Cette mission malgré le résultat mitigé lui avait tout de même fait beaucoup de bien... Enfin si l'on exclut ses brulures qui ont bien mis quelques jours à se résorber une fois convenablement traitées. Avec tous les derniers évènements, le clan avait du pain sur la planche, bien qu'il soit plus ou moins indirectement toujours mi sur la touche par rapport à son passé de "planqué" comme certains le disent. Tut ça pour dire que nous sommes en pleine ébullition... En fait non, ils le sont, car, trop jeune, et expérimenter je ne suis pas mêlée à tout cela, ce n'est pas de mon âge d'âpres grand-frère et je suis assez mature pour me rendre compte qu'il a certainement raison. J'en ai encore mal au cœur, tout Kiri mis sans dessus dessous, détruit... J'espère que Kumo n'aura pas le même sombre avenir, enfin pour ce que cela fera au final dans la balance. C'est suite à un petit-déjeuner plus ou moins agité que la famille, le clan se sépare pour diverses activités. Pour le moment je n'ai pas de mission assignée et encore moins de groupes, alors je me contente d'attendre des instructions.

"À plus tard !"

Jour après jour toujours la même chose, j'ai encore mes bandages, mais je pense que je pourrai les enlever si j'en avais envie. Veste a doudoune bleu-grise, short moulant, mitaine et ruban dans les cheveux je me dirige alors vers le centre-ville pour y faire quelques petites courses. Je me demande bien ce don je pourrais avoir besoin. Donc je vais faire le tour des magasins avec une liste de courses, quelques commissions et de l'équipement particulier composent le papier que je vérifie régulièrement pour ne rien oublier. Évidement comme d'habitude je me suis levée avant l'aube si bien qu'une fois prête et arrivée les magasins sont encore fermés c'est bien la peine de venir aussi vite. Enfin soit, je vais vers un petit parc et vais simplement attendre sur un banc.

"Je me demande si aujourd'hui j'aurais une mission à effectuer... Ou un autre jour en fait."

Au vu du dénouement de notre dernière mission, rien ne dit qu'ils ne vont pas nous mettre de côté pour faire faire le travail par des Genin plus doués que nous en fait. Bref, j'ai beaucoup de chance comparée à plein d'autre, je devrai plutôt me dire qu'ils vont simplement attendre le bon moment pour nous faire faire ce que nous pouvons, d'ailleurs a coté de ce pauvre Gouken, je suis encore bien jeune. Une fois encore, le soleil brille sur Kumogakure no Satô et en attendant que les boutiques ouvrent je n'ai rien n'a faire... Et ? Mais ce ne serait pas Yutsuki ?! J'ai vu furtivement une personne au coin de la rue, enfin je crois. Ça fait bien deux mois que Yue est partie en mission il aurait pu au moins prévenir qu'il est rentré ! Je vais discrètement vers lui et une fois que je l'aperçois je lui saute littéralement au cou, poitrine contre son dos pour lui faire un gros câlin en frottant ma joue contre la sienne à lui.

"Yue ! Tu aurais pu avoir la décence de me dire que tu étais rentré... Ah... Pardon je vous ai confondu avec mon cousin Yutsuki."

Oui ce n'est pas lui, enfin je n'en reste pas moins accroché à contre lui à me frotter amicalement... Les joues rouges de honte, avant de me décoller et de lui tirer la langue en rigolant.

"Moi c'est Koémi, je ne sais pas qui tu es, mais je t'aime déjà ! Tu veux être mon ami ?"

Il est trop drôle ! Pourquoi il devrait me dire oui ? Il sait au moins ce que ça sous-entend pour une demoiselle ? Enfin soit, je ne me retiens pas de pouffer de rire la main devant la bouche et respire calmement. Il vaut mieux que j'évite de lui dire que pour une demoiselle ça pourrait sonner comme le fait de lui demander si elle compte avoir des enfants, ou si elle a déjà loué son kimono de mariage... Enfin soit, il a l'air sympathique, ronchon, mais gentil dans le fond j'en suis sûre !

"Pourquoi ? Parce que j'ai envie, c'est tout, il n'y a pas de raison particulière."

Qui je suis ? Il est bête ? Je viens de le lui dire... À moins que ? Bon, on ne va pas jouer sur les mots.

"J'imagine que tu en demandes un peu plus que mon prénom, sinon la question serait idiote. Bref : Tsukiyo Koémi, du clan mineur Tsukiyo, genin depuis peu, une seule mission à son actif de rang C et rien d'autre, spécialisée en Fuinjutsu, affinité Raiton et Kinton... Pas d'équipe et hum... 12 ans, j'aime beaucoup le sucré salé, mensuration 82,59,85 je crois et... je pense que ça suffira."

J'en ai peut-être trop dit ? Il risque de penser que je suis une pipelette ? Bof, s'il a envie de le penser ce n'est pas moi qui vais l'en empêcher quand même. Enfin je vais tout de même finir de lui répondre, pourquoi il accepterait ma demande d'amitié ? La réponse est évidente non ?

"Pourquoi accepter ? Il n'y a strictement aucune raison dans l'immédiat et ce n'est pas à moi de dire sur quels fondements et logiques tu bases ta perception de l'amitié. Je viens à peine de te rencontrer, comment tu... Je peux te tutoyer puisque tu l'as fait aussi ? On va dire que oui. Donc, comment veux-tu que je réponde à ça ? Bref, ce n'est pas une demande à durée déterminée donc, tu pourras accepter plus tard ou me maudire et me rejeter si ça ne te plaît pas, c'est ton choix."

Sans vraiment lui laisser le temps de réfléchir, je lui prends la main et le tir dans une direction particulière.

"Mama-san doit avoir ouvert son échoppe j'adore ses Zenzaï servies avec sa boisson sucrée au gingembre et ses Mitarashi dango à s'en rouler par terre ! Je t'en offre un pour me faire pardonner ma rudesse dans notre première rencontre, enfin si tu veux."

Puis je me rends compte que je le tire en lui tenant la main et le lâche les joues un peu rouges.

"Oups, j'ai recommencée désolé."

Ainsi il commence par se présenter ce qui est une bonne chose, mais en sous-entendant que je ne m'intéresse pas à lui en ne lui demandant pas son nom. Non, mais je vous jure, d'un e n'est pas polie de demander le nom d'une autre personne, en principe c'est aux gens de se présenter tout naturellement... Oui enfin je ne sais pas si ce que j'ai appris est normal ou non, des fois j'ai des surprises. Oui on a une éducation parfois des plus singulière pour le reste du village, mais ça ne semble pas avoir gêné mes aînés qui semblèrent continuer de nous éduquer ainsi et on continuera certainement pendant des générations, enfin si l'on n'est pas anéanti entre-temps bien sûr.

"Par principe, je ne demande jamais d'information privée à un ninja, s'il doit me dire quelque chose, je préfère penser qu'il me le dira naturellement quand ça sera le bon moment.... D'autant plus avec une personne qui me semble amicale, ça me donne l'impression désagréable d'extirpé des informations comme en mission, de faire une déformation professionnelle..."

Dentô Shiwoon donc, décidément il y en a des Dentô à Kumo j'ai l'impression, enfin ça doit être dans ma tête. Si tu veux ? Donc tu n'as clairement pas écouté ce que j'ai dit ce qui me fait prendre un air boudeur un petit instant, mais tu pars en me disant que si je reste derrière, tu ne me laisseras en arrière. Je le suis donc.

"Shiwoon, normal que les garçons ne comprennent jamais rien aux filles, si vous n'écoutez même pas à la base..."

Néanmoins, je ne boude pas longtemps, cette larme, les garçons ne pleurent pas pour rien... Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal, je lui remémore un vilain souvenir ? Je dois avouer que je suis perturbée à ce moment-là, d'autant plus que je ne comprends pas la raison de celle-ci. Je ne souhaite pas remuer le couteau dans la plaie et encore moins lui extirpé une information privée, alors je ne lui demanderai pas même si ça me brule les lèvres. C'est intervenu juste après qu'il me dise de ne plus faire ce que j'ai fait, lui prendre la main ou lui faire un câlin ?

"Puisque tu n'as pas écouté, je te le redis en bref : je ne te connais pas, donc je ne peux pas donner de raison pour te convaincre. Le plus simple et que l'on passe un moment ensemble, tu me diras si tu veux qu'on soit amis ou non."

Je ne peux pas non plus lui promettre que je serais toujours là pour lui, qu'il pourra compter sur moi. Les aléas des missions feront que nécessairement je ne serais pas forcement disponible pour lui. Petit à petit le centre-ville ce réveil et avec ses boutiques, mais surtout le petit restaurant de Mama-san.

"Coucou Mama-san ! Deux Zenzaï avec boisson et des Mitarashi dango s'il te plaît."

La tenancière avec ses bras puissants et sa carrure ronde, mais imposante fit un grand sourire, cette fois encore elle je ne lui demande pas comment elle va, mais elle sait très bien que cette question est visible dans mes yeux. Mais par jeu elle ne dira rien, j'imagine qu'elle attend que je le lui demande ce que je ne ferrai pas comme d'habitude. Je paye rubis sur l'ongle, au cas où je dois partir à la va-vite et m'installe avec Dentô. La grande serveuse d'âge mûr nous fait un grand sourire.

"Tiens c'est la première fois que je te vois avec quelqu'un de ton âge, même à l'académie tu étais toujours seules ou avec les adultes de ton clan."

Je n'ai rien d'intelligent à répondre à ça, je me contente alors de baisser les yeux sans rien dire, elle souffle alors avec un petit sourire l'air de dire "ah les jeunes je vous jure" ce qu'elle a plus ou moins murmuré en même temps d'ailleurs. Elle attend de voir si le jeune homme à une commande à faire ou quelque chose à dire. De toute manière vue l'heure, elle n'aura pas beaucoup de clients avant un long moment, même si à ce moment-là ils arriveront en masse ce qui ne lui laissera pas le loisir de discuter. Je fais alors un demi-sourire à Shiwoon.

"Ils avaient simplement mieux à faire et puis, comme avec toi je n'ai pas dû leur montrer en quoi on pourrait être des amis... Enfin, c'est leurs choix et je le respect comme je respecterai le tiens."

Ce n'est pas parce que je me sens seule, de plus en plus isolée que je dois forcer les autres à m'apprécier et rester avec moi tout simplement.

Du sanglier à l'heure du petit déjeunée ? Bon je suis loin d'être un modèle de diététique, surtout qu'au vu de ma santé particulière je ne suis pas une référence, mais quand même. Enfin, je dois avouer que j'ai surtout observé un moment ses étranges ustensiles pour manger, une sorte de petite fourche, ou un trident et un couteau... Le plus étonnant et qu'elle les lui a fournies sans même que cela la gêne, Mama-san c'est quoi ces trucs ? Enfin bon, je commence à manger aussi quelque chose de beaucoup plus conventionnelle en l'écoutant à mon tour.

Maman avait raison, il avait l'air de bonne humeur, apparemment le bonheur des hommes est simple comme une assiette bien remplie... Décidément ce ne sont que des goinfres, enfin je peux parler je suis sûre qu'a un concours de nourriture on serait au coude-à-coude, avant qu'ils ne me battent sur la dernière ligne droite. J'ai cru à un moment le voir rire, mais j'ai certainement dû me faire des idées, ou alors il a peut-être pensé à une chose drôle en rapport avec une de ses expériences passées.

Donc c'est difficile parce que je ne sais pas me battre ? J'imagine que pour lui c'est un plus d'être ami avec une personne plus combative on va dire, une personne plus à même d'entrer dans sa définition de l'amitié... Oui l'amitié virile c'est bien un concept masculin basique ça encore. Enfin soit :

"Tu n'es pas né un kunai à la main que je sache, il a bien fallu qu'on t'apprenne à te battre et que tu t'améliores avec de l'expérience."

Je lui fais un petit sourire gêné, non ce n'est pas du sarcasme ou autre, mais une simple constatation comme une autre qui est rapidement suivie d'une autre.

"Puisque tu es persuadé que je ne sais pas me battre, pourquoi est-ce que tu ne m'apprends pas alors ? Enfin si tu veux et as du temps à perdre..."

Oui, plutôt que de me dire cela, apprends-moi, je n'attends que ça, d'enfin faire autre chose que tournée en rond en attendant d'avoir le droit à quelques miettes d'actions quel es autres n'ont pas déjà récupérer... Les missions ne viendront pas à moi toutes seules il va bien falloir que j'apprenne et m'améliore si je veux les mériter. Cela où trouver une équipe qui... Non cela serait une solution de facilité et je n'ai pas envie d'encombrer des gens si je n'arrive pas à être meilleure avant. Je n'ai que très peu pour ne pas dire aucun combat à mon actif, il a l'air mieux aguerri peut-être qu'il acceptera plus tard de m'entrainer... Enfin bref.

"J'espère que je ne t'ai pas fait rater un rendez-vous ou quelque chose du genre ?"

Je ne lui demande pas d'information personnelle, un simple oui ou non suffit à ce genre de question. Enfin j'attends qu'il ait fini de manger ce qui arrivera bien après moi et mon repas plus frugal. J'espère que je ne le gêne pas trop, c'est vrai qu'à bien y penser, ce n'était pas très malin de lui sauter au cou comme cela, même si ça avait été mon cousin... Cela aurait était pire en fait.

Elle mange avec des baguettes…Wahou je la plains vraiment. C’est d’un compliqué de manger avec ces trucs. Heureusement qu’on a pensé à créer les fourchettes et les couteaux. Aucun risque que quelque chose t’échappe avec cela. Et c’est tant mieux.  Par contre j’étais assez surpris de voir ce qu’elle prenait pour le petit déjeuner. Contrairement à moi qui faisait le plein de protéines avec de la viande, pour elle c’était lipides et autres avec des fruits et autres. C’est bien triste de voir ça. Mais ça explique aussi pourquoi elle a un teint aussi pâle que celui d’un mort. Au moins, je sais déjà pourquoi elle m’inquiétait au premier abord. Quelqu’un qui ne mange pas comme il faut ne peut que ne pas être en bonne santé. Et à ce que je la vois manger au petit déj, je mettrais volontiers ma main à couper qu’elle couve quelque chose elle. Mais bon, là on sortait de mon domaine d’expertise.

J’accélérai mon allure histoire de finir au plus tôt de manger et d’entamer rapidement ma digestion, de sorte à pouvoir avoir digérer au moins la moitié de ce plat au commencement de ma séance d’entrainement avec Zenno-sensei, qui promettait une fois de plus d’être chaotiquement cauchemardesque, une de ses habitudes on dirait même. Enfin, je n’allais pas m’en plaindre vu que cela avait été fait dans l’unique but de me rendre plus fort et permettre de monter dans ma quête de puissance et de béatitude mondiale. Il faut souffrir aujourd’hui pour vivre pleinement et amener la joie demain. Ouai, c’est la bonne mentalité...Aujourd’hui je ferai sa fête à Zenno-sensei.

Alors que je m’égarais dans mes pensées, la jeune fille en face de moi se remit à parler. Cette fois-ci, je dois bien avouer. Elle avait dit quelque chose d’on ne pourrait intéressant. Du moins pour elle, si elle avait la carrure, la volonté et le courage pour ça. Que moi je l’entraine… Je ne serai pas contre d’échanger chaque matin avec elle pendant six jours sur sept des coups. En plus ça rendrait plus vivant mes entrainements, même si bon au début, elle aurait été plus comme un fardeau à transformer en plus. Oui on pourrait faire de bonnes choses. Qui plus est qu’elle était issue de la noble famille Tsukiyo, de ce fait elle devait bien avoir un talent caché provenant de ses ascendants, qui lui conférerait à elle et aux siens une certaine envergure. Et si tel était le cas, avec cela, elle pourrait faire de sacrés enchainements si elle savait quand en faire usage. Ce qui me corserait franchement mes entrainements si elle réussissait à atteindre un tel niveau de maitrise. De quoi me faire transpirer et évoluer encore plus chaque matin pendant les quatre heures de mes entrainements matinaux, et pourquoi pas également pendant les six heures des séances d’entrainement nocturnes.

Tout cela eut vite fait de me mettre un grand sourire aux lèvres alors que je mordais à pleines dents dans la chair de ce sanglier. Prenant le temps de bien mâcher, je me redressai légèrement en fermant les yeux, tout en déposant mes couverts. Avalant finalement, la bouchée, je pris une gorgée d’eau avant de poser mon coude gauche sur la table et ramener mon poing contre la partie gauche de ma bouche. La regardant attentivement un long moment, en me remémorant ses dernières paroles... Naitre un Kunai à la main… Sa manière de le dire m’avait quelque peu irrité je dois dire. On pouvait presque voir une veine se contractée sur mon front. Je décidai alors de prendre la parole :

« -Je ne suis pas née un Kunai à la main en effet. J’ai eu un prof en effet, qui n’aura eu que le temps de m’enseigner les bases. Ce que je suis devenu, je le dois entièrement à mes efforts répétés, et à mon travail acharné. Chose que tu ne dois pas vraiment connaitre..princesse...Je t’arête tout de suite, cela n’a rien avoir avec de l’arrogance ou de l’orgueil ou quoi que ce soit d’autre que tu voudrais citer. C’est de la fierté. J’ai travaillé jour et nuit pour apprendre. Tu dis que tu veux apprendre mais as-tu seulement le mental nécessaire pour ? Je me le demande… Que tu me demandes aussi platement un coup de main pour t’entrainer, je vais pas te mentir… ça m’irrite vraiment…ça me met même en rogne. J’ai l’impression à t’entendre que c’est juste pour tuer le temps que tu parles de cela, qu’il n’y a aucun réel investissement à vouloir le faire. A croire que tu le fait pour faire comme tout le monde. Et si c’est le cas, chose que je ne saurais dire vu que je ne te connais que depuis moins d’une heure,  c’est misérable je dirais… Et non, tu ne m’as pas fait rater de rendez-vous, du moins pour le moment. J’ai encore du temps. »

Finissant de dire cela, je plantais de nouveau ma fourchette et mon couteau dans mon plat et portais à mes lèvres un bout de viande que je mâchais longuement, en dévisageant les sourcils bien plissés. Un silence s’installa sous les yeux de la tavernière qui n’avait pas manqué de regarder ce qui se passait vu comment j’avais haussé le ton. Puis retrouvant peu à peu mon calme et ma sérénité habituelle, je fermais les yeux et avançais :

« -Par contre si ce que tu demandes est sincère, et que tu veux vraiment t’entrainer. Je serais plus qu’honorer de t’aider à t’améliorer si je le peux. Par contre, là il y aura quelques conditions majeures. A toi de voir si tu pourras les respecter ou pas. Si ce n’est pas, je décline déjà ta demande sache le.» Lui disais-je avec un sourire on ne peut plus amical.

Alors que je l'écoute, je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings. J'ai beau savoir que j'ai de la chance, que je n'ai rien endurée de bien méchant comparer aux autres et que c'est pour cette raison que notre clan est par préjugé jugé de lâche et de planqué. J'ai avoir vécue dans une sécurité de tous les instants, avoir eu du confort... Je refuse d'accepter ce qu'il vient de dire. Il ne fait que confirmé, ces horreurs que l'on reçoit régulièrement, pourquoi pour tout le monde ont n'est qu'une bande de bras cassés qui ne savent pas tenir une arme par le bon bout et qui ne sont a Kumo que parcequ'ils ont "payés" leurs entrées non par le sang, mais par l'or. Pendant un moment, j'avais espéré qu'il ne me jugerait pas, j'avais déjà eu la bonne surprise d'avoir quelque chose de différend pendant cette mission et il semblait aussi l'être. Peut-être que c'est moi qui ne le comprends pas au final. Avant qu'il n'entame la deuxième partie de son discours. Frappant doucement le poing sur la table d'une frustration encore contrôler.

"Princesse ? Lequel des deux vient d'appuyer le fait que l'on se connait depuis moins d'une heure après avoir sous-entendu que c'est mal de juger aussi vite une personne ? Si pour toi devoir apprendre toute seule comme une grande la plupart de ce qu'elle sait parce qu'on ne voit pas la jeune kunoichi qu'elle veut être, mais seulement la futur planquée Tsukiyo, c'est un manque de volonté. Si passer des années à devoir sortir en douce et s'entrainer jusqu'a finir avec quarante de fièvre à cause d'une santé fragile et se faire encore et toujours attacher au lit, car, la pauvre petite pourrais se tuer à l'effort à défaut d'être simplement idiot, l'est, alors oui je suis faible !"

C'est les larmes aux yeux, le visage crispé par une colère momentanée qui finit rapidement par passer et ne laisser qu'une vague tristesse et de lassitude qu'elle le regarde droit dans les yeux.

"Qualifi moi d'incompétente, d'inutile et de fille qui ne sait pas se battre si ça t'amuse, dans le fond c'est peut-être vrai. Mais je t'interdis de me dire que je n'ai aucune volonté ! "

C'est toute remonté que j'écoute la suite où j'ai la vague impression d'être une pure idiote surtout quand je regarde la tête qu'il fait... Je ne pouvais pas deviner qu'après un prélude pareil il serait gentil ! Enfin soit, encore une fois j'ai prouvée que je parle avant de réfléchir, elle est belle la genin hein ? Même pas fichu de tenir sa langue. Enfin soit, c'est les joues rouges de hontes que je sors un petit.

"Désolé..."

Pendant un instant j'ai pensée à tourner les talons et partir, mais ça ne serait que prouver que je manque de volonté, que je suis lâche. Alors je vais à côté de lui et lui tiens la manche, serrant fort le tissu pour lui indiquer implicitement que je ne le lâcherai pas. Bon fort c'est plus ou moins à prendre des pincettes au vu de ma condition physique même si je n'ai plus était vraiment malade depuis des années. En plus de ça je le regarde droit dans les yeux, enfin de mon œil.

"Si tu veux changer d'avis, c'est le moment de le dire. Je ne te forcerai pas ce n'est pas ma manière de faire et d'être, mais oubli toute phrase qui énonce plus ou moins littéralement une renonciation de ma part."

Ainsi il m'annonce ses conditions et ce qu'il a à dire en réponse à ma légère... bref, j'ai haussé le ton et je ne sais pas trop si c'était légitime ou non d'ailleurs. Ce n'est pas important, je sais juste que maintenant. Maintenant c'est ferme et définitif, elle viendra tous les matins sans faute pour avoir son entrainement et rien ni personne ne pourra l'empêcher, enfin presque.

"Sauf mission, ordre du village ou cas de force majeur je serais là tous les matins."

C'est avec volonté que je dis cela, j'ai enfin une personne qui accepte de m'entrainer sans me regarder de haut ou au pied lever en se disant que c'est du temps perdu, alors je compte bien en profiter ! Bon, j'ai tout de même bel et bien mon niveau de Genin, mais je pense que je préférerais avoir enfin des séances régulières plutôt que le peu de temps de ma famille et le reste en autodidacte quand ce n'était pas en "forçant" certains professeurs puisqu'ils n'avaient pas le choix à l'académie. Bon, je vais tout de même répondre.

"Mon œil droit et mort, ce n'est pas vraiment un secret que c'est le cas pour toutes les premières filles dans ma famille. Et si tu te dis que c'est un handicap, je t'arrête tout de suite, je suis née ainsi et j'ai appris à compenser cela... Enfin je pense, tu seras le plus à même de me dire si c'est le cas puisque tu sembles plus expérimenté."

Cette rencontre est des plus bénéfique pour moi, je pense, pour lui il n'aura cas le dire en temps voulu. Enfin avec tout ça, je ne dois pas oublier que j'ai des courses à faire pour ma famille et je vais passer toute la journée à m'entrainer et vérifier mes affaires pour le lendemain, sans oublier de me coucher tôt comme d'habitude. Je salue donc mon "sensei" d'entrainement.

"J'ai des courses à faire, à demain cinq heures aux terrains d'entrainement."

Je le salue encore une fois de la main, lui fais un grand sourire et vais donc m'occuper de ce que j'ai à faire, ou plutôt de ce que j'ai demandé à faire pour ne pas me sentir inutile.