hrp:

Mission, voilà le juste titre de ce que va être les trois prochains jours de ma vie. Vous me voyez moi en tenus de shinobi à surveiller les portes du village de Kumo, partageant la vie des autres surveillants et de ne pas faire le con. Tous ça, dans une parfaite ambiance bien virile. Bordel, mon petit bizness de vente de bonbon au gamin et des survêtements aux vieux pervers va devoir s'arrêter les prochains jours. Tous ça pourquoi? Vous ne le devinez pas. Ben deux de mes sœurs se sont misent à pleurer toutes les larmes de leurs petits corps. Je n'ai pas pue résister et j'ai dû plier bagage. Je vois déjà Oni soulager de ne pas avoir à me supporter pendant ses trois prochains jours. Bon se n'est pas tout mais l'on m'attend. Prenant sous mes bras trois bouquins de cul, un pour chaque nuit de solitude et hop je me casse. Là devant la porte du village un homme nous attend. Je regarde autour et je vois le lotissement, un endroit qui pendant mon arrivé n'a pas vraiment porté mon intention dessus, dans un sens qui va regarder une maison où l'on ne connait pas vraiment au départ à quoi elle sert, puis on ne cherche pas vraiment à savoir ce que c'est. Après un petit temps d'attente je vois arriver un autre type. À tous les coups avec le balle que j'ai, je me ramasse cette tête de Turque. C'est genre, le mec qui semble péter plus haut que son cul et qui se torche les fesses avec du papier cul moutonneux triple épaisseur pour éviter toute irritation. La clope au bec, j'avais déjà envie de lui faire flamber ça petite tronche de petit-bourgeois des temps modernes. Quoi il ne m'a rien fait? Ben ça me change quoi hein? Se n'est pas pour autant que je ne peux pas ne pas le blairer. Si je n'aime pas ça face, je ne l'aime pas, point c'est tout. Enfin nous étions tout deux réunis quand d'un coup je lui dis:

Tu veux que j'allume ta clope?

Levant la main vers la cigarette qu'il a dans la bouche je mis le feu au dessus de ma main et lui flambai la cigarette. Le regardant avec un regard en disant long l'autre surveillant se mis déjà à nous dire:

Hé ho calmez-vous sinon c'est la porte directe. Bon suivez moi et sans causer d'embrouille.

Je savais que ce type allait me causez des noises, regarde je viens d'arriver et voilà que les remontrances arrivent déjà sur moi. Respirant un bon coup, ce mec n'attend rien pour attendre. Par chance se n'est que trois jours et que je dois tenir avec lui se n'est pas comme si nous devions faire équipe dans une team de Ninja. Vous nous voyez ensemble dans des entraînements?

Tôt ce matin là j’avais reçu mon ordre de mission. Je fus d’ailleurs quelques peu surpris par le picorement de cet oiseau à ma fenêtre. Certes ce n’était pas là la première fois ou je recevais une assignation pour une mission mais je n’en avais pas accompli suffisamment pour prétendre m’être habitué à ces intrusions sonores dans ma vie privée. J’étais en train de faire ma gym matinale lorsque l’oiseau se montra. J’étais en survêtement et en débardeur, je n’avais pas du tout la tenue adéquate pour une mission. J’espérais au début que j’aurais quelque chose du genre : vous avez une semaine pour vous préparer. Apparemment je rêvais trop. Je n’avais qu’une trentaine de minutes pour me préparer et le point de rendez-vous se trouvait à l’opposé de ma position dans le village. Sans plus de réflexion je lâchais mes altères et sautais dans la douche. Shampoing, savon et huile plus tard j’enfilais un pantalon noir, une chemise blanche sous un gilet noir et une cravate allant avec le tout. J’étais plus habillé pour un enterrement que pour une mission mais c’étaient dans ces habits là que je me sentais le plus à mon aise.

Je sortis de chez moi non sans oublier mon sac à bandoulière pour les longues missions. A l’intérieur il y avait tout ce qui me permettrait de tenir trois jours isolé du reste de mon bordel : une dizaines de paquets de cigarettes, des nouilles, du papier cul et quelques vivres. Je l’avais cette fois-ci préparé à la va-vite ce qui fit que quelques éléments manquaient dans le tout.

Je courus presque pour arriver à l’heure au rendez-vous. Je n’étais pas en retard mais les deux autres individus étaient eux, bien en avance. Je me rapprochais d’eux tout en cherchant à allumer ma cigarette. N’y arrivant pas, un des deux inconnus qui s’avéra être plus ou moins de mon âge me proposa de faire office de briquet. Je rapprochais donc ma clope de ses doigts mais au lieu de l’allumer, ce petit malin la grilla complètement, manquant de me brûler moi-aussi. Inutile de dire que ce genre d’action lui avait valu une réprimande du second inconnu. Mais cette petite mésaventure me permit de saisir quelque chose. Mon équipier serait l’homme briquet et notre supérieur était ce second homme. Ce dernier ne m’intéressait pas beaucoup, mon attention se portait surtout sur mon futur équipier. Pas très différent de moi, il portait un costard cravate classique. Apparemment porter des vêtements « sérieux » au boulot ne le dérangeait pas plus que moi. Il était albinos, je le remarquais à sa chevelure neigeuse et à ses yeux rouges vermeil. Il n’avait pas de gentillesse dans le regard mais plutôt quelque chose de singulier que je ne parvins pas tout de suite à identifier. Inutile de dire que cela ne s’annonçait pas aisé entre nous.

Notre supérieur nous demanda de le suivre et c’est ce que nous fîmes. Bien vite nous entrâmes dans une petite caserne située juste à côté de la porte. Il y avait à l’intérieur quelques gardes et de nombreux lits.

-Ce soir et dans les quelques jours qui viendront vous dormirez ici. Ce sont les termes de votre mission. Et pas de cigarette ici !

L’instructeur me jeta un regard noir, il voyait bien que je commençai à me saisir d’une de mes chéries. Je lui fis un petit sourire en coin et je rangeai mon poison dans son paquet. Nous sortîmes ensuite de nouveau pour rejoindre les portes. Nous nous postâmes là tous les trois et le chef de la sécurité, après nous avoir jauger quelques secondes du regard avec un air hautain s’exprima.

-Vous m’avez l’air de deux fouteurs de merde. Donc ne merdez pas là-dessus. Je vous laisse à partir de maintenant, faites bien le boulot. Vous ne bougez pas d’ici avant ce soir de toute façon.

Le garde s’en alla et je compris bien vite que j’étais bien cuit pendant les 3 jours qui suivraient. J’allais en chier…

Hhooo, oui tu vas en chier, dans un sens je n'ai que lui aussi, donc je ne savais quoi faire de lui, le mec que je ferais chier, genre celui qui en prendra plaint la tronche ou je me le mets dans la poche pour me faire un allier et pouvoir flâner tranquillement. Que de choix, quel dommage que je ne puisse pas faire les deux en même temps. Bon je réfléchis et je pèse le pour du contre. Quoi qu'il en soit le boulot c'est pour ce soir. Le regarde je me mets à dire:

Sanji sache que le premier Ninja que j'ai croisé a tripoté l'une de mes sœurs jumel. Question simple, t'es de ce genre de type?

Quoi la question n'a aucun rapport avec le sujet. Rien à battre je veux connaitre ce mec, après tout on va vivre trois jours ensemble autant que je sache ce que vaut ce mec. Je vois déjà son regard de vieux mateur de jupons. Je suis sur qu'il est du genre à se retourner après chaque fessier qu'il croise. Enfin, après la réponse, je me mets donc à poser mes traces. Je prends le lit du dessous. Oui lits sont des lits super posés comme à l'armer. Bouquin X posé sous l'oreiller, vérification si le lit grince ou non. Merde il grince, dommage pour ce dénommé Sanji, il va devoir supporter mes longues nuits de solitude. Bon se n'est pas tous mais le temps passe et l'heure du travail commence à s'approcher? Je le regarde puis dis:

Hé mais tu n'as pas ta tenus de travaille? Tu sais qu'en tant que vigile tu es obligé de prendre une tenus réglementaire? PPfff, voilà que je dois faire la maternel. Oni tu me le payeras.

Prenant une tenus en plus dans mon sac, je me mets à lui lancer, ma sœur m'en a mis deux en connaissance de cause du fait qu'elle sait que je ne suis pas vraiment du genre à rester tranquille se qui signifie que je me salit aussi rapidement, mais moi je suis un mec et être sale, j'en n'ai rien à faire. Vis les puces et les morpions. Surtout que si je les dresses, qui sais, je pourrais peut être reformé le cirque familiale. Changé, je commence à sortir du lotissement et vois les deux vigiles devant la porte. M'avançant je vers un, je me mets à dire:

Bon, on doit faire quoi maintenant?

C'est simple, tu prends ma place et tu attends. Tu vérifies l'identité et la raison de la venue ou de la sortie des gens passant la porte du village. Pas plus pas moins. S'il y à un problème, tu as une ligne directe accrochée au mur pour prévenir tes supérieurs.

Dépité, je vois que même le travaille va être chiant:

Hé Sanji tu as amené un jeu de cartes?

Pas de jeu de cartes pendant le service. Ni aucune distraction. Hé, que je ne vous prennent pas à embêter les passants.

Journée de merde.

Mon compagnon de mission était vraiment quelqu’un d’assez étrange. Je n’arrivais clairement pas à le cerner. Il était bizarre mais surtout imprévisible. La première question qu’il me posa lorsque nous entrâmes dans la caserne : est-ce que j’étais du genre à tripoter les filles. Je ne savais pas quoi répondre à ce genre de remarque. Etais-je un coureur ? Pas vraiment. Mais il était vrai que je n’étais pas insensible aux charmes de ces belles demoiselles. A sa remarque je n’eus donc rien à répondre hormis un gloussement et un léger sourire en coin. Il fallait dire qu’elle était mal placée aussi sa question. Je me contentais de rester là donc, adossé au mur et à le regarder déballer ses affaires. Je le laissais choisir son lit, je n’avais aucune envie de créer un autre conflit. Je sautais sur le mien en l’air pour l’inspecter. Pas de cafards, pas de saleté, un lit de patrouilleur et de veilleur, tant mieux ! Lorsque je redescendis de mon lit, mon compagnon de mission me jeta une tenue de ninja dans les mains. Il me réprimanda ensuite de ne pas avoir pensé à amener une tenue adéquate… Je fis une petite moue de la bouche et j’enfilais rapidement cette nouvelle tenue. Cela me faisait bizarre de me retrouver habillé en ninja, moi qui était toujours en chemise et pantalon. Je ne fis cependant pas d’autres remarques et je rejoignis Ha à l’extérieur de la caserne.

Nous retrouvions donc notre instructeur à l’extérieur et Ha lui demanda ce qu’il y avait à faire pendant cette mission. Inutile de dire que l’explication de la mission donnait un avant goût assez précis de l’ennui dans lequel nous allions bientôt tomber. Je jetai un rapide coup d’œil à la ligne directe dont notre instructeur parlait et me disais que quoi qu’il arriverait, je n’allais pas l’utiliser. Je n’avais aucune envie de voir débouler une deuxième fois ce connard anti-nicotine avec son air hautain. Ha me demande alors si j’ai un jeu de carte sur moi mais l’instructeur une fois plus nous retire du rêve et nous annonce que nous sommes ici pour travailler plus que pour nous amuser.

L’instructeur finit enfin par se casser et nous nous retrouvons donc là comme deux cons, Ha et moi. Nous nous observons quelques secondes et comme personne ne semble pointer le bout de son nez, j’esquisse alors un petit sourire tout en sortant mon paquet de cigarette. J’en porte une a ma bouche et l’allume au briquet. Je regarde ensuite Ha et tout en expirant la fumée, je lui jette un petit regard énigmatique.

-Bon moi s’est Sanji Bakusho. Je ne toucherais jamais à un seul des cheveux de tes sœurs. Mais toi, t’es qui le taré ?

Inutile de dire que les choses commençaient bien…

Spoiler:

Le travail commence, enfin si l'on peut appeler ça un travailler. Moi je parle plus d'un mauvais moment à passer à se faire chier et en plus avec des restrictions nous empêchant d'aller voir les gens que l'on connait. Je ne peux même pas faire mes trocs habituels. Peu de temps après que notre tache commence, je me vois maintenant écouté des dires plutôt louches. Après la tenue voilà qu'il ne lie pas les missions. Je le regarde puis montrant la fiche de mission je me mets à dire:

Fumée rend aveugle ce n'est pas possible, Regarde je vais te l'épeler H.A H.A.K.U.S.H.I, Ha Hakushi . Fiou les neurones hé mec ça ne travaille pas beaucoup là-dedans. Youhou hé 'araignée tu as de la place dedans.

Bon j'arrête, provocation gratuite s'abstenir, nous devons faire en sorte que ça marche. Grande respiration hhééé, bon passons en mode tranquille sans problème. Ce qui est chiant avec ce bouton c'est qu'il est cassé et que pour passer dans ce mode ça ne marche pas tout le temps ou des fois il y a des bug:

Bon, enfin je suis fils d'un patron de cirque, j'y ais passé mon enfance avec mes trois sœurs jumelle. Qui du coup ne sont pas jumels vue que l'on est quatre. Il y a Oni, Mai et l'autre sans trop d'intérêt, puis il y a moi. Le plus réussi, l'homme de ses trois dames. Tu as des sœurs? Je ne te conseille pas. Tu as déjà regardé les combats de bout féminin? Enfin, si tu me dis que tu en as vu des masculins tu me ferais peur. Passons, en fait c'est la même chose que de vivre avec trois sœurs, mais sans le côté érotique. Tu vois, c'est comme si tu as l'impression que c'est ta mère à leur place. Ca ne donne pas envie hein? Enfin moi je reculerais de trois pas avant de sauter le pas. Après vue la tronche de ma mère aussi. Par chance, j'ai hérité de mon père.

Bon avec cette image, je suis réglé, il ne se tapera pas mes sœurs. Le temps passe est après vérification de moult papier, une vielle dame commence à me parler, me demandant renseignement. Vous savez ce genre de dame qui même en donnant la réponse arrive avec un petit: "Quoi? Vous pouvez répéter?" Et même quand la réponse fut comprise, elles arrivent à continuer le dialogue avec un autre sujet placé aussi rapidement que l'on n'a pas le temps de partir en courant. C'est ce genre de personne dont des fois on aurait bien envie de tomber sous un Gen pour éviter d'avoir à l'entendre plus longtemps:

Bonjours jeune homme, ou est le musé de l'histoire de Kumo.

Dans ton cul et cherche bien plus profondément que quand l'autre vieux avait pris ses petites pilules bleues.

Bon, j'ai dit ça dans ma tête après tout je ne veux pas perdre mon salaire à cause d'une grand-mère reloue. Ce que j'ai réellement dit c'est:

tipuco rossolè ta déro poroco.

Eux vous ne parlez pas ma langue?

Totodira te sudoraso.

La guidant jusqu'à mon collègue, la mamie qui d'ordinaire est le type parfait de la petite sourde a du moins cette fois bien compris qu'il fallait trouver un autre interlocuteur. En tout cas, je suis bien content. La méthode du Ninja étrangé a bien marché. Je crois que je le ressortirais à l'avenir. Quand d'un coup une troupe d'enfants se met à courir en notre direction. Un troupeau qui ne semble pas vraiment motivé pour s'arrêter. Dedans, je peux voir avec la taille d'un enfant, un homme masqué tentant de se cacher dans la troupe d'enfants qui semble être érodée dans l'histoire:

Hé guss arrête de draguer la vieille peau et regarde le troupeau qui arrive, ils ne doivent pas passer.

Mon partenaire n’était pas vraiment ce que l’on pouvait appeler un homme magnanime et sympathique. Certes, il se montrait drôle, d’une certaine manière. Seulement ses phrases étaient tellement tirées par les cheveux qu’au final, je ne savais pas s’il m’appréciait ou non. Il faut croire qu’il ne m’aimait pas vraiment mais me supportait relativement. Nous avions commencé notre tour de garde et alors que je tentais de détendre l’atmosphère et de parer à l’ennui via une question anodine, le voilà qui se mit à lancer quelques pics de plus. Cependant il se ravisa bien vite en me donnant une réponse un peu moins agressive, allant un peu plus avec l’image d’un bon frère d’arme. Je savais pourtant que plus notre équipe serait rôdé, plus nous serons efficaces. Mais les choses ne marchent pas comme ça et parfois posséder des atouts n’est pas suffisant.

Nous passâmes la journée de manière bien ennuyeuse donc… Nous prenions les papiers des passants, les vérifions et les laissions passer. En somme, il ne se passait rien de bien intéressant. Cependant mon camarade se fit aborder par une vieille dame à un moment bien précis. Cette intrusion dans nos heures de travail n’avait rien de bien intrigant de manière isolée mais je regardais tout de même mon compagnon s’occuper de cette vieille dame. Curieusement, mon compagnon eut une réaction particulièrement immature et fit semblant de ne pas parler la langue des Kumojins. Réaction qui ne me surprit pas tellement en fait. Il fallait dire que ce joyeux luron avait l’art et la manière de tourner en dérision chacune des situations à laquelle il avait affaire.

La vieille dame s’approcha donc de moi et me demanda où se trouvait le musée de Kumo. A cet instant, je compris un peu ce qui avait motivé la réaction de mon camarade. Cette vieille femme avait vraiment l’air sénile et avait plus sa place dans un asile de vieux que dans les rues du village. Je tentais vainement de lui faire comprendre l’itinéraire mais la surdité de mon interlocutrice me faisait répéter plusieurs fois les mêmes instructions. Je fus cependant secouru par mon partenaire qui lui avait gardé l’œil attentif et vigilant alors que je m’occupais de cette passante. Il avait remarqué un groupe d’enfants qui couraient à environ 100 mètres devant nous. A ses dires, je compris qu’il y avait quelque chose en plus. Je laissais la vieille dame à ses élucubrations de fossile et je me concentrai sur le groupe menace. Je remarquai alors une silhouette moins infantile au milieu des gnomes, une silhouette plus virile. Mon instinct me déchargea une vague de chaleur dans la colonne vertébrale et je sentis que quelque chose n’allait pas. Je fis quelques pas en avant, me positionnant juste devant les portes principales de Kumo et j’effectuai des mudras. Je posai ensuite mes mains au sol et fit apparaître un mur de pierre. Ce mur aurait au moins le mérite de représenter un obstacle. Je fonçai ensuite vers le groupe d’enfant et criais à mon partenaire :

-Je prends l’intrus, je te laisse les gosses. Aucun d’eux ne doit passer.

Tout en criant, je fouillai dans ma sacoche de ninja pour y trouver un fil en cuivre long d’environ 10 mètres. Je déroulais une partie en attendant d’entrer en collision avec le groupe et je sautai au dernier moment pour ne pas toucher un enfant. Dans les aires je laissais le fil voler dans les airs et le rattrapai avec l’autre main, prenant soin de le passer autour de la gorge de l’inconnu. Lorsque je retombai au sol, la silhouette furtive et virile se fit projeter dans ma direction et perdit l’équilibre. Elle s’écrasa au sol et je pus enfin, une fois les enfants dispersés, découvrir de qui il s’agissait. Un homme noir, une trentaine d’année… Je me positionnai au dessus de son tronc et appuyait sur son torse. Je le tenais alors en joug de mon Kunai.

-Alors Ha, tu viens interroger le suspect ? Je suis sûr que ça te botte plus que moi!

Un petit sourire lancé à mon suspect, je pressais l'acier du kunai sur sa gorge, mon sang commençait un peu à chauffer...

M'occuper des enfants? Pourquoi pas? Que le spectacle commence. Mon collègue s'occupe d'un individu en particulier, se servant de pirouette et de fils métallique pour avoir son gibier. Moi je me dois d'éviter que ses garnements qui passent la porte. Comme il veut, après j'ai clairement la capacité pour stopper ses enfants. Même dix millions de ses garnements ne pourraient passer:

Comme tu veux mais je ne garantis pas la survie de ses mômes. La paye avant tout.

Premier muda et la sortit d'un grand nombre de papiers se fait montrer sur toute la zone. Passant normaux comme enfant voulant faire la bêtise de leur vie se voyant en avoir proche d'eux. Les seconds muda sont faites pour que cette quantité de papier prennes la direction de la porte et fasse barrage, un véritable petit mur qui est constitué de papier pour l'instant inoffensifs. Comme un mur de papier qui est fait pour que personne ne passe. Troisième et dernier Muda. Les papiers prennent feu et le mur constitué de papier et un Mur enflammé qui constitue une furieuse. Vous voulez passer? Allez-y et flambez,. Cramez votre peau et faite moi sentir l'odeur de cramer que vous dégagerais quand vous serez de l'autre coté accroupie de douleur. Mouhahahahaha, vous trouvez ça trop impitoyable? Non, je ne trouve pas le choix leur appartiens, j'aurais très bien pu les flamber directement. Ça aurait était drôle. Après cette chose de fait je vois les enfant arrêter. Mince qu'elle dommage, j'en salivais d'avance. Enfin même après ce coup je regarde mon collègue qui semble avoir pris dans le lot le mec qui c'est posé dans la foule d'enfants. Pris d'une prise l'homme ne pouvais pas bouger le petit doigt et ce que me proposa mon partenaire me fais prendre un sourire sadique. Un sourire qui fit frissonner notre cher client:

Enfin notre travail devient intéressant. Je vais te faire flamber jusqu'à que ta langue ce délie et dise tes moindres secrets même les plus intimes.

Les mains mises en l'air, je montre déjà deux flammes flottant juste au-dessus d'elle qui d'un coup se mettent à devenir énorme puis à se remettre petite. Quand je fus proche de mon futur jouet. Une chose surprenante se passe. Je fus attaqué par une dizaine d'enfants qui m'empêche d'avancer, mais pas que. Certain se mire à me mordre. Les saligauds. Mon regard en disant long je vais les faire flamber jusqu'au dernier. Moi mordue par des petites filantes. Les bras démunis et les jambes aussi je me mis à donner un coup de boule à ce vieux qui semble être protégé par ses enfants:

Vous voulez la bagarre j'arrive.

Je vois les enfants se ruer sur mon partenaire. Mais qu’est ce que ces gosses ont bien pu développer comme lien malsain avec ce type que je tiens en joug. Ha qui était venu pour l’interroger sous mon invitation se retrouve à présent submergé. Stopper des enfants dans leur course est une chose mais s’en débarrasser alors qu’ils vous montent sur le corps en est une bien différente. De plus, je crains le pire pour les mômes vu le tempérament explosif de mon camarade. Je regarde la scène quelques secondes avant de prendre une décision. Je saisis mon prisonnier par le col et le met sur ses deux jambes, je pointe mon doigt sur sa tempe et hurle un gros coup ordonnant à tout le monde d’arrêter. J’ai du hurler fort car tous les cris, les coups de poings et les morsures se stoppent nette et il ne reste plus que le silence. Je fixe les enfants et mon compagnon et annonce haut et fort ce qu’un vrai négociateur est toujours en droit d’annoncer dans une situation difficile.

-Au bout de mon doigt se concentre du chakra explosif. Si vous rebroussez chemin maintenant, je consens à vous laisser tous partir sains et sauf sans retenir qui que ce soit en prisonnier. Si vous ne le faites pas, je tuerai ce type et vous ensuite, enfants ou pas.

Les gosses semblent réfléchir, ils sont tétanisés. Mais ils relâchent un a un leurs activités hostiles et sans un mot se mettent en ligne. Je détache mon étreinte de mon inconnue et en compagnie de son cortège de petits hommes, il s’en retourne de là où il est venu. Je le vois tourner un peu la tête et m'adresser un petit sourire en coin. Il ne doit pas être habitué a la flexibilité chez un garde. Je crois qu’il sait pertinemment à quoi il a échappé et les gosses ont clairement vu la pulsion meurtrière qui brulait dans mon regard. A présent le problème est réglé mais je ressens toujours l’amer sentiment d’avoir échouer quelque part. Je me tourne vers Ha et l’examine du regard, il a l’air d’être indemne.

-Je sais ce que tu vas dire mais ces gosses me faisaient vraiment chier. Ca nous fera moins de paperasse en plus.

J’appréhendais sa réponse. Bien qu’il soit plus nonchalant encore que moi j’étais certain qu’il m’enverrait une autre de ses piques. Peut-être qu’à force de m’en envoyer je finirais par y devenir imperméable. Je sors une cigarette de mon paquet fétiche et l’allume en faisant cliqueter mon briquet. Dieux que j’aime ce son… Un sentiment d’apaisement m’envahi et petit à petit je sens tout mon corps se relâcher. Je ne sais même pas si Ha a commencé à parler mais je souffle dans ma moitié avec amour. J’aspire la divine fumée dans mes fleurs intérieurs et nourri les petits bourgeons de cet engrais de nicotine. Je sais que c’est nocif et je sais que ce n’est pas bien mais peut-être est-ce à cela que sert la vie : faire plein de truc qui font mourir.

Putain, bloqué par une ordre de gamin en furie. Ces cons en plus semblent ne pas avoir bouffé depuis des lustres. Me mordant et me griffant, je ne peux plus rien faire quand d'un coup d'un crie stoppant net les actions de ses maudit mômes. Mon partenaire tien le type masqué en joue et devinez avec quoi ? Avec son doigt. Je me demande maintenant qui est vraiment le gamin, surtout quand celui-là se met à menacer les gamins d'exploser la tête du vieux avec ça. Enfin cela semblais marcher surtout quand je voyais gambader ses gamins à toute allure le plus loin possible du village. Lançant des grimaces et toutes autres choses plutôt vexantes. J'ai une furieuse envie de les bruler. Par chance mon collègue les a fait déguerpir à temps. Qui sais comment le village aurait pris la nouvelle qu'un jeune ninja du village a flambé un groupe d'enfant qui maintenant bloque plusieurs Ninjas médecins à leur chevet. Soufflant un coup je me mets à dire :

Un peu plus et j'explosais de rage. Gamin ou non, ils auraient subi de graves séquelles.

Le temps passe et pour l'instant rien de vraiment alarment. Nous passions une partie de la nuit à ne rien faire qu'à attendre ou vérifiant la cargaison de chariot ayant les papiers pour entrer dans le village. En gros rien de vraiment exaltant, mais ce qui est sûr c'est que l'on aura vu du monde. Entre les personnes venant de manière exceptionnelle, ceux dont le métier est de faire des aller-retour en ville et les touristes. Cela fait du monde qui entre et qui sort du village. Cela sans compter le nombre de hauts gradés qui se mettent à quitter les lieux pour diverse mission. Bordel, moi qui quitte la scène et les projecteurs, je me vois trainer pour faire des tâches ingrates alors que je suis née pour briller devant tout le monde. Un jour je serais célèbre pour la raison de ce que j'aurais réussi à faire en cramant tout ce qui bouge et ce qui ne bouge pas aussi. L'heure de fin de la première journée arrive et l'on commence à voir nos remplacent arriver juste à temps. Pas avant, pas après. Réglé comme une montre suisse. Sauf que l'heure dessus est bien celle de Kumo. Bon, trêve d'idiotie à deux Ryo. Revenant donc dans nos dortoirs, je regarde mon partenaire et me dis que dans un sens je lui en dois bien une. Je ne pense pas que cette fois ma sœur aurait réussi à me sortir du pétrin si j'aurai flambé un groupe de gamin sans passer sous le bureau. Une chose que je n'aurais pas tolérée et donc aurais servi à rien. Arrivé, je me mets à voir nos autres collègues. Plusieurs groupes sont formés dans l'enceinte et je pris une petite heure pour discuter. Autant dire que mon bouquin de cul fut un ravage dans ses lieux uniquement masculins. Après cette heure, je me mets à m'approcher de mon camarade, puis je me mets à dire à voix haute tout en le tenant par le coup avec mon bras. Comme si nous avions bien sympathisé, mais en même temps que je faisant cela, je lui serré prestement, le coup de manière plutôt brutale :

Hé, mon pote et moi nous allons griller une clope. Enfin lui, car moi je ne fume pas moi, mais bon je ne vais pas le laisser seul.

Fumer n'est pas autorisé ici. Ni devant.

On a cas aller plus loin.

Heeuuu ok, mais ne tardez pas.

C'est plutôt cool de sympathiser, après on peut avoir de bonnes faveurs. Je regarde Sanji puis vais vers la sortie. Dehors éloigné je me mets à lui dire :

Bon on fait le mur pour ce soir. Marre de trainer avec ses guignols. Tu viens avec moi ou tu préfères te regarder le nombril ? Je vais aller boire un verre dans un bar. T'inquiète on sera revenue rapidement.

Mais oui rapidement. C'est ça, vient, écoute et suis la voie du petit diablotin dans ta tête et suis moi. Par contre, je ne te lâcherais pas jusqu'au lever du soleil et t'emmènerais dans un endroit qui est loin d'être ordinaire. Oui, je vais aller dans un bar à Streep tees et je peux te jurer que l'on va picoler, mais picoler.

Les mômes sont partis, cela nous fait un problème en moins. Que dire de plus que : Merci dieu de ne pas m’avoir laissé perdre mon sang froid et d’avoir exploser tout le monde sans exception. C’est curieux, en ce moment les coups partent de plus en plus d’eux-mêmes et j’ai du mal à me contrôler. Il y a quelque chose qui pousse en moi, quelque chose qui n’est pas anodin. Une sorte d’être malsain qui prend un malin plaisir à tester mes limites. C’est étrange de se l’exposer comme cela mais c’est bien ce que c’est. Toujours est-il que si je continue à analyser mon propre comportement, je vais vite me rendre compte, je le sens, de tous les changements qui se produisent. Je ne vais donc peut-être pas le faire, ce serait plus rassurant.

Je tourne mon visage vers mon compagnon, il a l’air lui aussi un peu bousculé. Apparemment je ne suis pas le seul à avoir de temps en temps quelques pulsions malsaines. Mais lui respire totalement la décadence et le miasme. Je ne sais pas vraiment ce que je pense de Ha mais il est certain que c’est un personnage singulier et difficile à cerner complètement. Je ne peux donc que me montrer respectueux et admiratif devant tant de contrôle et de folie. J’écoute attentivement ses railleries sur les gamins et puis nous nous remettons au travail. Celui-ci est long et fastidieux et s’assurer de la bonne forme des papiers des tiers n’est pas un exercice bien excitant. Nous finissons enfin notre service quand d’autres ninjas viennent nous relayer. Bon dieu comment des hommes peuvent faire de ce travail un métier ?!
Ha et moi regagnons la caserne ou nous vaquons à nos occupations. Celle-ci est bien plus animée que tout à l’heure et je participe à quelques conversations auxquelles on me convie. Je reste cependant silencieux la plupart du temps, je rumine dans mon coin. Soudain dans un moment d’intense réflexion je me rends compte que Ha est derrière moi. Avant de pouvoir me tourner je me retrouve avec son bras autour de mon cou et son haleine près de mes narines. Il me parle de griller une clope. Je suis toujours partant à condition que ce timbré me lâche. Il négocie notre sortie avec le responsable de la caserne et je sens bien qu’il y a anguille sous roche. Je le suis néanmoins à travers le couloir et me retrouve a l’extérieur avec lui. Nous marchons un peu pour nous éloigner puis Ha se tourne vers moi et me propose d’aller dans un bar. Il me le propose d’une telle manière que répondre non serait automatiquement considéré comme un signe de faiblesse. Je le regarde quelques instants avant de sortir une clope de ma poche et de me la mettre en bouche. Je l’allume à l’aide de mon briquet fétiche et je souffle un bon coup.

-Ouai je suis partant. De toute façon je suis surtout un oiseau de nuit.

Suivre mon compagnon n’est peut-être pas une bonne idée mais en tout cas cela est plus intéressant que de dormir avant de retourner au travail fastidieux et ennuyeux que nous avons demain à accomplir. Rien ne me fait alors plus plaisir que la proposition de ce taré, vive l’alcool et tous les poisons du monde.

Parfait, tout se passe vraiment comme je le pensais. Nous faisons le pont et pour cet évènement, j'ai le lieu parfait. Marchant dans les rues. Alcool bon marché acheté dans la supérette du coin. Offrant le breuvage à mon ami nous commencions déjà les festivités avant même d'entrer dans le lieu visé :

Je te préviens, je paye les tournées maintenant, mais tu en offriras à l'intérieur.

Hhoo une autre supérette. Parfait, je vais pouvoir acheter trois ou quatre autres bouteilles. Quand je pense à Oni qui va me tuer en voyant l'argent dépensé en bouteille. Cependant, j'ai bien trié mes cartes et acheté les bouteilles les moins chers pour éviter quand même de mettre mes sœurs dans la merde. Enfin, dans un sens, je suis plutôt gentil. Quand l'on gratte loin dans le roc que mon corps est fait. Buvant de manière plutôt extravagante je commence déjà à être bien éméché avant même d'entrer dans le bar. Forçant en même temps un peux mon cher camarade pour qu'il picole autant que moi voir plus. Je ne cachais même pas mon intention de lui en mettre plein la tête. Après quelque heures de marche a rigolé tout seul ou à deux. Je me mets à trouver le lieu que je voulais trouver :

Haaa enfin, je savais qu'il était quelque part dans ses coins.

Le lieu trouvé, je me mets à rentrer avec mon partenaire temporaire. Dadant où peux voir que le bar est en réalité un bar à Streep teas. Un vrai paradis pour tout pervers qui existe dans ce monde. Ici les femmes vous font passer tous vos tracas ou un petit bifton que l'on attache à une ficelle plutôt bien entreposée :

Une tournée pour moi et mon nouveau partenaire. C'est lui qui paye.

Ben quoi, je préfère prendre les devants, je l'ai prévenu et je ne suis pas du genre à être vraiment polie. Pourquoi attendre qu'il propose si j'ai soif maintenant. Bon, joli serveuse en minijupe et décoté bien plongeant, viens nous servir. Regardant ses demoiselles dansant sur ses tables dont est entreposée une belle barre métallique dont surement tous les hommes dans ses lieux sont envieux de prendre la place. Je regarde en souriant en regardant notre cher fumeur notoire en lui disant :

J'ai récupéré un peu de cristal t'en veux ? Hé, je ne fais pas la charité hein tu me revaudras ça plus tard ok ?

Hé oui, je ne suis pas vraiment du genre à partager mes biens. Je suis radin, salaud et j'ai plein d'autre défaut. Qui sais c'est peut-être ce qui fait mon charme après de ses dames ? Quoi qu'il en soit, la soirée commence et je ne compte pas que mon partenaire ne dorme de cette nuit.

Mon camarade est tout sauf un sain. Il est perfide, buveur et bafoue à peu près tout les interdits du ninja. Je le vois dans ses yeux lorsqu’il termine une bouteille, il aime perdre la tête. Il aime s’abandonner. Personnellement, je ne me prête pas particulièrement à cet exercice car je ne sais que trop bien ce qui pourrait en ressortir : un monstre. Je le regarde donc passer de superette en superette pour acheter tout ce qui se boit. Bien sûr, je suis un bon connaisseur en matière d’eau de vie et je remarque tout de suite que mon « bienveillant » compagnon ne se vante que d’acheter à son compte que les bouteilles les moins onéreuses. Je constate d’ailleurs qu’il devient de plus en plus saoul. Ainsi, lorsqu’il l’est suffisamment pour ne plus pouvoir avoir pleine possession de ses capacités sensorielles je glisse mes doigts dans sa poche et en ressort son portefeuille. Discrètement, je retire quelques gros billets représentant une somme importante de Ryos et je replace le portefeuil à son emplacement initial. Je n’en ai peut-être pas l’air comme ça mais je suis bel et bien un type malin et fourbe. Voilà pourquoi lorsqu’il m’annonce que nous allons enfin pénétrer dans un véritable bar et que les consommations seront à mes frais, je ne bronche pas et me contente d’émettre un sourire béat peut-être un peu du a la substance qui coule dans mes veines.

Nous pénétrons dans le bar et je me rends compte qu’il s’agit en fait d’un club. Un club privé et consacré aux femmes dénudées et s’agitant sur leurs barres en fer. Je peux comprendre pourquoi mon « compagnon » m’a emmené dans un tel endroit mais au fond, je ne me plains pas vraiment. Il me demande tout en s’asseyant de payer une bouteille et je le fais sans broncher. Je tends au barman un billet que j’ai subtilisé dans son portefeuille et me saisi de la bouteille avec bonne humeur. Je retourne donc près de nos chaises et je nous serre dans des verres. Je constate ensuite que mon compagnon sort quelque chose de sa poche intérieure. Il se retrouve avec une substance poudreuse et blanche dans la main, presque miroitante. Il m’annonce que c’est du Crystal et que je peux en prendre si je veux. Je regarde dans les yeux mon partenaire et tente de voir jusqu’où peut bien aller la provocation.

-Non merci, l’alcool et les filles ça va cinq minutes mais je ne touche pas à ça. Par contre je ne t’arrêterais pas si tu t’en administres.

Aie, j’ai peut-être fait une petite erreur en parlant avec un langage aussi parfait. Il se doutera surement que je ne suis pas complètement pété et tentera surement de me faire boire davantage. Mais alors même qu’une danseuse s’apprêtait à venir nous faire partager les plaisirs de la nuit, un vacarme énorme survient dans notre dos. Je me retourne vers la porte…

La fête comment est l'alcool et toutes autres interdits coulent à flot. Sans la moindre retenus, je me mets à m'amuser et à picoler. Accompagner de mon nouvelle ami Sanji. Le trajet fut fait et nous partons dans un bar des plus attrayant. Une enceinte spécialisée dans le maniement des barres métalliques par des femmes dont la tenue réglementaire est plutôt restreinte à quelques bouts de tissu très court. Sans vraiment que je m'en rends compte, mon compagnon de beuverie a subtilisé mon argent pour payer ses tournées. Sans compter qu'il tenter de détourner mon attention sur ça consommation de la soirée. Deux fake en un, je ne pouvais tolérer telle affront, enfin pour cela il aurait fallu que je le sache. La soirée passe à la rigolade et dans la continuité elle fut accompagnée de quelques petits biftons posés à des endroits stratégiques sur le corps de cette magnifique créature. Après cela de fait pour détendre encore plus l'atmosphère je lui propose donc une substance encore plus néfaste que ses clopes ou l'alcool que je lui ai donc sans savoir fourni entièrement. Ce qui fut suivi d'un refus catégorie et sans appel. Pourtant une chose me fit tilter quelque chose. Ca voit directe et sans réfléchit me faisait sentir qu'il n'avait pas vraiment picolé comme je ne pensais. L'enfoiré avait réussi à sortir de ma vigilance. Je me devais de réparer cet affront des plus honteuse pour moi. Voyant deux de nos collèges arriver pour voir si nous somme-là je regarde mon collègue et montre la présence de personne que nous devrions éviter de croiser si nous ne voulons pas nous faire passer un savon. Mon collègue regardant par automatisme le lieu que je pointe du doigt je le prends donc par-derrière lui enfournant dans la bouche une bouteille entière d'un alcool plutôt fort. Si avec ça il n'arrivera pas le lendemain avec une gueule de bois je n'y connais rien. En plus maintenant avec son briquet s'il rote il n'y aura pas que moi qui pourrais lancer des flammes par la bouche. La bouteille mise bien profondément dans ça gorge je regarde en même temps si les hommes venus vérifier si nous sommes là regarde vers nous. La bouteille à moitié vidée, je commence à voir les deux matons regarder vers notre position. Faisant baisser mon pote je lui enlève donc la bouteille de la bouche, puis dis:

Il regarde vers nous baisse toi..... Dis, dis tu as la tête qui tourne hein?

Un peut bizarre de dire baisse toi à un interlocuteur dont lequel tu as posé une main sur le crâne pour le baisser le plus rapidement possible. Regardant nos deux intrus entre les jambes d'une fine gazelle, quand cette danseuse aux yeux exotique se met à bouger son arrière-train, j'eux une idée plutôt sournoise. Un sourire des plus machiavélique se met à cogiter dans mon cerveau. Fouillant dans ma poche pour prendre quelques billets, je me mets à voir que je suis à sec. Les yeux dépités tout en me disant, dans ma tête que je devais garder des tunes pour la fin du mois et que mes sœurs vont avoir du boulot pour trouver l'argent pour le loyer et autre supercherie. Tempi, se n'est pas mon problème, je me mets à reposer mon porte feuille dans ma poche arrière, puis je regarde Sanji en disant:

Merde plus de blés. J'ai une idée, mais tu vas devoir allonger. On va faire d'une pierre de coup avec ses guss, on va s'en débarrasser et en même temps on va en profiter pour qu'il nous foute la paix pour la suite de notre mission. Paye deux danseuses pour qu'elles viennent les titiller, on les menacera pars la suite de tout dévoiler de leurs jeux érotiques. Après tout nous on ne risque que de perdre une paye de misère. Heu c'est leur job, ils ne vont pas broncher tu verras.

Au moins avec ça, on sera pénards pour le reste de la mission.