Depuis les récentes missions qu’il avait eu à mener hors du village, Satochi prenait de plus en plus de plaisir à sortir dans la forêt qui entourait le village. Il appréciait cette sensation de liberté et appréciait surtout les caresses de la nature sur chaque port de son corps.
Habituellement, il s'entraînait aux terrains d’entraînements du village mais ce jour là, il avait prit la décision d’aller s'entraîner hors du village, là où personne ne pourrait le déranger comme cela avait été brièvement le cas il y a quelques jours.

Le matin même après avoir revêtit sa tenue favorite, un pantalon noir auquel était accrochés les étuis à kunai et les poches à shuriken, un tee-shirt noir très simple recouvert d’une longue veste à col haut qui cachait le bas de son visage lorsque la fermeture éclair était fermée à son maximum, il prit un bref petit déjeuner avant de terminer les dernières préparations à sa petite escapade dans la nature.

Finalement prêt, le Rakuzan s’engagea avec motivation dans les rues du village pour se diriger vers les immenses portes qui servaient de remparts.
A peine était-il dans la forêt qu’il ressentit les effets de la liberté, finit les sensations oppressantes, il était libre, libre comme l’air.
Après plusieurs minutes, il trouva un endroit tranquille autour d’un point d’eau qui semblait parfait à son entraînement.

Situé en plein milieu de la forêt, ce petit coin paradisiaque captait brièvement les lumières du soleil pour en faire un coin ensoleillé où le brun se sentait très bien.
L’entraînement pouvait alors commencer. Révisant ses fondamentaux, son contrôle du chakra, quelques enchaînements bien pratiques au corps à corps toute les conditions étaient réunit pour faire de cette séance d’entraînement, une séance bénéfique.

Il finit par décider de prendre un bain bien mérité après des heures d’efforts dans le petit point d’eau, Sato’ ne gardait sur le corps que son sous-vêtement et piqua une tête dans l’eau fraîche du début du printemps, une bain revigorant qui détendait tout les muscles de son corps et qui faisait disparaître peu à peu toutes les traces de fatigue.
Après plusieurs minutes passaient à se détendre, le grand brun décida qu’il était temps pour lui de rentrer mais ça surprise fut grande lorsqu’il découvrit avec stupeur que ses affaires avaient été fouillées. Les conteneurs contenait ses nouvelles armes avaient disparu, de même que son porte monnaie bien rempli résultat de ses récentes implications dans les missions pour Konoha.

Il n’avait pas était prudent sur ce coup, mais les suspects avaient mit les voiles bien vite et n’avaient même pas prit leur disposition pour camoufler leur présence, avec une observation précises, l’orientation des feuilles arrachées et des buissons écrasés, il fut facile pour le Rakuzan de mettre le doigt sur la direction que ces voleurs prenaient. S’habillant en toute hâte, il s’élança aussi vite qu’il le pouvait à travers les branches des grands arbres de la Forêt du Feu.

Sato’ bien déterminé à retrouver le voleur, finit par s’arrêter percher sur une branche afin de regarder en contre bas la personne qui s’y trouvait. Il s’agissait d’une jeune femme sensiblement du même âge que lui, elle semblait groggy et avait les yeux gonflés. Ce pouvait il que le voleur soit une voleuse ? Aucune piste n’était à écarter. Satochi la jugeait d’un regard perçant, il ne l’avait jamais croisé auparavant il en était persuadé, cette fille n’était donc pas de Konoha, comme pouvait le justifier le bandeau frontal que portait le brun pourtant elle semblait plus éprouvés qu’autre chose, il était peu probable que cela soit elle l’auteur du vol des affaires mais du manipulateur de lave, toutefois ce dernier restait attentif, prêtant sa main proche de son étuis à Kunai …

Mais il avait omit un petit détail, ce dernier n’était plus là.

Toujours entrain d'observer la jeune femme depuis le haut de son perchoir, Satochi observait chacun de ses mouvements, son attitudes étaient étranges, elle semblait chercher quelques choses qui visiblement n'était pas en sa possession, une preuve qui écarta définitivement l'option que cette dernière aurait pu être la voleuse. Elle semblait ne posséder que ce qu'elle avait sur le dos, pas le moindre sac, où conteneur qui aurait pu contenir des provisions, des médicaments , le genre de chose indispensable lorsque l'on voyageait à travers un environnement naturel et potentiellement dangereux.

Le regard du Rakuzan se posa sur l'un des mollets de la jeune femme, il était aisé de deviner ce qui lui était arrivé tant la forme de la morsure était significative, deux trous relativement écartés, desquels coulaient un fin flux de sang, elle avait très probablement était victime d'une attaque de serpent. Le brun fit ainsi un rapprochement, l'attitude perdu, le fait de rechercher quelques choses, elle cherchait simplement de quoi se soigner car le venin d'un serpent peu et est très souvent fatal.

Se bandant sa blessure à l'aide d'un pansement de luxe, elle reprit sa route à travers la forêt d'un pas lent, le venin devait déjà faire son petit tour dans son système sanguin, et le mieux pour elle était de rapidement trouver un village où un médecin aurait pu la prendre en charge. Or dans cette partie plus épaisse de la forêt, les cabinets médicaux n'étaient pas ce que l'on trouvait aisément. Pour ne pas dire pas du tout.

Sato' décida alors de la suivre à travers les arbres, tout en restant très discret afin de ne pas se faire repérer. Vu la baisse de luminosité, il ne serait très probablement pas de retour au village de la feuille avant la nuit, mais s'il abandonnait sa surveillance, il était fort probable que la fille y reste.
Elle s'interrompit un instant et regarda dans la direction du konohajin, l'avait-elle repéré ? Il lui sembla que non, mais ceci n'allait plus être un problème désormais puisqu'elle venait de vomir derrière un buisson. Il était temps de ne plus jouer à l'espion, l'entraînement de filature était terminée, elle semblait vraiment mal en point, elle avait du mal à respirer et avait peiné à se redresser convenablement, Satochi ne pouvait plus se contenter d'observer, il descendit de son perchoir pour atterrir à quelques mètres seulement de la brune et s'approcha d'elle d'un pas décidé après s'être redressé.

- C'est une bien vilaine morsure de serpent que tu as là. dit il compatissant, tu devrais faire une pause, le venin circule à travers ton sang, tu risques d'y rester.

A présent qu'il était sortit de sa cachette, il allait surement avoir droit à de nombreuses questions qui aboutirait surement à une nouvelle relation, mais ainsi il pourrait veiller de plus prêt sur la jeune femme en mauvaise état.

Alors qu'il venait de descendre de son perchoir pour porter assistance à la jeune femme mordue, Satochi fut le témoin d'un spectacle des plus étranges, s'il pouvait comprendre que sa sortie pour surprendre comme en témoignait le sursaut de la brune, il avait toutefois était fortement surpris par la position défensive, poings serrés prête à frapper qu'elle avait abordé l'espace de quelques instants le temps qu'elle comprenne que le konohajin n'était pas là pour lui faire du mal.

Elle sembla perdu, regardant dans tout les sens comme si son acte la rendait misérable, mais malgré cela elle ne semblait pas enclin à accepter les conseils que je lui avais apporté, comme le démontra le regard glacial qu'elle lança en direction du Rakuzan avant de brusquement changer de position, et adopter une attitude presque amicale avant de se retourner et de reprendre sa route sans même se soucier de la présence de Sato'.
Mais quelques mètres plus loin, elle s'arrêta se retournant afin de demander le nom du shinobi.

- Rakuzan Satochi, hum ... je veille à ce que tu ne crèves pas à cause de cette morsure... mais dans dernière question fut celle qui l'interpela le plus. Les autres ? Non je suis seul, termina-t-il en désignant le bandeau frontal de Konoha qu'elle n'avait peut-être pas déjà remarqué jusqu'à présent.

Elle finit par constater mon appartenance à Konoha et m'invita alors à la rejoindre me racontant alors son histoire.
Premièrement, la description qu'elle faisait du serpent ne lui dit rien, il n'était pas spécialiste des reptiles et n'avait jamais encore exploré ce côté de la forêt, ses connaissances étaient donc bien maigre concernant la faune des environs.
Mais en revanche, l'écoute qu'il apporta à son histoire de compte à régler l'intéressa beaucoup plus et surtout, ils étaient plusieurs.

- Non désolé, je ne suis pas un spécialiste des reptiles ... mais dis moi ? Pourquoi as tu des comptes à régler et surtout avec qui ?

Avec des réponses, il pourrait peut-être ajouter des pistes à ses propres recherches et faire un rapprochement qui l'aiguillerait dans sa filature.

- Quand tu dis que tu redeviens fonctionnelle tu parles du poison ? Quel sont ses effets ?

Elle était cependant bien déterminé à continuer d'avancer, mais aussi aussi incroyable que cela puisse paraître, son pas était devenu plus léger et moins titubant. Les effets du venin étaient ils réellement en train de s'estomper ? Cela n'avait pas de sens... aucun.
Enfin, répondant à cette fameuse Miyuki, donc il témoigna en guise de sincérité, un sourire qui attestait qu'il était lui aussi ravis de la rencontrer, bien qu'il était vrai qu'une situation moins désagréable aurait été plus propice à une rencontre.

Continuant sa route aux côtés de Miyuki, Satochi écouta avec attention, l’histoire de la jeune brune, elle venait donc d’assez loin et était venu ici afin d’être tranquille.
Elle avait été victime d’une cruelle mise en scène, faite de diversion qui avait conduit cette sale morsure. Cette histoire ne pouvait pas être fausse, elle avait annonçait bien trop de détail, le Rakuzan, attentif nota dans un coin de sa tête, les détails physiques des assaillants de Miyuki peut-être avaient ils un rapport avec le vol des affaires du konohajin ? Le mode opérateur était différent, mais le résultat le même, elle avait été dépouillée puis alors qu’il ne lui restait plus rien, un chantage traître lui avait été proposé afin qu’elle puisse espérer vivre.

Voyant la colère montrer chez la jeune femme, le brun ne pu que compatir, et il écouta avec autant d’attention les effets du poison qui avait frappé la jeune femme. Si elle ne faisait rien, Miyuki mourrait dans trois jours. Elle souleva une remarque importante, un éventuel kuchiyose… voilà qui était intéressant. Même si Sato’ n’arrivait pas à comprendre les intentions qu’auraient des shinobis à joueur aux bandits.
Il sentait que cette histoire prenait une tournure intéressante, son instinct le fit sourire, à prendre à la légère ou pas, une telle attitude était impardonnable.

- Tu m’as dit que tu devais leur rapporter quelques choses de valeur, arrêtons de marcher pour rien et retournons à cet endroit, là où tu as été agressé j’imagine ?

Le soleil se couchant, cela ne servait à rien de continuer. Ils passeraient la nuit là-bas et attendrait sagement que ces bandits reviennent chercher leurs demandes, par chance, le brun suivait Miyuki depuis assez longtemps pour l’aider à retrouver ce lieu qu’elle serait très certainement pas contente de retrouver.
De retour sur les lieux où elle avait été agressée, s’installant dos contre tronc pour passer la nuit, elle reposa une question que le brun avait détourné lorsqu’elle avait été posée pour la première fois. Désormais qu’il en savait plus il pouvait répondre avec franchise.

- Un peu comme toi en faite, je m'entraînais, et alors que je me détendais dans un petit lac, mes affaires m’ont été dérobé, j’ai suivit une piste et je t’ai trouvée, titubante sous l’effet du poison, j’ai donc décidé de te suivre. Mais tu sais … pour moi on est pas si profondément enfoncé dans la forêt, il te faudrait sûrement des heures voir des jours, mais d’ici, il ne me faudrait que quelques minutes pour être à Konoha.

C’était ainsi, une manière de dire, que quelques part le jeune femme avait beaucoup de chance de tomber sur Satochi, elle était proche de Konoha et aurait pu tomber sur des membres de l’Anbu ou de la Racine qui se seraient très certainement montrés moins compatissant à son égard… Elle devait être plus prudente dans ses choix de destination...

Devant la révélation de la proximité de Konoha révélée par Satochi, les yeux de Miyuki se mirent à briller telles des étoiles un soir d'été où le ciel était dégagé n'obstruant en rien le spectacle stellaire auquel on pouvait assister.
Enfin Satochi avait dit prêt, mais c'était un bien grand mot, compte tenu de l'épaisseur de la forêt, il faudrait des heures voir des jours pour un voyageurs pour trouver le village de la feuilles. Pour Satochi, en revanche, c'était effectivement tout prêt.

- Oui enfin , prêt ... c'est un bien grand mot, je connais la forêt donc pour moi ces près, mais pour des voyageurs de passage, parfois cela peut prendre des heures voir des jours pour trouver Konoha d'ici.

De nombreuses questions sortirent ensuite de la bouche de la jeune femme, dont les signes du venin pourtant présent, les réponses de certaines pouvaient et devaient rester confidentielle mais certaines n'étaient pas dangereuse à discuter. Souriant face à cette avalanche de questions, le brun répondit à ce qu'il pouvait répondre.

- Non dit-il en rigolant, les maisons ne sont pas dans les arbres, on s'entraîne oui comme tout shinobi de ce nom.
Les règles diffères selon les villages mais globalement elles sont identiques sur certains points... Pour ce qui est des grade, c'est logique, mais même si l'on est pas autant gradé qu'un autre, notre point de vue est parfois le bienvenu et prit en considération.

Il n'était pas rentré dans les détails, mais avait néanmoins répondu aux question que le brune avait posé.
Après cela hélas, c'est un Miyuki plongée dans ses pensées qui devinrent des craintes, que Satochi trouva la jeune femme, avant que cette dernière exprime son ressentit à voix haute. Malgré cette apparence, la jeune femme avait peur de la fatalité des évènements, elle en venait même à douter du plan prévu qui consistait simplement à se fier à ce que ces bandits lui avait dit.

- Tu as peur de mourir répondit le jeune homme simplement ? T'en fais pas, ils viendront car ils savent que pour sauver ta vie tu ferras ce qu'ils t'ont demandé. Mais rien garantit qu'ils te donnent l'antidote c'est pourquoi on leur prendra de force.

C'était le plan primaire, mais si effectivement les bandits venaient à ne pas revenir, il ne faisait aucun doute que Sato' ne laisserait pas la jeune femme mourir, il trouverait une solution, mais l'optimisme était son atout, il se contentait de miser là dessus pour l'instant.

- Reposes toi, tu en as besoin

Ce furent les dernière parole du brun lorsqu'il vit la brune se détendre en fermant les yeux, un peu de sommeil ne lui ferrait pas de mal de son côté Sato' allait monter la garde, la nuit, on ne sait jamais ce qui peut frapper. Bêtes, Humains, alors autant prévenir et ne pas s'assoupir.

La nuit avait prit place dans le ciel de la forêt, toujours appuyé dos contre un tronc d'abre, les deux adolescents parlaient, jusqu'à ce que la brune sombre dans le doux pays des rêves.
Elle avait besoin d'un sommeil réparateur, elle aurait besoin du maximum d'énergie pour lutter contre se venin qui deviendrait de plus en plus violent d'ici les jours et heures à venir.

Le Rakuzan monta alors la garde, toute la nuit il veilla sur le sommeil de la jeune femme comme on surveillerait une casserole de ramen en train de bouillir, la nuit se passa sans encombre, heureusement que les températures d'hivers n'était plus d'actualité dans ce début de printemps.
Et lorsque les premiers rayons du soleil apparurent à l'horizon, Satochi se leva afin de faire une petite inspection quelques mètres autour de leurs positions, les bandits n'étaient toujours pas revenu.

Au visage radieux de Miyuki, on devinait aisément que sa nuit avait été réparatrice et Satochi répondait avec sourire à son bonjour.

- Ne t'en fais pas tu en avais bien plus besoin que moi, j'ai déjà vu pire.

Le duo se déplaça alors en direction de la rivière qui ruisselait au rythme des chants des oiseaux, non loin de là.
Se désaltérant de son eau pure, la fraîcheur aquatique éveillait les sens encore endormit du konohajin.

- Ils m'ont dérobé mes armes neuves, en soit ce n'est pas d'une grande valeur, mais c'est pour le principe. Ils ne m'auront pas, sois en certaine... et nous ne nous séparerons pas conclu-t-il l'air mystérieux.

Dégustant de délicieux fraise des bois, Sato' expliqua le plan qu'il avait imaginé durant la nuit passée.

- Je vais te montrer ce que l'on va faire, nous allons nous cacher tout les deux et attendre leur retour, mais nous allons leurs fournir un appât de choix afin d'accélérer le processus.

Croisant ses doigts, deux clones de Satochi apparurent à leurs côtés dans un nuage de fumée.
Voyant l'air déconfit de Miyuki, il jugea qu'il était peut-être nécessaire de fournir de plus ample explication.

- Première étape, le clonage et la deuxième étape la métamorphose.

Dans un nouvel écran de fumée les deux clones eurent recours à la technique de métamorphose. Laissant alors apparaître la stratégie désormais évidente du Rakuzan.
L'un des deux clones avait prit l'apparence de la jeune femme alors que l'autre s'était simplement transformé en un porte monnaie à vue d’œil bien remplit.

- Laissons mes clones les appâter et quand ils se pointeront on agira, allez viens allons nous planquer dans les hautes banches.

Le clone à l'apparence de Miyuki prit place dos contre un arbre, la tête entre les jambes tenant dans sa main droite l'autre clone devenu porte monnaie.
Pour le reste, il fallait simplement s'armer de patience.

Sa stratégie dévoilée, Satoshi pouvait constaté que ce petit stratagème avait relativement impressionné la jeune femme lorsque cette dernière poussa un sifflement d'admiration, elle enchaîna toutefois ensuite avec une remarque payante et très importante à laquelle le Rakuzan n'avait pas forcément pensé en premier lieu... Modifier l'apparence de son clone en fonction en fonction de l'état de santé de la vrai Miyuki. Il avait effectivement omis les effets du poison qui au fil des heures allait influer sur l'état physique de la jeune femme.

- T'en fais pas, je suis relié à mes clones ce que je vois, ils peuvent le voir, je n'aurais qu'à transmettre les changements à mon clone il se chargera de la modification par de nouvelles techniques de métamorphose conclu-t-il en souriant.

Après cette brève explication, les deux shinobis s'éclipsèrent dans les branches des arbres aux alentours à plusieurs dizaines de mètres des deux clones métamorphosés de Sato'.
Les heures s'écoulèrent et le début de l'après-midi arriva enfin, entrainant avec lui les premières apparitions des symptômes dû au poison qui circulait dans le corps de Miyuki.
Constata ce changement, il commanda au clone en question d'effectuer une nouvelle métamorphose avant de reprendre sa position assise.

Le reste de l'après-midi se déroula dans la même atmosphère que la matinée qui l'avait précédé, et ce n'est qu'en fin de journée alors que le soleil allait disparaître entrainant avec lui les derniers rayons qui illuminait d'une lumière orangée la forêt que l'un des bandits décida de se montrer enfin...
Il s'approcha des deux clones métamorphosés avec une sérénité déconcertante, il était sûr de son coup et avançait sans crainte un étui à kunai accroché à sa jambe.

Du haut des arbres, Satochi put reconnaître le symbole gravé sur cet étui, celui de son clan. Ils avaient donc affaire aux mêmes personnes.
L'échange commença alors, le clone transformé en Miyuki balança le porte monnaie par terre. Attendant ainsi le retour de l'antidote en question, la bandit ramassa ce pour quoi il était venu avant de sortir de sa poche une petite fiole au contenu violet tout en observant le porte-monnaie avec satisfaction.

- Tu as fait ta part du travail, mais vois tu ... tu n'auras pas cette fiole dit-il en lâchant le petit conteneur qui s'écrasa sur le sol.

Cette attitude énervait le Rakuzan, mais agir maintenant était inutile, il fallait s'attendre à ce retournement de situation, mais agir à l'instant aurait été stupide, car les affaires de la brune et celle de Sato' n'était pas toute ici, les bandits avaient donc une planque.
Le bandit quitta aussitôt les lieux alors que le fluide de la fiole était absorbé par le sol et alors qu'il s'éloignait son rire satisfait résonnait encore à travers les arbres.

- Bien, maintenant on va le suivre, tu peux tenir le coup ? Je pense pas qu'ils soient bien loin ... Courage, tu retrouveras bientôt tes affaires et un antidote.

L'antidote était peut-être un faux mais lorsque l'on possède un serpent au venin si dangereux , on a forcément une remède en cas d'incident. Ainsi si celui gaspillait quelques instants plus tôt était un faux, celui qu'ils trouveraient peut-être en suivant le bandit serait lui, bien authentique.
Faisant disparaître son clone féminin, les deux ninjas prirent la route empruntait par le bandit. La fin de cette mauvaise plaisanterie toucherait bientôt à sa fin.

La filature ne dura pas très longtemps, ces bandits étaient de petites frappes, ils ne pouvaient pas se trouver bien loin des lieux de leurs méfaits. Les deux shinobis avaient progressé dans la forêt à travers les branchage des grands arbres restant toujours à une distance correcte du bandit poursuivit. Il était pas bien malin, il chevauchait les buissons d'un pas lourd et ne prenait pas garde à qui pouvait être à ses trousses, une erreur bien regrettable.

La nuit qui allait suivre allait être décisive pour la brune, il allait falloir faire vite. C'est après quelques dizaines de minutes alors que la nuit avait définitivement succédée au jour que la vue d'arbres étrange nous fît offert.
Le bandit s'arrêta, échangea avec un autre homme avant de disparaître en grimpa dans l'un de ces arbres qui abritait étrangement des habitations de fortunes.

- Hum ... quand mes clones se détruisent je récupère leurs expériences, mais je ne peux pas connaître leur position avant leur disparition répondit le brun avant de poursuivre. Tu as surement raison, mais le temps joue contre nous, et je n'ai jamais eu de patience pour les personnes de ce genre.

C'était un façon détourné de dire qu'ils allaient agir. Et dès maintenant ! Sato' tenait à retrouver ses armes et enfin rentrer au village, retrouver son lit et demander son reste à personne. Transmettant ses ordres, son clone se détransforma et retrouva l'apparence du Rakuzan. Trois cris froussards raisonnèrent à travers les feuilles, parfait, les voleurs étaient à présent localisé.

- En route.

Se frayant un chemin parmi les branches les deux shinobis arrivèrent finalement à se glisser dans la huttes d'où provenait les cris leur permettant ainsi de découvrir le tableau auquel Satochi avait longtemps imaginé. Les droits bandits là, devant le clone qui abordait fièrement l'apparence de son original un sourire satisfait sur ses lèvres devant l'incompréhension que ces trois imbéciles
Les bandits étaient encore plus surpris de voir l'original en compagnie de la jeune femme qu’ils pensaient très certainement morte.

- Yo’ ! dit le Rakuzan, on vous a joué un petit tour, voyez-vous j’aimerais pour ma part récupérer mes armes que vous portez fièrement comme si vous en étiez les propriétaires. Vous avez volé un clan de Konoha, je devrais vous tuer, mais la jeune femme que voici a besoin d’un antidote contre le venin de votre foutu serpent ainsi que de retrouver ses affaires, alors si vous nous les donnez, il n’y aura pas d’embrouille et vous sauverez votre peau.

D’un geste habile est rapide, Sato’ dégaina un kunai qui jeta avec autant de vivacité sur sa droite, s’en suivit un bruit sourd et l’imposante masse d’un grand serpent s’écroula sur le sol la tete perdu transpercé par le kunai.

- Alors ? Que pensez-vous de ma proposition ? conclu-t-il un sourire aux lèvres.

De toute évidence, les bandits n’auront pas le choix, soit ils coopèrent et tout ira bien, soit ils décident de faire acte de rébellion et dans ce cas là, ils périront tous.

Face à cette entrée magnifiquement réussit tant la surprise des trois bandits était grande, le Rakuzan ne pouvait s'empêcher d'afficher un sourire terriblement satisfait, les bandits avaient profité de leur avantage numérique lorsqu'ils s'en étaient prit à Miyuki, ils avaient également compté sur la baisse d'attention de brun pour lui subtiliser ses affaires alors qu'il se détendait dans un lac. Qu'allaient-ils faire désormais qu'ils se retrouvaient face à un nombre égal d'ennemis ? En tout cas les tensions qui se lisaient sur leurs visage déconfit par la surprise témoignait de la crainte évidente qu'ils vouaient à l'affrontement futur qui leur serait très certainement défavorable.

Sato' leur avait cependant offert une alternative pacifiste, les trois affreux se contentaient de donner gentil l'antidote et de restituer l'intégralité des objets volés et les deux ninjas quittaient les lieux sans faire d'histoires, sans combats, sans bains de sang.
Une offre qui fut accueilli rapidement, trop peut-être au goût de Satochi, voir des bandits coopérer sous les effets d'une simple menace n'était pas une chose habituelle.
Le brun observa alors avec méfiance l'un des trois homme se diriger vers une armoire placée derrière eux. Il attrapa quelques chose que le Konohajin ne parvenait pas à distinguer et c'est qu'une fois les côtés de la huttes effondrés qu'il comprit enfin la ruse opéré par le bandit.
Ils pensaient vraiment qu'un toit de paille suffirait à stopper une shinobi à la recherche de ses effets personnel ? Miyuki suivit celui qui s'échappa par la gauche, le clone de Sato' pour sa part ramassa toutes les affaires qui se trouvaient sur une table non loin de lui avant de s'échapper à son tour et enfin Satochi prit d'assaut ceux s'étant échappés par derrière et la droite.

Dans l'obscurité grandissante la lumière provoquait par la technique Raiton de Satochi éclaira les environs tandis que les cris poussées par les deux bandits traduisaient le fait qu'ils étaient finalement hors bel et bien hors course sans possibilité de revenir en arrière. Ce ne fut donc qu'un court combat après lequel le Rakuzan déposa avec négligence les corps évanouit des deux bandits près d'un arbre récupérant à leurs jambes les armes lui appartenant.
Voilà une bonne chose de faite, ces idiots auraient tout simplement pu accepter son offre plutôt que d'agir avec stupidité. Mais bon certain Homme sont stupide au point d'encourir des risques inutiles, il faut savoir en assumer les conséquences.

Après quelques minutes, Miyuki vint le retrouver, un étui à la main, une gourde dans l'autre. Une main contenant les armes du shinobi de la feuille et dans l'autre, très certainement l'antidote. Elle l'avait surement déjà consommé, à son visage on voyait clairement qu'elle était débarrassé d'un poids évident, après la hantise de mourir la voilà qu'elle renaissait après maintes et maintes péripéties. Elle tendit ensuite son autre main en direction de Sato', lui tendant ainsi à bout de bras ses armes tant recherchées.
Le brun avait déjà récupéré une bonne partie de ses armes, il avait constaté qu'outre ses objets volés, la brune ne possédait pas grand chose sur elle, il pensa alors qu'il était peut-être judicieux de les lui laisser en guise de souvenir.

- Tu peux les garder dit-il en souriant, c'est toi qui a combattu, tu les mérites.

Au même moment son clone rappliqua, les bras plein d'affaires qu'il déposa au pied de la jeune femme, Satochi avait récupéré ce qu'il cherchait, il était à présent au tour de Miyuki de récupérer ses biens. Dans un dernier écran de fumée le clone disparu après ses bons et loyaux services.
La coopération des deux jeunes gens avait été couronnée de succès. Et Sato' était fier de compter en ce début de soirée, une nouvelle connaissance extérieure au village, qu'il reverrait peut-être un jour, cependant leurs chemins allaient devoir se séparer désormais puisque leurs quêtes perspectives était achevée c'est donc ponctué d'un nouveau sourire qu'il s'adressa à la jeune fille.

- Bon ... Et bien tout vas rentrer dans l'ordre à présent, nos chemins vont donc se séparer. Si un jour tu devais passer à Konoha, tu auras besoin de l'étui que je t'ai donné, tu devrais le montrer au garde et expliquer d'où ils proviennent, le village est relativement fermé au étranger ne disposant pas de passe droit. Avec cela tu en as un.

Satochi n'était pas vraiment doué pour les scène dramatique des adieux entre deux personnes, il préférait rester vague et se dire qu'ils finiraient pas se recroiser un jour, et c'est sur ces pensées qu'il grimpa à l'arbre le plus proche et disparu au travers des branchages. Arpentant la forêt à vive allure, il avait hâte de rentrer chez lui où l'attendrait sûrement un diner digne de ce nom.

NB: