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 [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ?

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Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? EmptyMar 11 Nov 2014 - 20:59


Tsubaki n’en pouvait déjà plus, elle avait passé ces cinq derniers jours à traverser Hi No Kuni afin de se rendre à Ame, ayant à y faire quelques courses. Le voyage n’avait été de tout repos, en effet, la jeune femme n’ignorant pas les tensions qui régnaient entre le Shôraizen et la nation du feu, dut se résoudre à voyager dans la plus grande discrétion dont elle avait pu faire preuve. Bien entendu, à sa science, nul n’avait eu vent de son identité ou appartenance à l’organisation, mais il n’en était pas moins que les récents événements lui avaient prouvé qu’il pouvait toujours y avoir une faille. Aussi n’avait-elle envie ni de trahir sa présence, ni, de moins encore, se faire prendre. Elle n’avait pas bonne expérience des traitements aux prisonniers, mais elle ne doutait pas qu’ils n’en furent que peu agréables. Aussi avait-elle emprunté divers transports, favorisant l’équitation, qui, néanmoins, ne semblait pas s’être attiré les faveurs de Kumo, qui ne pointait que regards méfiants à chaque monture que ses yeux croisaient.

Mais à présent s’était-elle posée à Kougyou dans un petit hôtel qu’elle entendit rouspéter une autre jeune femme, aux cheveux blancs et à la voix claire, qui se mariait avec le bleu pur qui coulait dans ses yeux lançant des éclairs dans la chambre :

« Bon sang ! Regarde la taille de la baignoire. Même dans mon ancienne maison il y avait mieux ! »

La jeune fleur ne put s’empêcher de sourire devant cette remarque. Depuis qu’elle et Rin habitaient dans le somptueux palais de l’organisation, rien n’était plus pareil lorsqu’elles sortaient, tout était plus petit, plus humble. Et la taille de la baignoire semblait gêner véritablement la kunoichi, qui semblait être à deux doigts de la défier dans un duel à mort si elle ne s’avisait pas de grandir dans la seconde. Mais il s’avère que la volonté ne mène pas toujours à ce que l’on voudrait le plus, et actuellement, le fait est que Rin n’obtiendrait pas son agrandissement tant souhaité. Elle tourna la tête et partit bouder sur un des petits lits que possédait la chambre, ce qui arracha un sourire à Tsubaki. Il est de vrai que la pièce n’était pas très grande, mais restait plutôt bien équipée : deux lits séparés par une table de chevets, qui se collaient contre deux murs perpendiculaires au fond, face à l’entrée. A la gauche directe de cette dernière se pavanait une petite cuisine donnant sur une table et deux chaises, proches des lits. A la droite se situait la salle d’eau et les armoires de rangement. C’était simple, rudimentaire, mais toujours sympathique pour des invités de passage. Elles n’avaient de toute façon pas prévu de passer beaucoup de temps dans ce pays. Plus vite elles seraient revenues au Shôraizen, mieux elles se porteraient.

Il faut dire que pour Kumo, c’était autre chose. Le chaton courait et sautait partout dans la pièce, comme heureux de découvrir un nouvel endroit, un nouveau monde à part entière. Il n’avait de cesse de se jeter contre les meubles en s’y agrippant, cherchant chaque fois plus haut comme point d’escalade, et se jetant de ceux-ci pour se retrouver sur un des lits. Les deux jeunes femmes ne pouvaient que le regarder d’un air attendri, observant ce félin qui bénéficiait sans aucun doute de l’ignorance des dangers de la vie moderne. Il n’avait pas eu à subir les traumatismes dont souffraient les shinobis, dans la souffrance, la perte, la déception, le désespoir et la mort. Nul le lui importait plus que l’amusement, la découverte, la joie, et l’attention de sa maîtresse, qui, devant ses turbulences, considéra le moment opportun pour lui donner dans un bol quelques croquettes, histoire qu’il puisse se réapprovisionner en énergie une fois son grand chahut terminé.

« Tsubaki, je pense que je vais aller faire un tour histoire de nous prendre quelque chose de bon pour le dîner. On n’est pas obligées de manger nos réserves de route. »

L’intéressée hocha la tête en signe d’approbation, et s’en y ranger les affaires, donnant au passage à son amie un peu de monnaie, au cas où elle n’en emportait pas assez avec elle. Aussitôt cela fait, elle reprit sa tâche de rangement et d’un léger nettoyage qui semblait s’imposer dans la chambre, et joua quelque peu avec Kumo, de manière à rendre le séjour du chaton plus sympathique encore, et, quoiqu’on puisse en dire, le sien aussi, par la même occasion.
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Message(#) Sujet: Re: [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? EmptyMar 11 Nov 2014 - 21:18



[Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? 470243HarunoRin


Rin déambulait dans les rues de la ville, dont l’activité, au détriment des rayons du disque doré qui projetait encore quelques rayons oranges dans l’azur mourant de la voûte céleste, ne diminuait pas par le fil finissant de la journée. Tous les marchands avaient encore humeur à vendre leurs produits locaux, et la kunoichi prit un certain plaisir à parcourir les étals de nourriture. Elle fit passer ses yeux sur de nombreux rayons de viande, et se prit d’affection pour un magnifique filet de bœuf à faire sauter. Aussi décida-t-elle de l’accompagner avec un assortiment de carottes et de pâtes fraîches, qu’elle acheta un peu plus loin, à deux échoppes différentes.

Alor sur la route du retour, elle ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant l’activité nocturne d’une ville au pays de la pluie. Alors qu’elle ne pensait qu’aucune goutte ne viendrait gâcher sa sortie, elle se mit à regarder les souvenirs qu’on vendait là. Elle se surprit à fondre pour une paire de boucles d’oreilles ou un collier magnifiquement bien travaillé. Il y avait de quoi dépenser petite fortune dans les produits qu’on lui proposait, et si elle n’avait que voyagé sans support, de son propre chef et pour ses intérêts, nul doute qu’elle aurait volontiers cédé à la tentation. Mais là, elle agissait avec sa supérieure et amie dans le cadre d’une affaire concernant l’organisation, aussi, aucun écart ne lui était autorisé. Du moins, elle-même n’en tolèrerait aucun venant de sa propre part.

Alors qu’elle se reconsidérait ses devoirs, elle entendit un bruit sourd par-delà les montagnes, et s’aperçut que pendant sa sortie et son admiration devant les beaux ouvrages, elle n’avait pas prêté attention aux gros nuages noirs comme l’enfer et menaçant tels le Cerbère qui en garde les portes, qui à présent se situaient au-dessus de sa pauvre tête. Elle ne put que murmurer une injure qui ne sera pas transcrite ici avant qu’un déluge ne commence sa descente sur les terres des mortels, et ne la mouille entièrement en quelques secondes. Aussi choisi-t-elle de retourner à l’établissement où les deux kunoichis avait élu domicile temporaire pendant leur séjour dans la ville.

Elle rentra dans l’espace considérablement petit, de son point de vue, et chercha son amie des yeux. Elle ne put en voir que le chaton, qui se reposait sur un lit, probablement épuisé de tant de chahut et de prouesses sportives. Il n’en demeurait pas moins adorable, à la faible lumière de l’éclairage ambiant, alors que dehors le ciel semblait tomber à même le sol, balançant les foudres de sa colère dans des éclats irréguliers, illuminant les cieux et les terres, faisant par chaque fois sursauter la jeune femme, qui ne s’attendait pas aux grosses bourrasques continues dans l’émission sans fin de ce tonnerre grondant.

L’apogée de sa surprise fut l’arrivée dans la pièce de Tsubaki, qui revenait en fait d’un bon bain dans la salle d’eau, et qui ne put qu’éclater dans un fou rire inlassable alors qu’elle observait la tête médusée de Rin, qui n’arrivait toujours pas à se remettre de l’émotion qu’elle venait de recevoir d’un seul coup. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle se contenta de lui donner une gentille tape sur l’arrière de la tête, en lui disant qu’elle n’avait pas intérêt à recommencer, ou bien sa vengeance en serait terrible. Le sourire qu’elle arborait en disant ces mots ne laissait aucun doute sur la nature enfantine de ladite vengeance, mais, tout de même, de l’existence de celle-ci, par la même occasion.

« Au lieu de faire des gamineries, regarde ce que je t’ai acheté. »

Elle lui tendit la nourriture qu’elle s’était procurée en sortant, et des étoiles se dessinèrent dans les yeux de la fleur, symboles de son appétit vorace, la bouche dégoulinant de bave qu’elle ne pouvait maîtriser, à l’image d’un manga, alors que Kumo se relevait, attiré par l’odeur alléchante de la viande fraîche, nullement concerné par son accompagnement. Le repas ne se fit que plus joyeux que le temps qui passait sombrement dehors, alors que la nuit tombait sur les terres du pays de la pluie, qui régnait en ces mêmes moments sur son royaume, passant de chaque espace à son propre foyer, où se retrouvaient familles et amis dans les délices et les plaisirs d’un bon repas partagé, au coin du feu, riant et plaisantant alors que l’ombre du sommeil devait redoubler de patience avant de se poser sur ses terres promises par l’heure tournant dans chaque horloge et dont le battement régulier rythmait la vie sur cette terre.
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Message(#) Sujet: Re: [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? EmptyMer 12 Nov 2014 - 22:20



Le soleil, dans la danse des rayons roses et orangés de l’Aurore, pointait son nez dans la voûte autrement bleu, comme pour guetter le lever de ses enfants terrestres, que le chant des oiseaux accompagnait encore dans un sommeil léger, tel la chaleur qui se présentait en cette aube estivale, attendant leur éveil pour entamer une mélodie plus forte. Alors même que le disque d’or s’était élancé sur son chemin de glace, un chaton vint se lover sur la tête de sa maîtresse bien-aimée. Oui, il avait bien choisi de se poser sur cet endroit précis, dans le but, sûrement, d’arracher celle-ci à ses draps et obtenir quelque repas dont il avait fort envie. Il n’était de nul besoin celui de miauler, car sitôt qu’il fut resté dix secondes sur la bouche de l’endormie, cette dernière, en peine de respirer convenablement, dut ouvrir les yeux et se sortir de son état végétatif pour prendre pleine maîtrise de sa respiration, se rendant compte de l’intrus qui se prélassait tranquillement de par sur elle. Elle ne put qu’exprimer sa surprise, soutenue, faut-il l’avouer, d’un petit soupir de désagrément, lorsqu’elle reprit possession de son corps, reposant le chaton à même le matelas encore chaud, qui procura bien-être immédiat et contentement à celui-ci.

Il devait y faire dans les sept heures et demie lorsque Rin ouvrit à son tour les yeux, offrant à son cerveau une magnifique vision du plafond de la chambre, qu’éclairaient les lampes murales de la pièce, malgré les rayons solaires qui fixaient sur les murs les ombres de la nature extérieure. La pluie avait cessé, mais à nouveau menaçaient les nuages dans cet océan céleste que la voûte immense qui s’étendait au-dessus d’elles. Elle passa son regard vers la table, dont une des chaises était occupée par sa camarade. Une idée ne put que lui venir à l’esprit en représailles de son coup de la veille : elle allait donc se lever et lui faire peur en la prenant par surprise par les épaules. Elle n’eut cependant pas l’occasion de mettre en action son plan machiavélique, car le lit en eut décidé autrement, en grinçant légèrement lorsque la kunoichi se releva.

« Je ne suis pas sourde. »

N’eut-elle pas le temps même de répondre à cela que Tsubaki se jeta sur elle et sur son lit, d’un air chahuteur qui aurait plutôt fait penser à jeune fille d’une dizaine d’années au maximum qu’à une jeune femme de vingt ans. Mais la Haruno rit de bon cœur devant cet éclat enfantin qui ne pouvait que lui rappeler les bons moments de sa propre jeunesse. Elle mit un certain temps à se lever et à se préparer, avant que, d’aventure, elles ne se mettent en route, accompagnées, bien entendu, de Kumo, qui, une fois encore et non pas la dernière, jeta un inlassable regard méfiant à l’égard des montures qui les attendaient plus bas.

Les deux femmes arrivèrent enfin à une de leurs premières destinations : la principale usine métallurgique du pays de la pluie. La première action qu’elles entreprirent fut d’acheter une grande charrette, qui leur serait on ne peut plus utile par le futur qui les attendait, armé de ses courses. Un second cheval fut à acquérir pour pouvoir tirer le fameux véhicule, si tant est qu’une des deux cavalières voulut continuer de cavalier seule, mais il n’en fut rien, et ainsi les deux animaux déjà présents furent réquisitionnés dans la lourde tâche de faire avancer la carriole.

Tsubaki dut se référer aux plans qu’on lui avait donnés pour faire un choix dans les produits qu’on pouvait lui proposer. A croire que tous les métaux avaient trouvé place dans cette usine, qu’ils soient précieux ou non, tous semblaient s’aligner dans les fourneaux, qui chauffaient à des températures variables, faisant s’élever dans les cheminées géantes des volutes incroyables de fumée noire de jais, qui filaient comme d’un mouvement d’invasion vers la grisaille céleste qui semblait déjà avoir établi son royaume sans partage. Les achats ne surent se faire sans négociations, et octroi d’une petite remise, qui fut prise en charge par les charmes de Rin, qui ne semblait que peu disposer à séduire l’homme qui leur faisait face. Le quinquagénaire chauve et crasseux, à la bedaine sortante digne d’un sac de bière, refoulant la suie et l’alcool n’attirait pas la jeune colombe ? Qui l’eut cru ? Mais il ne fut pas d’incident alors que les deux jeunes femmes se dirigeaient à présent, sous la pluie battante, vers l’usine chimique, dans l’espoir de trouver quelques nouvelles substances médicamenteuses. Après cela, il ne resterait plus qu’un petit passage vers le secteur pétrolier, et elles pourraient rentrer chez elles, bien au chaud dans le luxe et la sécurité, d’autant que Rin semblait plutôt soucieuse et méfiante alors que le chemin se faisait traversé (Et non, ce n'est pas une faute de français, c'est un accord classique peu utilisé, mais qui reste correct dans le sens où l'on prend traversé pour un adjectif attribut du nom).
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Message(#) Sujet: Re: [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? EmptySam 15 Nov 2014 - 13:48



Alors que les pleurs célestes s’abattaient sans relâche sur les pauvres têtes des trois compagnons (oui, trois, vous n’alliez pas oublier Kumo, tout de même !), le sol se faisait de plus en plus boueux, laissant chaque heure un peu plus s’enfoncer les roues dans l’étreinte molle et poisseuse de la Terre. Plus d’une fois, on entendit pester à bord de la charrette, alors qu’une des deux femmes venait encore et encore soulever hors de sol les mécanismes immergés contre leur gré dans une mer à la teinte peu flatteuse, qui ne laissait douter du genre d’injures que jetait l’une des kunoichis. Alors que leur moyen de transport s’était, une fois de plus et de trop, coincé dans les tréfonds humides et malléables de leur mère, Tsubaki ne put souffrir encore leurs arrêts incessants, et décida de régler le fait d’une manière plus radicale.

« Je vais finir par faire exploser ces roues de malheur. » hurla-t-elle à qui voulut bien l’entendre, en l’occurrence, son amie et l’animal de la première la possession.

L’interpelée ne put que rendre justifiée l’envie de sa camarade. Depuis temps qu’elles passaient toutes deux à arranger le problème, elle aussi n’en avait que plus marre de descendre chaque fois et se salir jusqu’à la taille par les éclats qui ne cessaient de voler à quelque pas engagé. Mais la solution n’allait pas être de détruire leur moyen de transport, au contraire, et toutes deux le savaient. Il n’y avait guère que deux solutions : continuer comme elles le faisaient déjà depuis un moment, ou bien attendre que la pluie s’arrête, choix qui trouva certaine préférence.

« Rin, je te propose de t’arrêter un peu, on reprendra quand la pluie se sera arrêtée.
- Tu ne connais pas le pays, ça peut durer des heures.
- Au moins, on se reposera un bon moment. »

La fleur grommela un bon coup, histoire de montrer que cette histoire l’agaçait beaucoup, ce que Rin ne pouvait que comprendre. Elle descendit à sa suite, Kumo sur l’épaule, qui supportait très mal la pluie battante, et partit vers un coin, près d’arbres qui offraient une bonne protection, vu que le sol, à leur pied, n’était nullement humide. La dame au voile blanc voulut monter la tente, mais son chemin fut obstrué par un magnifique spécimen végétal, qu’elle considéra comme potentiellement abattable. Aussi, devant les yeux de sa camarade, qui ramenait tant bien que mal, tenta-t-elle un magnifique coup de pied à la base du tronc, qui n’aurait eu de ridicule si la pauvre ne s’était pas rétamée sur le sol, hurlant de rire devant sa propre action. Il faut dire qu’elle ne put que générer l’amusement de la fleur, ce qui réchauffa un bon coup leur humeur assaillie par la pluie. Une fois posées toutes deux dans la tente, ce fut à Tsubaki qu’il y eut la tâche d’engager conversation :

« Au fait, Rin, il y avait une question que je voulais te poser. Pourquoi tu es entrée au Shôraizen ? »

L’intéressée la regarda d’un air tendre et bienveillant, ce qui ne fit que renforcer l’interrogation quant à ce que cette présence maternelle faisait dans une organisation où, elle-même l’ayant appris à ses dépens, il était parfois nécessaire de faire quelque mal aux gens.

« Tu la vois autour de toi, la raison de mon départ : je suis née dans le pays de la pluie, le symbole de la tristesse et des larmes des cieux. Je n’ai pas vraiment réussi à trouver ma place ici. Quand j’étais encore toute petite, j’ai vécu une guerre, en première ligne. J’ai perdu un grand frère et une tante, qui me manquent encore beaucoup. Ma famille a finalement quitté ces terres et s’est retrouvée dans le Nord de Yu. On est descendus, et j’ai rencontré beaucoup de ninjas qui ont accepté de m’enseigner un petit quelque chose. Et puis… »

Son regard se porta d’un voile sombre, celui qu’un souvenir peu heureux seul pouvait établir sur la face d’un être pourtant si joyeux. Le camélia n’avait aucun mal à savoir qu’un événement tragique, plus encore que la perte de deux parents était arrivé à Yu No Kuni.

« J’ai rencontré Kira, un shinobi qui est devenu mon professeur. J’ai pratiquement tout appris de lui. Et, un jour, un Shinobi l’a attaqué, pensant qu’il était un déserteur, et l’a tué. Je n’ai pas été assez forte, et ça l’a condamné… C’était un ninja d’un des grands villages. Quand je suis tombée, un jour, sur Azumi, dans la forêt, avant d’arriver au QG, elle a voulu savoir qui j’étais et quelle était mon histoire. Je pense qu’elle s’attendait à voir une ennemie, mais, vu que je suis encore vivante et dans l’organisation, je pense qu’elle n’en a pas trouvé. Je pense que je n’ai pas besoin de plus de détails pour t’expliquer pourquoi je suis rentrée, non ? »

En effet, il n’était de nul devoir que d’apporter précision. Qui aurait, cependant, pu penser qu’une sorte de vengeance animait cette créature que tout portait à croire pacifique jusqu’à l’os ? Mais il n’était qu’à mettre de côté cette histoire, puisqu’enfin, la pluie s’était décidée à cesser. Aussi, une meilleure humeur retrouvée et une étreinte amicale échangée, les trois amis reprirent la route, et, quelques heures plus tard, se retrouvèrent à l’usine chimique du pays, prêtes à leurs achats.
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Message(#) Sujet: Re: [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? [Solo / PNJ] Acheter à l'étranger, c'est payer une taxe aussi là-bas ? EmptyLun 17 Nov 2014 - 12:28



Que n’était-il d’animation en ce jour radieux, plutôt rares, en effet, dans ce pays grisonnant, aux alentours de l’usine chimique d’Ame No Kuni. Les passants, commerçants, habitants, voyageurs se pressaient, se bousculaient, s’apostrophaient dans les rues comblées de la ville qui entourait le centre productif de la région. Il n’était nul doute que cet endroit était très réputé, et que nombre d’organismes venait y faire des emplettes, au titre même que celui auquel les jeunes kunoichis obéissaient en cette heure et place. Le temps lui-même semblait s’accorder avec l’humeur locale, que les deux jeunes femmes ne purent que rapidement arborer, de même usage que la majeure partie de la population qui se retrouvait en ces lieux. Kumo, n’étant qu’étranger à cette espèce, ne semblait pas pour le plus satisfait de ce qui se présentait de par devant lui, et montrait un air encore méfiant à l’égard des montures, tout en se laissant aller au regard tendre qu’exerçaient certains passants à la vue de cette boule de poils blanche.

Les dames allaient encore et toujours chercher quelque place et logis pour leurs personnes et leurs compagnons animaux, alors que le fil du jour continuait son cours, et que le bruit de leurs estomacs faisait pressentir un besoin plus que poignant de nourriture. Aussi, une fois un hôtel trouvé et leur chambre louée, les trois personnages, car tant est de la nature du dernier ne pourraient-on se conduire à continuer l’usage de l’appellation personnes, s’embarquèrent dans un ravissant petit restaurant, par histoire de découvrir, du moins pour deux d’entre eux, la cuisine locale. L’attente de l’arrivée des plats poussa les deux jeunes femmes à ouvrir quelque parole afin de ne pas sombrer dans l’ennui. Il fut chargé à Rin d’ouvrir le bal :

« Ça faisait longtemps que je n’étais pas venue dans le coin.
C’est vrai que ça doit te faire bizarre.
Je reconnais beaucoup de choses, mais il y a trop de ninjas à mon goût dans les parages. »

Tsubaki regarda aux alentours et ne put que reconnaître que son amie avait raison : le pays étant placé sous tutelle de Hi No Kuni, il regorgeait de shinobis de ce pays. Mais si seulement ne s’y situaient que ceux-ci, c’eût été un problème autrement négligeable. On y voyait également quelques Kumojins, Sunajins et encore quelques individus, quels qu’ils soient, qui ne semblaient que de par leurs faits et gestes s’avérer être des combattants, bien qu’ils ne montrent pas d’appartenance à un village. Pouvaient-il ainsi être tant Nukenins que de simples personnes telles qu’elle ne le fut.

Il n’y eu qu’un moment des plus opportuns pour engendrer une dispute ou une altercation, qui résidait dans un échange de regards entre Rin et un individu de la salle. Le regard de la Haruno n’étant pas pour le moins des plus sympathiques envers les ninjas, on ne pouvait que guère s’étonner de ce que le comportement de ce dernier ne pouvait que de sa réponse visuelle à la jeune femme, qui se décomposait par un regard tant ou plus agressif encore que celui de celle-ci. Lorsque Tsubaki capta ce phénomène, elle ne put faire que ce que la décence et l’ennui d’un conflit ordonnerait à chacun de faire : distraire son amie et faire un petit sourire d’excuse à l’attention de l’homme offensé. L’intéressé ne put que répondre par la politesse et lui rendre son sourire dans les mêmes circonstances que si la jeune femme avait été dans son même cas.

Le reste de la journée, transactions comprises, ne fut en aucun cas agrémentée de quelconques événements négatifs qui auraient pu influencer sur l’humeur des deux jeunes dames. Mais une chose vint néanmoins perturber le flux des pensées de la fleur, un élément qui capta son attention aussi sûrement qu’un dauphin sait détecter un banc de poissons. Il était une boutique de souvenirs, sous forme d’étal nomade, dans une des grandes allées de la ville, alors que les deux compagnes se rendaient à leur hôtel. Un détail attira l’attention de Tsubaki.

« Rin, rentre et attends-moi à l’hôtel, je vais voir un truc dans la boutique, là-bas. »

L’intéressée lui posa un regard perplexe, ne sachant s’il fallait accéder à la requête de son amie. Elle observa l’étalage, puis la jeune fleur, qui semblait plongée dans un quelconque motif des bibelots vendus par le vieux couple qui tenait le commerce.

« A la seule condition que tu sois prudente, Tsubaki. Je ne fais confiance à personne, ici. »

Elle hocha la tête d’un air approbateur, et se dirigea vers le fameux stand, alors que sa camarade s’en allait vers leur chambre, ranger et tout préparer pour leur départ du lendemain. La fleur se tourna vers l’objet qui avait suscité son intérêt : une pierre taillée de runes anciennes qui, l’avait-elle clairement senti, avait fait réagir la Tsuchi no serei. Elle n’était que partiellement capable de tout déchiffrer, mais une fois revenue à la base, elle n’aurait que le loisir de le faire. Elle demanda à la vieille dame, qui seule restait après le rapide départ de son mari :

« Excusez-moi, madame, mais pourriez-vous m’indiquer par où avez-vous trouvé ceci ?
Nous avons acheté ça à un jeune chercheur, un géologue, je crois. répondit-elle avec un air étonné par la question qui lui était posée.
Par où ? s’impatientait la jeune femme.
Pendant notre passage à Tsuchi No Kuni, il me semble, près des sources chaudes du volcan. »

Tsubaki réfléchit un instant, et ne put que relater en sa tête les événements qui avaient eu lieu dans les terres du Shûkai, comment fonctionner le pays, et comment pouvait-elle s’y rendre. Elle mit fin quoique rapidement à ces réflexions, et s’en retourna vers la vendeuse.

« Combien, pour cet objet ? »

Sitôt qu’elle eut le prix, elle acheta la pierre, et, quelques remerciements plus tard, elle s’en alla en direction de l’hôtel, retournant aux côtés de ses deux amis. Cette découverte allait peut-être l’aider à avancer dans la quête que lui avait donnée l’esprit. Une chose est sûre : cette acquisition n’était pas anodine pour elle.
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