Négociez ou mourrez [Rang S / Pv : Sensoo Kiru ; Gecko Shin ; Yashira Mugen]

La situation était tendue depuis quelques temps. Certains rapports alarmants faisaient état de la volonté du village de la pluie à se réarmer. Et autant dire que cela ne plaisait pas à tout le monde. Les premiers à s'en plaindre furent les villages aux alentours. Ce qui était totalement logique puisqu'ils risquaient fort d'être les première cibles de la politique expansionniste du village caché de la pluie. De plus, Kiri avait tout intérêt à surveiller les agissements du village. C'est d'ailleurs pour cela que Kiru et moi-même avions été envoyé là-bas.

Nous devions, d'après la missive, travailler en coopération avec des hauts gradés de Kumo pour mettre à bien notre mission. Le but de celle-ci était simple. Nous devions, dans un premier temps, utiliser la diplomatie pour persuader le village de la pluie de se calmer. – Espérons que nos arguments réussiront à diminuer leur pugnacité – . Dans le cas échéant, nous avions clairement eu l'ordre de ,comme qui dirait, « foutre le bordel » dans le village afin de réduire au maximum la puissance du village. Il était évident que le mieux dans cet histoire, serait bien évidemment de régler les conflits pacifiquement. Nous devions donc tout faire pour cela. La voie brutale ne devait être utilisée qu'en cas d'extrême recours. Enfin, nous n'en étions pas encore là

Pour l'heure, nous devions nous rassembler ,avec les Kumojins, aux portes du village de la pluie. Une fois ceci fait, nous allions réellement pouvoir entamer la mission et ainsi démarrer les négociations avec les autorités du village de la pluie. Pour ce faire, Kiru et moi quittâmes Kiri pour accomplir un long et ennuyeux voyage en bateau. Mais nous étions loin d'en avoir terminé. Après avoir emprunté la voie maritime. Il nous fallait marcher afin de rejoindre Ame no Kuni. Notre périple dura en tout plusieurs jour. Cependant malgré la longueur du voyage, nous n'avions pas à nous plaindre puisque celui-ci se déroula sans réels embûches. Les routes que nous avions emprunté pour venir au village étaient sûres.

Bref, c'est au bout de quelques jours que nous étions arrivé au point de rendez-vous. C'est-à-dire les portes du village. Normalement, nos départs avaient été parfaitement coordonnés pour que nous arrivions à peu près au même moment à cet endroit précis. Cependant les calculs n'avaient pas été exacts. Le groupe Kirijin composé de Kiru et de moi-même était arrivé et il n'y avait toujours personne qui pouvait ressembler de près ou de loin à des Kumojins. Personne, jusqu'à ce que soudainement, deux hommes semblaient venir en notre direction. Parmi eux, il y avait un Jonin de Kumo que je ne connaissais que trop bien. Il faisait donc parti du groupe de Kumojin « hauts-gradés ». C'était avec lui que j'allais faire cette mission ? Intéressant... Je jetai un simple regard à mon camarade qui se trouvait à quelques mètres de moi. Ils étaient là. La mission pouvait commencer.

Spoiler:

Ame no kuni, un village connu pour son climat bien particulier auquel il était bien difficile de s'accoutumer. Il fallait dire que le Village de la Pluie portait forcément bien son nom. Mugen et Shin marchaient depuis un long moment déjà. En effet, ils arrivaient du Pays de la Foudre au Nord, et avaient traversé une grande partie du continent pour arriver jusqu'ici. Ils ne devraient plus tarder à apercevoir leur destination qu'étaient les portes du village. Là, ils entreront en contact direct avec deux Shinobis de Kiri avec lesquels ils devaient mener leur mission. Mugen était ravi de rencontrer enfin des Ninjas du Village de la Brume, car il était resté au village en l'absence des autres gradés lors de l'examen Chûnin qui s'était déroulé là-bas. Il avait gardé une certaine amertume à ne pas voir les habitants de l'un des deux autres Grands Villages.

Pensez-vous que le Raïkage aurait envoyé deux de ses meilleurs éléments sur cette affaire sans raison valable ? L'heure n'était pas à la détente, Kumo avait remarqué depuis peu que le Village de la Pluie semblait se réarmer, jusqu'à en devenir menaçant pour les terres qui l'entouraient. Si on laissait faire, il était fort probable que Ame no kuni obtienne une influence comparable à celle des Trois Grand Villages et revendique sa place en tant que Quatrième Puissance. Cela représentait-il un problème ? Oui, car la politique de Ame no kuni ne ressemblait en rien à celles de Konoha, Kumo et Kiri. Il serait problématique de se retrouver avec une dictature sur les bras, de surcroit située en plein cœur du continent, et donc apte à s'étendre de toute part. Il fallait remédier à ça dès maintenant.

Il fallait souligner que Ame no kuni était reconnu pour battre le record de la capture de Nukenins. C'était en effet un lieu de passage très fréquenté entre les pays plus imposants. Mais obtenir une puissance capable de mettre à mal les villages alentours était une toute autre histoire. Ce qui était certain, c'est que le Village de la Brume pensait la même chose que Kumo, et avait envoyé sur place deux de ses meilleurs éléments. Il n'y avait aucune raison que ça ne se passe pas bien, et Mugen était très impatients de les observer de lui-même. On disait après tout que Kiri était le plus puissant des Trois Villages, c'était son Mizukage qui avait entreprit en premier de créer des liens entre leurs différents pays. S'il n'avait pas organisé l'examen Chûnin, peut-être les contacts se seraient fait plus tardivement et dans d'autres conditions. Et il était probable qu'il aurait été trop tard pour calmer les ardeurs de Ame no kuni.

Pour cette mission, Mugen faisait équipe avec Gecko Shin, un Shinobi avec lequel il avait déjà résolu une affaire de Rang B. Le jeune homme n'était que Chûnin sous ses ordres en ce temps là, titre d'ailleurs acquis au cours du fameux examen à Kirigakure. Mais à présent, il était un Jônin que Mugen respectait et considérait comme son égal. Il était de notoriété publique qu'ils étaient à eux deux l'élite du Nuage, et avaient l'entière confiance de Uriô-sama pour cette mission. En ce qui concerne cette dernière, ils n'étaient pas autorisés à avoir recours à la force. En tout cas pas tant que leur propre vie n'est pas en danger immédiat. Ils devaient résoudre ce problème par la voie de la diplomatie, ce en quoi Mugen se complaisait. Montrer les bonnes intentions de Kumo envers Ame no kuni et le reste du Monde Ninja était primordial.

Négociez ou mourrez [Rang S / Pv : Sensoo Kiru ; Gecko Shin ; Yashira Mugen] Prince16

Le Jônin avait placé son bandeau de manière à s'en faire un foulard apte à cacher le bas de son visage. Il faisait vraiment moins chaud qu'à Kumo et il préférait se protéger de l'humidité environnante. Les deux Shinobis arrivèrent enfin à proximité des portes du village de la Pluie, et il s'avéra que leurs contacts étaient déjà sur place. Mugen fut soulagé de voir qu'il ne les connaissait pas, il aurait très bien pu avoir eu affaire à eux lors de la guerre précédent la construction des villages. Hormis leurs bandeaux, rien ne venait signifier qu'il étaient des ninjas étrangers à Kumo. Mugen s'était attendu à des vêtements très différents, des coutumes qui lui auraient parues incongrues. Le dialogue ne posera donc aucun problème. Ils arrivèrent devant eux, et Mugen prit les devants. Ne les connaissant pas, il voulait s'assurer qu'ils avaient le même ordre de mission, il était hors de question que l'un d'eux, s'il était du style impulsif, fiche toute la mission en l'air en s'emportant contre les ninjas du village.

"Salut ! Yashira Mugen, et voici Gecko Shin. On est l'équipe de Kumo. Vous avez surement reçu comme nous l'ordre de ne pas déclencher les hostilités contre les ninjas de ce village ? C'est pas que ça me déplairai de les avoir tous à dos, mais presque..."

L'automne, la pluie et le Pays de la Pluie... Ces trois éléments combinés donnent forcément un très mauvais mélange d'un point de vue climatique... Du moins, c'est ce que je pensais le jeune sabreur et forgeron qu'était Kiru jusqu'à ce qu'il arrive dans le fameux pays accompagné de son ami sabreur tout comme lui, Kitase Shinichi. Le temps était maussade et des nuages grisonnants menaçaient à toutes instants de laisser échapper les immenses quantités d'eau qu'ils contenaient, l'air était assez frais et donnait l'impression d'être à Kiri au printemps. En raison de cette fraicheur, le jeune garçon était habillé d'un long manteau noir qui couvrait un tee-shirt blanc. Sur ce dernier était accroché une immense épée d'environ deux mètres de hauteur... Son apparence globale lui donnait l'air d'un homme prêt au combat.
Le jeune homme et son coéquipier n'étaient pas là pour faire du tourisme malheureusement et il fallait noter que Kiru était assez tendu car il exécutait pour la première fois, une mission de rang S, soit la difficulté la plus élevé et qui pouvait avoir des conséquences diplomatiques de portée internationale. En effet, la forte militarisation de Ame avait suscité certaines craintes transformées en colère par les pays voisins et il était presque logique que deux des trois grands villages cachés se mêlent de cette affaire délicate. L'idée principale résidait dans le fait de devoir calmer les tensions et remettre le pays à sa place. Kiru n'avait rien contre cela, après tout si Kiri avait décidé d'envoyer ses hommes, c'était certainement pour s'assurer une tranquillité quant au Pays de la Pluie.
Quoiqu'il en fut, le jeune ninja appréciait sa situation d'un point de vue purement social. Il était maintenant appelé à effectuer des missions de très haut niveau et servait alors son village ainsi que son pays au premier degré. En somme, il frôlait la perfection vis-à-vis de son nindô. L'unification du Pays de l'Eau devait forcément passer par des situations comme celle à laquelle ils allaient devoir se confronter.
Une autre partie intéressante de la mission résidait dans le fait que le duo de Kiri allait devoir travailler avec des personnes venu du village caché des Nuages dans le Pays de la Foudre. Pour sa part, Kiru ne connaissait qu'une seule personne d’appartenance à ce village et il en avait une impression plutôt mitigée. Les minutes qui suivirent leur arrivée, à lui Shinichi passèrent lentement jusqu'à ce deux individus se présentent à eux. L'un d'eux parla et Kiru ne put que répondre d'une voix calme et neutre.

Kiru: « Moi c'est Sensoo Kiru et voici Kitase Shinichi, jônins de Kiri. »

Présentation brève mais il fallait bien commencer par là. La mission démarrerait bientôt et les choses sérieuses et compliquées arriveraient bien assez tôt.

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Citation :: Le village caché de la pluie commence à avoir un comportement belliqueux envers ses proches voisins, il semble rassembler une forte puissance militaire et les tensions ont atteint leurs paroxysmes. Kiri et Kumo ont décidés d’envoyer un corps expéditionnaire de leurs meilleurs ninjas dont vous. Votre mission consistera d’abord par la voix pacifique à diminuer les ardeurs du village, si ce n’est pas possible, vous êtes autorisé à utiliser la force létale et réduire la menace représentée par le village au seuil le plus bas possible.

La mission consistait à diminuer les ardeurs du village d'Ame no kuni. Le pays de la pluie ... je m'y étais déjà rendue deux fois. Une fois pour aider une petite vieille à trouver une plante lors d'une mission de rang C et l'autre fois pour retrouver des déserteurs avec Raiken lors d'une mission de rang B. Et une nouvelle mission m'attendait dans ce village mais, cette fois elle était beaucoup plus périlleuse, rien à voir avec toutes celles que j'avais pu effectuer jusqu'à maintenant. Cette fois ma vie était en jeu, mon coeur battait de toutes ses forces. C'était pourtant moi qui avait demandé à effectuer des missions plus importantes mais, je commençai à le regretter petit à petit. C'était tout le village d'Ame no kuni que nous aurions à dos au moindre faux pas et comme je l'avais dit précédemment, j'étais déjà partit au village de la pluie. Et ils ne rigolent pas là-bas, loin de là. De plus, leur ninjas sont nombreux, même avec deux renforts de Kiri no kuni nous allions avoir beaucoup de mal. Mais bon, voyons le bon côté des choses : Mugen m'accompagnait durant cette mission. Il avait plus d'expérience que moi et on s'entendait plutôt bien, tous les deux, j'étais entre de bonnes mains.

Le trajet fut long et très pénible. Nous avions rencontrés beaucoup de petits villages et beaucoup de climats différents. Le village d'Ame no kuni était vraiment loin du pays de la foudre mais, les shinobis de Kiri no kuni avaient eux aussi dût faire un long voyage. Cette mission était vraiment importante. Si on laissait le village d'Ame no kuni prendre ses aises, les trois grandes puissances ninjas allaient sûrement avoir des problèmes plus tard. Il était hors de question que le village s'agrandisse. C'était pour le bien des villages voisins de Ame no kuni que nous avions été envoyés, des peuples pacifistes qui risquaient d'avoir affaire une armada si nous ne faisions rien. Mais selon l'ordre il ne fallait pas user de la force pour dissuader Ame de continuer sur ce chemin obscur. Encore heureux, je n'avais aucune envie d'affronter un village. Et puis si on combattait les shinobis d'Ame et qu'on gagnait, ils voudraient probablement leur revanche et cela n'aidera en rien aux relations avec ce pays. Au contraire, les missions comme la nôtre seront de plus en plus nombreuses et ça je ne le voulais en aucun cas.

Il faisait froid. Mugen avait utilisé son foulard pour cacher le bas de son visage. J'voulais faire pareil mais malheureusement, je n'avais pas de foulard. Je me les gelai donc jusqu'à la rencontre avec nos alliés. Et elle arriva, elle arriva à grands pas. Nous étions déjà arrivés devant les portes et l'on pouvait distinguer deux silhouettes de là où nous étions. Mon regard semblait me jouer des tours, est-ce que c'était Shinichi au loin ? Quand Mugen et moi nous approchâmes à quelques mètres je pus enfin être sûr que c'était bien Shinichi, l'homme aux oreilles de lutin. Et ben dis donc, je n'arrêtais pas de le croiser ces temps-ci. En mission, à Kumo, et encore en mission. La dernière fois il était chûnin et j'avais pu me vanter d'avoir été promu avant lui mais, maintenant c'était différent. Cela se lisait dans son visage, il était devenu plus mature, il avait lui aussi franchi un cap. Peut-être était-il même devenu épéiste et avait-il franchi son but, qui sait ? Je ne l'espérais pas, car je voulais devenir capitaine du satoru avant qu'il ne devienne épéiste mais, s'il me disait qu'il avait réussi à accomplir son but, je serais aussi content pour lui. Je ne connaissais pas l'homme avec lui mais, si il était là c'est qu'il était lui aussi un homme fort, un des plus forts du pays de la brume. Heureusement c'était des alliés. Et puisque je m'entendais bien avec Shinichi et Mugen, bizarrement cette mission semblait encore plus facile à accomplir.

Nous étions tous là. Shin, Kiru, l'homme étrange au foulard et moi. Les présentations été faites et rien ne semblait pour l'instant poser problème entre nos deux unités. Je connaissais bien Shin, il me connaissait, j'espérai que cela faciliterai notre entente. En outre, tout avait été fait pour que l'équipe Kumojin travaille en parfaite coopération avec la notre. Cependant, le second shinobis du village des nuages, celui qui je ne connaissais pas, fit une réflexion qui me fit légèrement sourire. « Il ne souhaitait pas les avoir tous à dos » hein ? Il était optimiste le bougre. Certes, nous devions, dans un premier temps, essayer de régler le conflit par la voie diplomatique néanmoins je doutais fortement de l'efficacité de cette méthode. Un pays qui s'arme, c'est un pays qui se prépare à la guerre. Et je doutais fortement que de simples pressions puissent les dissuader de continuer leurs programme expansionniste mais après tout pourquoi pas ? Il avait le droit d'être quelques peu utopiste. De plus, faire preuve d'autant de naïveté, c'en était presque touchant.

– Oui, nous devons tout d'abord voir si nous ne pouvons pas régler tout ceci de manière amicale. Par contre, ne t'attends pas à ce que l'on ne se mette pas quelques gus à dos. Le pessimisme n'est pas mon fort et je ne veux pas trop m'avancer mais je suis persuadé que les négociations n'aboutiront pas. Alors bon ; Avançons, dirigeons-nous vers le palais afin de négocier comme nous le demande les hautes instances de nos pays respectifs. Parlons au seigneur d'Ame no Kuni puis, une fois qu'il nous aura clairement fait comprendre qu'il ne souhaite pas se plier à notre volonté, nous pourrons agir.

Je marquai un petit temps d'arrêt. Je venais d'exposer mon avis. Il pouvait paraître tranché, cela m'était égal...Enfin non, cela ne m'était pas égal ! Me mettre tout le monde à dos d'entrée de jeu n'était pas la meilleure façon de procéder. Souriant vers l'homme au visage caché, je repris.

– Dans tout les cas, j'espère sincèrement qu'ils sauront entendre raison sans que l'on ait à intervenir. Je pense que nous sommes tous d'accord pour nous diriger vers le palais ?

A ces mots, je pointai du doigt la direction à suivre. Nous n'allions pas avoir grand mal à trouver la demeure du seigneur puisque le palais était visible alors que n'étions à peine entré en Ame no Kuni. En effet, une grande bâtisse surplombait tout le territoire. Celle-ci était magnifiquement ornée de dorures et autres richesses en tout genre. Le pays en plus d'avoir une grande force militaire avait énormément d'argent vraisemblablement. Tout cela était intéressant. Très intéressant.

Spoiler:

Présentations faites, le Shinobi abaissa le foulard qui cachait le bas de son visage. Après tout, cela pouvait paraître malpoli de se dissimuler ainsi. Adressant un sourire à son interlocuteur qui se montrait un peu plus pessimiste que lui, il constatait que, pour cette mission, les Kages n'avaient envoyé que des pointures. Shin et lui représentaient la force d'élite de Kumogakure, et il devait en être de même pour les deux gaillards de la Brume. Est-ce que quatre Ninjas, même de cette trempe, suffiraient à stopper les envies de grandeur de ce village ? La moindre erreur de leur part pourrait évoluer jusqu'à se transformer en une guerre ouverte avec Ame no Kuni. Il fallait à tout prix éviter un tel drame. Mais s'ils échouaient dans la diplomatie... Devaient-ils vraiment réduire à néant la menace pendant qu'elle était encore gérable ? A en juger les deux personnages qu'on leur avait adjoint, Mugen se disait que tout était fait pour l'intimidation et l'attaque immédiate en cas de problème. Mais gérer cette affaire dans le plus grand calme serait une véritable victoire pour les Villages Cachés. Et après tout ? Kiri et Kumo étaient très loin géographiquement du Pays de la Pluie. Celui qui en subirait les conséquences immédiates, ce serait Konoha. Enfin... Tout bien réfléchi, il était inutile de mettre en péril cette ère de paix qui durait depuis maintenant trois ans.

C'est bon, ils étaient fin prêts. Le lieu où siégeait le Seigneur du village n'était pas bien difficile à repérer, et ils pourront s'y diriger sans craindre de se perdre grâce à ce point de repère visible depuis toute la zone. Les quatre Ninjas s'avancèrent donc vers les portes du village, celles-ci bien sûr fermées avec deux gardes armés devant. C'était sans compter les sentinelles, postées sur les remparts, qui les avaient repéré depuis un moment déjà. Et oui, on n'entre pas dans un village, qui plus est sur la voie de la dictature militaire, comme dans n'importe quel taudis. Ils durent s'arrêter devant les portes pour déjà négocier leur entrée. Tout commençait ici et maintenant. Ils pouvaient forcer le passage, au tel cas toute la base de leur mission tomberait à l'eau. La diplomatie est une voie bien difficile à suivre... Mais en tant que Shinobis de haut niveau, les quatre personnages devaient bien être capables de trouver quelque chose pour convaincre ces types de les laisser rencontrer leur patron ! Devenir Jônin de ce niveau requiert des compétences allant bien au delà de la capacité à faire du carnage au front. C'était une mission pour prouver leur faculté à se débrouiller autrement que par la force.

A leur approche, les deux gardes mirent main au fourreau et jaugèrent les étrangers. On leur avait sans doute signifié de ne laisser passer personne, trop d'ennemis potentiels aux alentours. Leur chef devait être à lui seul le cliché du dictateur paranoïaque qui pense que tout et rien souhaite nuire à son règne. Et il n'avait pas tout à fait tord. La paranoïa, bien que très vilain défaut, évite nombre de désagrément en prenant en compte toutes les possibilités, ainsi que les pires scénarios. Bien sur, elle force à prendre des mesures draconiennes et bien souvent insensées pour éviter de tels cas de figure. C'est avec ce genre de personnage que l'équipe allait devoir tergiverser. Dès l'instant où les sentinelles les ont repéré, ils étaient déjà considérés comme des ennemis potentiels. Cela allait être bien difficile de leur faire entendre raison pour entrer dans leur domaine si bien protégé.

"Halte, je crois que vous vous êtes trompé de route ! Pour vous c'est demi-tour et pas d'histoire !"

Les gardes étaient méfiants mais calmes à la fois. D'un regard sur les remparts, Mugen compris qu'au moindre mouvement suspect ils seront la cible des armes portées par les sentinelles au-dessus d'eux. Et oui, c'était une mission de cette envergure que Uriô leur avait confié... Après tout, qui d'autre que Shin et lui-même pouvaient s'y risquer ? Il devait en être de même pour les deux épéistes de la Brume. Tout c'était bien passé entre eux jusqu'à présent, et leurs présentations laissaient présager une bonne entente, presque cordiale, pendant cette affaire. Il fallait maintenant s'assurer qu'ils pouvaient tous compter l'un sur l'autre, aussi bien pour la bagarre que pour la diplomatie envers des gens qui ne les voient que comme source d'ennui. C'était là une sacré épreuve à leur hauteur : se montrer capables de surpasser leur violence de Shinobis pour laisser place à la raison, et ainsi éviter de ruiner tout le travail qu'il a fallu pour apporter une once de paix en ce monde.

Spoiler:

Les quatre ninjas s'étaient donc mis en marche sans un mot de plus. Shinichi et l'un des Kumojin semblaient se connaître et le forgeron se disait que ce devait être pris comme un avantage pour une mission de cette importance. L'idée première était simple, se rendre tout bonnement au village qui était en pleine remilitarisation. Dans cette optique, il fallait bien sûr comprendre que les quatre hommes n'étaient pas là pour déclencher un quelconque conflit, l'ordre stipulait clairement que la voie de la diplomatie était à privilégier même si Kiru, et ses partenaires certainement, se doutait bien que cela ne serait qu'une vaine tentative qu'il fallait toutefois effectuer pour appliquer le protocole exigé de leur village respectif.
Encore une fois, ce fut sans surprise qu'ils se firent refouler tous les quatre et que les armes des sentinelles sur les remparts se braquèrent sur eux. L'idée d'une éventuelle militarisation n'était plus à conjecturer, les faits étaient bien là. Le plus grand problème à l'heure actuelle était surtout le nombre d'ennemis mais également leur niveau individuel qui était alors inconnue. On ne pouvait prédire s'il s'agissait de réels soldats ou de ninjas mais le risque n'était pas une chose à prendre pour le moment. Le groupe d'élite envoyé par les deux villages semblait être dans une impasse et le temps n'était à la fixation de regard qui pouvait dégénérer d'un simple battement de cil. Il fallait donc se montrer direct mais non agressif tout en ne se faisant pas passé pour des individus soumis. Kiru savait que leur identité allait très vite être découverte, après tout, les quatre garçons n'avaient cachés aucunement leur appartenance à un village caché. Le sabreur décida alors d'avancer d'un pas et parla d'une voix haute et intelligible en gardant un visage fermé.

Kiru: « Nous souhaitons rencontrer le Seigneur de ce village. Ce que nous cherchons n'est pas la fourberie et encore moins le conflit. »

Il s'était exprimé et attendait leur réponse. Celle-ci serait simple: soit les gardes se reculeraient et les laisseraient entrer, soit Kiru et les trois autres shinobis se prendraient violemment une quantité insoupçonné de projectiles tranchants. Il fallait se préparer mentalement à l'éventualité d'un grand combat, ce devait être ça les risques d'une mission de rang S.

[HRP: désolé pour l'attente et pour la taille du post. Shin, je te laisse décider ce que font les gardes, histoire que je ne décide pas tout moi-même.]

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Mugen et moi-même souhaitions que tout cela se passe dans le calme, sans faire trop de boucan et se mettre à dos tout un village. Foncer dans le tas n'était après tout toujours pas la meilleure chose à faire, surtout dans ces circonstances. Seulement, les habitants d'Ame no kuni n'étaient pas connus pour leur sang-froid et leur bonne humeur, loin de là. Cette mission était un vrai casse-tête, surtout que je n'étais pas réputée pour être quelqu'un de calme et pacifiste. Le lutin bleu répondit à la requête du jônin de Kumo no kuni. Mh, il n'était pas optimiste et ça n'arrangeait en rien le mental du petit groupe. Il se reprit juste après, lui aussi espérait comme probablement chacun de nous qu'ils ne soient pas assez fous pour continuer leurs actes envers leur voisin. Mais bon, a quatre contre une centaine, même si nous étions des shinobis de deux des trois puissances ninjas, nous faisions pâle figure devant leur nombre.

Nous approchâmes des portes d'Ame no kuni. A voir les regards des gardes et des sentinelles, nous n'étions pas les bienvenu ici. A l'approche des shinobis, les gardent mirent main au fourreau comme pour nous dire de ne pas faire un pas de plus. Voilà un accueil plutôt désagréable. Ils n'avaient pas dû voir nos bandeaux et penser que nous étions des shinobis de village voisins. Je regardais les sentinelles qui nous braquaient et leur lançais un regard remplit de rage. Je n'aimais pas ça, si ce pays accueillait comme ça les étrangers, la diplomatie risquait de mal se terminer. Le camarade de Shinichi qui se dénommait Kiru pris la parole en premier. Il avait prononcé exactement les mots que je pensais, nous n'étions pas là pour nous battre contre tout un village, c'était suicidaire de faire ça. Les gardes prirent leur temps pour répondre, se regardant tous dans les yeux. C'est vrai qu'en s'approchant, ils avaient dû voir nos bandeaux et devaient maintenant se dire qu'en nous attaquant, ils étaient de notre devoir de répliquer et je ne comptais pas y aller de main morte.

Après quelques minutes de délibération, les deux gardes se rapprochèrent une nouvelle fois tandis que les portes s'ouvrirent. Ils avaient donc décidé de nous laisser passer, sage décision. Ils avaient ainsi éviter un véritable massacre. Seulement, alors que je comptais m'avancer vers le village d'Ame no kuni, l'un d'eux m'arrêta brusquement en posant sa main sur mon torse. Mes yeux de couleur noire le fixèrent et il ne tarda pas à prendre la parole !

- Nous vous laissons passer à deux conditions. La première c'est de poser ici toutes vos armes. La deuxième c'est de nous laisser vous ligoter les mains. Vous êtes des ninjas, nous ne voulons en aucun cas que vous utilisez une technique une fois entrés dans le village.

L'atmosphère se refroidit, ils n'avaient pas confiance en nous. Je regardais mes trois camarades, nous portions chacun un sabre et pour Shinichi qui était épéiste, un épéiste sans épée et ben c'était inutile et ça ne servait pas à grand-chose ...

Kiru avait demandé l'accès, tout semblait allait pour le mieux. Les gardes avaient prit quelques minutes pour réfléchir et nous avaient ouvert la porte. VICTOIRE pensai-je...A tort. En effet, alors que le Gecko et moi-même nous avancions, les hommes chargés de garder la porte d'entrée nous arrêtèrent. Ils étaient certes d'accord pour que nous entrions mais nous devions respecter certaines conditions. La première était que nous laissions nos armes à l'entrée et la seconde était que nous acceptions d'être ligoté durant tout notre trajet. A cela je n'avais qu'une chose à répondre :

« C'est mort. »

Laissez mon sabre ? Qu'ils aillent crever. L'Eiba Eki Kara ne quittait jamais mon dos. Je l'avais acquis il y avait de cela plusieurs années et les fois où je m'en étais séparés, même pour un court instant, se comptaient sur les doigts d'une main. Qui plus est, le fait que nous soyons obligé d'avoir des liens pour entrer ne me plaisait guère. Certes nous pouvions nous défaire sans trop de soucis des cordes qui entravaient nos capacités néanmoins c'était trop. Le sabre et maintenant ils souhaitaient qu'on soit ligotés. Ils voulaient pas non plus nous mettre un couteau à la gorge pendant qu'on y est, pensai-je ? Enfin bref. Restons calme. Zen, cool, tout va bien Shinichi ! Tout va bien ! Tentons une approche sereine et posée. Avec un peu de chance ils allaient peut-être revoir une des deux clauses du contrat. Il devait en être ainsi. Dans le cas échéant, j'entrerai dans ce fichue village par mes propres moyens.

« Au risque de faire le difficile, je refuse. Personne, je dis bien personne ne touche à mon sabre. Si vous voulez nous ligoter, faites donc. Si vous voulez prendre un otage, faites donc. Je m'en moque éperdument mais malheureusement, je ne céderai pas mon arme même pour un laps de temps très court. Voyez-vous, à Kiri nous sommes très attachés à nos sabres. Croyez-le ou non, ce n'est pas juste un caprice de ma part. Aussi, je tiens à être très clair à ce sujet. Ou bien vous nous laissez entrer ou bien j'entre sans votre autorisation. »

Un énième silence. Ai-je bien fait ? Mes paroles semblaient pourtant si crues. A tout les coups ces blaireaux qui servaient de gardes allaient nous attaquer. Chose que, croyez-le ou non, je ne souhaitais pas. Les secondes et bientôt les minutes passèrent mais nous n'avions toujours pas de réponse. Jusqu'à ce qu'enfin un garde répondit de manière très brêve.

« Très bien. Vous gardez vos sabres. En revanche, on vous ligote. Ah et autre chose, vu que vous l'avez proposé si gentiment on prend un otage. Et cet otage, c'est le gosse là. »

La sentinelle pointait du doigt un de nous quatre, « le gosse » ? Pas besoin d'en dire plus, j'avais d'ores et déjà deviné de qui il parlait – On est quatre, devinez qui est le plus jeune entre nous tous n'est pas très difficile –. Tournant machinalement la tête, je regardai Shin tout en souriant. On put alors lire sur mes lèvres un « Désolé ». Alors que la foudre venait de s'abattre sur nous, un large sourire se peint sur le visage du garde. Plusieurs personnes s'avancèrent alors afin de nous ligoter comme convenu. Qui plus est, au delà des simples gardes qui vinrent nous priver de l'usage de nos bras, un gros lard s'approcha du manipulateur de Shoton afin de se servir de lui comme vulgaire otage. La mission prenait vraiment une drôle de tournure. En outre, je m'inquiétai un peu pour le Gecko. La « boule » comme je m'amusai à le surnommer n'avait pas l'air commode. Son fendoir non plus d'ailleurs...

Spoiler:

Comme il fallait s'y attendre, entrer dans ce village n'allait pas être aussi simple. Les quatre Ninjas auraient pu tout aussi bien forcer l'entrée et se débarrasser des gardes, mais dans ce cas il serait inutile de parler diplomatie par la suite. Ils arrivèrent malgré tout à un certain compromis. Au départ, les gardes déclarèrent vouloir confisquer les armes des étrangers pour que ceux-ci puissent pénétrer dans le village de la Pluie. Mugen jeta un regard interrogateur à ses acolytes de Kiri, conscient que ceux-ci préféreraient tout casser ici et maintenant plutôt que de leur remettre leurs sabres. Ces lames étaient disaient-ont sacrées à leurs yeux, il était improbable qu'ils acceptent de s'en défaire. Alors, comprenant que c'était inutile de discuter de confiscation, les gardes annoncèrent que leur condition était de ligoter les mains des quatre inconnus afin que ceux-ci ne puissent utiliser de Ninjutsu contre eux. Se mettant à leur place, les Shinobis de Ame pouvaient très bien comprendre qu'il était très désagréable de se voire priver de ses armes en entrant dans un lieu comme celui-ci. Donc, les ligoter était un juste compromis. Cela assurait la sécurité de chacun dans le village et le minimum de confort pour les Ninjas de Kumo et Kiri.

Mugen tandis ses bras sans rechigner mais aurait vraiment préféré ne pas en arriver là. Autant jouer le jeu s'ils voulaient réussir leur mission. Pour l'instant, ils ne risquaient rien. Pas dans l'immédiat en tout cas. Les gardes prirent aussi Shin en otage, et là l’Éclair de Kumo se retint de protester. Mais il fallait que lui aussi se mette à la place des villageois. En prenant un otage, ils s'assuraient que les trois autres se tiennent à carreau et ne tentent rien contre eux. Ainsi, Shinichi, Kiru et Mugen franchirent les portes de Ame, immédiatement encerclés par six autres gardes qui les escortèrent. Ils étaient suivis de prêts par Shin, qui avait pour lui seul plusieurs hommes prêts à lui faire la peau au moindre signe suspect de la part de ses compagnons. L'étrange groupe progressa ainsi dans les ruelles plongées dans la pénombre du mauvais temps qui régnait. Les habitants les regardaient passer à la fois curieux et méfiants. La rumeur disait vrai, on n'aimait pas trop la présence de visiteurs dans la région. Bien vite, le convoi arriva aux pieds d'une énorme tour, que les quatre ninjas avaient pu remarquer dès leur arrivée devant les portes du village. C'était surement là que résidait leur chef, celui qu'il fallait convaincre de cesser l'expansion de son domaine qui effrayait ses voisins.

Ils arrivèrent dans une vaste salle située vers le sommet de la tour. C'était dans un véritable monument à son effigie que cet homme régnait. Les ninjas de Kiri et Kumo furent placés en ligne face à un large trône sur lequel se tenait le personnage en question. Sur son torse, une épaisse plaque de métal gravée du signe de Ame, symbolisé par la pluie. Un masque à oxygène, style caractéristique de ses troupes, empêchait de voir la totalité de son visage, encadré de longs cheveux blonds et drus qui tombaient autour de lui comme la crinière d'un vieux lion à la fois sage et terrible. C'était donc lui qui posait tant de problèmes... En voyant son air renfrogné qui respirait l'expérience de la guerre, Mugen douta un instant qu'ils parviennent à lui faire entendre raison. Ils avaient le choix entre lui demander bien gentiment de rester chez lui et de ne pas emmerder les voisins, ou d'user de la persuasion et de l'intimidation en précisant la puissance des Grands Villages prêts à le stopper net. S'il y avait d'autres possibilités, Mugen n'y avait pas encore songé. L'homme qui ressemblait à un lion se redressa à leur arrivé et les jaugea durement. Il lança un regard assassin aux gardes qui les avaient amené jusqu'ici, comme s'il leur reprochait de ne pas les avoir éliminé dès leur apparition. Cela lui aurait évité tant de perte de son précieux temps de souverain...

"Pourquoi les avoir amené ici ? Je n'ai rien à dire aux gens de leur espèce."

Le chef n'était pas dupe. Il savait d'où nous venions et de quelle trempe de Shinobis nous étions. Maintenant que qu'ils se trouvaient devant lui, il devait faire attention car proie facile si ces individus venaient l'éliminer. Mais le chef semblait aussi disposé à les écouter. S'ils venaient l'ennuyer, il les fera exécuter en publique. Tout cela, Mugen le sentait... Ils n'avait pas le droit au moindre faux pas. Le chef de Ame se leva et s'approcha d'un pas, surement pour montrer qu'il ne les craignait pas. Cet homme devait être particulièrement puissant pour régner en mettre sur ces gens. Les quatre Shinobis devaient faire attention. Garder en tête que la diplomatie est certes la voie la plus délicate à entreprendre, mais aussi la plus rentable pour chacun. Pas de connerie les enfants, tout ce joue maintenant.

Les choses avançaient lentement mais sûrement... La négociation débutait déjà alors que les quatre ninjas venus d'horizons différents se trouvaient encore à l'extérieur du village menaçant. Les conditions se posaient et les Kirijins ne tardèrent pas à se faire remarquer, et cela à la simple évocation du souhait de laisser leurs précieuses lames aux gardes. Shinichi répondit franchement non, Kiru lui, eut un léger sourire et sortit sa lame de deux mètre sans paraître dangereux. Il la tendait à un homme qui la prit rapidement de ses deux mains. Une fraction de seconde plus tard et on entendait avec fracas la grosse épée tomber au sol. Les mains de l'imprudent étaient parcourues de nombreuses cloques et il gémissait de douleur. Le forgeron se retint de rire et attendit que l'accord final fut passé pour récupérer sa belle lame noire. Se faire ligoter les mains n'était pas un problème en soi mais il avait peu apprécié l'idée que l'on prenne un otage. Il garda le silence et attendit de se faire conduire devant celui qui était craint par tous et qui semblait vouloir une militarisation trop importante pour les forces directrices alentours.
A la vue dudit individu, Kiru ressentit comme un frisson, ce n'était pas de la peur mais cela y ressemblait fortement, cet homme n'était pas n'importe qui et l'aura qu'il dégageait par sa simple présence le prouvait largement. Il sembla d'abord ne pas vouloir s'adresser aux émissaires des villages cachés mais se ravisa au dernier instant. Kiru regarda à droite et à gauche et soupira... La lourde tâche d'engager la conversation était encore pour lui. Il réfléchit quelques secondes avant de se lancer... Une parole de travers pourrait bien mettre leurs vies en danger, surtout celle de l'otage Kumojin. Il éclaira sa voix pour attirer l'attention sur lui et parla aussi franchement qu'au garde de l'entrée.

Kiru: « Nous sommes envoyés par les villages de Kiri et de Kumo dans le but de vous demander de cesser tout comportement agressif envers les pays entourant le vôtre. A vous de proposer une solution pour y remédier et nous aviserons. »

Il stoppa sa phrase ici, de peur de paraître trop insistant. Kiru avait été clair et précis et une certaine tension s'était enlevé dans les airs depuis qu'il avait parlé. Même si rien n'était encore décidé, Kiru prévoyait déjà une façon de se défaire de ses liens, l'emploi de la force était encore une chose possible à éviter pour le moment. Tout dépendait des hommes qui les entouraient à présent.

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