It's will be close and hard.|Libre|

Elle marche doucement et d'un pas décidé vers le Shukai.

Elle marche sans doutes ni peur, elle marche avec une idée en tête et ne fait qu'un avec son corps. Elle est ici pour une raison précise et n'admettra pas qu'on lui refuse audience. Elle ne vient pas en adversaire ni en combattante, pour une des seules fois ou elle se déplace en pays étranger elle vient avec des intentions pacifiques. Elle ne s'attend pas à ce qu'on la traite comme une princesse ni qu'on lui donne un passe droit de par son ancien statut de Kirijin. Au contraire la rousse prévoit d'attendre de nombreuses heures devant les portes fermés de l'entrée de ce rassemblement de village, son impatience légendaire et son envie de passer outre les formalités administratives devront attendre. De surcroit qu'en étrangère elle vient voir ce qui semblerait être une prisonnière ou une morte dans les deux cas la réaction des ninjas qu'elle rencontrera ne sera pas douce. Elle risque de finir en prison avec un interrogatoire sur le dos pour avoir commis l'affront de demander à voir celle qui s'occupait de la gamine avant elle. A ce sujet elle n'en parlera pas sauf si ils prennent les devants. La Tohatsu est pour la sabreuse solitaire comme une sœur, une moitié à qui elle peut parler sans craindre de jugement. Les deux avaient tous à Kiri et désormais doivent faire avec les moyens du bord. Alors qu'à l'opposé il y a ce rassemblement à partir de briques et de broques, ce rassemblement unissant les anciens Kirijins et les mêlant avec d'autres pays mineurs ou ninjas déserteurs et désireux de rejoindre ce qui semble être au final une organisation contre les grands villages.

Celle qui fut autre fois une sabreuse de la brume sanglante sourit en voyant l'imposante entrée se dessinant nettement devant elle à présent, derrière ces portes elle trouvera peut être des réponses à ses interrogations et une nouvelle raison de combattre qui sait? Elle se souvient que sa maitresse avait fait un tour au Shukai avant de la rejoindre. Elle trouvera peut être l'adolescente qui l'avait grandement aidée lors du combat contre ces monstres de Furyous. Au final elle qui souhaitait évitée cet endroit elle se voit contrainte par le destin et ses envies d'y allez. Contrainte de risquer sa liberté et son arme, elle a un faible niveau et risque de finir rapidement au sol. La diplomatie est donc bien la solution qu'elle utilisera. Et si jamais ces imbéciles la jette au cachot alors elle se tuera et rejoindra l'esprit de la Mère Patrie lui aussi mort depuis longtemps.

En attendant elle est devant les portes et observe l’afflux et la grande variété de personnes venant ici. L'originalité est aussi ce qui démarque le Shukai des autres villages. N'importe qui peut faire table rase de son passé et rejoindre les rangs du Shukai. Une différence certes mais les espions peuvent également s'infiltrer du coup? Une question restant en suspens puisque alors qu'elle attend son tour elle se rend compte qu'elle n'a pas réellement de motif valable. Elle ne veut pas également confier ses informations à n'importe qui, la meilleur personne, ou du moins celle en qui elle fait le plus confiance est un ancien Kirijin. N'importe qui mais un ancien Kirijin. Et alors que c'est son tour elle prend la parole et demande simplement et froidement.

-Un ancien Kirijin s'il vous plait. Je ne parlerais à personne d'autre.

La partie était lancée

« Il caille ! »

C'était tout ce que le petit Passeur du Shukai avait à dire. Winter is comming... L'hiver vient. PUTAIN DE MERDE ! BIEN SUR QU'IL VIENT ! Et j'ai froid... Bordel, la première chose que je vais demander à Papy Ôda, c'est un chauffage et des chocolats chauds gratuits à volonté. Je ne vais pas rester tout l'hiver dans cette bicoque à me les gêler juste pour son bon plaisir ! Plus sérieusement, il va m'entendre !

Frottant mes mains l'une contre l'autre, dans mes petites moufles (Bah oui, je suis petit et j'ai de petites mains, qu'est-ce que tu veux toi là ? TIENS OUBLIS TOUT !), j'essaye désespérément de me réchauffer. Sérieusement, je ne vais pas tenir tout l'hiver comme ça... Comment ça, on n'est pas l'hiver ? Mais tu ne peux pas apprendre à arrêter de penser inutilement toi ? Rahh, c'est rageant les gens comme ça, comme si je ne savais pas que c'est l'hiver. C'est bientôt ! Alors chut.

Bref, je vois une Rousse qui arrive et qui s'approche, avant d'observer la porte. Il manque plus que ça quoi, une nouvelle venue. Encore une recrue ? Mais sérieusement, les Nuke-nain on que ça à foutre ? (et arrête de penser que je suis un ancien Nukenin, et encore moins que je suis plus petit qu'elle !) Bah j'imagine... Ouais, m'enfin, je ne vais pas me bouger le cul si c'est juste pour qu'elle reste planter comme un piquet, a observer tout ce qui se passer, et à fureter pour voir s'il n'y a rien à écouter...

Ah bah merde, elle veut voir un Kirijin. Mais elle a cru en Dieu elle ? Ouais, je crois ouais. En tous les cas, je m'avance vers elle avec ma petite garde personnelle avant de lui dire dans un grand sourire :

« Si tu veux espérer parler avec un ancien Kirijin, vas falloir me parler avant, suis-moi, il fait froid.. »

Qui c'était ? C'était une rousse, probablement ancienne Nukenin, Kirijin ou je ne sais quoi... Entrant dans la petite cabane, je m'asseyais sur une chaise, tandis qu'on m'apportait ENFIN ce Chocolat chaud. Buvant la première gorgée, je commençais mon interrogatoire.

« On m'appelle le Passeur. C'est moi qui gère les entrées et les sorties au Shozaïchi. Tu peux me dire ce que tu viens faire ici, et comment tu t'appelles ? »

Premier obstacle.

Un enfant, à croire que c'était la garderie au Shukai. Du moins ils envoyaient les jeunes recrues voir les nouveaux, qu'importe, lui s'occupait de la rousse et semblait être celui qu'elle cherchait. Du moins pour l'instant, il était venu près d'elle. Elle qui attendait sans se rendre compte que la température chutait et que le froid était présent. Non elle ne se rendait compte de rien, elle avait fait abstraction des défauts de son corps mortel depuis longtemps. Elle avait mit à profit son entrainement dans son ancienne patrie, elle était devenue la chasseresse. Elle était devenue une arme précise qui fondait sur sa proie avant qu'elle ne s'en rende compte et qui repartait directement le travail accomplie. Elle détectait en cet individu quelque chose de spécial, il n'était pas Kirijin du moins il cachait sa véritable nature alors. Son physique d'enfant trop gâté faisait sourire la jeune femme. Il avait pratiquement l'âge de Nelliel du moins c'était la première impression qu'il donnait.

Elle le suivit sans poser de question tout en observant les alentours, le bougre n'était pas venu seul et désormais l'ancienne Kirijin était complètement entourée d'une escouade prête à répondre visiblement à l'enfant qui lui servait de guide. Elle se garda bien de le taquiner sur son physique ou son âge pensant qu'elle avait pas encore franchit la première étape. Néanmoins elle ne savait pas ou elle allait et restait donc sur ses gardes. Elle ne dégainerait pas mais n'hésiterait pas à user de la force qu'elle avait si cela tournait rapidement à la rixe.

Fort heureusement ce ne fut pas le cas, elle se retrouva dans une cabane ayant assez de place pour lui et elle. Non pas que l'idée d'être uniquement avec le blondinet la dérangeait mais elle avait imaginée la suite des évènements autrement. Il fallait croire que non, lorsqu'elle entendit sa question elle fit une grimace. Directement il voulait tout savoir comme elle l'avait prévue. Pourtant elle avait précisée de vouloir parler qu'à un Kirijin et même pour cela il fallait des réponses. Trop d’interrogatoires en vues selon la balafrée.

-Mon nom n'est pas utile je ne suis pas connue, mes intentions sont pacifiques et la raison de ma venue est ici n'est pas pour un recrutement. Je suis ici et je l'ai bien demandée gentille ment en me pliant comme toute étrangères à vos règles que je demandais un Kirijin. Non pas que je leurs fait plus confiance mais ce sont mes anciens pairs et j'ose croire qu'ils sont plus dignes de me comprendre que d'autres. Je ne sais pas d'ou tu viens et qui tu es et cela j'en ai cure. Tu es celui qui me fera passer alors je te conjure de voir en moi la franchise et l’honnête de mes propos. Je suis venue ici pour un but précis et cela commence par discuter avec un ancien de mon défunt village.

Bon, alors qu'on ce le dise, elle est sourde ou bouchée cette fille ? Non plus sérieusement, elle n'a pas entendu ce que je viens de lui dire ? Elle a cru qu'elle pouvait venir avec son petit air supérieur et faire style : Oui, bah laisse moi passer, je ne dis rien sur moi, mais laisse moi passer ! Non mais si c'est ça, elle a rêvé quoi. Elle veut parler, on va parler. Mais elle ne passera pas cette porte, moi, je vous le dis ! Reprenant un air d'Ange, je lui dis simplement :

« Il vaut mieux me faire confiance, Shôna Freya. Et aucun Kirijin présent au Shukaï ne changera le fait que je dois t'approuver avant de te faire passer les portes du Shozaïchi. Et crois-moi, tu n'as pas envie de rencontrer l'ancien Kirijin qui dirige l'Ôda. Si je l'appelle, il te fera passer un sale quart d'heure ! »

ET encore de loin le grand-père ! Il m'avait mis là pour que je face son travail, et si je le bougeais pour lui dire qu'une petite merdeuse de vingt-pige veut juste parler à des Kirijin, il allait simplement venir avant de nous foutre une torgnole à tous les deux ! Et hors de question de prendre une torgnole pour une meuf que je ne connais même pas !

« Mais bon, je vais t'appeler un Ex-Kirijin... Par contre, je serai là lors de la conversation, et en plus, il aura aucun pouvoir décisionnel. Mis à part faire l'oreille attentive, tu tiras rien de lui. »

Je fermais les yeux, me concentrant sur Aokiji. Je n'avais pas trop le choix, donc entre la peste et le choléra, bah je choisis Aokiji. Enfin, je le localise, avant de lui siffler dans sa tête.

« On a besoin de toi aux portes ! Si tu ne viens pas, je préviens Papy Ôda, et il va te tirer les oreilles ! Et oublis pas, elle est pas digne de confiance... »

Ouvrant une énième fois les yeux, j'attendais silencieusement, sirotant mon chocolat chaud. Aokiji arrivant enfin, je disais simplement.

« Une discussion, mais quoi qu'il arrive, je serai seul juge. »

Hé ouais. Et pour le moment, t'avais beaucoup plus de chance de repartir bredouille la miss !

(#) Sujet: Re: It's will be close and hard.|Libre| Lun 1 Sep 2014 - 0:05

En pleine patrouille de routine au centre-ville, Aokiji effectuait sa ronde habituelle dans le secteur qui lui avait été affecté. Ce genre de tâche était devenu son quotidien depuis plusieurs semaines déjà et à vrai dire il s’était déjà habitué à cette vie d’officier. Bien entendu, rien n’égalait l’excitation qu’il ressentait lorsqu’on lui assignait une mission beaucoup plus importante, encore mieux si elle se déroulait hors de la capitale. Oui, il aimait sa vie au Shozaichi, mais ce n’était pas une raison pour ne pas s’évader de temps en temps. D’ailleurs, le jeune homme gardait de relatifs bons souvenirs de ses missions à l’extérieur. Notamment sa rencontre avec Setsuna, sa mission avec Asuna ou encore sa petite altercation avec Len. Ah ce Len… Rien que de penser à lui suffisait à mettre Aokiji de mauvaise humeur. Depuis que ce gamin était rentré dans son esprit, il se sentait comme souillé. Il pouvait encore entendre son insupportable voix raisonné dans sa tête… A vrai dire, sur le moment, le Yamanaka était réellement dans sa tête !

Il s’amusait une nouvelle fois à donner des ordres au Samui, le menaçant de faire un rapport à Kakeshuou s'il ne s'exécutait pas. Ce gamin était vraiment détestable. Son nouveau caprice ? Il voulait que le jeune homme se rende immédiatement aux portes, affirmant que « elle » n’était pas digne de confiance. Qui pouvait donc être cette « elle » ? Dans quel pétrin ce morveux s’était-il encore fourré ?

Aokiji se hâta donc à l’entrée principale du Shozaichi où il retrouva le Yamanaka accompagné encore une fois de sa stupide garde personnelle et d’une jeune femme qui devait de toute évidence être la raison de la présence du Samui ici.

« ARRÊTES D’ENTRER DANS MA TÊTE LEN, J’EN AI MARRE !! Tu veux quoi, morveux ? C’est toi Le Passeur, pas moi. Ne m’appelle pas pour faire ton sale boulot ! »

Une discussion ? Avec cette femme ? En quoi Aokiji pouvait-il bien l’intéresser ? Il s’agissait de la première fois qu’il rencontrait cette personne. Il s’avança donc vers elle afin d'en savoir plus.

« Salut, je suis Samui Aokiji. En quoi puis-je t’aider ? »

(#) Sujet: Re: It's will be close and hard.|Libre| Ven 5 Sep 2014 - 9:32

Finalement quand on insistait ça marchait.

En tout cas c'était l'impression que donnait l'enfant quand il considéra finalement la requête de la balafrée. Il consentit à appeler un ancien Kirijin et à le faire venir ici. Il avait néanmoins mit ses propres conditions quand à l'entretien et à son déroulement. Qu'importait à l'ancienne arme de la Mère Patrie. Ce qu'elle voulait on lui donnait, si le shukai était aussi solide que ça elle s'inquiétait pour sa défense. Il fallait juste forcer et on obtenait l'audience requise, à Kiri le gêneur aurait finit au mieux dans la prison. Mais visiblement les temps changeaient et les shinobis avec. Du haut de sa vingtaine d'année passée Freya pouvait se considérer comme une ancienne et vu les évènements auxquels elle avait assistée cela la confortait dans son idée qu'elle était une ancienne et que le monde se fichait pas mal des vestiges du passé. La preuve en était avec la construction de cette alliance et le dédain pour rebâtir Kiri. Personne ne voulait partir d'une base tremblante et morte, le neuf apportait la vie et rasait sèchement le passé.
Quant aux menaces d'appelés l'ancien Kirijin dirigeant une des branches du Shukai elle fit la grimace. Prendre une raclée ne la générait pas et appelé un supérieur sitôt un caprice donnerait, en vérité, mauvaise impression auprès des visiteurs. Le fait même qu'il se déplace serait une perte de temps et un mauvais marketing pour cette alliance fraichement bâtit.

-Appel qui tu veux, qu'il fasse ta taille ou qu'il soit fait de roche je m'en cure. L'important est que je parle à un ancien Kirijin le reste n'entre pas dans mes prérogatives.

Et il arriva, enfin se faisant attendre. Surgissant de nul part il se montra, cet ancien Kirijin si longuement demandé, elle l'observa. Il semblait jeune et avait en lui la force et la rage de la jeunesse. Chose que n'avait plus déjà plus l'ancienne sabreuse. Elle se contenta de hocher la tête en guise de remerciement avant d'entamer la discussion en ignorant comme elle pouvait l'autre gardien. Son discours s'adressait à tous, c'était juste un tic personnel que de demander un ancien de sa nation.

-Tu as déjà fait beaucoup pour moi ancien Kirijin. Je suis ici pour rencontrer deux personnes qui ne sont pas disponibles à n'importe qui. La première travaille pour un de vos gradés. Elle est scientifique et je crois me souvenir l'avoir vu avec une adolescente aux cheveux bruns. Son nom est Shiba Oni. La seconde en revanche est gardée je ne sais ou et je insisterais pas pour la voir. C'est une Kaguya. Son prénom est long comme comme mon sabre. Son diminutif le plus connu est Aoji'. Je demande juste à les rencontrer la première pour des raisons personnelles et la seconde pour délivrer un message. Je me doute bien que ça sera pas possible mais au moins j'aurais la conscience tranquille.

Et ceci étant dit elle mit sa nuque en arrière observant le décors de cet entretien, elle serrait toujours contre sa jambe Irelya dont l'envie de passer en force se faisait plus grande à chaque secondes. Le sabre avait sa manière de négocier, la patience n'avait jamais été son fort. L'ancienne sabreuse quant à elle essayait pour une fois la diplomatie. Si cela échouait elle repartirait aussi simplement qu'elle était venue. Elle avait d'autres objectifs plus pressants les uns que les autres.

(#) Sujet: Re: It's will be close and hard.|Libre| Lun 8 Sep 2014 - 22:10

L’atmosphère devint très vite plus sérieuse. Usant d’un ton pour le moins soutenu et respectueux, cette mystérieuse jeune femme demanda à parler à deux personnes bien particulières. Sur le moment, Aokiji ne comprit pas pourquoi elle insistait temps à parler à un ancien Kirijin. Le Samui ne lui en tint pas rigueur et continua à écouter attentivement sa demande, en faisant preuve néanmoins d’une certaine indifférence. En effet, qu’est-ce que cela avait à voir avec lui ? Il attendit patiemment qu’elle termine, restant tout de même méfiant, comme lui avait conseillé le Yamanaka. Ce dernier avait peut-être beaucoup de défauts, mais lorsqu’il s’agissait de cerner quelqu’un, il devait surement s’agir de la personne la plus qualifiée qu’il connaissait. Une fois terminée, il était donc pour le Samui de donner sa réponse. Il n’avait pas besoin de réfléchir bien longtemps, compte tenu de la situation, il n’y avait qu’une réponse à cette requête.

« En effet, ce ne sera pas possible. J’ai reçu des ordres bien précis concernant ces deux personnes et si tu veux les rencontrer, tu vas devoir t’adresser à l’une de mes supérieurs. »

Aokiji posa alors ses yeux sur le sabre de la jeune femme. Cette dernière le serrait, surement pour exprimer sa frustration. Etait-elle cependant assez stupide pour tenter d’entrer par la force ? Le Samui reconduit ensuite son regard sur le visage de son interlocutrice afin de poursuivre.

« Il s’agit de Samui Yuki. Malheureusement, elle est en déplacement hors du pays pour le moment, donc tu vas devoir attendre son retour au Shozaichi. Il y a plein d’auberges dans les environs, je t’invite donc à t’en rapprocher si tu souhaites patienter. »

Le Genin marqua un temps d’arrêt pour se tourner vers Len. Il avait peut-être quelque chose à ajouter ? Apparemment non. Aokiji se remit alors face à la jeune femme et posa à nouveau ses yeux sur son arme.

« Autre chose ? Je peux transmettre un message peut-être ? »

Jouer les messagers, il ne manquait plus que ça…

(#) Sujet: Re: It's will be close and hard.|Libre| Mar 9 Sep 2014 - 19:10

Ils refusaient.

Les imbéciles, ils n'avaient pas idée de ce qu'ils venaient de déclencher. Ils avaient refusés, pensant sans doute qu'elle attendrait patiemment dehors dans leurs auberges de malheur. Dans leurs pourriture ambulante avec des gueux et des paysans? Ils n'avaient, vraiment, pas idée de ce que venait de déclencher leurs réponses aussi polie qu'elle soit. La pensée de Freya se perturba dès l'instant ou elle entendit le non catégorique et le fait qu'on lui demande d'attendre. Sa patience avait atteint des limites déjà magistrales elle ne saurait tolérer un instant de plus sans rien faire. Elle regarda l'autre imbécile lorgner en direction de son sabre et esquissant un sourire pensa à toutes les possibilités qu'elle avait en cet instant de faire rapidement monter la tension et de faire couler le sang. Pourtant même si son instinct et ses pulsions criaient aux meurtres elle ne fit rien. Elle se contenta de songer que son voyage ne faisait que commencer, un jour elle viendrait enfoncer elle même les portes du Shukai pour récupérer les réponses qu'elle attendait de la Kaguya. Un jour elle viendrait ici seule ou avec son armée, un jour elle forcerait la Kaguya à subir le regard lourd de Nelliel et lors de cette même journée elle tuerait, sans doute, Oni pour l'avoir abandonnée sans aucunes explications. Elle cessait dès cet instant d'accorder sa confiance à autrui, elle redevenait une mercenaire crachant et brulant ses anciens principes. Elle mettrait le monde en sang et se délecterait de la souffrances des innocents. Elle devait déjà retrouver Yusuke pour lui prêter main forte et et...

Et elle se reprit en se levant d'un bond instinctivement. Si elle avait rêvée une minute de plus elle serait déjà entrain d'essayer de tuer les deux autres andouilles. Elle se leva donc et sur un regard froid et lourd mit son sabre dans son dos en laissant la tension monter. Elle sortit de sa poche un bout de papier et griffonna dessus un message à l'intention de la Kaguya. Un mot unique écrit largement suivit en bas dans une calligraphie particulière de deux autres mots. Elle le laissa sur la table et remettant en place la chaise sortit sans outre formes de politesses. Elle devait fuir le plus vite possible avant qu'ils ne se rendent compte de son message. Ce papier n'atteindrait probablement jamais sa destinataire mais la rousse avait désormais ça de moins sur la conscience. De surcroit dans quelques heures elle tuerait, oui elle ferait couler le sang. Elle trouverait des brutes épaisses et nagerait dans une rivière maculée de leurs sang. Elle venait de découvrir en elle son autre partie. Celle qu'elle redoutait, désormais et avec cette dualité en elle qui surgissait des abimes de son âme l'ancienne Kirijin prenait le chemin particulier de sa destinée. Elle tuerait beaucoup pour un unique objectif. Un défis impossible et pourtant qu'elle considérait à sa portée: Réunir Nelliel et la Kaguya.

Sur le papier les deux zigotos purent lire les mots suivants, écrit largement tout d'abord:Nelliel. Elle rappelait ainsi à celle qu'elle ne connaissait pas que la Tohatsu vivait encore puis en plus petit deux autres mots dont le sens était évident pour la rousse: Rejoint là. Cela passerait pour la Kaguya par une évasion et une longue recherche si elle tenait encore un tant soit peu à sa progéniture.

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