Miyu se levait avec difficulté, elle sentait ses jambes tremblée légèrement et se retient à l’accoudoir de son siège. La demoiselle sentait des sueurs froides qui descendaient le long de son cou pour ensuite suivre leurs courses dans son dos.

La jeune femme se sentait nauséeuse depuis le matin, elle avait été prise de vertige une ou deux fois dans la journée. La brune avait lutté pendant toute la journée, elle était à présent épuisée et elle pensait pouvoir se reposé après sa journée. Le jour des requêtes, une fois par semaine, l’Hokage n’aurait pu supporter plus de toute façon. Yue était venu la trouver tout sourire, lui rappelant la représentation au Colisée. Ils avaient été invités par le clan Hyo pour la toute première représentation. La kunoichi aurait bien tenté de refusé mais elle se contenta d’un mince sourire à son époux, pour lui faire plaisir mais également par devoir. Elle ne pouvait refuser un tel présent alors qu’elle avait accepté jusqu’ici, tous ceux des autres.

Miyu avouait avoir aimé le spectacle, elle ne regrettait presque pas son choix, du moins pas juste que là. Cependant, sa fatigue semblait s’abattre d’un coup sur ses épaules. Avec un sourire rassurant pour son mari, qui lui avait lancé un ‘’ca va ?’’ Alors qu’elle était enfin debout. Elle ignora la lueur qui trahissait son inquiétude. Il s’éloigna pour aller lui chercher une boisson, comme à chaque réception en fin de l’évènement. La dirigeante du village ne l’attendit pas, elle avait besoin de prendre l’air et elle voyait du coin de l’œil, les dirigeants des différents clans hésiter à venir lui adresser la parole. Il fallait dire qu’en dehors du conseil, ils n’avaient guère l’occasion de parler avec la jeune femme.

La demoiselle resta digne jusqu'à la sortie, cependant, arrivée près du mur. Elle se courba en deux, une main sur la bouche alors que les odeurs de nourriture commençait à s’élever. Un autre hale cœur saisit la Hayashi, elle sentait les frissons lui prendre l’échine. Sa main gauche allait s’abattre sur le mur alors que ses jambes là lâchèrent subitement et que sa respiration se fit plus hachée. Sans qu’elle ne puisse plus rien y faire, elle rendit ce qu’elle avait dans son estomac. Pourtant, elle ne se sentit pas mieux, les tremblements furent plus sévères.

Les yeux ivoire de la dame ne trouvèrent que du vide, elle s’était assez éloignée mais elle était isolée et ses jambes refusaient de la porter. Sans qu’elle ne sache pourquoi, elle pensa à son bras droit, comme si celui-ci allait apparaître par miracle.


Ce rp se passe un peu avant l'arrivée de nos amis bleu

Miyu laissa sa tête s’appuyer contre le mur alors qu’elle fermait les yeux, elle essayait de reprendre sa respiration plus calmement. Elle s’ordonnait de reprendre le contrôle ayant honte de se montrer d’une telle façon face aux membres de son village. La demoiselle faisait de son mieux pour être un modèle de droiture et un modèle tout court d’ailleurs. Elle voulait prouver que même si le village faisait tous, sans un dirigeant digne de ce nom, Konoha aurait du souci à ce faire. Qu’elle pouvait être une femme et être une arme. Tandis qu’elle regardait le spectacle, elle savait que le sentiment de jalousie et d’envie lui poignait l’estomac. Elle tellement aimé pouvoir avoir autant de grâce, de féminité que la représentante du clan Hyo. Et il fallait que ce soit précisément devant elle, qu’elle se rend si misérable. La kunoichi en aurait bien hurlé de frustration si cela avait été dans ses habitudes.

-« Un Kage ce soit d’assister aux événements auquel, il est convié. Votre clan n’aurait pas apprécié que je ne me rende à votre spectacle mais que je puisse assister à l’inauguration de la bibliothèque des Yamanaka. » Expliqua la jeune dirigeante d’une voix qui n’était pas plus haute qu’un souffle.

Ensuite, elle se laissa ausculter par la jeune Emerald, son époux lui avait déjà parlé de celle-ci, vu que c’était son élève. D’ailleurs Yue lui avait glissé une fois discrètement, le faite qu’il pourrait lui avoir un rendez-vous. Cependant, elle avait fait la sourde oreille, elle n’allait pas flancher. Elle n’était pas moins compétente qu’un homme, elle savait aussi bien tenir ce village, sinon mieux, que Mahan et Urio.

Pourtant le verdict tomba et sonna comme un glas, pour la demoiselle, quand le jeune médecin annonça que son état était du à du surmenage. A peine les mots avaient franchi les lèvres de verte que la dirigeante de Konoha essaya de se mettre sur ses pieds.

-« Je vais très bien, je ne fais pas de surmenage. » Répondit-elle d’une voix glacée, c’était d’ailleurs bien la première fois que le ton de la kunoichi n’était pas calme et posée. Trahissant sans le vouloir sa frustration mais aussi son anxiété.

Pourtant la brune ne put faire un pas, sans devoir être rattrapé par les bras plus robuste qu’elle ne le croyait de la danseuse attitrée de Konoha.

La demoiselle releva vivement la tête vers la kunoichi qui la soutenait, elle se retient de la fusillée du regard, face à sa remarque déplacée. Ce n’était un mystère pour personne que la jeune femme n’aimait pas l’alcool et encore plus ses effets. Sa politique était stricte et elle l’était d’autant plus avec elle. Cette plaisanterie de mauvais goût eut pour effet que la dirigeante s’appuya un peu plus contre la brune pour mieux se détachée d’elle. Sa main rencontra immédiatement le mur et elle garda son équilibre tant bien que mal. Un sentiment de frustration et de rage empara l’Hokage alors qu’elle n’avait jamais été aussi faible et cela lui insupportait de montrer un tel spectacle à une de ses ninja, pour la seconde, elle était médecin, cela était un peu plus naturel.

L’image de la femme de glace devait en prendre un coup, elle regarda autour d’elle pour essayer d’apercevoir son époux, elle allait demandée à l’élève de son bras droit d’aller le querir. Cependant la jeune médecin insista pour qu’elles soient plus à l’écart et d’autorité, la guerrière en kimono l’aida à se déplacer, pour qu’elles soient moins exposées.

La nouvelle qui quitta les lèvres de la verte, fit l’effet d’une bombe à l’Hayashi. Miyu n’était pas connue pour être expressive et garder un visage égal quelque soit les événements. Même sa voix ne bougeait pas d’un iota, il n’y avait que des intonations parfois un peu plus froides pour traduire son mécontentement.

Là, elle ne put s’empêcher d’ouvrir les yeux de surprise. Dans un geste tout simplement maternelle, elle posa rapidement sa main sur son ventre. L’étonnement, la joie, l’anxiété, le soulagement ainsi qu’un peu de peur se battirent dans les prunelles ivoire. D’ailleurs, si les yeux n’avait pas été aussi livide, la kunoichi, aurait très bien pu percevoir la tempête qui venait de saisir la dirigeante à ses quelques mots. Sa tête se tourna vers le début de l’allée, un sourire se dessina sur ses lèvres, celui-ci était timide et surtout inhabituelle en connaissant la demoiselle. Oubliant complètement que la verte lui avait conseillé de passée la main. Elle y reviendrait plus tard, elle vit son époux s’approcher.

Il s’arrêta tout de même à la hauteur de la jeune médecin pour lui souffler quelques mots, il semblait que cela soit des avertissements, puisqu’elle avait pu lire.

-« Vous ne vous débarrasser pas de moi aussi facilement. » Un rictus d’amusement sur ses lèvres, elle ne savait pas vraiment à quoi, il faisait référence mais la brune décida que ce n’était pas important.

En quelques enjambées, Yue était à ses côtés et saisissait sa main et tirait le corps à lui. Sans cérémonie ni même par crainte de ce que lui ferai ensuite sa femme, il la renversa et mit une de ses mains dans son dos et l’autre sous ses jambes. A la surprise certaine des spectatrices, la dirigeante de Konoha se laisse aller dans l'étreinte et ne lutta pas plus vers l'inconscience.

Le jeune homme qui serrait avec tendresse le corps lover contre lui, se tourna de suite vers la kunoichi en kimono.

-« Merci d’avoir prit soin de votre Hokage en attendant mon arrivée. Je vous invite à passer au palais, pour poursuivre cette conversation… » Déclara-t-il d’une voix étrangement sérieuse et d’une lueur qui luisait comme une menace sans mot dans ses prunelles améthyste.

-« C’est valable pour vous Emerald-chan ! » Reprenait-il plus fort pour être sur que la jeune kunoichi ne prenne pas la poudre d’escampette.