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 Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji]

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Zametsu
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Message(#) Sujet: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyDim 26 Oct 2014 - 16:40

Une bibliothèque, Zassou. Lettres et Ordre. Savoir et Pouvoir. Le ton était déjà donné, pour peu que les candidats aient assez de facultés pour le voir. La Kusajin ne comptait pas ménager les jeunes, l'Oda n'avait pas besoin de quantité, la Justice -pour peu qu'elle existe- ne regarde que la qualité. Cette observation, ma foi peu demandeuse, pourrait bien marquer le début des hostilités. Zassou ne demanderait pas de ses hypothétiques futurs subordonnés une connaissance pompeuse des Codes, elle-même n'aspirait pas à cela. Une connaissance intelligente, voilà ce dont elle avait besoin sous ses ordres.

En bref, jeunes gens, de tous, je suis le dernier examinateur sur lequel vous vouliez tomber. Aujourd'hui, je suis le seul Juge, au-dessus de mon verdict, il n'y a rien, et vous, vous ne serez rien sans que j'y sois favorable. L'Oda est bien plus qu'une étiquette, l'Oda c'est le Shûkai. On ne saurait donner l'immense responsabilité de garder l'Alliance sur pieds à des incompétents dans les connaissance en matière de droit et de politique se limitent à la simple carte postale à laquelle on consent à se cantonner. Voilà un mensonge qui vous sera bien fatal.

Une bibliothèque, certes, mais il serait intéressant de décrire un tantinet les lieux, afin que l'aimable lecteur se fasse une idée globale du théâtre du massacre. Des étagères, les murs n'apparaissent pas, un grand bureau que vous imaginerez comme celui de l'une des têtes de l'Alliance, l'élite du Shûkai, une atmosphère tamisée, peu de lumière, donc. Mais au-delà des Codes et autre ouvrages doctrinaux qui pourraient vous inspirer la grandeur intellectuelle, ne vous faites pas de fausses idées sur la bataille à venir. Rien d'Homérique, mais du simple et du concis.

Qu'on fasse entrer les candidats... Un de l'Oda, l'autre d'on ne sait où. Je préfère ne pas juger sur les apparences, nous ne sommes pas ici pour jouer à qui a la plus grosses. Je gagnerais instantanément.

    -Bienvenue. Je suis Zassou du clan Tôhatsu, Bras Droit du Capitaine Samui et si vous ne me connaissez pas encore, c'est regrettable. Elle présente les deux -confortables- fauteuils placés en face de son bureau. Vous êtes ici dans l'antre du savoir fondamental de la section. Si vous n'y êtes jamais entré c'est tout simplement parce que cette pièce m'est réservée, mais vous pourrez retrouver l'ensemble des ouvrages présents ici, en plusieurs exemplaires, à la bibliothèque de l'Oda. Mais vous savez sans doute cela, après tout, si on a le désire d'entrer à l'Oda, les ouvrages ne nous sont pas inconnus. En tout cas... vous avez, bien-sûr, pris de quoi écrire.


En gros, je vais commencer à parler.

    -Vous n'êtes pas sans savoir que ce que vous appelez Oda n'est autre que l'Institution, entre guillemets, qui permet au Shûkai de se réaliser en tant qu'Etat dans le sens où il est, grâce à l'Oda, le fruit de la volonté du vivre ensemble des citoyens qui ont accepté de lui conférer la souveraineté pour ce faire. Jusque là, rien de bien compliqué, pas besoin d'avoir suivi ses classes pour le savoir. Or, si nous sommes un organe de droit, car bien-sûr, parler de Justice, vous en êtes bien conscients, est totalement faux, ce n'est pas pour se démarquer des systèmes archaïques des autres villages, mais bien parce qu'il n'y a que le droit qui puisse réguler les rapports entre citoyen, et je vous demande de ne pas commencer à parler de notions comme la morale ou autres, pour la simple et bonne raison que si vous avez approfondi, vous savez qu'il n'y a pas lieu d'en parler ici, qu'elles font partie intégrante de ce dont nous parlons, et que je vous ne demande pas ici de m'expliquer pourquoi, vous le savez, et je l'espère, déjà.


Bien-sûr que non.

    -Au-delà de ça, sachez qu'à l'Oda, la parole sera une arme bien plus puissante que n'importe qu'elle technique ou je ne sais quoi. Aussi, je vais vous demander de m'exposer, en un premier temps, pourquoi les décisions de l'Oda ne relèvent pas de la Justice ? J'attends de vous une réponse construite, et une certaine mise en perspective. Sachez allier théorie et pratique, mieux, les concilier. Ecrivez si vous le souhaitez, mais sachez que j'attends, et vite, une réponse orale.


HRP:
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyLun 27 Oct 2014 - 11:55

Le jour J était enfin arrivé. Aokiji venait de recevoir sa convocation pour la dernière épreuve de son Examen Chûnin. Il avait rendez-vous dans le bureau du bras droit de l’Oda, une certaine Tohatsu Zassou. En tant que membre de cette section, le Samui avait déjà eu l’occasion de croiser cette femme, mais il devait avouer qu’il avait pris l’habitude d’interagir davantage avec Kakeshuou. Ce qui était tout à fait normal après tout. En plus d’être un membre de sa famille, le vieil homme était également son Senseï. Pour preuve, même s’il savait où il se trouvait, il ne s’était jamais rendu dans le bureau de cette Zassou par exemple. Il allait donc pouvoir rattraper le temps perdu.

Arrivé sur les lieux, Aokiji remarqua qu’il n’était pas le seul convoqué aujourd’hui. Attendant juste devant la porte, une charmante jeune femme à la chevelure rose bonbon. Original. Ce n’était pas la première fois qu’il l’a croisait cependant. Il l’avait aperçu lors de l’annonce du début de l’Examen. Il s’agissait ni plus ni moins que la petite sœur d’Arekushi, ce psychopathe avide de sang. Une autre Jisetsu, pourquoi pas ? Cependant, le Samui n’avait aucune idée du prénom de cette fille. Même si le lieu ne s’y prêtait pas forcément, c’était l’occasion de faire connaissance.


    « Salut, tu es la petite sœur d’Arekushi, non ? Je me présente, je m’appelle Samui Aokiji, enchanté. »


Leur premier échange fut plutôt bref car à peine venaient-ils d’entamer une conversation qu’on leur demanda d’entrer. A l’intérieur, une pièce remplie de plusieurs dizaines, voir centaines de livres, tous minutieusement rangés sur des étagères recouvrant pratiquement tous les murs. La pièce était également peu éclairée, instaurant une atmosphère assez hostile, et un gigantesque au bureau y était disposé, avec la fameuse Zassou assise juste derrière. Après une brève présentation, elle invita les deux Genins à s’assoir, puis poursuivit en présentant les lieux. Il s’agissait d’une bibliothèque privée, uniquement accessible par le bras droit de la section.

La gradée poursuivit ensuite par une description inspirée de l’Oda avant d’en venir au fait. La première partie de l’épreuve consistait ni plus ni moins à expliquer en quoi les décisions de la section ne relevait pas de la Justice. Rien que ça. Il s’agissait donc d’un test intellectuel. Intéressant. Aokiji lança un rapide regard à la Jisetsu, visiblement pas très à l’aise face à la question de Zassou. Un léger silence s’installa, alors que les deux Genins réfléchissaient à leur réponse. Apparemment, le Samui était le premier à vouloir proposer sa réponse.


    « Selon, moi la Justice est une notion abstraite et objective. Elle reviendrait en fait à dissocier le bien du mal et appliquer certaines actions en fonction de quel côté de la barrière nous nous trouvons. Or, ceci n’est que l’aspect théorique de la Justice à mon avis. En réalité, la Justice est une notion totalement subjective. Il s’agit d’une entité créée de toute pièce par l’Homme afin de modeler une société à sa guise. »


Aokiji marqua un temps d’arrêt, fixant attentivement son interlocutrice, puis poursuivit.


    « Ainsi, les décisions prisent par l’Oda ne relèvent pas de la Justice proprement dite, car il s’agit en soit de décisions tout à fait subjectives. L’Oda prendra des décisions dans son propre intérêt et celui de sa population, occultant donc la notion de bien ou de mal, au détriment des tiers pouvant entrer dans le processus de décision. En clair, la section pourra prendre une décision dite « injuste » au vue de l’opinion générale, dès que celle-ci répondra aux valeurs et intérêts qu’elle défend. »


Et ça, le jeune l’homme l’avait vécu.


    « Faisant déjà partie de cette institution, j’ai eu l’occasion d’effectuer diverses missions qui m’ont parfois incité à me questionner sur l’aspect manichéen de mes actions. Etait-ce bien ou mal ? Qui étais-je pour pouvoir ôter la vie et incarcéré quelqu’un ? Puis, je me suis très vite rendu compte que je n’agissais pas pour le bien ou le mal, mais davantage pour l’intérêt d’une société. Il s’agit selon moi d’un autre aspect de la neutralité du Shûkai. »
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyLun 27 Oct 2014 - 15:46

L'examen Chûnin se poursuit. La seconde épreuve avait été un peu étrange. Une suite de choix qui avait servi à déterminer mon état psychologique. Du moins je suppose. Je repense souvent à ce que j'y ai vu. Et du coup j'en déduis que je suis encore faible niveau mental... Je pensais que j'étais faite pour la castagne. Pour la section du Buki. C'est la section des soldats. Ça m'aurait bien plu. Mais je n'ai jamais eu à faire de combat réel. Juste dans des auberges contre quelques ivrognes. Rien de vraiment méchant.

Et pendant la seconde épreuve, j'ai vu mon cœur s’extirper de mon corps. C'était tellement douloureux que je me suis retrouvée à hurler en larmes, me roulant presque par terre. Je m'en remets pas vraiment. Non seulement je me suis tapée une grosse honte par rapport à l'examinateur, mais en plus je n'arrive plus à fermer les yeux sans y repenser. Est-ce par rapport à mon âge? En tous cas, ça a prouvé que je ne suis pas faite pour la section que je croyais. Je suis plutôt déçue de moi-même. Je me pensais meilleure que ça. Il reste ensuite deux autres sections. Il y a celle du Jôhô, qui concerne les renseignements. Notre clan est très connu pour ça. Mon père était d'ailleurs un archiviste respecté et mon frère a prit sa relève. Mais moi, réfléchir ce n'est pas trop mon truc. Je suis plus dans l'instinct et surtout dans l'impulsivité.

Il reste donc le dernier choix. L'Ôdâ, la section de la justice. Je ne suis pas faite pour les deux autres. Mais est-ce que ça veut dire que je suis faite pour celle ci? Est-ce que ça me convient ou est-ce plutôt par dépit? C'est en tous cas cette section que l'on m'a attribuée. A moi de faire mes preuves. Je ne connais personne là bas. A part le vieux Samui qui a crée notre équipe, à Arekushi Yanosa et moi. Il faut dire qu'à part eux trois je ne connais pas grand monde au Shukai... Je suis arrivée il y a encore peu. Et à moins qu'il y ait des rescapés de Kiri, je ne risque pas de connaitre des Shukaijins.

La convocation dans la main, je me rends au lieu de rendez-vous. Troisième et dernière épreuve de l'examen. Je suis un peu stressée. J'arrive dans le couloir. Personne. Bon, je vais devoir attendre un peu. Je m'adosse contre le mur et prend une grande inspiration. J'espère vraiment que je vais y arriver! Quelqu'un arrive. C'est un jeune homme blond. Je l'ai aperçu lors des autres épreuves il me semble. Mais je ne lui avait pas encore parlé. Ainsi, nous serons deux pour cette épreuve. Ce qui n'est peut-être pas plus mal. Il vient vers moi et se présente. Samui? Comme Kakeshouu et comme la femme qui a fait venir mon frère ici. Décidément, ils sont partout. Je lui souris.


- "Oui c'est ça, Are nee-san est mon grand frère. Je suis Jisetsu Asuka."

Suite à quoi, on nous fait entrer dans une pièce. Celle ci est recouverte de livres. Il y en a partout! Pourvu qu'on nous demande pas de les lire et d'en faire des résumés... Celle qui nous fait entrer est une femme brune, vêtue d'un kimono rouge. Elle a un masque assez étrange. Chacun ses goûts. Elle se présente et dès la première phrase, le ton est donné. Ok je la connais pas, et c'est regrettable. Bon, ça commence mal. Elle nous propose de nous asseoir. Je regarde ce que fais Aokiji et fais de même. Peut-être que c'est un test. Genre un truc de politesse ou un truc comme ça. Oui, possible que l'examen ait commencé à l'instant même où on a franchi la porte. Je me méfie de tout maintenant. Elle ajoute qu'on a bien sûr prit de quoi écrire. Aïe. Ça part vraiment mal...

Surtout qu'elle croit que j'ai choisi de venir dans sa section. Re aïe. Non madame, désolée de vous décevoir, mais on a choisi pour moi. Et elle se met à parler de l'Ôdâ. De ce que ça représente. Je l'écoute attentivement. Elle est le bras droit du capitaine Samui, donc tout ce qu'elle dit peut me servir pour la suite. Cette femme est importante au sein de cette section. Sauf que je comprends pas vraiment ce qu'elle raconte. Elle utilise des tournures de phrases assez compliquées. J'ai déjà mal au crâne. Oui je l'ai déjà dit, réfléchir c'est pas pour moi. Si on pouvait taper sur quelque chose, ça m'arrangerait là. Ça a pas l'air d'être prévu et mon calvaire continue.

Bon, essaie de comprendre ce qu'elle dit, Asuka! Le Shukai est un ensemble de plusieurs pays. Tous les gens qui en font partie ont décidé de mettre en commun leurs lois. Représentées par l'Ôdâ. Ce qui permet de rassembler tous ces pays sous un seul et même État. La morale et ne justice ne semblent pas être des mots à utiliser. Tout ce qui compte est de faire appliquer les lois. Toutes les mêmes pour tous les pays. Tant que les gens les respectent, tout va bien. Mais dans le cas contraire, il faudra agir. La fonction de cette section c'est donc de faire appliquer la "justice" du Shukai, c'est à dire ses lois. Je crois que j'ai pigé. Le tout est de connaitre ces lois. S'il y a juste ça, ça me va en fait.

Sauf qu'elle ajoute que la parole est l'arme la plus puissante. Ha. Elle veut qu'on réponde à une question: "Pourquoi les décisions de l'Ôdâ ne relèvent pas de la justice"? Avec une partie théorie et une partie pratique. Et une réponse orale et construite. Je suis mal barrée. On peut vraiment pas taper sur un truc, là? Non? Je m'attendais pas à ce qu'on me fasse réfléchir, franchement. Quoi dire? J'en ai strictement aucune idée. Bon, il va falloir se creuser les méninges.

Heureusement le Samui prend la parole en premier. Il va peut être me donner des idées, tiens. Il parle de la notion du bien et du mal. C'est pas bête. D'ailleurs toute sa réponse est plutôt bien pensée. Il parle longtemps... Et je vais avoir l'air encore plus stupide maintenant. Je ne sais pas du tout quoi dire. Mais c'est à moi maintenant. Voyons, les décisions de l'Ôdâ, avec une mise en perspective. Je dois donc parler de mon vécu? Et j'en ai pas beaucoup ici. Finalement, ça va être simple. Et assez court.


- "Les décisions de l'Ôdâ ne relèvent effectivement pas de la justice. Car si c'était le cas, mon frère et mon sensei seraient actuellement dans les geôles du Shukai."

Un peu abrupt? Possible. Yanosa sensei ne m'a t-il pas dit de faire une certaine transparence sur notre passé dans certains cas?

- "Et moi je serais toujours dans une auberge à boire. Ils ont tous les deux un passé assez sombre. Avec beaucoup de sang sur les mains. Quant à moi... Je suis devenue alcoolique depuis la destruction de Kiri. Et pourtant c'est le capitaine de l'Ôdâ lui-même qui a fait de nous l'équipe Hishou. Ce qui veut dire "les misérables". C'est ce que nous sommes actuellement."

Des rebuts de la société.

- "Mais l'Ôdâ n'a pas appliqué la justice sur nous. Seulement ses propres lois. Et si nous faisons nos preuves, alors nous pourrons choisir nous mêmes le nom de notre équipe."

En fait, le vieux Samui nous faisait confiance, au fond. D'une certaine manière...

- "Si nous nous étions présentés ailleurs, nul doute qu'on aurait fini nos jours en prison. Mais le Shukai nous permet de nous racheter, de faire de nous des membres à part entière. De faire sortir de nous le meilleur que l'on peut donner. Et on sert le Shukai en retour avec fierté, car on est heureux de s'être vus donner une seconde chance."

Je m'égare, là.

- "Pour en revenir à la question, les décisions de l'Ôda ne relèvent pas de la justice car je pense qu'il traite chaque cas différemment. Or la justice comme on la considère d'une façon classique est de faire appliquer bêtement des lois. Vous l'avez dit vous-même, la parole est une arme plus puissante que n'importe quelle technique. Et c'est cette arme qui permet de remettre les hommes dans le droit chemin: celui du Shukai."

Oui, c'est avec des mots que papy Samui a fait de nous une équipe. Des misérables remis dans le droit chemin qui feront tout pour lui prouver qu'il a raison de leur faire confiance.
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Zametsu
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyLun 27 Oct 2014 - 19:05

Peu d'intérêt porté aux dires des interrogés. Les réponses étaient convaincantes d'un certain point de vue, mais pas assez explicitées, pas assez creusées. Aussi, valait-il mieux pour la Kusajin d’acquiescer de la tête par-ci par-là pour se concentrer sur l'important: la paperasse. Quand les réponses furent données, elle continua à écrire, laissant peser sur la bibliothèque une intrigante atmosphère. Le silence annonceur de courroux ?

    -Oui, la Justice fut créée pour modeler la société... Ou alors cette même Justice repose sur une multitude de principes, change selon l'individu et, en soi, d'une certaine façon, régule la société ? Ma réponse me paraît plus pertinente. La Justice découle en effet des préceptes moraux, et ces mêmes préceptes se retrouvent dans nos lois pour la simple et bonne raison que nous ne sommes pas là pour opprimer le peuple mais bien pour lui garantir sécurité, et justifier le choix qu'il a fait en voulant s'établir en société. Si nos lois ne correspondaient pas au peuple, alors il se révolterait, et le Shûkai disparaîtrait. Pourquoi ne pas statuer en Justice ? Tout simplement parce que la Justice renverrait à la perfection, ou encore, à la connaissance prédéfinie de la nature de l'Homme. Les croyants pensent connaître cette dernière, certaines philosophies la pensent, et d'autres la disent évolutive. Dans tous les cas, la véritable Justice n'est pas à notre portée. Notre but est de respecter les grandes lignes de ce que la majorité du peuple pensent être "Justice", pas de l'appliquer, pour les raisons que j'ai cité.

    Bien-sûr, le but de l'Oda est de garantir l'intérêt général, et non pas satisfaire la volonté commune, bien que notre rôle soit aussi de manipuler cette volonté commune afin de justifier nos agissements dans le but de l'intérêt général, toujours. Aokiji, tu étais à peu près dans le juste, mais j'attendais une réponse plus percutante, plus détaillée. C'est ce que je demande à mes subordonnés, de solides connaissances et un raisonnement large et précis. Vous voulez devenir l'Ordre, soyez l'élite.

    Asuka, tu as répondu en second, je passe maintenant à toi... La Justice ne consiste pas à bêtement appliquer les lois, car la Justice, comme je l'ai dit, n'a de lois que celles qu'on veut bien lui donner, elle est subjective, comme l'a précisé Aokiji. en revanche, tu dis juste lorsque tu dis que l'Oda traite chaque cas différemment. Je le redis, il est de mon devoir de statuer dans une double perspective. Je protège d'un côté l'intérêt général, et de l'autre, j'aiguille la volonté de tous. Voilà pourquoi intégrer l'Oda ne veut pas dire devenir juge ou politicien. Je suis et la Loi et l'esprit du Shûkai. Jamais je ne me cantonne à la résolution immédiate, je fais en sorte que cette décision m'aide dans le futur.


Voilà qui était dit. La Tôhatsu se leva et alla chercher un ouvrage au moins aussi lourd qu'elle. Sa petit taille rajoutait un grain de comique à la situation. Elle l'ouvrit au hasard et commença la lecture.

    -"L'ancien Général Hotshimoru de l'armée de Tori no kuni est accusé de viol sur la personne de sa gouvernante.
    Les faits ont été rapportés par son ancien ami, Shozan Kashiki qui demande au Shûkai par le biais de l'Oda de statuer en prenant en compte les rapports d'expertise rendus par le médecin Shiotsu Kajugine.

    L'Oda a statué: Le Général Hotshimoru est déclaré non-coupable suite à la contre-expertise du Docteur Kasaguji et est considérée comme trahison le complot de Shozan Kashiki."

    Shozan Kashiki a été exécuté. Or, ce livre est appelé "Livre de la vérité, à l'Oda". Voilà pourquoi:

    "Moi, Tôhatsu Zassou, Bras-Droit du Capitaine Samui de l'Oda, l'Ordre, ordonne la falsification d'un rapport à l'avantage du Général Hotshimoru, garant des intérêts du Shûkai politiquement et militairement. Shozan Kashiki ne doit en aucun cas profiter de cet événement pour déstabiliser la crédibilité du Shûkai dans les esprits des citoyens pour ensuite fomenter une tentative d'émancipation, émancipation volontiers soutenue par le village de Suna, dans le cadre hypothétique où Hosthimoru viendrait à tomber. Je considère comme compétente la Commission d'enquête de l'Oda et lui impose de me tenir personnellement au courant de toutes ses décisions. Les objectifs que ladite Commission devra remplir seront:

    -Déculpabilisation indiscutable du Hotshimoru
    -Culpabilité de Shozan Kashiki et de tous ses proches de trahison
    -Bannissement de la gouvernante des terres du Shûkai.

    J'engage également le Buki à proposer une solution afin de garantir le silence de cette dernière hors de nos terre."

    La gouvernante a été assassinée par un groupe armé à Kawa dès son arrivée, elle et d'autres voyageurs. Ais-je bien fait ? Pourquoi ?
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyMar 28 Oct 2014 - 22:01

La Tohâtsu resta de marbre face aux réponses des deux Genins, faisant visiblement mine de leur apporter une oreille attentive alors qu’il était évident qu’elle n’écoutait qu’à moitié. Ce comportement était pour le moins déstabilisant, c’est du moins de cette manière que le perçut Aokiji. Il tenta tout de même de ne pas se laisser affecter et poursuivit son argumentaire avec assurance. Un fois terminé, ce fut au tour de sa collègue, Asuka. Le Samui avait pu remarquer que la jeune femme ne sentait pas très à l’aise face au sujet. Il espérait donc secrètement que les idées qu’il avait pu exposer un peu plus tôt avaient d’une certaine manière inspiré la Jisetsu. Même s’ils étaient en Examen, une certaine solidarité implicite pouvait s’installer, du moins en général c’était le cas. A moins qu’il s’agissait en fait d’une sorte de concours, visant à sélectionner le candidat ayant proposé la meilleure réponse, et donc, recalé l’autre. Dans ce cas, Aokiji devrait peut-être se montrer plus prudent.

D’ailleurs elle offrit une réponse pour le moins explicite. Elle prit l’exemple très concret de son frère et son Senseï, qui n’était ni plus ni moins que, selon ce que le Samui avait pu entendre, Yanosa. Tous deux d’anciens Nukenin au passé sulfureux qui furent tout de même accueillis au sein de l’Alliance. Même si Aokiji s’était plusieurs fois questionner sur la légitimité de leur présence, notamment celle d’Arekushi, au sein du Shozaichi, personne ne semblait vraiment voir le danger qu’ils pouvaient représenter. Enfin bon, ce n’était pas le moment de ruminer ce genre de réflexion, surtout que le petite Asuka venait de terminer sa réponse.

Il était maintenant temps pour Zassou de donner son ressenti sur les propositions des deux Genins. Elle s’était montrée très silencieuse durant les 20 dernières minutes, Aokiji était donc très curieux de savoir ce qu’elle avait pensé des deux réponses. Apparemment, le Samui était sur la bonne voie, mais n’avait pas assez développé le sujet selon sa supérieur. Le jeune homme resta assez surpris sur le coup, car en réalité, il n’avait pas voulu se montrer trop long et s’était intentionnellement contenté de l’essentiel. Ca l’apprendra à l’avenir.

D’ailleurs il était temps de passer à la deuxième partie de cette épreuve. Leur examinatrice venait de se lever de sa chaise afin de se diriger vers une des nombreuses étagères que comptait la pièce, dévoilant ainsi sa petite taille. Sur le coup, elle était devenue tout de suite moins intimidante. Elle sortit un bouquin et commença à le lire à haute voix. Il s’agissait d’un extrait d’une décision de justice. Elle concernait un ancien général d’armée accusé de viol sur sa gouvernante. Il fut dénoncé par son ami. Cependant, le juge statua en faveur du militaire et accusa son ami de trahison. Ce dernier fut exécuté. La victime perdit également la vie lors d’une attaque à Kawa no Kuni. Quelle histoire affreuse. Mais où voulait en venir la Tohatsu ?

Elle demanda aux deux Genins si la décision de l’Oda était justifié et d’avancer des arguments afin de soutenir leur réponse. Même s’il tentait de le cacher, Aokiji était quelque peu abasourdi par cette question. En réalité, il était loin de s’imaginer que cette épreuve prendrait une telle tournure. Mais ce n’était pas le moment de flancher. Il se ressaisit donc et se mit à réfléchir à la question.

Au bout de quelques minutes, il fut de nouveau le premier à proposer une réponse.


    « Vous avez eu tort. »


Ces paroles résonnèrent alors que le regard du jeune homme se plongeait dans celui du Bras droit de l’Oda. Il marqua un temps d’arrêt afin de prendre une longue inspiration, puis poursuivit.


    « Vous avez agis dans l’optique de protéger l’intégrité politique et militaire du Shûkai. Or, vous avez dissimulé les actes d’un homme visiblement déviant, et qui plus est, haut placé dans l’armée de l’Alliance. En lui offrant votre protection et en le disculpant du lourd chef d’accusation à son encontre, vous cautionnez explicitement les actions de cet homme et l’encourager implicitement à recommencer. Cela signifie que sur le long terme, l’homme en question sera beaucoup plus compliqué à gérer qu’un scandale politique au Shûkai. Selon moi, il aurait été plus judicieux de dénoncer le général et le punir publiquement, en garantissant à la population de le remplacer par une personne au profil beaucoup plus sérieux. »


Le Samui détourna ensuite le regard, puis se mit à fixer un point quelconque de la pièce.


    « Concernant l’exécution de Shozan Koshiki, et la mort pour le moins suspect de la gouvernante, il s’agit selon moi d’évènements que l’on pourrait qualifier de dérapages. Vous avez donc pris le risque que ces fameux dérapages puissent se reproduire, mais vous prenez également le risque que cette affaire puisse éclater au grand jour et dans ce cas, vous perdrez tout contrôle sur celle-ci. »


Aokiji venait de donner sa réponse. Celle-ci pouvait être perçue comme insolente ou impertinente, mais s’il avait bien appris quelque chose auprès du vieux Samui, c’est qu’il ne fallait hésiter à se montrer dur afin de défendre ses idées.
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyMer 29 Oct 2014 - 16:30

La femme ne réagit qu'à peine à ce qu'on lui dit. Est-ce que c'est nous? Ou est-ce qu'elle est tout simplement habituée à rester impassible? Même l'examinateur du second examen que je ne pouvais pas voir avait plus de réactions. Je l'entendais rire parfois. Que là, rien. Nada. Elle prend même le temps d'écrire sans nous regarder. Le silence s'installe. Et j'aime pas le silence. Je jette un coup d’œil à Aokiji. On est censés faire quoi là? Se barrer? C'est terminé? Ce serait trop beau.

Elle reprend la parole et je sens que ça va encore être un long discours. Comme elle a l'air de les aimer. Bingo. Elle commence par donner sa propre réponse. D'après elle, la justice modèle les gens. Elle-même modelée par des principes. D'accord, sauf que les principes, c'est les gens qui les modèlent, non? Elle dit que sa propre réponse est la plus pertinente. Ben voyons. Puis poursuit en disant que nous sommes là pour protéger le peuple, et que nos lois sont donc basées sur les principes de la population du Shûkai. Ensuite elle parle de croyances, blablabla. Je ne crois pas en ce genre de choses. Au final, le Shûkai, via l'Ôdâ, applique les principes et les lois de sa population. Dans les grandes lignes. Faut pas exagérer non plus.

Donc, c'est bien les gens qui modèlent les principes. Sauf que la justice manipule aussi ce peuple pour faire ses propres lois. Compliqué tout ça. Notre supérieure nous dit ensuite enfin ce qu'elle a pensé de nous. Concernant Aokiji, il était plutôt dans le juste. Moi... Elle a pas l'air trop d'accord. Par contre elle dit que si on veut être l'Ordre, l'élite, on doit avoir de solides connaissances ainsi qu'un raisonnement large et précis. Je hausse un sourcil. Je passe tout mon temps à m'entrainer, mais physiquement. Pas le temps d'avoir la tête dans des bouquins.

En parlant de bouquin, elle va en chercher un. Elle est plutôt petite en fait. Je suis sûre que malgré mes quinze ans je suis plus grande qu'elle. Mais ça ne veut rien dire. Si elle est à ce poste, c'est qu'il y a une raison. Enfin je suppose. Peut-être qu'elle a soûlé quelqu'un à force de lui parler et qu'il a fini par lui céder en lui donnant cette place... Franchement, je pense que c'est une raison probable. Causer, elle ne fait que ça. Et maintenant voilà qu'elle nous fait la lecture. Je croise les bras et attend la suite. J'espère que ça va bientôt devenir intéressant. Parce que là je vais finir par m’endormir.

Elle parle d'un haut gradé qui a violé sa gouvernante. Je suppose qu'on lui a coupé les burnes à ce mec. Moi c'est ce que j'aurais fait en tous cas. Même l'expertise du médecin le prouve. J'ai un frisson dans le dos. Un viol prouvé par un médecin? Sérieux! Faut pas lui couper là, faut le pendre avec! Voyons ce qu'a fait l'Ôdâ. Exécuté celui qui a dénoncé ça? Trahison? Complot? Ha. Donc là c'est plus compliqué. C'est une histoire de qui a tord et qui a raison. Qui détient la vérité et qui ment. Où le seul truc qui pourrait faire la différence, c'est des preuves.

Elle nous explique ensuite les mesures qu'elle a prises. Contre tous les intervenants. La gouvernante s'est fait assassiner. Ainsi que... D'autres voyageurs? Aucun témoin, je suppose. Et nous demande notre avis. Si elle a eu tord ou raison. Ça demande réflexion. Je ne suis pas trop d'accord avec ce qu'elle a fait. Mais j'ai déjà fait mauvaise impression, visiblement. J'ai pas envie de rater mon épreuve! Même si ça va à l'encontre de ce que je pense? Heureusement, le blond prend encore la parole en premier. Et sa première phrase fait naitre un sourire sur mon visage. Boum. Et il soutient son regard. Je sens que je vais bien l'aimer ce mec.

Il prend une longue inspiration et explique son point de vue. Il pense la même chose que ce que j'ai pensé directement en écoutant l'histoire. Je suis totalement d'accord avec tout ce qu'il dit. Cependant je pense qu'il a oublié un point important. Je le laisse terminer. Il a prit le risque de dire sa pensée. Je crois que je vais prendre exemple sur lui. Allez, inspire à fond Asuka!


- "Moi je pense que vous avez eu raison. Le Shukai est un ensemble de nombreux pays neutres. Ils se sont tous unifiés dans l'espoir d'instaurer la paix entre eux. Mais cette histoire nous montre que ce point de vue n'est pas partagé par tout le monde. Laisser la gouvernante ainsi que son ami essayer de briser ce fragile équilibre n'est pas une chose envisageable. Avec ce faux viol, prouvé par le médecin du Shûkai, ces deux personnes avaient clairement pour but d'entacher la réputation du shukai. Via celle de l'ex général Hotshimoru de l'armée de Tori no kuni. Vous l'avez donc lavé de tous soupçons et l'avez déculpabilisé afin de protéger cette alliance. Le général est donc sorti de cette histoire la tête haute, tandis que celle de la gouvernante a été coupée. Ainsi que tous les témoins qui l'accompagnaient lorsqu'elle a été trouvée à Kawa. La réputation du Shukai est ainsi restée intacte, et la paix a été préservée. Justice a été faite sur les deux personnes coupables de trahison. Même si l'idéal aurait été d'utiliser un moyen un peu plus subtil et rapide, et d'éviter ainsi les pertes des voyageurs se trouvant avec cette femme à ce moment là."

Surpris? J'ai dit que je n'aimais pas réfléchir. Pas que je ne savais pas le faire. Je m'approche de Zassou et prends son livre avant de... Le poser sur son bureau.

- "Mais ça, c'est ce qu'on pense et fait quand on regarde froidement vu de l'extérieur. Quand on lit simplement cette histoire comme s'il ne s'agissait pas de vraies personnes."

Je lui tourne le dos, et fais face à Aokiji.

- "Imaginons que je sois un haut gradé. Ce genin vient dans mon bureau pour me donner un quelconque rapport. Sauf qu'il me vient une envie soudaine d'un tout autre type de rapport..."

Je me jette alors sur le blond et le plaque violemment au sol. Je tiens fermement ses bras d'une main, et déchire son haut de l'autre. Il est un homme plus vieux que moi, et je suis encore une adolescente. Mais il ne faut pas oublier que je passe tout mon temps à m'entrainer. J'ai de la force. Plus que lui. J'ai retrouvé mon niveau depuis longtemps, et bien plus encore. Je n'ai jamais été en meilleure forme que maintenant. Il aura beau se débattre, il ne pourra pas m'échapper. Je déchire complètement son vêtement, et il se retrouve maintenant complètement torse nu. Je pose mon genou sur lui pour tenir ses jambes également. Mes gestes sont brusques et violents. Et mon regard est noir. Puis de ma main libre je descend un peu plus bas. Je commence à défaire son pantalon. Et... Je me relève, le laissant allongé par terre. Je lui tourne maintenant le dos et regarde de nouveau la femme. Je pointe du doigt le genin.

- "Voilà ce qu'a certainement fait ce haut gradé que vous avez protégé. Donc oui, je suis d'accord avec vous. Mais si seulement vos preuves sont formelles. Car dans le cas contraire, vous avez eu tord!"

Je me tourne de nouveau vers le blond et lui tend la main pour l'aider à se relever.

- "Désolée."

Je reprends place sur ma chaise. J'espère qu'il ne m'en voudra pas. Du moins pas trop. C'est juste pour l'exemple. Et à aucun moment je n'ai été en contact direct avec sa peau. Mis à part ses bras.

- "Nous sommes là pour garantir la sécurité du peuple, pas pour l'opprimer. C'est ce que vous avez dit. Ce peuple doit être en droit d'accuser quelqu'un de quelque chose de grave, que ce quelqu'un soit un paysan ou même un membre du triumvirat lui-même. Nous ne devons pas leur faire peur mais leur venir en aide à chaque instant. Si le médecin de cette femme a dit la vérité, et que celui de l'Ôdâ ment, alors autant tout arrêter tout de suite. Ce n'est pas pour moi. Oui je veux faire partie de l'élite. Mais une élite qui fait appliquer des lois en accord avec les principes moraux du plus grand nombre de personnes faisant partie du Shukai: le peuple. Pas une élite qui magouille les preuves et manipule les lois à sa guise. Donc pour répondre à votre question: oui vous avez eu raison si vos preuves étaient vraies. Sinon, vous avez eu tord si elles étaient fausses."

Je croise les bras. J'ai terminé. A elle de me dire ce qu'elle en pense.
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyDim 2 Nov 2014 - 16:10

Les réponses étaient satisfaisantes, les deux avaient un point de vue. Bien-sûr, il est difficile de critiquer la décision d'un ponte avec pertinence, mais le but n'était pas de les juger sur le degré d'approbation qu'il avait vis-à-vis de la décision. A vrai dire, la Tôhatsu ne comptait pas rentrer dans les détails du pourquoi elle avait raison et non tort.

    -Très bien. Sachez que vous aurez parfois des directives à suivre, des conditions à remplir lors de vitre jugement. Gardez cela en tête. Pour l'instant, je vais vous soumettre deux affaires. A vous d'émettre un jugement. N'oubliez pas de vous référez au développement que je viens de vous exposer, et bien-sûr, à votre propre bon sens. Je n'accepte aucune décision qui ne soit justifiée, et à l'avenir, aucune qui ne soit optimisée.


Elle présenta deux parchemins.

Premier parchemin:

Second parchemin:

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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyLun 3 Nov 2014 - 18:20

Cet examen venait de prendre une tournure pour le moins inattendue. Alors qu’elle était en train d’exposer sa réponse, Asuka se jeta littéralement sur Aokiji. Elle le plaqua au sol et déchira d’un mouvement vif le haut de son vêtement. Le jeune homme se retrouva donc torse nu, en plein examen, avec une adolescente sur lui, dans une position des plus suggestives. Le moment fut aussi court qu’embarrassant. La jeune femme eut tout de même la décence de s’excuser mais le mal était déjà fait.


    « Hein ? Euh… Non, c’est moi. Je crois ? »


Mine de rien, ce petit corps à corps avait quelque peu émoustillé le Samui. Il aimait qu’une femme le domine de la sorte. Si elle l’avait frappé, il aurait surement été en plein extase. Il se releva donc aussi vite que possible essayant tant bien que mal de rendre son vêtement, désormais en lambeaux, un peu plus présentable. Il en profita également pour essuyer la larmichette de sang qui coulait de sa narine et priait pour que l’adolescente n’ait pas sentit la bosse suspecte qui était apparue sous la ceinture du blond.

Une fois les esprits apaisés, la Tôhatsu fit mine de n’avoir rien vu et poursuivit sans faire aucune remarque sur l’incident qui venait de se produire. Aokiji avait du mal à cacher sa honte, mais pour le coup, il ne voyait plus Asuka de la même manière. Il s’efforçait de penser à Setsuna et ce qu’elle pourrait lui faire s’il la trompait. Elle le brulerait vif ! Et puis ce n’était pas le moment de laisser son alter-ego pervers prendre le dessus. Zassou venait de leur présenter deux parchemins, il s’agissait du prochain exercice.


    « Je… Uh-hum…  Je vais prendre celui-ci. »


Aokiji prit donc l’un des parchemins et l’ouvrit immédiatement. A l’intérieur, un autre rapport mais cette fois-ci, aucune décision n’avait été prise pour le moment. Cette tâche incombait donc au deux candidats. Le Samui posa donc le morceau de papier devant lui et se mit à se pencher sur la question. Il était tombé sur une affaire relative à l’arrestation d’un membre de l’Oda. Il était suspecté d’avoir un lien avec des narcotrafiquants. Après plusieurs minutes de réflexion, le Samui était prêt à donner sa réponse.


    « Alors, je suggère un blâme et une suspension temporaire pour M. X. Ses agissements avaient essentiellement lieu hors du territoire du Shûkai et selon les différents rapports, n’avaient que peu d’influence à l’intérieur de nos frontières. Cependant, ces actions sont tout de même répréhensibles et méritent donc un avertissement et une légère punition. »


Le Genin marqua un temps d’arrêt, puis poursuivit.


    « De plus, cette organisation ne représentant aucune menace pour le Shûkai et compte tenu de l’implication du Jôhô dans celle-ci, aucune mesure ne sera prise à l’encontre de ces trafiquants. »


Il avait terminé, il se tourna alors vers Asuka afin que celle-ci puisse répondre à son tour. Mais le jeune homme restait tout de même sur ses gardes. L’adolescente semblait être très expressive et Aokiji voulait éviter une autre agression à caractère sexuelle… Ou pas !
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Message(#) Sujet: Re: Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] Examen Chunin; Oda [Asuka et Aokiji] EmptyMar 4 Nov 2014 - 14:38

La femme qui nous fait passer l'épreuve n'a même pas relevé mes actions. Tant mieux pour moi, je ne vais pas m'en plaindre. Même si pour le coup je me demande si elle est bien censée représenter la Justice. Elle a bien dû piger que c'était pour l'exemple. Et puis le type semble aller bien. Ce qui m'étonne le plus c'est cette petite goutte de sang qu'il essuie. Je ne l'ai pourtant pas frappé. Est-ce que je l'ai poussé trop fort de sa chaise? Peut-être qu'il s'est cogné la tête par terre.

Zassou nous dit ensuite qu'elle va nous soumettre deux affaires, et qu'on va devoir émettre un jugement. Avec des décisions justifiées. Ça en fini donc jamais cette histoire? Elle nous présente deux parchemins. Je laisse le jeune homme se servir. Après ce que je viens de lui faire, je peux bien lui laisser l'honneur de choisir. Ce qu'il fait. Je prends donc la seconde enveloppe, l'ouvre et lit ce qu'il se trouve à l'intérieur. Il s'agit d'une petite ville de Tetsu no kuni en crise. Un objet, qui n'est autre que l'emblème extrêmement important, y a été volé. On vole des pauvres? Ben voyons!

La police de la ville a enquêté et n'a rien trouvé. Le Joho a fait de même et n'a rien trouvé non plus. Étrange. Aucune piste, aucun indice, rien. La population est sur le point de se révolter et nous devons agir vite. Notre réputation est en jeu. Le Joho reste à disposition. Voilà qui est intéressant. Mais le point qui m'intrigue le plus dans cette affaire, c'est pourquoi voler des pauvres? Et surtout le symbole de leur ville? Je me demande à qui ça pourrait bien servir...

Tandis que je prends quelques minutes pour réfléchir, le Samui prend la parole. Visiblement son esprit est plus vif que le mien. J'écoute son raisonnement. D'après lui, comme le plus gros des actions se passent à l'extérieur du Shukai, nous n'avons pas à agir. Il ne prend aucune mesure contre les trafiquants. Les laissant libres d'agir. Je ne peux pas dire s'il a tord ou raison. Je ne sais pas jusqu'où le Shukai peut se permettre d'agir. Mais les laisser en liberté dans la nature ne me semble pas très approprié. Et les pays sans village shinobi, comment vont-ils faire si ça se produit chez eux? Ils risquent d'engager d'autres personnes, qui mettront encore plusieurs mois à faire une enquête. Alors que là nous avions toutes les informations disponibles. Mais tout ça ne me regarde pas. Et les affaires de choses illicites, ou surtout de choses qui rendent accroc, me tiennent trop à cœur pour que je puisse émettre un jugement favorable pour les personnes qui profitent de ceux qui en consomment.

Je baisse de nouveau les yeux sur ma propre affaire. Il vaut mieux que je me concentre sur celle ci. Réfléchissons. Quelles sont les informations en ma possession? Un pays pauvre qui se fait voler. Plusieurs enquêtes qui ne donnent rien du tout, malgré la venue du Joho. Et une population sur le point de provoquer une mini guerre civile. Le temps presse, et si nous n'agissons pas, c'est le Shukai qui va en pâtir. Quelques minutes s'écoulent de nouveau. Puis je prends la parole.


- "Bien. En premier lieu, il faudrait savoir à qui profite ce vol. Étrangement, il n'y a aucun indice. Et le mouvement de population qui a suivi a permis d'attirer l'attention sur cette petite ville pauvre, dont le nom n'est même pas mentionné. Si le Shukai n'agit pas, sa réputation en pâtira. Nous sommes donc obligés d'agir dans la précipitation, ce qui peut nous pousser à faire des erreurs et à passer à côté de choses importantes. Ce que je vois, c'est qu'avec ce vol et ce peuple en pleine crise, le Shukai est forcé de s'occuper de cette affaire. Et donc, de cette ville. Comme si quelqu'un avait volontairement voulu qu'on s'y intéresse."

Je m'éclaircis la voix, puis reprends.

- "Je pense que c'est quelqu'un de cette ville qui veut qu'on s'y intéresse. Soit pour qu'on y envoie de l'argent, afin de rembourser cet objet précieux. Qui servirait en fait à nourrir les gens y habitant. Soit pour qu'on calme la population. Concernant la première option, il ne faut pas oublier que nous n’avons strictement aucun indice concernant cet objet. Il s'est tout simplement évaporé dans la nature. Comme s'il n'avait jamais existé... Pour la seconde option, il faudrait savoir depuis quand les gens grondent. Si c'est depuis cette affaire ou avant. Mais ça, nous ne le savons pas non plus. Et nous n'avons plus le temps de faire quoi que ce soit. Le plus urgent est de calmer le peuple, avant que les choses ne s'aggravent."

Je pose le parchemin sur le bureau, devant moi. Puis je regarde la femme qui me fait face.

- "La première chose à faire est un discours. Dans lequel il faudrait rassurer les gens sur le fait qu'on les voit et les écoute, que l'on s'occupe d'eux. Leur dire aussi que le Shukai fait le maximum pour retrouver leur objet si précieux, et qu'ils ne doivent pas s’inquiéter. Même si nous n'avons personne à blâmer, puisque nous n'avons aucun indice. Notre atout c'est que les gens du Joho sont restés sur place. Du coup, dans le discours nous pouvons rajouter qu'une récompense a été promise pour qui aura des indices sur l'objet. Et que ces personnes sont à leur disposition pour recueillir leurs informations. Je sais que cela peut provoquer encore plus la panique chez les gens, mais notre voleur, si voleur il y a, sera bien obligé de se montrer. Ou bien les gens vont finir par avouer que l'objet n'a jamais existé. Dans tous les cas, nous aurons le fin mot de cette histoire. Et les membres du Joho présents sur place n'auront plus qu'à cueillir les coupables."

Je prends une inspiration, et continue.

- "Je suggère donc d'emprisonner durant une courte durée les coupables lorsqu'ils auront été pris suite au discours. Histoire de leur faire passer l'envie de recommencer, même si c'est partit sur de bonnes intentions. Provoquer une émeute n'est jamais recommandé. Pour résumer: Il faut faire un discours dans lequel on rassure les gens et où on leur dit qu'une récompense est promise pour qui donnera des indices. Sur quoi, le ou les coupables du vol, ou bien les menteurs à l'origine de l'histoire, viendront donner des informations aux membres du Joho qui pourront ainsi les prendre et les mettre en prison durant une courte durée. Ce qui leur fera comprendre qu'on ne rigole pas avec la Justice du Shukai, qui a sûrement d'autres affaires à résoudre."

En plus, ils seront ainsi nourris logés durant quelques temps. Si c'est pas royal, ça!
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