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 [Solo] Fūinjutsu No Waza

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Natsuno Tsubaki
Natsuno Tsubaki
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Message(#) Sujet: [Solo] Fūinjutsu No Waza [Solo] Fūinjutsu No Waza EmptyJeu 18 Déc 2014 - 16:44



Tsubaki attendait, attendait encore et toujours le sommeil qui ne s'annonçait guère de présence en cette nuit froide et sombre. Bien entendu, il n'en était en réalité rien dans les lieux où couchait la jeune femme, car la ville toute entière était chauffée et éclairée. Mais dehors, le froid hurlant de l'Automne longeait par les premiers givres les plaines, les monts et les vallées, exposant à même la peau nue de la mère Terre. La jeune fleur se demandait si cela pouvait bien influer sur son insomnie, sachant tout même pertinemment qu'il n'en était question. Elle ne devait son état qu'à la tension qui l'habitait par l'attente de l'événement qui l'attendait. Le lendemain, alors que le soleil apparaîtrait dans le ciel orangé de l'aube, elle se rendrait dans les vallées des montagnes proches pour s'entraîner avec Rin. Celle-ci lui avait précisé qu'il était impensable de pratiquer telle méthode dans le centre d'entraînement souterrain aménagé dans la ville. Il n'était pas question d'un entraînement quelconque de Ninjutsu, Genjutsu ou Taijutsu. Non, ici, l'erreur pouvait être moins confortable qu'une exercée des précédentes pratiques. Elle recevait son enseignement pratique de Fûinjutsu dès le prochain lever de soleil.

Elle avait déjà acquis quelque science dans les ouvrages contenus dans les deux bibliothèques du palais : la publique, dont les ouvrages standards se prêtaient en foule à l'usage du premier venu ; et sa bibliothèque privée, sa chambre, qui recelait des éditions rares, contenant des sorts complexes et puissants. Elle avait même réussi à mettre la main sur d'anciennes œuvres des sceaux exercés à l'époque des colons sur les cristaux. Les mécanismes, infiniment compliqués, avaient demandé de longues heures, de longs jours et de longues semaines d'étude sur le sujet. Mais elle avait fini par déceler les connaissances théoriques sur le sujet, et avait décidé de s'exercer maintenant à la pratique avec son amie Rin. Celle-ci avait tout de même tenu à lui donner quelques indications sur cet art.


« Tout d'abord, le Fûinjutsu est une science, ce n'est pas juste l'apposition et la création d'un sceau. Il faut connaître le mécanisme, dans sa base, sa complexité, son utilité. Le sceau est parcouru de runes, que du doit savoir interpréter pour écrire. Tu peux tant inventer ton propre langage qu'utiliser un langage existant. Mais tu ne dois jamais perdre de vue ce point. C'est pour ça que le Fûinjutsu n'est pas une tactique d'urgence : il faut du temps pour faire un sceau, le préparer. Il doit, si possible, en combat, être prêt avant l'affrontement.

Tout d'abord, il faut partir en spirale, si je peux dire ça comme ça, pour comprendre la structure du texte. Au centre, tu as le cœur du sceau, le réservoir d'énergie, en quelque sorte. Plus il est matériel, plus il est résistant. En général, on y écrit « Sceau », mais ça peut aussi être l'élément scellé ou le mécanisme. Ensuite, sur la première bordure, tu vas avoir la fonction principale du sort, comme « Retenir », « Emprisonner », tout ça, tout ça. Là, tu vas devoir utiliser un langage runique. Comme je te l'ai dit, tu as le choix entre un codage de ta propre invention, ou bien déjà existant. Pour symboliser la continuité et la répétition de la fonction, il faut, évidement, former un cercle. Ensuite viennent les paramètres, qu'on inscrit généralement en ligne autour d'un cercle de fonction. Je ne vais rien t'apprendre en disant que c'est encore en langage runique.

Enfin, pour démarrer le sceau, il faut deux prérequis. Tout d'abord, il faut rendre le cœur opérationnel en y chargeant de l'énergie, en l'occurrence, du chakra. Cela permet au mécanisme de se maintenir dans le temps et d'alimenter la structure. Ensuite, pour un sceau purement formel, un emprisonnement, il suffit, une fois toutes les inscriptions faites, envoyer de l'énergie depuis le cœur jusqu'aux branches, ce que tu peux faire en même temps que la première partie. Pour un sceau renvoyant à un mécanisme, c'est à peu près la même chose, et se représenter le mécanisme voulu peut aider. Pour ce qui est d'une activation à distance, il faut, par les moyens dont tu peux disposer, activer cet approvisionnement en énergie. Cela peut être à retardement, à effet immédiat ou différé, cela dépend de ton sceau. A présent, je pense qu'il est plus d'actualité de te montrer comment ça marche en pratique.
»

Rin s'était baissée pour ramasser un caillou, et avait sorti un rouleau de parchemin dont elle découpa un morceau. Elle inscrivit, dans son langage runique personnel (qu'elle avait bien mis plusieurs années à mettre parfaitement au point pour ne pas le voir décodé), un sceau destiné à stocker la petite pierre dans la structure du parchemin. Elle fit donc apparaître le mot pierre au centre du sceau, et l'entoura d'une fonction simple « Contenir ». Elle n'ajouta aucun paramètre, pour ne pas compliquer la compréhension de son élève. Elle activa ensuite le sceau, qui vit la pierre se faire absorber par la note dans une légère ondulation de chaleur. La jeune femme se tourna vers la fleur et lui lança une nouvelle indication, lui expliquant qu'un sceau aussi banal n'était que peu résistant et qu'il pouvait être brisé facilement. On pouvait faire sauter le verrou de scellage en coupant ou surchargeant l'alimentation en chakra, ou bien, dans le cas présent, briser l'inscription. Sur ces paroles, elle sortit un kunai avec lequel elle fit une incision au niveau d'une part du cercle. La pierre sortit alors du sceau en se matérialisant dans un nuage de vapeur.

« Ça, c'est un sceau basique, un truc de stockage, comme pour certains parchemins explosifs. On ne programme pas d'explosion, on en emprisonne une. Comme ça, même si la note est déchirée, elle explose quand même. »

Elle sortit alors un autre rouleau de parchemin, qu'elle déplia devant elle, lui demandant de prêter attention. Elle effectua une série de sceaux : Rat – Serpent – Dragon – Coq – Singe – Tigre – Mouton. Du premier parchemin en apparurent alors deux autres, dans des volutes de fumée, alors que la jeune femme les attrapait au vol et les déroulait à même l'air dans lequel, de par la vitesse, ils semblaient flotter. Elle effectua un nouvel enchaînement à une rapidité qui ne laissa le temps à Tsubaki que de voir la dernière mudra : Serpent. Un coffre se matérialisa à même les airs et retomba pourtant sans dommage sur la terre ferme, devant Rin. Celle-ci prit le temps de se baisser et apposa ses mains au niveau d'une inscription se situant là où aurait dû se trouver un verrou. Le conteneur s'ouvrit dans un bruit grinçant, donnant sur une magnifique parure dorée, où brillaient à la lumière méridienne du soleil flamboyant de l'été nombres de joyaux discrets brillant dans la couleur du ciel et la transparence de l'eau. Tsubaki tourna la tête vers Rin, qui lui expliqua :


« C'est un vieux trésor de famille, que je garde protégé. Il faudrait des siècles pour forcer tous les verrous de ce sceau. »

A présent, il serait de son ressort que de mettre en pratique ce qu'elle avait appris et observé depuis ce jour-là. Comme lui avait dit Rin : ses seules limites étaient sa lacune d'habitude de pratique et ses réserves de chakra. Aussi l'avait-elle poussée à considérer qu'elle avait toutes ses chances pour pouvoir mettre au point des sceaux puissants sans trop de temps et de mal. Il fallait qu'elle invente un langage, une graphie, un mode de codage, voire peut-être même une phonie pour progresser jusque dans l'apprentissage de cet art. Et cela, elle y avait pensé.



Elle avait pris conscience de la difficulté de sa tâche, mais avait décidé, dans le temps, de prendre ce dernier chaque jour une part pour la réserver à l'élaboration de son langage. Il avait fallu de grandes quantités de papiers et de parchemins pour qu'elle finisse d'en établir les bases. Ne comptons plus de là les nuits qu'elle passât à son bureau, comme un scribe s'attelle à ses tables, relevant, notant, barrant, jurant de son travail le fruit de la raison. Elle avait finalement trouvé une base à son problème, une résolution construite et qui lui parlait dans la logique. Néanmoins, elle devait remercier ce que la Tsuchi No Serei lui avait apporté comme expérience, non pas directement, loin de là le fait qu'elle n'en soit insufflée, mais bien d'une autre sorte d'héritage. Elle pouvait compter sur une appréhension sans aucun délai que celui qui lui était de désir. Elle avait en tête la valeur même de son ressenti, propre au codage inaltérable d'une civilisation universelle. Elle avait une vie en tête, non plus un simple code, mais bien un semblant d'organisme, si le semblant n'en est que trop une insulte par rapport à la logique à laquelle son système faisait appel. Aussi le décrirai-je ici en quelques lignes insondables, pour que les plus débrouillards sachent de quoi il en retourne.

Lorsque la force d'une volonté choisit alors de transférer sa propre chance dans un pont élancé vers un monde nouveau, il est de fait qu'il lui faut un appui. Si celui-ci n'est pas de taille à souffrir pareille épreuve, alors il lâche, dans l'insuffisance de sa volonté. Mais que dire, dans un sens, de la venue incompréhensible d'un relâchement dans la stricte sévérité d'une entité pourtant sans grand manque de logique ? Il est alors objet pris à étude pour expliquer l'ancrage même dont il est question et dont cette manifestation est capable dans un contexte limité, sans prendre d'avis les recommandations mêmes des lois inaltérables. De ce fait, on peut alors expliquer qu'une forme n'est que pour la fois incomplète que par ce qui se rapproche d'une forme codifiée par l'expérience même du vécu et du ressenti.

Mais laissons là ces termes, dans leur complexité et leur égale signification, de par la notion même du code, qui de par l'utilisateur même ne peut se limiter qu'à ce qu'il a été, en définitive, tenu à garder les formes et les conventions lors de sa conception. De ce fait, la jeune femme composa de son propre parti les lignes qui lui donnèrent l'assentiment de l'ordre établi par cette discipline, qui se baserait sur une modulation de faits et d'énergie à travers l'ancrage et le caractère de durabilité temporelle que représente l'écriture en elle-même, de par sa symbolique conservatrice tant que par l'emport exercé sur l'oral dans l'invocation même d'une survie à travers l'axe diachronique.

Ainsi, alors qu'un flux de chakra à l'affût parcourait son corps en signe d'impatience même de la jeune femme, celle-ci finit enfin l'écrit basé de la figure du mécanisme qu'elle souhaitait faire exercer par ce sceau. On put voir s'afficher un mécanisme à trois niveaux, que la fleur irrigua de chakra, provoquant l'activation des fonctions basiques exercées alors. Il n'était en rien le mode tortueux qu'elle avait pu observer chez son amie, sinon une chose plutôt simple qui reposait sur des principes classiques : un sceau d'emprisonnement. Il était de simple taille et durée, fait, à la réflexion faite, dans un usage qualitatif en milieu naturel et sauvage pour le domaine potentiellement sportif que se trouve être la chasse, bien que ce dernier point puisse faire l'objet de débats.

Il n'y eut pas d'occasion de test, car la kunoichi décida de garder en sa réserve propre le sceau nouvellement créé. Elle en ferait probablement usage dans un futur qui lui laissait pour situation un besoin de ce genre. Le temps qu'elles s'étaient octroyé, quoiqu'objectivement court, menait à son terme l'axe synchronique qui l'ordonnait jusqu'alors. Aussi les deux jeunes dames, d'un commun hochement de tête et d'un sourire partagé, décidèrent de rentrer, à présent que le premier exercice de cette discipline semblait avoir été réussi par Tsubaki.

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