Yuki no Kuni, littéralement Pays de la neige. Un endroit de rêve pour une jeune femme qui manie l’affinité de la glace telle que moi. Il s’agit de mon élément fétiche, de l’affinité que je préfère parmi toutes celles qui existent actuellement aujourd’hui, probablement est-ce en quelques sortes ma raison de vivre. Pourquoi avais-je eut envie de me rendre dans les confins de cette agglomération glaciale et enneigée ? Tout simplement parce que mon Maître, Kenji, me le suggérait très fortement. Apparemment cela me permettrait de développer un autre style de technique, de songer à de nouvelles façon de faire et de ne former qu’un avec mon élément. Parfois, j’avais du mal à croire tout ce que mon Sensei me racontait tout bonnement parce que cela m’apparaissait inimaginable, impossible. Néanmoins ce dernier s’efforçait de me transmettre toute sa sagesse, ses connaissances et m’encourageait à travailler d’abord pour moi.

Mon enseignant était apparemment parvenu à se fondre avec la glace suite à ce périple plus que long et décourageant. Cependant, lorsqu’il m’avait proposé l’idée, j’avais été plutôt réticente et avait préféré mettre l’option de côté, en plan B si on veut. Ce vieux croulent qu’était Kenji ne m’a toutefois pas lâché d’une semelle, me répétant à chaque heure de la journée que ce serait mieux pour moi et patati et patata, que je devais profiter de la chance que j’ai de posséder les pouvoirs du clan Samui. C’est très probablement son acharnement qui eut finalement raison de moi, embarquant dans ses plans de vieillard fou à lier. Aller à Yuki no Kuni ne signifiait pas seulement vivre dans un monde couvert de neige, hélas. Cela voulait dire quitter Kaze no Kuni, sa chaleur ainsi que sa prospérité, pour se rendre dans un univers parallèle. Ce vieux sénile de Kenji… C’est lui-même, en personne, qui s’est rendu jusqu’à ce Pays glacé en ma compagnie, avant de retourner dans le désert une fois à destination. Surement m’avait-il escorté pour s’assurer que j’irais bel et bien à Yuki, et non pas ailleurs…

Aujourd’hui donc, je me retrouve coincée dans le froid, sur le bord de la crise d’hypothermie, le ventre vide. Disons plutôt que je n’avais pas de chance, mes réserves de nourritures étaient désormais à sec et je ne vous parle même pas de mon état physique. Je portais un manteau, dont le capuchon me rappelait les Inuits, cela dû à la fourrure qui l’entoure. Erf…

Pour couper la faim, j’ai dû manger de la neige tout au long de la journée afin de me bourrer d’eau. Pas très efficace me direz-vous, en effet. C’est après une bonne après-midi de marche que se présenta à l’horizon un petit village. Qui disait bourgade, disait bouffe. Sans réfléchir, je fonce à une vitesse ahurissante vers les maisonnettes, usant de mes dernières réserves d’énergie.

« Bonjour madame, pourrais-je avoir ce pain là-bas ? Quoi ?! Vingt-cinq ryos ? S’il vous plait, je meurs de faim, on pourrait négocier… Comment ça non ? »

Les gens ici sont des escrocs… Sans penser aux conséquences, je ramasse le plus de pain que je peux et me mets à courir en direction inverse alors que la vieille pie me gueule dessus. J’avais campé dans une grotte non loin d’ici quelques jours auparavant et j’envisageais bien ramener la bouffe et m’y réfugier. Sauf que, petit bémol, une troupe de gens enragés me poursuivent… Merde, merde et merdeeeeeeee.

Je courais à toute allure, mais les habitants de ce village semblaient apparemment habitués de courir sur la neige, contrairement à moi. Je percevais ceux-ci se rapprocher dangereusement, des outils en tout genre dans les mains. Observant dernière moi afin de m’assurer qu’aucun d’entre eux ne me rattrapait, je n’aperçus même pas le jeune homme qui s’était placé devant moi dans le but de m’arrêter. L’impact fut inévitable. Ma tête se cogna contre son torse musclé et je perdis l’équilibre, retombant dans la neige, échappant quelques pains sur le sol glacé. Déstabilisée, la peur m’envahis, je craignais que ma vie ne s’achève, sous la violence des marchands mécontents de s’être fait voler leur marchandise. Je fermai les yeux, comme achevée par ce qui venait de se produire, une expression renfermée tracée sur les traits de mon visage fin. Contre toute attente, j’entendis la voix grave du gaillard positionné devant moi.

Ouvrant les yeux, je le vis lancer une bonne pièce de viande dans la direction des gens qui me poursuivait et l’instant d’après ceux-ci firent demi-tour. Pourquoi avait-il agit ainsi ? Il ne me devait rien, j’avais volé ces pauvres gens et méritait une punition digne de ce nom. Au lieu de ça, je me retrouvais saine et sauve, la nourriture toujours en ma possession. Hésitante, je récupérai lentement les morceaux de baguette étalés autour de moi, mon regard noisette toujours fixé sur l’homme en question. J’enfonçai machinalement la nourriture dans le fond de mon sac en tissu, me relevant tranquillement par la suite tout en me méfiant de lui. Son ton de voix s’était adoucit lorsqu’il m’adressa enfin la parole. Je me sentais misérablement honteuse.

« Pourquoi m’as-tu aidé, tu ne me dois rien, absolument rien. J’ai volé ces marchands, je n’avais aucune autre option… J’aurais dû être punie, voir tuée pour ce que je viens de faire à l’instant. Ne fais-tu dont pas partie de leur village ? Tu me sembles les connaitre »

Si Kenji avait vu ce qui vient de se dérouler… Il m’aurait renié, châtié, tout ce que vous voulez. Un bon Shinobi ne vole pas les siens, il préfère donner sa vie au dépend des autres. Je ne suis pas une Kunoichi digne de ce nom, je ne mérite pas les faveurs de ce jeune homme… Un mince sourire se dessina sur mes lèvres cyanosées par le froid, un sourire misérable et empli de regrets.

« Merci de m’avoir aidé... Saches qu’en temps normal je n’aurais jamais agis ainsi. Il faut croire que les besoins naturels sont plus importants que tout. Je m’appelle Nishimura Kusanagi, désolée que notre rencontre ne soit survenue en de telles circonstances. »

La moindre des choses était de le remercier, tout simplement. Que pouvais-je faire de plus ? Peut-être devrais-je lui offrir quelque chose en échange, une espèce de truc pour me faire pardonner. Toutefois, je ne possédais rien qui ne puisse l’intéresser, du moins je crois. Je me risquai quand même à lui proposer, on ne sait jamais.

« Si je possède quelque chose que tu désires, n’hésite pas, je te l’offrirai sans broncher. »

Dans quel merdier je me suis foutue…

Sabreur de Kirigakure ? Ce Shinobi s’avérait donc être un ninja du village caché de la brume, mais qu’est-ce qui expliquait sa venue dans les environs ? Ce Pays glacial qu’était Yuki no Kuni n’avait rien de commun avec le glorieux Archipel de Kiri et je ne voyais aucunement leur intérêt à envoyer des hommes en ces terres gelées, dépourvues de végétation mis à part quelques mousses et certains résistants conifères. Ce dernier se qualifia également comme étant un Ninja errant, un peu comme moi tout compte fait, et de ce fait je me sentais déjà un peu plus à l’aise en sa compagnie. Certes, ce dernier portait tout de même fièrement l’effigie de son village d’origine, cependant le fait qu’il ait passé une année entière dans une nation autre que la sienne me laissait croire que le dénommé Kiru serait probablement plus compréhensible envers ma cause. Toutefois lui faire part que je suis en fait fille du clan Samui ne représentait en aucun cas une option envisageable.

Je connaissais le sort réservé aux déserteurs de l’Archipel de Kiri, savait que leur Mizukage s’avérait être un de mes cousins éloigné. Si jamais l’information se rendait comme quoi une descendante des Samui vivait librement au sein du Désert du Pays du Vent, j’ai bien peur que celui-ci se mette à mes trousses.

Le garçon me proposa de m’installer à mon aise et alla même jusqu’à me demander si je voulais autre chose avec mon pain. Je n’abuserais toutefois pas de son hospitalité, déjà plus importante que ce que j’espérais
.

« C’est bien gentil, Sensoo, mais je vais me contenter du pain, merci. Je ne voudrais pas abuser de ton aide, tu en as déjà beaucoup fait pour moi. »

Ce dernier voulait à présent savoir d’où je venais, comme je m’en attendais. Mon regard marron se posa sur lui ne serai-ce qu’un moment, puis j’entamai mon morceau de baguette.

« Je suis originaire d’un territoire aride, brûlant. Je ne sais pas si tu t’y connais un peu en géographie, le Désert de Kaze no Kuni se situe tout près du Pays du Feu, légèrement sur la gauche. Ma famille et moi font partie des rares sédentaires de ces contrées. C’est un peu sec, mais ça nous convient. »

Mieux valait en dire le moins possible, par mesure de précaution. Je demeurais sur mes gardes même si le Shinobi m’avait sauvé la vie. Peut-être avait-il une intention derrière la tête, peut-être pas.

« Et toi, comment se fait-il que tu te sois retrouvé ici ? Tu es un Shinobi du Pays de l’eau, à moins que tu ne sois envoyé en mission, ta place est là-bas, ai-je tort ? »

Autant faire connaissance, tranquillement.

Le jeune homme avait quitté son village natal depuis quelques temps déjà. Suffisamment longtemps pour ne pas être au courant des nouvelles qui circulent depuis déjà un bon bout de temps. J’étais tout de même étonnée qu’à Yuki no Kuni personne ne soit apparemment au courant de ce qui se trame dans l’Archipel de Kiri qui leur est soit dit en passant voisin. Peut-être les gens de ce petit village désirent faire abstraction de ce qui se produit autour du monde Shinobi, visant à se concentrer seulement et uniquement sur leur minuscule nation. Surprise, je ne pus m’empêcher toutefois de noter la réaction du garçon qui s’avérait être mon sauveur. Alors que je n’avais pas eu tort en venant à la conclusion que celui-ci était un Shinobi du Pays de l’eau. Il n’était tout simplement apparemment pas au courant des événements récents.

Un mince sourire au coin des lèvres, je tentai de rassembler toutes mes connaissances actuelles concernant Kirigakure. Mon grand-père tâchait de me garder aux nouvelles, histoire que je connaisse un peu ce qui se trame dans mon véritable Pays d’Origine.

« Suite à l’attaque de Sanbi sur Mizu no Kuni, les différents clans qui y vivaient se sont drastiquement rapprochés, cela dû au travail d’équipe qu’ils ont eu recourt durant l’affrontement du démon. Les familles désormais unies sont venues à la conclusion que la formation d’un troisième village caché aurait lieu. Après Kumo et Konoha, Kiri donna naissance au village caché de la brume. »

Un bref résumé qui s’avérait apparemment nécessaire et plutôt très important aux yeux du jeune Sabreur. Je comprenais parfaitement son envie soudaine de vouloir en connaitre plus, retourné aux sources, de son Pays. Moi-même, qui n’avais cependant pas vécu à Kiri, désirait savoir l’histoire du Pays de l’Eau. Peut-être que pour moi cette nation n’était hélas plus rien, néanmoins je ne pouvais renier mes origines.

« C’est un membre du Clan Samui qui fut élu Mizukage. Son nom est Samui Mahan. Malheureusement, Sensoo, c’est tout ce que je sais à propos de l’Archipel de Kiri et de l’attaque de Sanbi. J’espère que cela saura combler ton appétit… »

Je ne pouvais rien révéler de plus, ne savait rien d’autre. Et puis, s’il voulait en connaitre davantage, il n’aurait pas le choix de retourner vivre au Pays de l’Eau. Peut-être était-ce même déjà l’un de ses objectifs.

J’avais tout dévoilé, avait étalé toutes les connaissances sur la table dans le but de rassasier la curiosité immense du jeune garçon qui voulait tout simplement en savoir plus concernant son Pays d’Origine. Si j’avais été à sa place, plongée dans l’ignorance totale, il va de soi que j’aurais apprécié que quelqu’un agisse comme je l’avais fait et m’explique de A à Z l’ensemble des choses qui se sont déroulées durant mon absence. Un sourire se traça sur mes lèvres suite à la réaction du jeune homme qui avait posé la question précédente. Son regard, pétillant, ne semblait cependant pas laissé croire qu’il en avait eu assez pour son argent. Malheureusement je n’y pouvais strictement rien, n’avait pas la possibilité de lui fournir tout ce qu’il désirait ardument. Au moins j’avais fait mon possible, avait tout refilé en échange de sa bonté envahissante. S’étira sur mes propres lèvres rosées un fin sourire, empli de sincérité.

Évidemment, le garçon, Shinobi du Pays de l’Eau, n’en savait apparemment pas suffisamment à son goût me concernant et je ne pouvais dire que cela était anormal. Certes, si j’avais été à sa place, j’aurais assurément aimé connaitre un peu le parcours de la personne que j’aiderais. Cela me semblait très compréhensible. Néanmoins le risque était là, présenté devant moi. L’expression dessinée sur mon visage s’assombrit pour l’instant de quelques secondes, où je réfléchissais aux différentes possibilités qui s’offraient à moi. Si je lui affirmais que je venais en fait de l’Archipel de Kiri, celui-ci le dirait peut-être au Mizukage, qui en revenait à me mettre directement la tête sous la guillotine. Oh et puis merde, après tout qui ne fait pas de folie dans la vie, hein ? Sans ce vaillant jeune homme, je ne serais malheureusement plus. Mon regard marron croisa le sien, puis j’inspirai, m’apprêtant à tout déballer.

« Je t’ai mentis, Kiru. Mon véritable nom n’est pas celui que je t’ai donné précédemment. Je suis fille du clan Samui, qui fait de moi Samui Kusanagi. Mon grand-père a antérieurement migré vers Kaze no Kuni afin de vivre une vie sans guerre, puisque celle-ci s’annonçait dès lors pour Kiri. Il a voulu nous protéger, me protéger… Si nous nous sommes rencontrés aujourd’hui, c’est parce que je suis un entrainement pour améliorer ma maitrise du Hyoton. »

Mon regard sembla se refermer, laissant place au vide. Soupirant, j’attendis impatiemment le verdict du jeune homme qui serait probablement mon bourreau s’il déclarait à son Chef qui étais-je.

Me reposer, autant que je le désire… Cela me semblait être une proposition plutôt alléchante, considérant que je devais me trouver un endroit où loger tout au long de mon entrainement au sein de Yuki no Kuni. Certes, je ne voulais absolument pas abuser de l’hospitalité du jeune homme et devais me débrouiller seule afin de survivre dans cet univers glacial. Néanmoins… Je ne pouvais dire non à une bonne nuit de sommeil et de rétablissement avant d’entreprendre un nouveau mode de vie, avant de suivre un nouveau cheminement, inhabituel. Ainsi donc, j’avais dès lors fait mon choix et m’apprêtait à donner ma réponse au jeune Kirijin. Un sourire se traça lentement sur mes lèvres et mon regard marron se posa machinalement sur le garçon qui venait de baisser la tête, apparemment timide. Mon index vint chercher son menton, relevant son visage vers le miens, rayonnant. Mes prunelles fixèrent les siennes, pendant un court instant.

« Je suppose qu’une véritable nuit de sommeil, sans avoir à me soucier de quoique ce soit, s’avère plus qu’intéressante en de nombreux points. J’accepte ta proposition, néanmoins les techniques et connaissances face à lesquelles tu seras confrontées ne devront pas sortir de cette grotte. Alors… Marché conclus ? »

Je ne m’étais toutefois pas prononcé concernant le nombre de jours où je resterais ici, en sa compagnie. Cependant, j’étais parfaitement consciente que je ne resterais pas plus d’une nuit, histoire de refaire mes réserves et de me préparer davantage pour la suite. Cela me semblait raisonnable et de toute manière je n’avais pas le choix d’agir ainsi. Si Maître Kenji apprenait que j’avais accepté de l’aide en plein milieu de mon entrainement, il me bannirait à jamais de la tribu sédentaire du désert de Kaze no Kuni dont je fais partie. Avais-je eu le choix ? Certainement. Malgré tout si j’avais fait ce choix, si j’avais décidé de rester quelques heures dans le refuge de ce garçon, c’était probablement pour le mieux. Mon sensei n’en saurait rien, du moins je l’espérais très fortement.

J’avais attendu l’accord du jeune homme, un signe quelconque qui m’indiquerait qu’il ne révélerait rien aux autres concernant la façon dont je combats. Il était évident que rien n’était assuré, toutefois j’aurais au moins essayé. J’exécutai un saut arrière, m’assurant de conserver une bonne distance avec mon adversaire. Une aura glacée entoura ma main droite, qui vint toucher le sol de pierre. En me relevant, je fis un clin d’œil au dénommé Kiru. Une couche de glace se forma rapidement sur la surface du sol, bien glissante.
Le combat pouvait commencer.

Spoiler:

Après avoir juré de garder le secret de ce qu'il allait voir, Kiru fit signe à la jeune fille de la suivre à l'extérieur. Il ne voulait pas détruire sa maison non plus. Toutefois avant e commencr un quelconque affrontement, le jeune devait également lui demander de tenir une promesse.

Kiru: « Tout ce que tu verras avec cette lame doit aussi rester entre nous, d'accord? Ce sera nos petits secrets... »

En effet, les caractéristiques de sa lame étaient uniques et il souhaitait garder cela secret tant que possible. On ne pouvait jamais savoir ce qu'une telle information aurait pu perpétrer aux oreilles d'hommes désireux d'obtenir un objet aussi rare que cela. Pour la suite, il lui faisait déjà confiance et fut un peu émerveillé de voir la création de la surface glacé mais se reprit bien assez tôt pour se lancer dans ce combat amical qui devait clore son entrainement d'une année entière. Il voulait voir où il en était par rapport à l'année précédente et cet exercice était parfait pour cela. A cette époque, le jeune homme n'avait pas encore la sagesse et l'expérience d'aujourd'hui pour comprendre l'importance de l'analyse en combat. Aussi, il sortit sa lame d'un geste nonchalant après avoir composé quelques signes incantatoires.

Kiru: « Raïton, Sokushin!! »

Une faible dose d'électricité lui avait permis de doubler la rapidité de ses mouvements en accélérant son circuit nerveux. Il tint sa lame de ses deux mains avant de fonçait littéralement vers la belle jeune fille. Cette dernière ne connaissait pas encore le pouvoir de cette lame gigantesque et Kiru en dévoila une petite partie lorsque, pendant sa course, il fit frotter le bout de lame sur la glace précédemment créée. La surface fondait derrière lui, répétant la trace fine du bout de l'épée chaude naturellement.
Le geste final de Kiru alors qu'il se trouvait à environ cinq mètres: un saut parfaitement exécuté atteignant très facilement le mètre cinquante de hauteur. Il portait son arme au-dessus de sa tête maintenant et s'apprêtait à l'abaisser furieusement sur son adversaire du jour. Si elle ne l'évitait pas alors ce combat serait déjà terminer. Et le jeune sabreur, aussi fou fut-il, espérait tout bonnement se faire contrer par l'élément de glace, pour voir cet art magnifique... Il improviserait pour la suite, sauf si un seul coup le mettrait hors d'état de nuire.

----------

Récapitulatif:

> caractéristiques de l'épée (évidemment, tu ne les connais pas toutes dans le RP): mesure environ deux mètres et a la forme d'une flamme noire. Elle brûle tout ce qu'elle touche et ne reconnaît que Kiru. D'autres utilisateurs seraient sévèrement brûlés. (cf. Présentation)
> Sokushin, technique me permettant de bouger deux fois plus vite.

Situation actuelle:

Simple attaque à l'épée après un bond. On note l'utilisation de la technique d'accélération.
(pour plus de logique, j'utiliserais que des jutsus que j'avais étant genin...)

Le jeune homme filait dans ma direction à toute allure, trainant derrière lui cette arme de laquelle émanait un rayonnement doré et éblouissant. Plantée dans la solide couche de glace préalablement créée au niveau du sol, elle traçait un trait intrigant derrière elle, et ce n’est que lorsque le Kirijin eut parcouru une certaine distance que je remarquai que non seulement son épée étincelait, mais qu’elle fendait également la glace en deux, simplement avec l’électricité apparemment qu’elle diffusait. Abasourdie, je n’avais pas remarqué sur le moment que le garçon fusait dans ma direction, le regard concentré sur ma personne. Ce n’est que lorsque ce dernier éleva la lame électrifier au-dessus de sa tête, rompant la connexion entre la glace qui fondait suite à son passage et moi, que je ne m’aperçus de sa présence et de la proximité entre nos deux êtres.

Au même instant où le jeune homme abattait son épée électrifiée sur moi, une couche de terre solide vint se former sur le dessus de mon bras, que je plaçai horizontalement au-dessus de ma tête afin de m’en servir comme une espèce de bouclier. La lame vint s’écraser sur mon bras protégé par une surface terreuse, absorbant le choc électrique à ma place, me sauvegardant par la même occasion du tranchant de son arme. Je fis dévier mon bras sur le côté, dans le but de faire glisser sa lame sur le côté. Mon pied vint s’enfoncer au niveau du ventre du jeune homme dans le but de le fait trébuché vers l’arrière. J’en profitai pour exécuter un petit bond derrière, tout en éjectant de par ma bouche un mince filet de glace, visant principalement à le distraire pour ne serai-ce quelques secondes.

« Bien essayé. Voyons voir maintenant ce que tu répondras à ça. »

Plusieurs objets tranchants composés de glace se formèrent dans la paume de mes mains, cinq, pour être plus précis, ayant l’apparence de simples Kunais. Mon regard marron se posa sur les instruments et je perçu mon reflet dans la glace dont ils étaient composés. Un sourire se traça sur mes lèvres rosées, puis je lançai avec une force certaine les projectiles finement taillés en direction du Kirijin. Certes, il ne s’agissait pas réellement d’une technique puissante. Néanmoins, le but de notre affrontement n’était absolument pas à caractère meurtrier. Ce n’était qu’un simple entrainement, rien de plus. À quoi bon se casser la gueule ?

Spoiler: