate vu son rôle au sein du village en tant que Conseillère. L'un d'eux restant toujours si silencieux, timide ou muet ? Ou bien, prenait-il les Shinobi comme inférieur à lui ? Peu importe, la brune le surveillait toujours, c'était le plus suspect.

Nagano Kurosawa, il semblait être quelqu'un de confiance et de courtois, mais quelque chose clochait chez cette personne. Le Seigneur du fer, parlait-il de Yakigote Tochirô ou d'une autre personne qui aurait succédé à ce légendaire samouraï ? Difficile de le savoir sur le coup, mais autant le laisser terminer de parler avant de vérifier quelque chose. L'homme tendit un parchemin à la Tsukiyo à qui elle devait le transmettre à Zennosuke enfin quand il sera de retour, mais il y a un problème apparemment. Nagano voulait également connaître les noms des gens listés dans ce parchemin, car selon lui, le Seigneur de Tetsu no Kuni voulait connaître les noms des personnes sur la liste. Un comportement plutôt étrange ou une demande assez bête de sa part. Pourquoi ne pas lâcher le parchemin ? Le Raikage pourrait bien envoyer une lettre plus tard après avoir mené son enquête en guise d'amitié entre les deux pays. Akame n'aimait pas du tout ce qui se passait actuellement avec ces deux hommes-là. Ils étaient louches depuis le début, mais c'était à Koémi de gérer cette situation et à voir à quel genre de réponse allait-elle donner. Rien que les paroles de Kurosawa montraient à quel point, il voulait forcer la Chunin à ouvrir le parchemin devant eux et à lire le contenu en leur présence. Ce n'était plutôt pas trop honnête de sa part malgré sa courtoisie et là-dessus, son regard se plongea en direction de celui qui faisait que parler. Akame devait adresser la parole même si cela ne plairait peut-être pas à la membre du conseil, mais c'était pour vérifier son hypothèse.

« Hum...Désolée de vous interrompre de la sorte, mais j'aimerais vous demander quelque chose, Nagano-san. Est-ce bien Yakigote Tochirô-sama qui dirige toujours le pays du fer ? Connaissant le lien entre nos deux pays, je ne pensais pas que le Seigneur Yakigote serait aussi pressé et préféra que le Raikage analyse correctement ce parchemin afin de lui transmettre des informations à cent pour cent sûr. Après, j'ai peut-être tort et j'en suis profondément désolée de cette intervention. »

En ce monde, seul Yuki Samui, elle, Yuuki Setsuna, Zennosuke et peut-être quelques personnes à Konoha savaient que Yakigote Tochirô est mort face à des furyous. Le pays du fer devait peut-être le savoir ou seulement quelques hommes de confiance devaient en être informé. Le kunoichi ne connaissait pas les détails, mais pour le moment, difficiles de savoir que cette annonce aurait été officialisé dans le monde entier. La jeune Seki allait surement voir les deux samouraïs tomber dans son piège ou pas du tout et qu'au final, il y aurait bien eu un successeur de Yakigote. Si c'était le cas, Koémi aurait peut-être été mise au courant au vu de sa place au sein du village et la confiance que devait avoir Zennosuke envers elle. Pour l'instant, la brune restait vigilante et observer les deux hommes en face d'elle tout en analysant leurs moindres faits et gestes. En cas d'attaque de leur part, la jeune kunoichi était déjà prête à se défendre et à contre-attaquer, mais logiquement, ça ne devrait pas déraper aussi vite ni même que ce genre de choses se produise. Pour le moment, seule la chuunin avait le pouvoir de prendre une telle décision à propos du parchemin et Akame devait faire qu'écouter pour l'instant. C'était difficile de rester là et à ne rien faire pour aider qui ce soit, être genin, ce n'est juste qu'un ennuie mortel et elle aimerait avoir plus de responsabilité dans sa vie de ninja. La Seki allait devoir montrer qu'elle mérite d'avoir une promotion et continua alors à rester fidèle à elle-même.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Ven 9 Jan 2015 - 16:36

Alors il en est ainsi ? Deux envoyés du seigneur de fer, enfin celons ce qui est dit que j'écoute avec un sourire poli, c'est malheureux que son compagnon refuse mon invitation, mais je comprends aussi tout à fait que son devoir lui interdit de prendre la parole. Déjà dans mon esprit je réfléchis calmement aux réponses à donner et surtout à la manière de les donner. Je ne souhaite pas créer d'incident diplomatique et insulter l'honneur d'un samouraï pourrais me valoir un duel inutile.

Par contre, j'ai la vague impression que ce noble samouraï oublie un peu sa place ou les réalités d'une telle entrevue, même en ma qualité de conseillère, je ne peux pas me permettre de donner des informations à un transporteur qui n'a pas une lettre de marque stipulant clairement qu'il a la confiance de son seigneur pour cela. Sans parler du fait que le document est certainement prévu pour punir une curiosité mal placé ou éviter qu'en cas de vol, les documents puisse servir les mauvaises personnes. Certes, j'ai les capacités pour sécuriser ce document puisque je suis une spécialiste du Fuinjutsu, mais ma modestie m'interdit de penser que c'est le cas et c'est sans mensonge que je pense sincèrement ne pas en être capable.

Mais surtout, L'intervention d'Akame en plus d'être intelligente, me consolide dans ma pensée ce dont je lui suis extrêmement reconnaissante. D'ailleurs, je lui transmets mon ressentie en lui accordant un sourire reconnaissant que je ne cherche pas réellement à cacher. Je ne peux pas et je ne veux pas ouvrir un tel document face à ces personnes et encore moins sans avoir vérifié leur identité. Nous avons certains protocoles à respecter tout de même.

Il est maintenant temps que je donne ma réponse, même si je pense qu'elle ne leur plaira pas, suite à un léger instant de réflexion.

"Comme l'a mentionnée ma collègue, nous ne pouvons pas ouvrir un document aussi précieux sans une étude approfondie de celui-ci, il en va de votre sécurité et de la nôtre ainsi de celle des informations qu'il contient. Néanmoins, si vous souhaitez absolument repartir avec une copie du dit document, surtout si cela est votre mission : je peux vous inviter à passer les portes ou suite à une vérification d'usage, nous vous ferons patienter le temps des analyses nécessaire."

Je ne pense rien de particulier, ce n'est pas un piège ou autre et je suis même prête à payer de ma poche dans le pire des cas pour leur assurer tout le confort nécessaire pour compenser leur attente. Je reste tout de même prudente, Akame à soulevée un point important et à juste titre, mais en ses temps et le manque d'effectif toute altercation éviter nous éviterait bien des problèmes. Évidemment s'il s'avère qu'il est nécessaire d'en arriver là, je ferais mon devoir, même si je préférais bien sûr l'éviter.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Ven 9 Jan 2015 - 17:54

Alors la situation semble se compliquer. Même si l’ado’ du Conseil ne lâchait pas le moins du monde le parchemin, ses réactions restaient correctes. La dénommée Koémi ne semblait pas être tant que cela sur ses gardes. Probablement qu’elle devait être certaine d’avoir affaire à des alliés. C’est ainsi que nous nous étions présentés et c’est ainsi qu’elle nous traitait jusqu’ici.

Mon regard se détourna de celui de la gamine pour se porter sur la kunoichi aux yeux rouges. La dénommée Akame. Celle-ci posait une question pour le moins curieuse. Elle souhaitait savoir si l’illustre Seigneur Yakigote Tochiro, Chef des samouraïs, était toujours maître du pays du Fer. What da fuck ? Je portais un regard qui voulait tout dire vers Hiro. Cette question toute simplette me semblait bien innocente pour ne pas être un grossier piège. Hors contexte. Du moins, cette interrogation me semblait sortir de nulle part. Un test à n’en pas douter. Au fond, cette Akame doutait de nous. Ne serait-ce qu’un peu. Je comprenais. Mon regard se portait vers la Kunoichi. Je savais qu’il ne m’appartiendrait pas de répondre à cette question. Que Tochiro soit toujours le Chef des samouraïs ou pas… Hiro et moi n’en savions absolument rien. Cependant, Hiro, lui, disposait d’un moyen pas mal efficace de savoir ce que peut penser un shinobi. Et croyez-moi, c’est pas mal utile !

Curieusement… Le Yamanaka ne dit rien. Absolument rien. Je le regardai à nouveau, furtivement cette fois, tout en restant aussi zen que possible. Bordel tu fous quoi man ? Réponds à cette fichue question ! Pour m’assurer qu’il n’était pas sous l’emprise d’une quelconque technique d’illusion – le comble quand même pour un Yamanaka – je lui tapotais le bras deux fois, tout en lui injectant du chakra tandis que mes traits se déridaient et que j’affichais un sourire feint tout en lâchant d’un ton froid :

_ Elle est marrante la petite hein ? Sincèrement, on a pas le temps de jouer voyez-vous.

J’étais redevenu sérieux sur le coup. Un regard dur en direction d’Akame. Probablement qu’elle resterait à sa place, prise de court par ma réponse sèche. Après oui, mais non, c’est pas le moment de poser ces questions ! C’est comme si… Si... En fait j’ai pas d’arguments, c’est une feinte pour pas me faire piéger à mon propre jeu. Sal*** de kumojin !!!

Je me tournais vivement vers Koémi comme si j’étais sous le coup d’une froide colère. Puis, j’essayais de faire paraître dans mon regard une expression calme malgré le fait que je venais de quitter un état de sévérité. Il faut bien s’adresser de manière courtoise à un membre du Conseil de Kumo. Même si ce membre du Conseil peut être ma fille par ailleurs.

_ Je comprends votre position Koémi-San. Loin de nous l’idée d’empêcher le village de procéder à des analyses complètes avant échange avec Tetsu no Kuni. Nous attendrons donc une missive officielle de la part de Kumo envers le Fer.

Je lâchais le parchemin, puis je posais un pas en arrière tout en gardant en visuel les deux kunoichis que j’avais encore en face de moi. Notre mission était accomplie. Nous pouvions nous en aller tranquillement même si obtenir ces informations aurait été un plus. Rentrer dans Kumo n’était pas du tout nécessaire. Pas le moins du monde. Trop risqué pour un résultat inconnu. D'autant plus que j'avais tenté, avant notre arrivée ici, d'en savoir plus sur ce parchemin en remontant le cours de son temps. Utile pouvoir qu'est celui de la réminiscence conféré par mon dojutsu. Cependant, en dépit de mes précieuses pupilles je n'avais pu remonter jusqu'au moment où les informations étaient couchées sur ce parchemin scellé. Manque de bol ! Les shinobis de Kumo seraient certainement plus chanceux.

_ Sur ce, kumojins, nous vous remercions de votre accueil tout en espérant que le Raïkage puisse avoir connaissance de ces informations dès que possible.

Une petite salutation en mode samouraï, puis je crois qu’on était à point pour le départ.

(#) Sujet: Re: 3. Patience Dim 11 Jan 2015 - 22:44

A peine étions nous arrivés, que notre mission touchait déjà à son terme. Je m’attendais à plus épique comme quête, mais finalement, tout restait plat. Quelques échanges de paroles, une fausse courtoisie recouvrant de la méfiance et la livraison du “colis”. Moi qui n’attendais que l’occasion de me fritter un peu, je restais déçu. Cependant, à la manière des samouraïs pour lesquels je me faisais passer, je ne laissais rien paraître, restant stoïque.

On lisait, en revanche, clairement la méfiance qu’éprouvait la gamine aux cheveux bleus. Alors que mon acolyte demandait à voir lui aussi la liste des noms, elle sautait sur l’occasion, innocemment, pour poser une question des plus absurdes. Est-ce que le seigneur du fer était toujours Yakigote Tochirô ? Franchement, que venait faire une telle question dans une discussion de ce genre, par les temps qui court ? C’était gros, trop gros. Je décelais en mon allié un moment de surprise : il en avait déduis la même chose que moi, on nous tendait un piège. Il se retournait un instant vers moi et je devinais ce qu’il voulait.

Que je lise dans l’esprit de la kunoichi, voilà son idée. Et il n’avait pas tord au fond, cette question qui nous avait été posée laissait présager que la réponse à donner était non, ou du moins qu’il soit possible que le seigneur du fer ne soit plus. Et si c’était le cas, cette fille devait savoir un certain nombre de choses qui ne devait pas être connu d’une partie du monde. Cela restait une hypothèse, mais il fallait la garder à l’esprit.

L’avantage que nous avions, c’était que cette jeune kumojin avait l’air timide. Même si elle ressentait une étrange sensation quelques instants, peut-être n’oserait-elle pas m’accuser directement. Et puis après tout, en présence de deux puissants samouraïs comme Ozaï et moi, sentir un léger malaise pouvait être normal. Je décidais de tenter le coup, mais uniquement sur elle, l’autre donnant l’impression d’être plus aguerrie et risquant de mettre en péril notre couverture au moindre écart.

D’un bref regard, je pénétrais un instant dans l’esprit de ma cible. Au pire, elle ressentirait un léger désagrément pendant quelques secondes, au mieux, rien. De toutes façons, je n’étais pas là pour fouiller son esprit jusqu’à sa tendre enfance, je me contentais d’un tri rapide sur les évènements récents. Qu’allais-je y trouver ?

HRP:

(#) Sujet: Re: 3. Patience Mar 13 Jan 2015 - 14:41

Question piège face à ceux deux soi-disant samouraï, ils étaient plutôt louches ses deux hommes selon Akame. De plus, ils avaient un parchemin pour le Raikage et difficile de savoir si c'est vraiment Tetsu no Kuni qui le leur a donné ou c'est juste des mercenaires venu troubler le village des nuages. Pour le moment, la Seki préféra tenter de les piéger que de lancer des accusations sans preuve et de provoquer un combat inutile. La kunoichi ne savait pas quoi faire après son intervention assez soudaine alors que Nagano et Koémi discutaient à propos de ce parchemin top secret et d'une éventuelle rencontre avec le Godaime. Malheureusement pour eux, Zennosuke n'était pas présent en ce moment avec ce qui se passait avec mes furyous. L'Ombre Jaune était parti sur l'île inconnue avec quelques haut gradé de Kumo poir mettre un terme aux agissements de Monwa et de ses armées de monstres. La jeune Tsukiyo et la belle épéiste étaient restée comme tant d'autre à leur village pour le surveiller afin d'empêcher une quelconque infiltration ou attaque de Nukenin. Même si la mission de stopper les furyous était très risquée, celui de surveiller le village l'était également vu le manque de Shinobi en ce moment. Niveau Jônin, Akame ne savait pas qui il pouvait encore rester au sein de la cité de la foudre à part sa mère adoptive. Les chefs de clan et encore, ils étaient encore peu. Hasaki n'était pas là tout comme Sho, Shinji et surement les autres. La kunoichi ne s'était pas informé pour les autres clans, mais bon, il devait encore avoir des Shinobi compétent de leur côté pour protéger Kumo Gakure no Satô. Ce n'était pas trop utile de penser à eux pour l'instant, Aka avait d'autres soucis en ce moment comme ces deux hommes et le parleur semblaient embêtants.

Froid et dur, Nagano n'avait pas répondu à sa question ni même son collègue et c'était encore plus suspect. En tout cas, Koémi semblait contente de l'intervention de la Red Eyes en lui souriante affectueusement. La remarque d'Akame a été intelligente et prise au bon moment, au final, elle ne regretta pas d'avoir ce côté chiant de questions et de curiosités face à des inconnus. N'ayant pas de confiance envers eux en particulier du muet, elle ne chercha pas à croiser son regard tout au long de la conversation ni même pendant son intervention. La kunoichi préféra regarder ses mimiques des bras, mains et jambes ainsi que son équipement en armes, typique du Samouraï. C'était pareil chez celui en train de discuter avec Koémi, en parlant d'elle, la conseillère avait donné une réponse des plus correctes. Analyser le parchemin avant de donner des réponses, au moins, cela prendra un peu de temps et cela laissera le temps de mieux les observer. Le parchemin n'allait donc pas s'ouvrir durant cette rencontre et c'était mieux ainsi, les deux filles semblaient s'entendre à ce niveau-là. Nagano ne chercha pas à absolument obtenir aussi vite des informations, il devait avoir peur de se faire repérer par la Seki et la Tsukiyo ou bien, il avait autre chose en tête. Pour la Tomoe Gozen s'était fini par rapport aux documents, dès que les analyses seront terminées, Kumo enverra une missive pour le pays du fer comme l'expliqua le Samouraï.

Les deux hommes allaient donc partir vers leur pays et n'allaient pas chercher à entrer dans le village des nuages, ils devaient avoir surement accompli leur mission même s'ils n'ont pas obtenu plus d'informations. C'était dommage pour eux, de toute façon, Tetsu no Kuni allait être informé de ces informations sauf si le Godaime en décidera autrement, mais rien n'était sûr pour l'instant. Akame regarda sa coéquipière du jour avec le sourire et il n'y avait plus de danger qui pourrait nuire à la sécurité du village et à la leur à cet instant. Nagano salua les deux kunoichi de la même façon que les samouraïs, chose que la belle genin faisait également après lui par respect. On pourrait croire que la Seki ignore l'autre, mais il n'en était pas ainsi, toujours un oeil sur lui sans jamais croiser son regard. Ce Nagano Kurosawa intrigua l'épéiste ainsi que son collègue, mais c'était plutôt rassurant de les savoir sur le départ pour retourner chez eux. La kunoichi jeta son regard sur le parchemin en se demandant ce qu'il pouvait bien contenir comme genre d'informations et si ce n'était pas un piège tendu pour commettre un attentat sur le Chef du village. Kumo n'aurait pas besoin de ce genre de choses pour le moment surtout que le précédent kage de la foudre avait été porté disparu. Une autre information sur les furyou ? Ou bien vraiment la liste des serviteurs servant Monwa ? Chose bizarre, pourquoi avoir appelé Monwa, Sa Majesté ? C'était pourtant un ennemi mondial et il ne devrait pas être traité d'égal à égal avec eux. Enfin, elle se faisait surement trop d'idées sur le comportement de cet homme et peut-être pour rien.

« Bon retour à vous, deux ! »

Elle leva le regard vers Koémi et soupira de soulagement avant de s'adresser à sa collègue.

« On apporte ce parchemin au village tout de suite ? Même si c'est la seule chose à faire sur le moment. »

Résumé:

(#) Sujet: Re: 3. Patience Mer 14 Jan 2015 - 19:03

Ainsi l'affaire se règle, on a évité tout problème et rien ne dit qu'il aurait dû en avoir de toute manière. En fait, j'ai tout de même eu un doute quand Akame a soulevé un doute tout à fait justifier. Néanmoins, cela a suffi à éviter tout débordement, enfin rien ne dit que cela serait le cas. Plus importants, les deux samouraïs s'éloignent, je m'assurerai comme dit quel e seigneur du fer reçoivent aussi les informations quand nous aurons fait authentifier et vérifier le document par les services compétents. Je fais une courte révérence aux deux hommes qui partent sans incident.

"Faites bon voyage, merci pour votre travail et au plaisir de vous rencontrer à nouveau."

J'espère que ce sera dans des circonstances plus favorables, enfin pas que cela a été mauvais, mais avec la tension et tout cela ce n'était pas non plus très joyeux. En tout cas, je les observe et quand ils ne seront plus à porter de vue.

"Je propose de faire porter ce document aux services de renseignements, j'ai les qualités pour l'examiner moi-même, mais dans le doute je préfère le faire entourer de personnes pouvant réagir à certains types d'inconnues ou de danger divers."

S'il suffit d'un F pour faire venir un Furyou, je préfère rester plus que prudente sur ce genre d'affaires, sans parler de tout danger plus "classique", le fuinjutsu permet plus d'un piège et certains sont réellement vicieux. Enfin soit, j'invite Akame à me suivre, dans tous les cas je ne compte pas ouvrir ce document sans soutiens et encore moins dehors. Avec un peu de chance, on pourra en profiter pour manger un morceau avant de repartir patrouiller. Bien que je ne le dis pas, j'ai appréciée le comportement de la Seki et mon rapport sera dans ce même sens, mais je n'ai pas besoin de le dire. Espérons que la patrouille de tous les groupes est aussi calme, j'avance en pensant à tous ceux qui sont partis sur l'île, en espérant que rien de trop grave ne leur arrive là-bas.

HRP:

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